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❥ X - Esprit de Noël

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* * * * *

- - - - - PDV Neyla - - - - -

Une lueur coquine traverse les prunelles de mon beau brun alors que ses larges mains malaxent mes fesses. Sans dire un mot, il nous immerge jusqu'au cou. Il vient précipitamment goûter mes lèvres avec une passion dévorante, faisant grimper ma température. Il écarte rapidement le tissu de mon soutien-gorge qui recouvre mes seins. Mes tétons durcis par le désir, je mordille sa lèvre inférieure pour lui montrer que je suis impatiente pour la suite. Ses doigts passent sur mes pointes tendues, les faisant rouler, tirant dessus. Je gémis contre sa bouche tentatrice, mon bassin se pressant se coller au sien. J'ai tout le plaisir de sentir l'intensité de son désir durcir à travers son boxer.

Matt : - Tu me rends tellement fou, princesse... Putain...

Je souris en m'accrochant à ses épaules, griffant sa peau de mes ongles. J'écarte mon tanga, glissant ma main dans son boxer pour attraper l'objet de ma convoitise.

Neyla : - Prends-moi. Tout de suite.

Matt : -Tu te sens d'attaque ?

Neyla : - Je te dirais si ça va pas, mais là... J'ai besoin de te sentir en moi !

Matt : - Je risque de pas tenir longtemps, ça fait plusieurs semaines...

Neyla : - Raison de plus pour pas attendre davantage !

D'un mouvement maitrisé, et d'un douceur incomparable, il me possède entièrement, se pressant au plus profond de moi. Son membre dur et nervuré écarte mes chairs intimes, me faisant pousser un soupir d'aise. Bordel, comme ça m'a manqué ! Je prends appui sur ses épaules afin de bouger en rythme avec ses mouvements de va-et-vient. D'abord doux, il devient bestial. Je ne lâche pas son regard, le volume sonore de mes gémissements augmente, créant une harmonie avec ses râles rauques.

L'eau autour de nous éclabousse nos chairs, me provoquant des frissons qui galopent le long de mon épine dorsale. Je me consume de l'intérieur, totalement sous le charme de Matt. Je mords ma lèvre inférieure, sentant une vague de chaleur qui ravage mon bas-ventre.

Neyla : - Matt...

Matt : - Je sais, princesse... Lâche-tout.

Je bascule la tête en arrière afin de me laisser complètement envahir par le plaisir. Mon motard en profite pour se pencher avec d'aspirer chacun de mes tétons entre ses lèvres, ses dents titillant et mordant mes pointes. Je ne me retiens plus, laissant ma voix partir dans les aigus en même temps qu'un orgasme me traverse violemment. Prise de spasmes, je sens soudainement la veine de Matt grossir en moi. Quelques secondes après, il s'arrête, sa respiration s'étant saccadée. Il a également atteint le point de non retour. Nous restons dans le bras l'un de l'autre, enlacés comme deux amoureux.

Matt : - Et si on commandait à manger ?

Je ne me retiens pas de rire.

Neyla : - Espèce de morfale...

Matt : - Je dois reprendre des forces pour te refaire crier... Autant bien profiter de cette piscine !

* * * * *

La soirée d'hier a été riche en émotions. Nous avons fait l'amour au moins une dizaine de fois, autant dire que je ne sens plus mon intimité. Matt m'a laissée dormir jusqu'à 14h, nous avons ensuite pris un repas directement venu du traiteur le plus réputé de la ville, avant que nous remettions le couvert niveau préliminaires. Plus de pénétration pour l'instant, j'ai l'impression d'avoir un chou-fleur à la place de mes lèvres intimes !

Matt : - Tu restes dans la chambre, alors ?

Neyla : - Tu as entendu Maccini hier. J'ai pas envie d'être fusillée sur place...

Matt : - OK, bah je vais juste voir si nos motos n'ont rien, j'aime pas les soirs au casino.

Neyla : - Mmh mets pas trop longtemps, j'ai envie de regarder un film avec des fraises et de la chantilly pour le goûter.


- - - - - PDV Matt - - - - -

Après avoir volé un énième baiser à cette délicieuse créature, je sors du casino pour rejoindre le parking. J'entre dans la Ferrari noire garée au fond, le parfum de Maccini agressant aussitôt mes narines.

Matt : - On aurait pas pu se voir autour d'une machine à sous ?

Giorgio : - C'était déjà très risqué de te contacter. Donc je préfère qu'on soit pas vu ensemble.

Matt : - C'est sûr que c'est mieux de me voir monter dans ta caisse.

Giorgio : - Personne n'a fait gaffe, il te manque une chatte pour attirer l'attention.

Matt : - Qu'est-ce que j'aurais aimé que Sélénia entende ça ! Bref, je suppose que t'as rien trouvé ?

Giorgio : - Bah tu supposes mal.

Il me balance soudainement une carte sur les genoux. Je fronce les sourcils.

Matt : - Quoi ?

Giorgio : - Trop de traces en digital. Donc on revient aux bonnes vielles méthodes. J'ai pu choper quelqu'un qui est contact avec le sergent d'armes du club. Ils sont bien vivants, mais parfaitement cachés.

J'attrape le plan et observe le tracé bleu que Maccini a fait au feutre. Je fronce aussitôt les sourcils.

Matt : - Attends, ils sont près de Riverview ?

Giorgio : - Au centre d'une forêt réputée pour abriter des tueurs en série. Y'a pas grand monde qui leur rend visite. Pourquoi ?

Matt : - On vient de Riverview. On était dans l'Ohio pour changer d'air et s'éloigner de l'ex de Neyla.

Giorgio : - Voilà le pourquoi du comment Cadé a pu vous trouver si facilement. Vous étiez presque dans la gueule du loup.

Matt : - Parfait, on va pouvoir éclaircir tout ça. Et le numéro, là ?

Giorgio : - Le Président des Blood Brothers. Démerde-toi pour ne pas mentionner mon nom.

Je hoche la tête, pliant plusieurs fois le plan pour le ranger dans l'intérieur de mon cuir.

Matt : - Je suppose que ce service n'est pas gratuit ?

Giorgio : - Considérons que nous serons quittes si tu règles son compte à ce connard de Cadé. Pour être père maintenant, je comprendrais jamais qu'on puisse s'en prendre à ses gamins. Bute-le sans douceur.

Matt : - C'est comme si c'était fait.

Nous échangeons une poignée de main avant que je ne m'échappe de sa caisse. Je rejoins ma bécane sur laquelle je prends appui, sortant mon portable et le numéro du fameux Président. Je laisse les tonalités sonner durant plusieurs secondes, jusqu'à ce qu'une voix rauque réponde enfin.

? : - Hunter.


- - - - - PDV Neyla - - - - -

J'ai l'impression que le temps ne passe pas. Pourtant, voilà plus d'une heure que Matt est sorti, et je n'ai aucune nouvelle. Je tente de l'appeler à plusieurs reprises, mais rien. Je décide de sortir de la chambre et de rejoindre le parking. Je ne vois personne. Aucun beau brun à l'horizon. J'avance vers ma moto et la sienne, lorsque brusquement, quelque chose se plaque sur mon visage. Je fronce les sourcils quand je sens un alcool fort contre ma bouche et mon nez. Je rêve, du chloroforme ?! Je m'accroche aux poignets de mon agresseur et suis sur le point de lui envoyer un coup de pied retourné dans son service trois pièces, mais les forces m'abandonnent.

Je ne perds pas totalement connaissance, percevant distinctement un foulard noir que l'on vient poser sur mes yeux et nouer à l'arrière de mon crâne. Je geins une plainte alors qu'on m'installe sur une banquette en velours, d'après ce que je peux sentir de la pulpe de mes doigts, mes poignets étant fermement attachés dans mon dos par une sangle. Bordel, je sais pertinemment qui est derrière tout ça ! Je vais finir dans une ruelle ou un appart miteux, à me faire frapper et violer, puis découper en petit morceaux puisque j'ai obtenu gain de cause au tribunal il y a quelques mois ! Comment est-il sorti, d'ailleurs ?!

Neyla : - Corentin... Pas ça...

Je peine à parler, ce chloroforme m'a mise complètement ko. Ma bouche est pâteuse et ne parlons même pas de cette migraine qui martèle contre mes tempes. Je sens du mouvement près de moi, puis des lèvres près de mon oreille. Je pousse un léger cri de surprise, mais une paume chaude et étrangement rassurante se pose sur mon genou nu. Une idée de génie d'avoir mis une jupe...

? : - Shhh, princesse, c'est pas ce connard. C'est moi. N'aie pas peur, je voulais simplement te faire une surprise et vu que tu es très... comment dire... fougueuse et intelligente, impossible de le faire autrement. Repose-toi, on a un peu de route.

Ce timbre de voix fait vibrer toutes les terminaisons nerveuses de mon corps. Matt Ortega... Il n'y a que lui pour me rendre dans un tel état ! Mon palpitant reprend sa course normale, du moins normale avec cet homme, un énorme poids s'enlevant de mes épaules. Je sens alors un corps se mouler au mien et je pose avec plaisir ma tête sur son épaule. Un sourire niais ne quitte pas mes lèvres lorsque je sens qu'il embrasse mes cheveux, étant aussi doux que la caresse d'une plume.

Le trajet semble durer des heures. Et en ne voyant rien, le temps est long ! Je m'assoupis par moment, avant de sursauter quand je me réveille. Matt me demande de rester sagement tranquille, mais c'est facile pour lui, il voit tout ! Et moi, rien ! On aurait été mieux dans notre suite...

Neyla : - Matt... Tu sais que je suis pas patiente du tout...

Matt : - Rah, j'aurais dû mettre plus de produit... Princesse, je te demande encore quelques minutes.

Je me renfrogne. Donc il aurait préféré que je sois dans les choux ? Mais où est-ce qu'il m'emmène ?! Je me mets à réfléchir, puis tout à coup, je me redresse, manquant de cogner ma tête au menton de Matt vu le grognement que j'entends de sa part.

Neyla : - Attends !!! Tu m'emmènes pas dans un endroit chic, au moins ?! Je suis pas prête, je suis pas présentable, je ne...

Sans que je ne le prévoie, ses lèvres viennent se poser doucement contre les miennes, comme les ailes d'un papillon. La caresse est d'abord douce, puis devient sensuelle. Je réponds ardemment à son baiser, étant frustrée de ne pouvoir le toucher alors que lui ne s'en prive pas. Ses longs doigts fins remontent le long de mes cuisses et m'arrachent de délicieux frissons. Un gémissement m'échappe, tandis que les lèvres de Matt s'étirent en un petit sourire narquois, comme il sait si bien faire.

Matt : - Je crois que j'ai trouvé une façon de te faire patienter...

Derrière mon bandeau noir, je fronce les sourcils. J'entends des bruissements de tissu, un bruit de vitre que l'on ferme. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, jusqu'à ce que les lèvres du beau brun reviennent à l'assaut des miennes, ses mains se faisant plus entreprenante en venant arracher mon string sous ma jupe. Me voilà cul nu sur ces superbes sièges !

Neyla : - Mmh... Matt, tu...

Matt : - T'en fais pas. Chasse gardée, princesse, personne te regarde. Tu me fais confiance ?

Neyla : - Je... oui mais...

Matt : - Alors laisse-toi aller... Tu sais ce qu'on dit, lorsqu'on est privé d'un sens, les quatre autres sont décuplés...

Son souffle réverbère contre ma bouche enflée par ses baisers fiévreux. La température de l'habitacle monte crescendo lorsque je perçois la pulpe de ses doigts le long de mon aine droite. Je me cambre, mordant fortement ma lèvre inférieure en essayant de faire le moins de bruit possible. Je ne sais pas qui conduit, mais il y a forcément quelqu'un d'autre que nous dans cette voiture ! Mes pensées divaguent et je ne peux que me concentrer sur la peau de Matt contre la mienne.

Ses doigts remontent plus hauts pour se poser sur la partie la plus intime de mon anatomie. Je frissonne en poussant un gémissement qu'il aspire en un nouveau baiser, glissant aussitôt deux phalanges en moi, son pouce venant tournoyer sur mon petit bouton de chair qui gonfle davantage. Il avait raison, le plaisir est décuplé au centuple, là !!!

Neyla : - Oh !!!

Matt : - Si j'avais réfléchi avant, au lieu de râler, tu aurais scandé mon nom plus tôt durant tout le trajet...

Ses mots me font l'effet d'un brasier qui ravage mon bas-ventre. J'ondule instinctivement contre ses doigts en moi, opérant ainsi des mouvements de va-et-vient. Je tire sur mes poignets pour essayer de retirer ces maudits liens, en vain. Ce qui provoque d'ailleurs un ricanement chez Matt.

Neyla : - Te... moque pas de... mmh... moi...

Matt : - Laisse-toi plutôt aller, princesse, au lieu d'essayer de te détacher. J'aime bien le fait que tu sois à ma merci...

Je grogne pour lui montrer ma frustration. Je déteste ne pas pouvoir le toucher, il sait que j'ai besoin de ça ! Un bruit m'interpelle soudainement, comme celui d'un poing qu'on tape fortement contre la carrosserie de la voiture. Je me tends, me crispant fortement autour des doigts de Matt. Je tente de me redresser, ma respiration s'accélérant brusquement.

Neyla : - Matt s'il te plait, détache-moi !

Je ne perçois plus rien autour de moi. La panique m'envahit, les souvenirs avec Corentin refaisant surface malgré moi. La douleur de ses poings qui s'abattaient sur moi, sans s'arrêter. Je ne maitrise plus mes sanglots ni les spasmes qui me prennent. Aussitôt, les larges bras du motard passent autour de moi, me calant contre son torse chaud et sculpté dans le marbre.

Matt : - Neyla, du calme ! Je suis là, respire...

Je continue de trembler, me calmant peu à peu au creux de son étreinte. Me voilà bien pathétique, je prends du bon temps avec un homme digne de ce nom et mon passé me revient en pleine tête !

Neyla : - Je suis désolée...

Matt : - Ne le sois jamais pour quelque chose liée à ce que ce connard t'a fait ! Reprends tes esprits, je vais te détacher les mains. Mais garde le bandeau, que la surprise fasse vraiment effet.

Je hoche lentement la tête, sentant le lien qui retenait mes poignets se défaire. Je masse ma peau, venant ensuite agripper le col du perfecto en cuir que porte Matt. Je hume son parfum boisé pour me rassurer, nichant ma tête contre son cou. La chaleur de sa peau ainsi que sa présence me rassurent entièrement. J'entends ensuite une portière qui s'ouvre et les bras du motard glisse sous mes jambes et derrière mon dos, me soulevant telle une princesse.

Le froid percute mon visage que je colle encore plus contre Matt. Je sens qu'il se déplace, que des portes sont ouvertes, et des escaliers qui sont montés. Nous sommes dans un bâtiment, le vent ne siffle plus dans mes oreilles et je n'ai plus mes tremblements dûs au froid. Une odeur de cannelle me parvient soudainement et je redresse la tête.

Neyla : - Mais on est où ?

Matt : - Impatiente...

Ses bras se desserrent brusquement et mes pieds retouchent le sol. Je ne bouge pas en le sentant dans mon dos, ses doigts s'affairant à défaire le lien du bandeau.

Matt : - Ferme les yeux encore quelques instants...

J'obtempère, sentant le tissu glisser sur mon visage. Une lumière vive éclaire mes paupières que je demeure closes en attendant le signal que Matt ne tarde pas à me donner. Lorsque je papillonne des yeux, un magnifique sapin se présente à moi, étincelant de toutes parts. Des cadeaux sont déjà à son pied et mes yeux s'humidifient alors que je regarde partout autour de moi pour découvrir d'innombrables décorations de Noël. C'est vrai que c'est bientôt !

Neyla : - Mais...

Les lèvres de Matt viennent soudainement titiller mon lobe d'oreilles et je ferme les yeux quelques instants en entendant sa voix suave.

Matt : - Je sais que tu adores Noël... C'est dans quelques jours, et je pensais que ce périple hors de New York te fera plaisir...

Neyla : - On est où ?

Je me tourne vers lui pour l'observer. Je viens caresser sa mâchoire carrée, puis remonte vers sa joue alors que je me perds dans ses prunelles noisette. Ma question reste en suspend, alors que je regarde Matt qui relève les yeux en direction de la baie vitrée. Je me tourne sans comprendre, avant de le fixer à nouveau. Ses bras me relâchent et il me fait signe du menton de m'avancer, ce que je fais sans plus attendre. J'aperçois, là, dans la cour, un énorme sapin et de nombreuses guirlandes de Noël, des feux allumés dans des foyers pour réchauffer visiblement les personnes que je vois déambuler autour des tables. Des enfants, des hommes, peu de femmes mais il y en a. Mon regard se lève ensuite vers une banderole accroché au fond, présentant fièrement la marque des Blood Brothers. Un crâne blanc avec une larme de sang, des ailes de faucons dessinés dans son dos.

Ma bouche s'ouvre à plusieurs reprises, sans qu'aucun son n'en sorte, telle une carpe en train de chercher désespérément de l'eau pour respirer. Je ne comprends pas...

Neyla : - Mais...

La voix de Matt me parvient à nouveau, provoquant des milliers de frissons dans tout mon être.

Matt : - J'ai eu des nouvelles de Maccini...

Neyla : - Il a réussi... On est où ? Et ma tante... Tu as retrouvé ma tante ?!

Matt : - On retrouvera vite ta tante, c'est pas elle que j'ai contactée... Figure-toi qu'on est à quelques minutes de Riverview. Dans cette fameuse forêt des psychopathes.

On était à côté d'eux depuis des mois ?! Je viens me jeter à son cou en riant.

Neyla : - C'est tout bonnement incroyable !!!

Matt : - Je voulais que ce Noël soit inoubliable pour toi... Avec le dernier membre de ta famille. C'était l'occasion, tant que ton père te fout la paix. Il passera pas la muraille, ça c'est clair.

Neyla : - Tu as pensé à tout... T'es vraiment un petit bisounours romantique quand tu t'y mets !

Matt : - Hey !!!

Je ris de plus belle en voyant sa mine faussement outrée, lui volant un baiser.

Puis je prends sa main et m'empresse de sortir de cette pièce digne d'une suite d'hôtel. Je me précipite dans les escaliers, le rire de Matt me suivant. Je serre sa main alors que l'on arrive devant la lourde porte qui nous sépare de la cour où se trouvent les membres du club de motards de ma tante.

Matt : - Eh ben alors ? On se défile ?

Neyla : - Non !

Je pousse le battant, la musique battant son plein autour de nous. Mais tous les regards se braquent sur moi et je déglutis. De vrais bikers, blousons en cuir avec le blason de leur club dans le dos, des tatouages de partout, un regard intimidant. Je serais fusillée sur place s'ils avaient des armes à la place des yeux ! En parlant de flingues d'ailleurs, ils en ont d'innombrables à la ceinture. Voilà, je suis au centre de la gueule du loup, là ! Fort heureusement, je ne repère pas mon père. Il a donc bel et bien été banni !

Neyla : - Euh...

Je suis soudainement moins sûre de moi, malgré que je serre toujours la main de Matt dans la mienne. Un homme d'une trentaine d'années s'avance en premier, très musclé, imposant. Ses cheveux blonds encadrent un visage carré, un cicatrice traversant sa pommette. Des tatouages ornent son cou et il se plante devant moi, croisant ses énormes bras contre son torse. Je fixe chacune des bagues en argent qu'il porte à ses doigts, sa main doit faire la taille de ma tête ! Je me sens maintenant comme une petite fille prise en faute.

? : - Qui êtes-vous ?

Bordel, même sa voix fait trembler !!! Je déglutis et remonte la tête, louchant sur l'écusson présent sur sa veste. C'est le vice-président... Donc pas celui qui dicte les règles.

Neyla : - Neyla.

? : - Ça m'avance, ça. T'es la brebis de qui, hein ?

Je fronce aussitôt les sourcils.

Neyla : - Je suis pas un cul ambulant, comme vous aimez bien les appeler ! Non mais oh, tu me prends pour qui ?!

? : - Une femme avec un répondant pareil, face à une montagne de muscles, cela ne peut-être qu'une Graña. Pousse-toi, Ash.


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