❥ Prologue
© Le roman est protégé. Le plagiat est puni par la loi. Pour rappel, le plagiat, ou pour celles/ceux qui ne savent pas, c'est ça : Définition du plagiat de l'article L122-4 du Code de la propriété intellectuelle : "Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur [...] est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque".
⚠️Je ne parle pas que de recopier mot pour mot mes phrases. Je parle également du fait de voler des scènes, des lignes narratives qui ne viennent PAS DE VOUS. Je vous serai donc reconnaissante de respecter mon travail ; et si vous voyez une histoire similaire à la mienne, n'hésitez pas à venir m'en parler et à la signaler ⚠️⚠️
Passion Ortega TOME 2 - Fanfiction Matt Ortega
Le personnage de Matt Ortega n'est pas ma propriété. En revanche, le dénouement ENTIER de l'histoire est MA propre invention. Tout plagiat n'est pas autorisé, sous peine de sanctions par la loi (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). ⚠️ ⚠️
⚠️ TOUS LES MONTAGES QUI SONT PRÉSENTS DANS CETTE HISTOIRE ONT ÉTÉ RÉALISÉS PAR MES SOINS OU CEUX DE MA COPINE AURORE. LA COUVERTURE ET LA BANNIERE ONT ÉTÉ FAITES PAR MA CHÉRIE STÉPHANIE. MERCI DE NE PAS VOUS LES APPROPRIEZ SANS PERMISSION ⚠️
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- - - - - PDV Neyla - - - - -
Je glisse le cocktail à base de framboise et tequila jusqu'au bout du comptoir, ce cher Miu me remerciant d'un geste de la tête. Il me dépose un billet bien trop généreux pour sa consommation, mais le temps que je le rejoigne, il est déjà parti. Petit vicieux ! Je lui rendrais sa monnaie à sa prochaine boisson, moi aussi je sais faire preuve d'audace !
Je termine d'honorer mes commandes avant de débarrasser la vaisselle utilisée dans le bac prévu à cet effet, frottant énergiquement mon torchon sur le marbre du bar. Je sursaute quand une boule de poils s'y hisse pour quémander des caresses.
Neyla : - J'en connais une qui a pris ses aises, hein... Alors Cannelle, finalement tu t'y plais ici ?
Je récolte un miaulement de sa part et un coup de tête. J'embrasse furtivement son pelage avant de retourner à mes occupations. La pauvre a eu du mal à s'acclimater à son nouvel environnement. Quitter New York a été dur, pour elle comme pour moi, mais il fallait que je le fasse. L'Ohio est une région gorgée de milieux naturels tous plus stupéfiants que les autres, c'est une belle bouffée d'oxygène.
Nous avons déposé nos valises à Riverview, petite ville de 10 000 habitants. Autant dire que ça nous change de la Grosse Pomme, mais nous nous y plaisons, avec Matt. Ce grand brun, motard, qui a tenu à m'accompagner, il y a maintenant cinq mois de cela. Il ne m'a pas quittée d'une semelle, et nous avons construit notre petit nid d'amour au-dessus de ce bar que j'ai pu acheter grâce à ma vente de Los Tres Cabezas, ce dernier appartenant maintenant à Daryl, frère de mon latino. J'ai baptisé notre temple Corazón Rojo, en hommage à notre idylle certes naissante, mais enivrante. L'ambiance y est festive, et j'ai laissé Matt faire toute la déco, aux couleurs de La Havane, sa ville natale. Dès qu'on passe la porte, on change radicalement de pays, un sourire niais se peignant sur notre visage. La bonne humeur est omniprésente !
? : - Alors, comment se porte la plus sexy des barmaids ?
Un rictus en coin m'échappe lorsque j'entends la voix de Matt. Je fais face à deux clientes qui attendent patiemment leur cocktail que je fais en quelques secondes, avant de les poser devant elles. J'encaisse la recette puis me penche par-dessus le bar pour déposer mes lèvres sur celles du beau brun. Je ne parviens jamais à lui résister, surtout pas quand il est vêtu de cette chemise qui galbe ses muscles saillants !
Neyla : - Très bien, merci. Et le plus canon des motards ?
Je le vois qui tourne la tête, observant par-dessus son épaule.
Matt : - Ah, tu le vois où, lui ?
Je pouffe de rire avant de lui taper le bras. Il fait mine d'avoir mal, tandis que je me rapproche de lui afin de lui répondre.
Neyla : - Je crois bien qu'il est devant moi.
Il vient frotter son nez au mien, alors que son regard noisette parle pour lui. J'arque un sourcil, tout en continuant mon travail.
Neyla : - Vas-y, dis-moi ce qui te tracasse.
Matt : - Mais j'ai rien dit...
Neyla : - Tu es tellement lisible, Matt. Ton visage est si expressif... Allez, je t'écoute !
Matt : - Bah... Je voulais être certain que ça va...
Sa mine se fait soudainement inquiète. Je balaie la salle de regard avant de pointer du doigt la petite scénette sur laquelle se donnent à fond les membres de Nightmareden qu'il connait bien.
Neyla : - On était sur la route de la tournée de ce groupe de rock, et grâce à eux, on explose notre chiffe d'affaires du mois, trois concerts de suite, trois soirs d'affilée, c'est un truc de fou. Alors comment je ne pourrais pas aller bien, sachant que je suis avec toi ?
Un voile étrange passe dans ses beaux yeux. Je m'arrête quelques instants dans mon nettoyage pour venir poser délicatement ma main sur sa joue.
Neyla : - Hé, mais qu'est-ce qu'il y a ?
Matt : - Tu es descendue à 5 heures, ce matin, le bar n'ouvre qu'à 10 heures pour les plus pressés de se saouler... Tu t'en souviens pas ?
Je soupire tristement, retournant à mes occupations. Je hausse les épaules pour simple réponse, ce qui encourage Matt à continuer.
Matt : - Tu as encore fait ces cauchemars ?
Neyla : - Je pense que je ne cesserais d'en faire, c'est une question d'habitude...
Matt : - Princesse, Corentin n'est plus là depuis des mois, on est à des kilomètres de lui !
Neyla : - Tant qu'il ne sera pas mort, je ne pourrais vivre sereinement, Matt !
Le groupe vient de terminer sa prestation, ma voix résonnant pendant un blanc. Super, l'affiche. Je ferme les yeux et abandonne le bar pour me diriger vers la partie privée du bâtiment, avant de monter dans notre intimité. Je me laisse tomber sur le fauteuil de la pièce qui fait office de bureau à Matt quand il reçoit des gars du cartel Ortega. Il continue de travailler en étroite collaboration avec son frère.
Matt : - Je voulais pas te...
Neyla : - Plus tu me parles de lui, moins j'arriverais à l'oublier. Il a laissé un traumatisme en moi, ne me juge pas..
Alors que j'ai la tête entre mes mains, des paumes chaudes se posent sur mes genoux nus.
Matt : - Je ne me permettrais jamais de te juger, princesse, pas après tout ce que tu as enduré ! Tout ce que je veux te dire, c'est que je suis à tes côtés maintenant et que plus rien ni personne ne posera la main sur toi. Je veux te voir heureuse, et...
Je relève doucement mon visage pour faire face au sien.
Neyla : - Mais je suis heureuse, Matt, je t'assure ! Regarde tout ce qu'on a construit, tout ce qu'on fait ensemble. Je ne pouvais rêver mieux... Mes terreurs nocturnes sont simplement difficiles à effacer complètement, quand tu prends en compte que mon propre mec de l'époque me violait pendant mon sommeil... J'ai confiance en toi, ne doute pas de cela, mais j'ai besoin de temps. Et regarde, depuis que nous sommes là, même si j'en fais encore, j'en fais beaucoup moins.
Il ne dit d'abord rien, étant soudainement coupé par l'interphone de la porte arrière qui résonne d'un bruit aigu. Matt soupire et se redresse, avant d'embrasser le haut de mon crâne.
Matt : - On en discute ce soir, autour d'une bonne pizza. C'est moi qui cuisine, princesse !
Il parvient malgré tout à m'arracher un sourire. Je me lève, sachant pertinemment qu'il va ouvrir à des mecs qui viennent récupérer ou livrer de la drogue. Matt ne me cache rien, et je lui en suis totalement reconnaissante.
Neyla : - Dis plutôt que tu vas filer en douce pour chercher une commande fraîchement passée chez le pizzaiolo du coin !
Matt : - Merde, grillé !
Son ricanement gonfle mon cœur de joie et me fait instantanément oublier notre précédente discussion. Je m'efface de la pièce et referme le battant dans mon dos pour le laisser travailler. Moi aussi, je dois faire tourner notre affaire, loin de la farine blanche, certes, mais les boissons ne vont pas se faire toute seule ! J'ai d'ailleurs la surprise de découvrir un jeune homme âgé sûrement de dix-sept de mon côté du bar.
Neyla : - Dis donc, l'accès est interdit au public !
Je le fais sursauter, sa tête se cognant contre l'étagère sous laquelle il était accroupi. Il se relève en pestant, son regard brillant croisant le mien.
? : - Y'avait personne... J'ai soif, moi !
Je me rapproche doucement de lui, tout en restant à bonne distance.
Neyla : - Je pense que tu as suffisamment bu. Tu devrais rentrer chez toi, petit.
? : - T'as rien à m'dire ! Ouh, mais t'es bien bonne, toi...
Je souffle quand je sens son haleine prête à flamber une crêpe entière. Comment il est entré, celui-là ? J'empoigne violemment sa veste et je le tire sans ménagement, le traînant comme le déchet ambulant qu'il est. Il peine à rester debout ses pieds, mais quand j'arrive sur le perron de l'entrée, je l'envoie valdinguer dans les poubelles. C'est plus prudent qu'à travers la rue, j'ai pas envie qu'il se fasse malencontreusement écrabouillé par une voiture. Matt m'a appris à me défendre, mais pas à effacer une plainte pour meurtre involontaire !
Neyla : - Je te conseille de déguerpir d'ici, avant que je laisse l'un de nos habitués te foutre une raclée dont tu te souviendras !
? : - Je rêve ou je viens de me faire jeter par une gonzesse ? Je vais te baiser, tu vas voir...
Je le vois se relever, puis tituber, avant de se fracasser contre une des bennes. Les clients en train de prendre une pause cigarettes se bidonnent en le voyant.
Neyla : - Fous donc ce qui te sert de queue dans l'une des poubelles, y'a bien une bestiole qui saura te satisfaire !
Et je le plante là, claquant violemment la porte dans mon dos. Un vigile ne serait pas de trop, il faudrait que j'en touche deux mots à Matt. Je souris aux clients qui patientent au bar et m'empresse de faire leur commande, d'encaisser le tout, juste avant que mon téléphone ne se manifeste. Je prends soin de vérifier que personne ne m'attend avant de décrocher.
Neyla : - Allô ?
? : - Neyla Graña ? Ici Maître Saez, l'avocate que vous avez engagée pour l'affaire Vinador. Je ne vous dérange pas ?
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