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❥ IV - Tentative de meurtre

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISES D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEURE, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI (articles L335-2 et L335-3 du Code de la propriété intellectuelle : trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende). Les quelques fautes que vous rencontrerez sont laissées exprès pour éviter toute reproduction copiée/collée⚠️

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- - - - - PDV Matt - - - - -

Je ronge mon frein, vautré sur cette chaise depuis maintenant plusieurs heures. Je reste des jours ici, j'ai mis qu'on était en congés sur la porte du bar, mais en réalité... Je suis là à m'en faire à longueur de journées, et putain que je vois pas le temps passer ! Un mois. Un mois que je suis là, à espérer que Neyla rouvre les yeux. Elle est inerte sur ce lit d'hôpital, branchée à des tonnes de câbles qui lui permettent de respirer. Je deviens complètement dingue, je rêve de revoir ce regard bleu qui m'électrise tant. Au lieu de ça, ma belle blonde garde ses paupières closes, et c'est dans ces moments-là que je me rends compte que je ne suis plus rien sans elle !

? : - Putain, hermano, t'as rien mangé de ce que je t'ai amené hier ?!

Je relève à peine la tête quand j'entends la voix de Daryl. Il effectue le trajet tous les deux jours, de New York à Riverview, seize heures de route aller-retour. Bon, avec sa Lambo, il met une heure ou deux de moins, mais quand bien même. Il n'est pas obligé, mais qu'il le fasse me touche énormément et me prouve que nous avons bien mûri, tous les deux. On est des piliers sur qui l'un et l'autre peut compter aveuglément.

Matt : - J'ai pas faim Daryl. J'ai pas le cœur à bouffer alors qu'elle s'enfonce chaque minute qui s'écoule.

Daryl : - Dis pas de conneries. Je viens de croiser son médecin, il dit qu'il faut être patient mais que Neyla est sur la bonne voie.

Matt : - Ca fait un mois qu'il dit ça !

Daryl : - La vache, tant que ça...

Il vient s'écrouler sur le fauteuil adjacent au mien, sa main me tendant un gobelet fumant de chez Starbucks. Je m'en empare machinalement et maintiens ma paume autour du carton. Je fixe le liquide brun avant d'en prendre une bonne gorgée, soupirant d'aise quand je sens les arômes du café au caramel éclater contre mon palais.

Matt : - Merci... Ouais, et je sais que ça t'en fait des trajets, t'es pas obligé de venir tu sais.

Daryl : - Mon jumeau est au plus mal et je devrais le laisser ? Hors de question Matt, je suis là où t'es si ça va pas. Faudrait juste que tu manges les plats qu'abuela te fait, je vais me faire tirer les oreilles sinon quand je vais lui dire que tu maigris...

Je tourne la tête vers lui, intrigué.

Matt : - Quoi, tu... C'est abuela qui cuisine ? Tu prends pas chez un traiteur ?!

Daryl : - Si tu te prenais la peine de soulever le couvercle du Tupperware, tu saurais que c'est les épices qu'elle adore mettre dans sa patatas.

Matt : - Mais ça veut dire que tu la vois ?

Daryl : - Ils ont pas encore inventé les drones qui livrent des plateaux repas, alors ouais, je la vois. Elle m'a jamais autant vu ces derniers jours.

Il parvient malgré tout à m'arracher un début de rictus.

Matt : - On a échangé les rôles, t'as vu ça. Moi qui suis loin, et toi qui vas voir notre abuela. Tu lui as dit quoi ?

Daryl : - La vérité. Que Neyla était dans le coma, tu sais, même si tu lui as pas encore présentée, elle est heureuse que tu aies trouvé quelqu'un d'adorable. Quand tu lui as annoncé que tu partais, elle avait peur que ce soit pour trouver encore plus de drogue.

Matt : - Je me drogue pas, hein...

Daryl : - Nan, mais elle sait que tu bosses en étroite collab avec moi, elle est pas dupe, les mecs qui surveillent sa baraque, elle les a repérés, ma caisse elle sait que c'est pas en vendant du poisson que je l'ai payée et les flingues qu'on a à notre ceinture sont quand même visibles. Donc elle tire vite des conclusions qui s'avèrent être plus ou moins justes.

Matt : - Elle a pas demandé à débarquer ?

Daryl : - Tu la connais, bien sûr que si. Mais quand je lui ai dit le nombre d'heures qui nous séparaient, et comme elle a horreur des avions, plus particulièrement des jets privés, elle s'est finalement abstenue de toute visite.

Matt : - Je reviendrai sur New York, c'est juste le temps que Corentin foute la paix à Neyla...

Daryl : - Elle t'en tient pas rigueur, tu peux dormir sur tes deux oreilles hermano. En parlant de ça, tu crois qu'il a un lien avec l'attaque de ta belle ?

Je secoue la tête, fixant le petit corps frêle de Neyla, et plus précisément le bandage qu'elle a autour de la poitrine. Le fils de pute qui s'en est pris à elle a loupé le cœur de quelques millimètres. J'aurais pu la perdre définitivement, cette nuit-là...

Matt : - Tu me certifies bien qu'il est au trou, ce connard ?

Daryl : - J'ai assisté à l'audience, la juge a été formel : cinq ans minimum, sans sursis.

Matt : - "La" juge, mmh ? T'y es pour quelque chose ?

Daryl : - Ma queue est restée à sa place, si c'est ta question. N'oublie pas que maintenant, je tiens à une certaine Espagnole... Mais c'était une amie, je l'avoue. Je lui ai fourni plus d'amples informations sur l'état émotionnel de Neyla. Elle lui a rajouté un an, elle ne pouvait pas faire plus sans de vraies preuves concrètes, là on a vraiment que des photos et des témoignages, mais je trouve que c'est pas mal cinq ans.

Matt : - C'est mieux que rien, ouais. De toute manière il n'approchera plus Neyla sans crever de ma main. Donc, c'est pas lui.

Daryl : - Vous vous êtes faits des ennemis ici ?

Matt : - Nan, pas vraim...

Je me stoppe en repensant à cet abruti qui a payé sa pièce de moto avec l'argent du Cartel. Je croise le regard noisette de mon frère.

Daryl : - Quoi ?

Matt : - Le seul avec qui je me suis fritté, c'est Sanchez. Et j'ai ouïe dire que Neyla avait recadré un drogué.

Daryl : - Le drogué doit même plus se souvenir du prénom de Neyla, quand ils sombrent ils font pas semblant, et quand l'effet de la poudre s'est estompé, ils sont perdus. Tu peux l'écarter des suspects. Et Sanchez ? Pourquoi ça a capoté ?

Matt : - Il est venu me voir pour la recette hebdomadaire. Comme d'hab', je compte devant les vendeurs pour être sûr qu'ils t'entubent pas, et justement, la dernière fois que je l'ai vu, il a essayé d'avoir crédit.

Daryl : - Il a cru que j'étais une banque ou quoi ?! Tu lui as donné de la came quand même ?

Matt : - Prends-moi pour un demeuré tiens ! Et baisse d'un ton, j'ai pas envie que tout l'hosto sache que tu deales.

Daryl : - T'as donné ton nom, ils font vite le lien avec le Cartel Ortega. S'il y a des flics ici, ils pourront rien faire, on est pas de leur juridiction, alors t'inquiètes, les décibels de ma voix je les gère comme je veux.

Matt : - Y'a toujours une couille dans le système, tu le sais. Bref, je l'ai pas laissé repartir avec la poudre, il m'a avoué qu'il avait eu besoin de tunes pour changer une pièce primordiale de sa bécane.

Mon frère émet des mouvements de gauche à droite avec sa tête.

Daryl : - Nan mais maintenant je finance les motards, putain, vous êtes gavants avec vos bijoux, là !

Matt : - Tu chouchoutes pas ta Lambo peut-être ?

Daryl : - Pas pareil ! Et mon fric il est où ?

Matt : - Dans le coffre, au bar. J'ai récupéré la pièce et l'ai échangé dans un magasin spécialisé. Tout est bon hermano.

Daryl : - J'en doutais pas, mais du coup, tu le soupçonnes ?

Matt : - C'est le seul que j'ai fait chier. Parce qu'il peut plus utiliser correctement sa moto. Il voulait peut-être se venger.

Daryl : - T'as trouvé personne le soir de l'agression ?

Matt : - Nan, le chat de Neyla faisait tellement de raffut que je pensais que c'était elle. J'ai fait le tour de la propriété, et quand je suis revenu, ma princesse gisait dans une mare de sang. J'ai jamais autant eu peur de ma vie, même si toi aussi tu m'as fait plus d'une frayeur.

Daryl : - J'suis un Ortega, j'suis costaud. Ta princesse aussi, t'inquiètes. Bien qu'elle soit pas de notre sang.

Matt : - Elle se sera un jour. Je sais que c'est elle qui finira par faire des courses de fauteuil roulant avec moi, nos dentiers s'échappant tellement on rira.

Mon frère me tape l'épaule.

Daryl : - C'est tout ce que je te souhaite !

Je le vois qui se lève et je fronce aussitôt les sourcils.

Matt : - Tu vas où ?

Daryl : - Trouver Sanchez et le questionner.

Matt : - Attends, je viens avec ! Si c'est lui, je veux être le premier à lui arracher les dents.

Daryl : - C'est mieux de commencer par les ongles. Ah t'es encore trop novice dans la torture, petit Matt. Tu veux quitter Neyla ?

Je fixe le corps de ma belle blonde. Je me redresse puis viens me pencher au-dessus d'elle. J'embrasse tendrement son front tout en caressant ses beaux cheveux.

Matt : - Attends-moi avant de rouvrir ces beaux yeux, princesse.

Je me tourne ensuite vers mon jumeau.

Matt : - J'ai besoin de prendre l'air, et surtout, faire le point sur la situation. Neyla est la nana la plus douce que je connaisse, je vois pas qui pourrait faire ça.

Daryl : - Mis à part ce taré en taule.

Matt : - Ouais, faudra vérifier qu'il y est bien.

Daryl : - J'ai déjà demandé à Diego, mon indic. Il est formel, Corentin s'est déjà fait recevoir par les autres détenus.

Matt : - Ouh... A la Thirteen Reason Why ?

Daryl : - Tout à fait, hermano !

Je ricane, j'espère qu'il a bien pris cher cet enculé ! Je récupère ma veste de moto que j'enfile, jetant un dernier regard à ma raison de vivre. Je caresse sa main et suis mon frère à l'extérieur. Je prends le bras d'Enrico, un mec qui bosse pour Daryl et qui veille à la sécurité de Neyla quand je ne suis pas là.

Matt : - Tu entres avec chaque médecin qui déboule. Je veux personne de seul avec elle, t'as pigé ?

Enrico : - Ouais Matt, t'inquiètes. Le jefe a été clair.

J'acquiesce, emboitant le pas à Daryl qui n'a pas ralenti, au contraire. Je reviens à sa hauteur, et tends l'index vers l'une des infirmières qui s'occupe habituellement de la toilette de ma princesse.

Matt : - Vous m'appelez même si elle bouge un cil, un orteil, un doigt. Je reviens.

Infirmière : - Aucun souci, monsieur Ortega.

J'entends le ricanement de mon frangin, alors que nous progressions jusqu'à la sortie.

Daryl : - Tu les as toutes sous ton charme, putain. Si elle avait pu créer une rivière de sa mouille, on aurait été trempés jusqu'au cou !

Je lui claque l'arrière de la tête.

Matt : - Respecte un peu les femmes, toi ! Putain, comment fait Sakura pour te supporter ?

Daryl : - Je suis trop bon au pieu, hermano !

Il s'esclaffe littéralement avant de s'installer au volant de son bolide. Je n'ai pas d'autres choix que de le suivre, ma moto, je préfère la laisser là, histoire qu'on croit que je suis toujours dans les parages. Daryl démarre sur les chapeaux de roue, sa caisse dévorant déjà le bitume.

Daryl : - Bon, trêve de plaisanteries. Il crèche où, Sanchez ?

Matt : - Au garage de son oncle, c'est le repaire des toxicos, donc il veut pas qu'ils viennent au domicile familial.

Daryl : - Me dis pas qu'il vit encore chez ses darons ?

Matt : - A ton avis ?

Daryl : - Mmh, il a bientôt 30 piges, je pense pas qu'il soit du genre à tabasser une gonzesse, voire la tuer, alors qu'il a aucun fric à gagner. Mais on va quand même lui rendre une petite visite.

Matt : - Ne jamais se fier aux apparences...

Et s'il s'avère que c'est lui, je lui conseille d'avoir une bonne mutuelle, parce que sa dentition va prendre ! Les kilomètres défilent sur le compteur et bientôt, nous arrivons face au garage qui est constamment bondé, et pas pour des vidanges à effectuer. Daryl coupe le moteur, nous nous extirpons de l'habitacle. D'un œil furtif, je repère rapidement Sanchez assis sur sa bécane, comptant une liasse de billets, tandis que les client vont et viennent comme dans une fourmilière. Je dépasse tout le monde, entendant des protestions de la part des junkies. Mon frère siffle pour attirer leur attention.

Daryl : - Le premier qui ouvre sa gueule, il goûte à mon beretta.

Plus aucun son ne résonne, si ce ne sont mes pas. Je me plante devant Sanchez qui redresse la tête, blêmissant quand il voit Daryl dans mon dos.

Sanchez : - Tu lui as dit ?!

Matt : - Je cache rien à mon frangin, imbécile, évidemment que je lui ai dit. Mais je suis pas là pour ça !

Mon ton est froid, les yeux de Sanchez ne se détache pas de mon frère. Un sourire malsain étire tout à coup ses lèvres et il m'observe à présent.

Sanchez : - Comment va Neyla ?

Le prochain chapitre arrive jeudi prochain mes petites perles, un peu de patience ❤️

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XOXO ❤️

Myriam, votre Maîtresse Sadique ❤️

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