❥ Chapitre XXVI
HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEUR, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Neyla - - - - -
Le second combat a débuté. Je tremble comme une feuille, quasiment nue entre toutes ces brutes. J'ai les yeux rivés sur le ring, totalement démunie. Ah on m'a détachée, mais je préfère cacher mes seins, mais je fous une droite au premier qui me touche !
Des bruits de talons résonnent. Je relève les yeux sur Taïlys qui affiche un mauvais rictus en coin.
Neyla : - Quoi encore ?
Taïlys : - Soit tu l'enlèves de toi-même, soit je le fais. Le combat va bientôt finir.
Je fronce les sourcils et l'interroge du regard. Putain, dites-moi qu'elle est pas sérieuse... Mais vu l'œillade qu'elle jette à ma lingerie, si.
Taïlys : - A moins que tu ne veuilles que ce soit l'un des gars qui le fasse...
? : - Oh je me porte volontaire...
Neyla : - C'est ça ouais, dans tes rêves !
Je peste, mettant mes cheveux sur mes seins. Une chance que j'ai une longue chevelure ! Je me sépare de mon tanga en le balançant furieusement sur Taïlys qui ricane, alors que je serre les cuisses, posant mes bras sur moi pour me cacher au mieux.
Djud : - Pfiou, eh ben, Ortega a pas choisi la plus moche hein... Regardez-moi ce cul...
Je ferme les yeux. Putain ils sont tous à gerber à siffler comme ça ! Mais alors que je ne m'en serais pas attendue, un bruit sourd retentit. Je tourne la tête pour voir que Taïlys vient de gifler Djud !
Taïlys : - Un mot de plus pour foutre cette salope sur un piédestal et je t'étripe putain !
Djud : - Nan mais t'es pas bien ou quoi ?! J'ai le droit de dire qu'elle est bien foutue !
Taïlys : - Pas en disant que Matt a bien choisi ! Il a des bons goûts, et c'est moi qui suis concernée ! Pas cette garce !
Je souris en coin. Petite jalouse... Je la fixe alors qu'elle s'éloigne, se penchant par-dessus la rambarde pour choper un truc. Elle revient, une large serviette à la main. Je ne la quitte pas des yeux alors qu'elle me lance le linge sur moi.
Taïlys : - Couvre-toi illico. Le gagnant aura le droit de voir et abuser de ton corps si parfait qui fait bander tous ces chiens !
Je n'attends pas avant de m'enrouler dans la serviette, avant de la fusiller du regard.
Neyla : - Non mais tu rêves, je vais certainement pas repartir avec l'un d'eux !
Une acclamation résonne brusquement au niveau du ring. Il n'y a plus qu'un seul combattant debout. Il lève un bras, victorieux, récupérant aussitôt mon tanga que cette dingue lui balance. Il ne se prive pas de humer la lingerie, me lançant un regard salace. Une lame glacée parcourt mon échine, eurk.
Taïlys : - Bien. Place au dernier combat. L'heureux gagnant repartira avec Neyla.
Neyla : - Je crois pas non !
Taïlys : - T'as pas ton mot à dire, salope.
Je sens soudainement une présence dans mon dos. Je me fige alors que des lèvres se posent sur mon lobe d'oreille, me faisant encore plus trembler lorsque j'entends cette voix grave.
Djud : - Je compte bien battre mon adversaire. Tu repartiras avec moi, beauté, tu m'as trop excité.
Je me retourne sans même réfléchir et lui claque ma tête en plein nez. Il peste, laissant échapper un filet de sang de sa narine gauche tout en râlant de douleur. Je recule mais suis vite rattrapée par d'autres bras musclés.
Neyla : - MAIS FOUTEZ-MOI LA PAIX PUTAIN !
Je suis violemment envoyée au sol. Ma tête cogne le bitume et je tente de reprendre mes esprits tant bien que mal. Une main ferme s'arme autour de ma cheville pour me tirer et je fais face à Djud à qui j'ai clairement pété le nez. Couchée au sol, je suis totalement vulnérable !
Djud : - Petite garce, crois-moi, je te ferais regretter ça...
Je me prends un coup, puis deux. Je protège mon visage d'un bras, l'autre tenant fermement la serviette autour de moi. Un autre gars me redresse d'un coup par les cheveux, me laissant pousser un cri de douleur. Des larmes ruissellent le long de mes joues mais je ne quitte pas un seul instant Djud qui déchire littéralement son haut, laissant apparaître un torse rempli de cicatrices.
Djud : - Les gars vont te tenir ici, j'ai besoin de me défouler sur quelqu'un. Et comme j'ai envie de t'entendre crier quand je te ferais mienne, je vais prendre mon adversaire pour punching-ball.
Neyla : - Tu m'auras certainement p...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me plante le canon de son flingue qu'il a dégainé en deux secondes sur le haut du crâne. Un sanglot m'échappe alors que je tremble devant lui, comme une souris prise au piège.
Djud : - Je t'ai pas demandé ton avis il me semble.
Taïlys : - Eh oh, vas-y mollo quand même.
Djud : - Tu voulais qu'on l'humilie, qu'elle sorte de la vie de Matt. C'est ce que je fais, alors me casse pas les couilles putain !
J'entends à peine la joute entre ces deux-là. Je ferme les yeux, totalement à bout de forces à cause du froid. Je vais pas avoir le choix que d'accepter mon sort...
- - - - - PDV Matt - - - - -
Je fonce comme un dingue jusqu'à la villa de mon frère. Je me stoppe devant lui qui attend devant le portail, déjà un casque sur le nez. Il se hisse derrière moi.
Matt : - Adresse ?
Daryl : - Direct dans le Bronx, au hangar à bateaux qui sert plus à rien.
Matt : - Et pourquoi t'as pas pris ta Lambo ?
Daryl : - Saku' me l'a prise. Laisse tomber longue histoire.
Matt : - Ah ouais, ben putain. T'as perdu tes couilles en chemin, jamais une nana n'aurait pris la caisse du grand Daryl Ortega.
Daryl : - C'est pas n'importe quelle nana aussi, hein, et je t'emmerde petit con...
Je ricane malgré tout, démarrant en trombe. Je me stoppe aucunement, traçant au plus vite. Si Neyla est là-bas, c'est qu'elle est avec Taïlys. C'est le repère des gars de César quand ils sont pas en service.
Je grille même les feux, je m'en branle complet du code de la route. Seule ma princesse compte. Une bagnole déboule tout à coup à mes côtés. Je tourne la tête, fronçant les sourcils, tout en restant attentif à la route qui défile devant moi.
Mon frère fait un signe de la main au conducteur que je vois pas à cause des vitres teintées. Je m'en formalise pas plus que ça et finis par nous faire arriver à l'adresse. Je repère des tas de bolides, dont la moto de Taïlys. Bingo. Cette fois, sale garce, tu vas payer. Je coupe ma bécane, laissant mon frère descendre. Je l'imite aussitôt, avant de voir que la bagnole qui était à mon niveau se gare également.
Matt : - Hermano, c'est qui ?
Daryl : - Le boss venu recadrer ses brebis.
Je fronce les sourcils, puis reconnais César lorsqu'il sort de la caisse. Il avance vers nous, serrant la main à mon jumeau, puis faisant idem avec moi.
César : - Matt. Ça fait longtemps.
Matt : - Pas assez, je dirais.
Il affiche un rictus en coin, alors que je commence à marcher vers l'entrepôt. J'entends leurs pas dans mon dos, signe qu'ils me suivent. Les gigolos à l'entrée nous laisse passer, blêmissant de suite quand ils voient leur patron. Je finis par arriver dans une immense pièce, remplie de gars. Mes yeux furètent partout, avant de se poser sur l'estrade. Mon cœur loupe net un battement quand je vois Neyla, simplement vêtue d'une serviette, à genoux face à un mec qui pointe une arme sur elle. Mon sang ne fait qu'un tour tandis qu'une large main se pose sur mon épaule. Je me tourne vers Daryl qui me montre César qui prend direct la direction de l'estrade.
Sans attendre un instant, on le suit. Mes poings me démangent fortement. César se racle la gorge, les gars se retournant en grimaçant. Mais quand ils remarquent que ce n'est autre que le chef, ils s'écartent et deviennent blancs quand ils croisent mon regard. J'atteins finalement le dos de Neyla qui tremble comme une feuille, mon frère se postant à côté de moi.
Ma respiration s'accélère quand je vois tous les bleus sur le corps de ma princesse. Mes yeux se relèvent sur le mec qui tient le flingue. Il ne bouge pas, malgré la présence de César. Mon regard dévie sur la garce dans son dos.
Taïlys : - Matt... Je peux t'expliquer, je...
Matt : - Ferme ta gueule. Je veux même pas t'entendre. Là t'as dépassé les bornes.
Aussitôt que ma voix claque dans l'air, Neyla se retourne. Ses yeux sont rougis et ses joues remplies de larmes. Faisant totalement abstraction à l'arme pointée sur elle, elle se lève difficilement et se rue sur moi. Je lâche mon casque et enroule mes bras autour de sa taille.
Matt : - Putain elle est glacée ! Mais t'as combien de QI, sans déconner ?!
Taïlys baisse les yeux, ne disant plus rien. Tiens, j'aurais dû lui foutre César devant la gueule depuis un moment ! Je caresse le dos de ma belle blonde, embrassant sa tête. Elle s'accroche à moi comme un crabe à un rocher lors d'une tempête.
Matt : - Je suis là, princesse, je suis là. Ils t'ont touchée ?
Ma mâchoire se contracte. Mais je sens qu'elle secoue la tête négativement. Quelque part, je suis soulagé. Mais ça n'enlève en rien la colère que je ressens à cet instant.
Taïlys : - Comment vous saviez que...
Daryl : - Quoi ? Que t'allais t'en prendre à Neyla ? Simplement parce que t'es givrée, ma pauvre fille. Quand j'ai reconnu les coordonnées, j'ai de suite appelé César.
César : - Et t'avais en aucun cas le droit de te servir de mes gars comme ça. Et d'ailleurs, vous autre, réfléchir avec votre queue, c'était vraiment nécessaire ?!
? : - Quoi, on aurait dû se priver face à une créature de rêve ?
Je serre les poings. Je glisse Neyla dans mon dos, Daryl s'empressant de la retenir alors que ses jambes ne supportent plus son poids. Je fais face à l'abruti qui a enfin rangé son flingue.
Matt : - Si tu tiens à tes yeux et à ta langue, je te conseille de laisser ma meuf tranquille.
? : - Ta meuf me revient.
Matt : - Pardon ?
César : - Djud, n'énerve pas un Ortega. C'est un conseil.
Djud : - Je m'en branle. Neyla reste là. Elle est à moi.
Taïlys : - Le combat n'a pas eu lieu, Djud.
Je fronce les sourcils. Je détaille la salle du regard. J'aperçois deux gars amochés dans des gars, d'autres ricanant autour d'un soutif et d'une lingerie. Je fusille littéralement mon ex des yeux.
Matt : - Mais t'as cru quoi ?! Que Neyla était un objet ?! Tu l'as foutue à poil ici et tu la promets à un de tes gars ?!
Taïlys : - Mais je voulais...
Matt : - NON MAIS JE TE PERMETS PAS !
Je commence à trembler de rage. Pas bon du tout.
Daryl : - Matt c'est bon, on se casse. César va s'en occuper.
Matt : - Putain mais je...
Djud : - Vous la laissez ici ! Mon adversaire déclare forfait parce que le boss est là et que c'est une couille-molle ! Donc je gagne le lot.
Matt : - Oh, tu veux un combat... Très bien.
Daryl : - Hermano...
Je retire ma veste en cuir, allant la poser sur les épaules de Neyla. J'attrape son visage en coupe et je dépose un chaste baiser sur ses lèvres douces. Je croise son regard apeuré alors que je souris en coin, me tournant vers ce Djud.
Matt : - Je suis ton homme.
Je retire mon t-shirt que je balance en boule par terre, avant de m'avancer vers ce connard. Il ricane mais je ne lui laisse aucun répit. Je lui balance deux crochets du droit avant d'enchainer sur un uppercut et un coup de pied circulaire. Il est propulsé en arrière, son dos claquant contre la balustrade en fer. Il peste, mais je me rue sur lui. La force du poing que j'arme et qui atterrit sur son nez déjà tordu le fait valser par-dessus la rambarde et il finit par s'éclater au sol. Mort ou pas, j'en ai rien à foutre.
Matt : - Là, t'es satisfait, coño ?!
Tous les regards sont rivés sur moi. Je me retourne, César ayant déjà recadré ses gars qui sont tous à genoux. Je croise le regard de mon frère qui affiche un rictus en coin, mais avant que je ne le rejoigne lui et Neyla, je m'arrête près de Taïlys. Je chope l'encolure de sa veste et la rapproche de mon visage.
Matt : - Je laisse César s'occuper de toi, j'en ai plus rien à faire de ton sort. Pour moi t'existes plus, Taïlys. Me recontacte plus, et t'as vraiment de la chance que je frappe pas les femmes. Et je t'interdis de t'approcher de Neyla à l'avenir.
Je la relâche, ses yeux totalement inondés. J'avance vers la seule femme qui fait actuellement battre mon cœur. Je me penche pour glisser un bras sous les genoux de la belle blonde et au bas de son dos, avant de la hisser dans mes bras.
Daryl : - Rentrez sans moi, j'appellerais un de mes gars pour rentrer.
Matt : - Comme tu veux. Merci encore, hermano.
Il me tape l'épaule avant de me mettre mon casque sur la tête et le sien sur celle de Neyla. Je ne me retourne pas et me dirige vers ma moto sur laquelle j'installe ma beauté.
Matt : - On rentre, princesse. T'as besoin de te réchauffer.
Neyla : - Matt... Merci...
Matt : - Je suis là...
Neyla : - Ramène-moi au loft, s'il te plait... Je dois faire mes affaires...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro