HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEUR, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Neyla - - - - -

Matt stoppe aussitôt notre étreinte. Le moment qui était pourtant bien parti pour partir en live vient de se refroidir. Il fait encore plus froid que sur la banquise, maintenant ! Il me repose doucement au sol et recule de moi.

Matt : - Tu crois que tu es un poids pour moi ?

Je le vois froncer les sourcils. J'esquisse un pas dans sa direction, mais il recule encore plus. Je le vois soudainement se retourner pour balancer ses gants de boxe accrochés sur l'un de ses murs à travers son appartement.

Matt : - J'ai tué mon ex, une autre qui est accro à la came est complètement givrée et veut démembrer la nana qui partage actuellement ma vie. Et c'est toi qui dis que t'es un poids ?! Mais ce sont mes démons, le poids qui est sur mes épaules ! Le fait de m'être approché de toi alors que c'était bancale avec Taïlys, tout ça, c'est ma faute, mais putain, en aucun cas TOI t'es un poids !

Je reste loin de lui, tremblant légèrement. En pleine dispute, Corentin m'en aurait foutu une. Là, Matt fait preuve d'un calme olympien. Même si ce sont ses gants qui ont morflé. Je baisse la tête, honteuse.

Neyla : - Je voulais pas...

Matt : - Tu voulais pas quoi, me blesser ? Trop tard ! J'ai espéré pendant des jours que tu te réveilles, j'étais un vrai boulet pour Daryl, un zombie tellement je dormais pas pour ne pas louper ton réveil. J'ai souffert, j'ai cru crever quand je t'ai vu valdinguer par-dessus cette putain de rambarde. Mais quand j'ai croisé à nouveau ton regard, tout autour de moi s'est envolé et mon cœur s'est remis à battre. Sauf que là, t'es en train de le piétiner avec tes mots. Si t'as faim, y'a de quoi te rassasier dans le frigo, j'ai besoin d'air.

Je n'ai pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu'il a déjà enfilé sa veste en cuir. Il ne m'accorde aucun regard supplémentaire et claque la porte de son appart. WOW, ils sont bipolaires ces Ortega, c'est pas possible !

Je soupire, me trainant jusqu'au frigo. J'étudie les étages. Mouais. Bof. Non. Oh et puis j'ai assez de réserves, tant pis. Je prends une fraise que je gobe et referme la porte, puis je me dirige dans la salle de bains. Je prends une bonne douche bien glacée avant d'aller me glisser sous les draps. J'ai besoin d'une bonne nuit de sommeil (le comble pour une nana qui sort d'une semaine de coma tiens !)...

* * * * *

Lorsque je me réveille en sursaut, je remarque que je suis complètement en sueur. Je passe les mains sur mon visage, bordel, ce truc était cauchemardesque ! Cette chute me hante, je revois le ravin, les pierres qui roulent autour de moi, la visière de mon casque qui éclate... Sans oublier le fait que c'est Corentin qui m'a remontée, avant de m'en foutre une...

Je frissonne. J'ai la bouche pâteuse, j'ai besoin de boire. Je m'extirpe des draps et avance telle une zombie jusque dans la cuisine. Je fais totalement comme chez moi, je prends un verre que je remplis de citronnade, le vidant d'une traite. Puis je me retourne, sursautant quand je croise deux prunelles noisette.

Neyla : - Matt, putain !!! Mais allume la lumière !

Matt : - Je peux savoir que tu n'a pas la conscience tranquille, princesse.

Ce surnom me donne de suite la chair de poule. Je souris légèrement avant de m'avancer vers lui.

Neyla : - Tu m'en veux à ce point pour dormir sur le canapé ?

Il fronce les sourcils avant de les hausser.

Matt : - Que... Non, pas du tout ! Mais quand je suis rentré t'avais l'air agitée et tu prenais légèrement toute la place... Je voulais pas te déranger. Ton cri m'a réveillé. Tout va bien ?

Je lève mes épaules, lasse, fixant le sol. Le beau brun tend un bras vers moi pour m'inciter à le rejoindre.

Matt : - Viens par là.

Je me glisse à ses côtés, m'allongeant. Je pose la tête sur ses genoux alors qu'une de ses mains se met à caresser tendrement mes cheveux. Pour peu, je ronronnerais !

Matt : - Tu veux me raconter ?

Neyla : - Mmh, quoi ?

Matt : - Pourquoi tu t'es réveillée en hurlant.

Un soupir franchit la barrière de mes lèvres.

Neyla : - Comme d'habitude...

Matt : - Corentin ? Il est derrière les barreaux. Il t'atteindra plus ce fumier.

Neyla : - Mais j'ai un mauvais pressentiment...

Matt : - Princesse, te voilà libre. Libre de vivre ta vie. Tes moments.

Je rouvre mes yeux qui commençaient à se fermer. Je me redresse légèrement sous les yeux ébahis de Matt.

Matt : - Je ne...

Je pose mon index sur ses lèvres, souriant.

Neyla : - Non, tu as raison. Je ne dois pas m'empêcher de vivre. J'ai le droit d'être heureuse. Je dois simplement chasser mes démons intérieurs, mais avec toi, j'ai l'impression que je pourrais tout faire.

Je le vois afficher un rictus en coin alors que sa main vient délicatement caresser ma pommette.

Matt : - Tu vois, je préfère quand tu as ce discours...

Neyla : - Pardon pour tout à l'heure...

Matt : - Non, c'est moi qui m'excuse. Je suis sur les nerfs, quoi qu'on me dise, et ça m'a blessé. Tes mots m'ont fait mal. Tu es importante pour moi princesse, ancre-toi ça dans le crâne.

Je hoche la tête en souriant encore plus, tandis que sa main dévie sur ma nuque qu'il agrippe fermement pour me rapprocher de lui. Son souffle se répand sur mon visage, nos lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètres les unes des autres. Il vient frotter mon nez au sien avant d'écraser sa bouche tentatrice contre la mienne.

J'étouffe un gémissement et enroule mes bras autour de ses épaules. Ses larges mains agrippent mes hanches pour me soulever et m'asseoir sur ses genoux, à califourchon. Contre mon intimité, je ressens toute son envie de me posséder qui durcit au fil des minutes qui s'écoulent. Je commence à devenir une véritable boule de nerfs, nos langues jouent et dansent ensemble, faisant grimper dangereusement la température. Il n'y a plus que le son de nos respirations saccadées qui résonne dans l'appartement.

Nos lèvres se quittent pour permettre à Matt de retire mon haut de pyjama, libérant ainsi ma poitrine dores et déjà tendue de désir pour lui. Son regard s'assombrit alors qu'il font sur mes monts, léchant le bout de mes seins d'abord lentement, trop lentement, puis il aspire un de mes tétons entre ses lèvres, s'occupant de l'autre de son index et son pouce. D'aiguës gémissements m'échappent alors que je me mets à onduler instinctivement sur lui.

Matt : - Bordel Neyla, tu me rends fou !

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il me soulève à nouveau, sans jamais lâcher mes seins. Il me porte comme si je ne pesais rien, nous ramenant dans la chambre. Il me laisse tomber sur l'épaisse couette qui s'affaisse sous moi, tandis qu'il me surplombe après s'être débarrassé de son bas, révélant ainsi sa virilité fièrement dressée. Il dépose de derniers baisers sur mes seins tendus, descendant ensuite ses lèvres le long de mon ventre.

Ses yeux croisent les miens, pendant que ses mains agrippent le reste de mon pyjama pour le glisser le long de mes jambes, laissant ainsi mon intimité totalement trempée à l'air libre. Je me retrouve nue devant cet apollon qui me dévore des yeux, comme si j'étais la dernière viennoiserie dans la vitrine d'une boulangerie.

Matt : - Ce corps... Princesse, t'es magnifique.

Neyla : - Matt...

Ma voix n'est qu'un murmure alors que je le vois se pencher entre mes cuisses qu'il écarte comme les ailes d'un papillon prêt à s'envoler. Sa langue passe le long de ma fente, cambrant de suite mon corps qui ne me répond plus. Traître ! Matt ne me laisse pas le temps de récupérer qu'il s'attaque à ma petite boule de nerfs, faisant tournoyer sa langue autour, alors que ses doigts viennent écarter mes lèvres intimes. Il s'insère en moi, faisant bouger ses doigts facilement tant je suis excitée.

Matt : - T'es trempée, bordel !

Neyla : - Prends-moi Matt, je t'en prie...

Matt : - Laisse-moi d'abord te déguster...

Oh mais je serais bête de dire non ! J'agrippe la couette sous moi, laissant la langue de mon beau brun ainsi que ses doigts me faire perdre la tête. Je me mets à hurler de plaisir, jusqu'à ce que Matt arrête tout d'un coup. Je grogne de frustration mais je n'ai pas le temps de râler que la virilité de mon motard prend place en moi en un coup presque brutal. Je m'arque en arrière sous l'intensité des va-et-vient.

Neyla : - Putain de merde...

Matt : - Lâche-toi princesse.

Je souris et croise son regard noisette devenu presque noir. Je me redresse pour pouvoir sceller mes lèvres aux siennes. Sa bouche aspire mes cris alors que la cadence augmente de plus en plus. Son membre imposant écarte mes chairs, faisant ainsi vibrer toutes les terminaisons nerveuses de mon corps. Il n'y a que Matt pour me faire un tel effet !

Mon épiderme se hérisse, mon corps est recouvert d'un voile de sueur. Mon beau brun vient de relever une de mes jambes sur son épaule, lui permettant ainsi de se pousser encore plus profondément en moi. Ma garde est tapée à chaque et je manque de défaillir lorsque Matt glisse une main entre nous, venant agacer mon clitoris déjà gonflé.

Je perds totalement pied, tout tourne autour de moi. Je ferme les yeux et cambre outrageusement mon corps sous l'intensité de l'orgasme qui me frappe. Une vague de chaleur roule en moi et mes parois intimes aspirent littéralement la virilité gonflée de Matt qui ne tient plus et se libère à son tour tout en poussant un râle rauque.

A bout de souffle, il se laisse tomber à mes côtés, me laissant gémir une dernière fois lorsqu'il se retire de moi. Mon souffle est erratique mais cette partie de jambes en l'air a le don de m'achever : j'ai tout juste le temps de remettre ma lingerie que mon beau brun nous recouvre de la couette et nous partons tous les deux dans les bras de Morphée...

* * * * *

Les rayons du soleil réverbèrent sur ma peau. Je soupire d'aise, glissant ma main vers le centre du lit. Je trouve avec joie les abdos de Matt et je souris en coin. Avant toute chose, je dois voir ma tête au réveil. Mieux vaut se faire réveiller par une belle femme que par une nana aux cheveux explosés non ?

Je me tourne de l'autre sens, ouvrant les yeux pour sortir du lit. Mais je déchante rapidement quand je croise un regard acéré. Non mais c'est une blague ?!

Taïlys : - Ah, ça y est, la Belle au Bois Dormant est réveillée !

Je m'apprête à crier, mais elle plaque fermement une main contre ma bouche.

Taïlys : - Ferme ta gueule, c'est un conseil. T'es entourée de mecs qui rêvent que d'un truc, te baiser depuis tout à l'heure avec ton petit cul qui dépassait des draps.

Je fronce les sourcils, alors qu'elle tire sur la couette qui me recouvrait partiellement. Je noue mes bras autour de ma poitrine seulement recouverte d'une fine lingerie, sans oublier mon tanga à moitié transparent. Je tourne la tête lorsque j'entends des sifflements et constate effectivement qu'une dizaine d'hommes aux visages ravagés par les cicatrices sont dans la chambre. Je me retourne complètement pour voir Matt attaché par les poignets au lit, totalement endormi.

Taïlys : - Il fait un bon gros dodo... Mais compte pas sur lui pour t'aider.

Je la fusille du regard. Bordel, elle lui a fait quoi ?!

Taïlys : - J'ai pas abusé de lui, si c'est de ça dont t'as peur. J'ai piqué du chloroforme dans les stocks de César. Il se réveillera d'ici quelques heures. Toi et moi, on sera déjà loin.

Je secoue la tête. Elle peut toujours courir ! Mais visiblement, mon refus ne lui plait pas. Elle retire sa main dégueulassement manucurée de ma bouche pour la faire revenir violemment contre ma joue. Puis elle agrippe mes cheveux pour me tirer hors du lit et me balancer au sol.

Taïlys : - Tu vas me suivre. Que tu sois d'accord ou pas.