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❥ Chapitre X

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEUR, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Neyla - - - - -

Les verres s'enchainent et je ne suis bientôt plus apte à réfléchir correctement. Je tiens tout juste sur mes pieds au milieu de la piste de danse, je me bénis intérieurement de ne pas avoir mis de talons hauts !

Il y a moins de monde autour de nous, on peut enfin respirer. Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes là avec Lyse, mais on s'éclate un max ! Je ris comme je n'ai plus ri depuis très longtemps. Mon amie a immédiatement remarqué que je ne portais plus la bague de fiançailles de Corentin, autant dire que la bouteille de vodka n'a pas fait long feu pour fêter ça !

Un groupe de relous se met soudainement à danser autour de nous. Je me mets à grogner, putain c'est pas possible ça, deux nanas seules et faut automatiquement qu'on se fasse draguer hein ? Je sens brusquement une main sur mes fesses et m'apprête à baffer le connard qui ose me toucher, mais je constate qu'il s'agit seulement de Lyse. Fort heureusement ! Elle se rapproche de moi et entame une danse des plus sensuelles qui colle parfaitement avec la musique latino qui résonne dans le Starlite.

Neyla : - Tu vas les exciter encore plus Lyse, tu fous quoi ?

Lyse : - On va leur montrer qu'on a pas besoin d'avoir des mecs pour s'éclater. Tu me fais confiance chica ?

Neyla : - Toujours !

Nous rions aux éclats, continuant de nous déhancher sur la piste. Son genou glisse entre les miens et nos bassins ondulent l'un contre l'autre. Nous n'arrêtons pas de rire, mes bras s'enroulant autour de ses frêles épaules. J'ai soif, mais aucune envie de quitter cette danse des plus enivrantes. Et je crois que j'ai suffisamment bu !

Type 1 : - On peut vous aider peut-être, les chéries...

Type 2 : - Ouais, laissez-nous danser avec vous...

Neyla : - Et nous foutre la paix, c'est possible ?

Type 1 : - Vous êtes pas drôles les filles...

Je souffle péniblement, mais mon regard s'ancre à celui de Lyse. Elle sourit en coin. Qu'est-ce qu'elle a en tête ? Sa main glisse soudainement dans ma nuque et elle attire mon visage vers le sien. Nos bouches se plaquent fermement l'une contre l'autre et j'étouffe un cri de surprise. Les mecs autour de nous grognent et jurent, mais ne nous touchent pas. Le message doit être clair maintenant !

Les lèvres sucrées de Lyse se détachent des miennes. Elle sourit et je fais de même, avant d'attraper en coupe son visage et de lui rendre son baiser. L'alcool est clairement en train de jouer sur mes gestes et coupent toute activité cérébrale. Mais qu'est-ce que je risque ? Je ne suis plus avec Corentin, je lui ai rendu sa bague, je suis libre comme l'air !

Les secondes défilent, puis les minutes. J'entends furtivement la musique qui change de rythme à plusieurs reprises, mais ni Lyse ni moi ne bougeons. Nous restons collées ensemble, nos bouches affamées se dévorant. Jusqu'à ce que finalement mon amie décide de couper court à notre échange, son regard embué par toute sorte de choses percutant le mien.

Lyse : - Viens !

J'éclate encore une fois de rire quand elle attrape ma main et me tire à sa suite. Les kaléidoscopes m'aveuglent presque, j'avance comme un automate. Je sens qu'on traverse une porte, puis une autre, avant que mon dos ne cogne contre le carrelage froid d'un mur. Je laisse d'ailleurs échapper un petit cri de surprise, constatant qu'on est dans une des cabines des toilettes.

Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que Lyse fond à nouveau sur mes lèvres. Son odeur sucrée m'enveloppe, me lovant dans un cocon bienveillant. Totalement ce que je n'ai plus ressenti depuis un moment avec Corentin à mes côtés. Et même... Si, je me sentais bien avec Matt, lorsque mon corps était collé au sien sur cette bécane poussée à je ne sais combien, au port. La simple façon qu'il a de me regarder, sans me juger. Sa manière de m'appeler 'princesse' qui me fait littéralement fondre...

La langue de Lyse glisse dans ma bouche à la recherche de sa jumelle. Nos muscles buccaux entrent dans une valse énergique et lancinante. Je pousse malgré moi un gémissement, alors que ses petites mains se faufilent sur ma taille, remontant plus haut. Ses doigts glissent sous mon haut, attrapant ma poitrine entre ses paumes. J'ai un léger mouvement de recul, mais étant coincée contre le mur, je ne peux aller bien loin.

Les bonnets de mon soutien-gorge sont écartés et la pulpe des doigts de Lyse entrent en contact avec mes tétons qui étrangement, durcissent. Est-ce l'alcool ? Je n'ai pourtant jamais ressenti une telle attraction pour mon amie auparavant. Mes émotions sont totalement chamboulées !

Lyse : - Neyla...

Sa voix fluette, à peine audible, me fait constater qu'elle est dans le même état de transe que moi. Mes mains attrapent sa taille alors que les siennes glissent dans mon dos pour défaire l'attache de mon soutien-gorge. Lyse relève mes vêtements pour accéder totalement à mes seins qui se dressent vers elle, ses paumes malaxant délicieusement mes monts. Je gémis sans retenue, mon souffle étant aspiré par sa bouche.

J'agrippe les bretelles de sa robe ainsi que celles de sa lingerie et tire dessus, abaissant le tout jusqu'à sa taille, libérant ainsi son buste. Elle attrape mes poignets, abandonnant ma poitrine, pour poser d'autorité mes mains sur ses seins que je sens tout aussi durcis que les miens. Je l'entends grogner contre mes lèvres alors que son corps vient se coller au mien, nos monts s'épousant parfaitement.

La température de la pièce est presque étouffante. Bordel. Je sens soudainement sa langue quitter la mienne, mais elle ne quitte pas ma peau. Elle trace le contour de mes lèvres, de ma mâchoire, avant de descendre vers mon cou. Je bascule ma tête en arrière, il s'agit de ma zone érogène, homme ou femme, je ne réponds plus de rien. Mon top ainsi que ma lingerie sont maintenus au-dessus de ma poitrine, la bouche de Lyse glissant maintenant sur mes seins, avant de prendre un de mes tétons entre ses lèvres. Cette fois, je gémis bruyamment, mes yeux restant fermés.

Je sens qu'elle défait rapidement le bouton de mon short, sa main qui ne pétrie pas mon sein glissant entre ma peau et mon tanga, son index entrant en contact avec mon bouton de chair qui me fait pousser un cri de plaisir. Mais ce n'est plus Lyse que j'imagine devant moi, en train de parcourir mon corps de ses mains divines et de sa bouche pulpeuse. Non... C'est un brun particulier qui m'intrigue depuis que je l'ai rencontré. Matt !!!

J'ouvre aussitôt les yeux et stoppe Lyse qui était en train de se mettre à genoux, prête à me libérer de tous mes vêtements. Ses yeux se relèvent vers moi, elle est à bout de souffle elle aussi. Je la tire par les épaules et l'incite à se relever. Elle se recolle à moi, tandis que je referme mon short.

Lyse : - Je pensais que...

Neyla : - On a trop bu Lyse, on ne sait plus ce qu'on fait...

Lyse : - Je... Tu as raison... On devrait rentrer...

Je sens la déception dans sa voix. Est-elle aussi bourrée qu'elle le faisait croire, ou non ? Elle n'a jamais rien tenté avec moi avant pourtant, rah et cette migraine qui ne m'aide pas à réfléchir est plus un fléau qu'autre chose !

Après avoir réajusté chacune nos vêtements, nous ressortons comme si de rien était des toilettes, nos mains toujours liées. Je récupère mon casque aux vestiaires et nous sortons de la boite, tentant de marcher droit. Je hèle aussitôt un taxi pour mon amie qui est en train de dégobiller son repas dans une des bouches d'égouts de la rue. Le chauffeur me regarde et arque un sourcil.

? : - Alors pour vous, c'est OK ma p'tiote, mais vomito là-bas, hors de question. Je viens de nettoyer les sièges.

Neyla : - S'il vous plait monsieur, elle va se calmer et j'ai déjà demandé un sac poubelle à l'accueil. Elle ne vomira pas dans votre voiture.

? : - Et vous croyez que je vais l'accompagner jusqu'à son lit ?

Neyla : - Non, son ami attend au pied de chez elle, il n'a pas les clefs. Vous verrez, blond à la carrure imposante, tatouage d'ange sur le biceps, vous pourrez pas le louper !

Je l'entends grogner, mais quand je lui tends un billet de 100 dollars alors que l'appart de Lyse est à quelques quartiers d'ici, il ne dit plus rien. J'attrape mon amie tant bien que mal et l'installe à l'arrière. Finalement elle ne fait pas semblant. Je la regarde alors qu'elle pouffe de rire. Je lui souris et embrasse son front, lui mettant le sac ouvert sur les genoux au cas où.

Je referme la portière et regarde le taxi s'éloigner. Je frissonne légèrement, voilà qu'il commence à pleuvoir. Je n'ai pas pris mon perfecto, je vais être belle. Je retourne à ma bécane, perdant mes clefs à plusieurs reprises sur le chemin. A chaque fois que je me baisse pour ramasser le trousseau, une nausée me prend. Je sens que le retour au loft va être amusant !

Je soupire et m'apprête à enjamber ma moto, lorsque deux bras s'enroulent autour de ma taille et me tirent sèchement en arrière. Ma respiration se coupe tellement le geste est violent. Je m'apprête à râler, mais une main à l'odeur de clope froide se plaque sur ma bouche. J'écarquille les yeux en essayant d'attirer l'attention des videurs que je vois au loin, en vain. Je bats des jambes pour tenter de me défaire de cette poigne, mais l'horizon devient trouble. Tout tourne autour de moi. Connerie d'alcool !

Mon dos claque brutalement contre le mur d'une ruelle déserte, m'arrachant un cri de douleur. Je croise deux prunelles noires, un visage ravagé par les cicatrices. Et cette haleine putride... J'en vomirai !

? : - Tu te souviens de moi, poupée ?

J'ai beau regarder son visage, inconnu au bataillon. A moins que... PUTAIN ! UN DES MECS RELOUS DE TOUT A L'HEURE ! Mes yeux s'écarquillent de suite.

? : - Ça te revient, hein ? Alors, tu t'es envoyé en l'air avec la nana aux cheveux bleus ? Les chiottes, c'est pas très glamour... Une ruelle, c'est bien mieux...

Sa main plaquée sur ma taille remonte vers mon flan. J'agrippe fermement son poignet pour l'empêcher d'aller plus haut ou plus au sud.

? : - Fais pas ta coincée putain... Allez, tu vas aimer ça...

Sa poigne se fait plus forte. Il pince même ma peau, m'arrachant un nouveau râle de douleur. Je me débats comme je peux, alors que son visage se niche dans mon cou. Sa main crasseuse plaquée sur ma bouche dévie vers ma poitrine. Je suis prête à hurler, lorsqu'une poigne ferme agrippe sèchement son épaule. D'ici, j'entends les os se broyer.


- - - - - PDV Matt - - - - -

Je suis à deux doigts de m'installer avec mes potes, lorsque la porte d'entrée de Los Tres Cabezas s'ouvre dans un fracas assourdissant. Les discussions stoppent, alors que je reconnais le bruit des talons bon marché qui résonnent sur le sol.

Matt : - Taïlys...

Ses ongles manucurés s'agrippent à mon biceps, alors que je la toise du regard. Elle perd immédiatement son sourire.

Taïlys : - Mon chou... Pourquoi tu me regardes ainsi ?

Matt : - Tu tombes bien, j'avais deux mots à te dire.

Taïlys : - Oh... A quel propos ?

Je la vois regarder à droite et à gauche, cherchant certainement une échappatoire. Comme toujours.

Matt : - T'as fait quoi à la bécane de Neyla ?

Taïlys : - Euh.. Qui est Neyla ?

Matt : - Ne joue pas à ça avec moi, Taïlys. Tu sais très bien de quoi je parle.

Taïlys : - Si tu es au courant, pourquoi me demander confirmation des faits ?!

Matt : - Pour que tu assumes un peu tes actes. Je pense avoir été suffisamment clair avec toi la nuit dernière, je me suis pas barré de chez toi pour rien !

Taïlys : - Tu as dit que tu me quitterai pas...

Matt : - J'ai dit que j'avais besoin d'air, besoin de réfléchir à nous deux. Tu vois bien que ça colle plus.

Taïlys : - Je fais des efforts Matt, je ne me pique plus, je prends plus rien, je...

J'attrape fermement son bras et relève sa manche. Je lui montre l'intérieur de son bras, au niveau de son coude, là où une trace récente de piqûre est encore visible.

Matt : - Vraiment ? J'en ai marre que tu me prennes pour un con, et je commence à en avoir marre de pas te voir raccrocher. Tu sais que je te viendrais tout le temps en aide, mais pas quand tu es dans cet état !

Taïlys : - Matt...

Matt : - Non. J'ai été clair, j'en ai ma claque. Arrête de t'en prendre à Neyla, elle a assez de soucis. J'ai le droit de parler aux autres femmes, n'oublie pas que c'est toi qui m'as trompé il y a trois ans.

Taïlys : - Et je m'en voudrais toute ma vie Matt !!!

Matt : - Tant mieux pour toi. Rentre chez toi, prends une douche et jette-moi toutes tes putains de seringues.

Taïlys : - Matt...

Je me défais de ses griffes et lui désigne la porte. Ses yeux s'embuent et elle recule, tandis que je lui tourne le dos. Je m'affale littéralement sur le divan de la table où sont regroupés mes amis. J'attrape une bouteille de bière non entamée que j'ouvre d'un coup, buvant une pleine gorgée.

? : - Eh bien Matt... Sacrée descente.

Je lève un sourcil en regardant Phil.

Matt : - Les femmes hein...

Cet idiot se bidonne, avant de se pencher vers moi.

Phil : - Rejoins-la. T'en meurs d'envie.

Je fronce de suite les sourcils. Il va pas s'y mettre non plus !

Matt : - Putain Phil, Taïlys me casse déjà les couilles, et je...

Phil : - Ttttttttt. Je parle pas de la camée.

Je me redresse légèrement, buvant une nouvelle gorgée.

Matt : - Et de qui tu parles ?

Phil : - Rah, Matt... La jolie petite blonde qui était habillée d'une manière... assez sexy. Je l'aurais pas laissé filer moi...

Mes lèvres s'étirent en un rictus que je ne contrôle pas. A tous les coups, il parle de Neyla. Je jette un œil vers Corentin qui s'affaire derrière son bar, ne faisant clairement pas attention au fait que sa nana est dehors, habillée d'un simple short et d'un top qui cache à peine sa poitrine, au milieu d'un horde de loups en rute.

Matt : - C'est pas ma gonzesse !

Phil : - Tss, elle est libre comme l'air. Donc... T'as tous les droits de l'approcher.

Ah cette fois, Phil a toute mon attention !

Matt : - Je te demande pardon ? Et Corentin ?

Phil : - Matt... T'as beau être un Ortega, faudrait que tu t'achètes des lunettes. T'as pas remarqué qu'elle ne porte plus sa bague de fiançailles ?

Je hausse les sourcils, ahuri. Neyla aurait rendu sa bague ? Dans quel but ?

Matt : - Ils ne sont plus ensemble ?

Phil : - Disons qu'ils font un break. Un peu comme Taïlys et toi... Alors, t'attends quoi ? Tu vas rester planté là ?

Il a pas besoin d'en dire plus que je me lève. Je lui tape l'épaule avant de tourner les talons, mon casque sous le bras. Corentin me fusille du regard mais je l'ignore superbement, traçant jusqu'à l'extérieur. Je croise Taïlys en train de fumer un joint, vu l'odeur caractéristique. Je soupire et me dirige vers ma bécane que j'enjambe. J'enfile mon casque et démarre. Neyla est à priori en boite... Je peux essayer le Starlite, c'est la plus réputée de la ville.

Je file à vive allure dans les rues, slalomant entre les bagnoles. J'atteins rapidement le parking du club. Je gare ma moto à côté de celle de Neyla, je la reconnaitrais entre mille. Je coupe le contact et retire mon casque, aucune trace de la belle blonde. Pourtant le Starlite est en train de se vider vu l'heure tardive.

Mes yeux dévient sur le sol. Des clefs et un casque sont au sol. Vu les dessins qu'il y a dessus. Il n'y a aucun doute : c'est à elle... Je suis soudainement interpelé par un gémissement étouffé. Je fronce les sourcils, observant à droite et à gauche. Une ruelle attire mon regard. Et si... Neyla ne se serait pas séparée de ses affaires, elle qui est tellement attachée à sa moto !

Je laisse mon casque sur le siège de ma bécane et d'un pas vif, je rejoins la ruelle. Mon cœur s'arrête net de battre lorsque j'aperçois la scène devant moi : un ivrogne collé à Neyla qui est prête à hurler, ce connard ayant ses mains sur elle. Je vois immédiatement rouge et j'agrippe l'épaule de ce fils de pute, broyant littéralement ses os.

Matt : - Toi, t'es mort ! pesté-je, les dents serrées.




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