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❥ Chapitre II

HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER L'AUTEUR, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️

- - - - - PDV Neyla - - - - -

Je reste plusieurs minutes à fixer ce petit paquet, avant de m'en emparer. Tous les clients sont sortis du bar, il n'y a plus personne. Je vais peut-être enfin pouvoir aller dormir ! Je m'avance vers la porte et y place la pancarte 'FERMÉ'; avant de me diriger vers notre bureau.

Corentin est toujours échoué comme un cachalot sur le canapé, bavant littéralement. Je détourne le regard, esquissant un pas pour déposer le paquet d'Ethan sur le burlingue. Mais la curiosité est un vilain défaut et malheureusement cela fait partie de mon caractère. Hésitant d'abord, je finis par enlever un premier bout de scotch. La vache, c'est super bien emballé !

J'attrape la paire de ciseaux, étant sur le point de taillader le paquet, lorsqu'une voix me fait sursauter.

Corentin : - J'peux savoir ce que tu fous, Neyla ?!

Je tourne la tête vers Corentin qui s'est relevé comme un automate. Il tangue légèrement, mais essaye de rester droit tant bien que mal.

Neyla : - Je voulais voir ce que contenait ce paquet. Un certain Ethan l'a déposé pour toi, et...

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il fonce sur moi, m'arrachant presque le paquet des mains.

Neyla : - Mais enfin, calme-toi !

Je me prends un regard foudroyant, juste avant que je n'aperçoive sa main se lever. Sans que je ne puisse prendre une nouvelle inspiration, elle vient percuter violemment ma joue, le bruit de la claque résonnant dans le bureau. Je plaque une paume sur mon visage endolori, observant Corentin ébahie.

Corentin : - La prochaine fois que tu oses ouvrir ce qui ne t'appartient pas, je vais être très méchant, Neyla. Tu m'as bien compris ?

Démunie, les larmes aux yeux, je ne réponds rien. OK, il est alcoolisé, mais il n'a jamais levé la main sur moi avant ! Je suis tétanisée face à cet homme que je ne reconnais pas. Sans ajouter un mot de plus, je m'éclipse de la pièce et me précipite dehors. Je manque de m'écrouler au sol en loupant une marche et je vocifère, ma voix partant limite en couille à cause des sanglots qui m'assaillent. Être faible comme ça, ça ne me ressemble pas !

Neyla : - Fichus talons hauts !

De rage, je m'assois au sol, me débarrassant de mes bottines, les lançant un peu plus loin. Je recroqueville mes jambes contre ma poitrine et enfouis ma tête contre mes genoux, essayant de calmer mes spasmes. Corentin vient de lever la main sur moi, mais qu'est-ce qui lui prend ?!

? : - Je préférais quand tu avais le sourire...

Je relève aussitôt la tête, manquant de lâcher un petit cri. Ethan me fait face, m'observant, son casque sous le bras. Je préfère ne rien dire, baissant le regard.

Ethan : - Est-ce qu'il y a un problème ? Un client qui te fait chier ?

Je secoue la tête de gauche à droite, mordant fermement l'intérieur de ma joue. Ethan s'accroupit brusquement, rapprochant une main de mon visage. Je reste immobile, ne lâchant pas ses prunelles noisette. Son pouce vient balayer une larme qui m'a échappé et ma peau réagit étrangement à son contact. Comme si sa peau sur la mienne embrasait toutes les particules qui s'en échappe. Comme si une décharge venait de parcourir tout mon corps. Merde, c'est quoi ce délire ?

Comme s'il s'était brûlé et qu'il venait de prendre conscience du geste qu'il a eu, Ethan se redresse et se racle la gorge.

Ethan : - Tu devrais pas rester ici, en pleine rue. Y'a des types louches qui trainent dans les ruelles. Tu... Le patron est toujours là ?

Neyla : - Corentin est toujours là, oui. Dedans. Bien éméché. Tu peux y aller si tu veux.

Je me relève sans ajouter un mot de plus, récupérant mes godasses, retournant dans le bar. Je ne sais pas si ce cher motard me suit, mais je vais jusqu'au bureau prendre mes affaires. J'ignore superbement Corentin qui est assis sur le fauteuil, cachant sûrement son paquet dans l'un des tiroirs du burlingue.

Corentin : - Bae !

Neyla : - Va te faire foutre Corentin !

Je récupère mon casque et mon sac, avant de tourner les talons.

Corentin : - Neyla sérieux putain, viens ici !

Neyla : - Je suis pas ton clébard, connard ! 

Je claque de suite la porte puis soupire lourdement tout le long de ma traversée du bar, rejoignant l'entrée. Ethan vient d'enjamber sa moto et s'apprête à enfiler son casque, lorsqu'il croise mon regard.

Neyla : - Tu es toujours là ?

Il hoche la tête, me regardant aller vers ma moto.

Ethan : - YZF-R1 ?

J'opine du chef, un sourire étirant mes lèvres. Quand on me parle moto, j'oublie tout le reste ! Je dévie les yeux vers Ethan et désigne sa bécane du menton.

Neyla : - Suzuki GSX ?

Il sourit en coin.

Ethan : - Fine connaisseuse ?

Neyla : - J'aime les belles choses !

Je me contente de lui sourire une dernière fois, avant de mettre mon casque. Je tourne la clef dans le contact, avant de lui adresser un regard, puis je baisse ma visière. Du coin de l'œil, je vois Corentin qui sort de Los Tres Cabezas, prêt à me rejoindre.

Mais je fais crisser mon pneu arrière sur l'asphalte, lâchant ensuite mon frein. Je m'enfuis à vive allure, rejoignant le faisceau de lumière de la ville, slalomant entre les différentes voitures. Mon sang pulse dans mes veines, mon palpitant s'excitant. L'adrénaline me submerge et me pousse à accélérer.

En quelques minutes, je suis arrivée à notre immeuble. Je range ma moto dans le garage, avant de monter jusqu'à chez moi. Cannelle m'accueille en miaulant bruyamment, je jette un œil vers sa gamelle et constate que c'est déjà vide !

Neyla : - Ah ben si tu bouffes comme un ogre... Tu vas finir comme Garfield !

Je secoue la tête, fermant la serrure de l'entrée à double tour, laissant la clef dedans.

Neyla : - Ce soir Coco, tu dors sur le perron !

Je m'occupe de laisser quelques croquettes à mon chat, posant mes affaires sur le bar. Je me défais de mon jean, de mes bottines et de mon haut, et je m'échoue comme une baleine sur mon lit. Mes pensées sont focalisées sur Corentin et cette méchanceté que j'ai pu lire dans ses yeux, jamais je n'ai vu autant de colère dans un seul regard... Puis elles dévient étrangement vers le visage d'Ethan. Je n'avais jamais vu cet homme auparavant, et pourtant... Il dégage un aura si rassurant !

Je soupire lourdement, chassant mes pensées saugrenues, me retournant dans mes draps. Ma petite Cannelle vient se lover contre mon flan et je me laisse enfin happer par le sommeil...

* * * * *

Un bruit sourd me réveille brusquement. Je jette un œil au réveil, les yeux bouffis, je constate qu'il est midi passé. Je n'ai que dormi 5 heures en tout et je le sens ! J'ai du mal à rendre nette ma vue, je baille à m'en décrocher la mâchoire et je n'ai aucune énergie.

Un idiot est en train de tambouriner contre la porte d'entrée. Ah si c'est toi mon Coco, je te conseille de pas m'énerver dès le réveil !

Neyla : - Dégage Corentin putain ! 

A travers la porte, j'entends une voix féminine qui grogne.

Lyse : - Mais qu'est-ce que tu racontes, Neyla ? Putain, ça fait une heure que je poireaute là, et notre déjeuner, hein ?!

Oh merde ! Lyse, je l'ai complètement oubliée !!! Je bondis hors de mon lit, faisant feuler Cannelle, me précipitant jusqu'à l'entrée. J'ouvre le battant, accueillant mon amie qui fronce les sourcils et me fusille de son regard noisette. Quelques mèches de ses cheveux bleus lui tombent sur les yeux et elle me pousse presque pour pénétrer dans mon appartement.

Lyse : - Putain, d'après ce que j'ai entendu, Coco est pas là, t'es encore en sous-vêtements, je peux savoir ce que tu foutais ?! 

Neyla : - Je suis rentrée à 7 heures du mat' Lyse, j'avais besoin de sommeil. Je te jure j'ai complètement oublié notre rendez-vous, je suis désolée...

Lyse : - Tsss, heureusement que tu as une copine en or et qu'elle a prévu le coup !

Je la vois déposer un sac sur la table du salon. J'arque un sourcil en refermant la porte.

Neyla : - Sushis ?

Lyse : - LA BASE MA POULE !

Je ricane, la voyant s'agenouiller pour caresser ma boule de poils. Elle gazouille comme une enfant, parlant à mon chat qui n'en a clairement rien à faire d'elle.

Neyla : - Je vois, le changement de comportement...

Lyse : - Eh, Cannelloni ne m'a pas laissée sur le perron de ta porte ! Une chance qu'il ne faisait pas moins dix degrés dehors, j'aurais été congelée sinon le temps que t'émerges !

Neyla : - Je t'emmerde Lyse, quand tu dors t'es aussi hors connexion, et arrête d'appeler mon chat comme ça putain ! CA-NE-LLE, c'est pas compliqué !

Lyse : - Va t'habiller et viens poser ton cul ici, j'ai la dalle moi !

Je finis par exploser de rire, retournant vers ma chambre. Je me douche très rapidement, attachant mes cheveux en un haut chignon, passant un jean et un débardeur, puis je rejoins mon amie en cuisine qui a déjà préparé la table.

Neyla : - Tiens, je devrai m'installer avec toi, tu serais la coloc idéale !

Lyse : - Ouais bien sûr, et quoi, j'accueille ton mec sur le canapé et vous baisez sur ma machine à laver ? Non merci ! Surtout que vous allez bientôt vous marier, alors... Non ça ira !

Je bute soudainement sur ce qu'elle vient de me dire et la scène d'hier me revient en tête. Comment pourrais-je me marier avec un homme qui lève la main sur moi ? C'est impensable !

Perdue dans mes pensées, je reçois soudainement une pichenette sur le nez. Je fronce les sourcils et regarde Lyse qui vient d'engloutir un maki.

Lyse : - Qu'eche que ch'est chette tête, Neyla ?

Je m'empare d'un sushi que je gobe, m'étouffant presque avec. Je m'apprête à en prendre un second, lorsque ma meilleure amie me tape sur le haut de la main.

Lyse : - Ep ! Depuis le temps que je te connais, je sais quand y'a un truc qui va pas ! On portait des couches en même temps à la garderie ! Alors accouche !

Neyla : - Rien, je veux pas t'embêter avec mes histoires !

Lyse : - A d'autres ! Écoute, ma vie est teeeeeellement merdique ces derniers temps ! C'est quoi le souci ? Il est plus sûr de vouloir de toi ? Putain tu m'étonnes, casse-couille comme t'es...

Je lui prends ses baguettes et les donne à Cannelle qui s'empresse de jouer avec, les trimballant dans tout l'appartement.

Lyse : - Rah, tu fais chier Neyla !

Neyla : - Moi aussi je t'aime Schtroumpfette !

Lyse : - M'en fous, quand j'ai faim je peux manger avec mes doigts aussi ! Alors, raconte !

Je hausse les épaules.

Neyla : - Hier, il était censé me remplacer au milieu de la nuit. J'ai bossé jusqu'à super tôt, genre deux heures du mat', je sais plus. Corentin a déboulé la bouche en cœur pour prendre le service, comme si de rien était.

J'omets exprès de parler d'Ethan qui m'a électrisée de la tête aux pieds. Lyse ne me lâchera pas sinon ! J'inspire profondément avant de poursuivre.

Neyla : - Bref, je suis rentrée, j'ai essayé de dormir, mais j'ai jamais réussi. Vers 4 heures du mat' je crois j'ai capté que Coco n'était toujours pas rentré. Je suis donc retourné à Los Tres Cabezas pour aller voir où il était.

Lyse : - ET ?!

Neyla : - Il était en compagnie de deux jeunes femmes à la plastique avantageuse.

Lyse : - QUOIII ?! IL T'A TROMPÉE CE FILS DE PUTE ?!

Je fais non de la tête.

Neyla : - Je pense qu'il l'aurait fait si je n'étais pas arrivée. Il était bien éméché.

Lyse : - Et alors ?! Putain c'est pas une raison ! C'est lui qui t'as demandé en mariage, il a pas à faire de conneries bordel de merde ! Ah ça m'exaspère !

Neyla : - Ouais... Et visiblement il a pas aimé que je dégage ses poules. Il s'est énervé et je suis allée le coucher. Un type est ensuite venu me donner un paquet pour lui, je suis allée le déposer sur le bureau et j'ai voulu y jeter un œil...

Lyse : - Curiosité, quand tu nous tiens...

J'acquiesce, mordant ma lèvre.

Neyla : - Et Corentin est devenu fou. Littéralement. Il m'a giflée en me disant que je devais m'occuper de mes affaires.

Ça y est, je viens de vider mon sac. Je risque à regarder vers mon amie, la voyant me fusiller du regard.

Lyse : - Attends. Répète-moi ça ? 

Je secoue la tête.

Neyla : - Ne m'oblige pas à le répéter, je t'en prie...

Ma voix se casse dans un sanglot que je réprime rapidement. Lyse finit par se lever et tape du plat de la main sur la table.

Lyse : - Mais t'attends quoi pour quitter ce connard ?! On ne lève pas la main sur une femme putain !!! Et lui donne pas l'excuse de l'alcool hein, j'ai jamais senti ce type bordel, c'est PAS UN MEC POUR TOI !

Je prends ma tête entre mes mains, tirant légèrement mes cheveux.

Neyla : - Putain, arrête de crier Lyse...

Lyse : - Mais merde, tu veux que je fasse quoi, que je reste sagement assise là, attendant patiemment que les flics m'appellent en me disant qu'ils ont retrouvé le corps de ma meilleure amie dans un caniveau ?!

Je hausse les sourcils, ébahie.

Neyla : - Que... Mais n'importe quoi !

Lyse : - N'importe quoi ? Ça fini toujours comme ça Neyla putain ! Ça commence par une gifle, puis ça continue avec les poings et ensuite le couteau ou le flingue ! Nan, je laisserai pas ma pote entre les griffes d'un fils de pute comme ça, tu prends tes affaires et tu me suis !

Elle tourne les talons mais j'empoigne fermement son poignet en me levant.

Neyla : - Stop Lyse, calme-toi s'il te plait !

Lyse : - ME CALMER ?! MERDE NEYLA, C'EST PAS RIEN, IL T'A FRAPPÉE !!!

Je serre les poings, tentant de me calmer au mieux.

Neyla : - S'il te plait, respire ! Je vais gérer ça !

Lyse : - AH OUAIS, ET COMMENT ?!

Neyla : - Je vais aller le voir ! Il a dû désaouler !

Lyse : - ET SI CA SE TROUVE, NON !

Neyla : - Il me touchera pas, le bar est censé être ouvert à cette heure, des clients seront forcément là ! Et puis je sais me défendre.

Lyse : - Oh, pardon Xena ! Tu lui as foutu un bon coup dans les boules alors ?

Je baisse les yeux, incapable de regarder Lyse droit dans les yeux. Non ma belle, j'ai été lâche. Je n'ai rien fait, bien trop envahie par la peur alors que je suis une dure à cuir en temps normal !

Lyse : - Putain tu vois, t'as pas osé bouger ! Je vais le niquer putain, et pas dans le bon sens du terme !

Je la vois qui se dirige vers la porte et je me rue sur elle. Elle se retourne vivement en m'entendant arriver et bloque mes poignets.

Lyse : - Quoi ? Tu vas faire quoi Neyla ?!

Neyla : - Je ne veux pas me disputer avec toi ! C'est mon couple, je le gère, ne t'en fais pas !

Lyse : - Ton couple ?! CE MEC EST NOCIF POUR TOI !

Neyla : - Laisse-moi aller lui parler. Ne fais rien.

Mon amie me toise, avant de faire claquer sa langue contre son palais.

Lyse : - Très bien. Mais au moindre souci, je te jure que je débarque et je lui refais le portrait. Chica, t'as intérêt à m'appeler !



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