Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

7 - Peur au ventre

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Recroquevillée sous ma couette, je suis à deux doigts de m'endormir, lorsque la voix d'Emilie résonne dans la maison. Elle crie d'abord sur les garçons, puis une dispute éclate entre elle et Matt, encore une fois. Quelques minutes après, des pas lourds se font entendre dans l'escalier et une porte claque. Je reste en attente d'un énième cri, mais la bataille fraternelle a l'air de s'être arrêtée.

Un petit coup retentit sur ma porte et je découvre une Emilie toute en beauté qui vient sûrement s'assurer que je vais bien. Elle m'abandonne ensuite, et je ne m'en fais pas sur le fait qu'elle va bien s'amuser. Chanceuse. Si mon moral n'était pas aussi négatif, je l'aurais accompagnée. Mais après tout, ça lui fera du bien de souffler hors de cette ambiance pesante.

Un nouveau claquement de porte se fait soudainement entendre. J'ouvre les yeux en sursautant, voyant brièvement une ombre passer devant moi. J'attrape mon téléphone et constate qu'il est 5 heures du matin. J'ai dormi quelques heures depuis le départ de ma sœur, à qui j'envoie plusieurs messages, n'ayant pas de ses nouvelles.

Daryl : - Désolé si je t'ai réveillée, trésor.

Je me retourne sur le dos, frottant mes yeux, avant d'essayer d'apercevoir mon homme. Il a retiré sa chemise et est sûrement en train de frotter ses phalanges endolories.

Myriam : - Tu t'es calmé ?

Daryl : - Si on veut. J'ai mis un peu de temps pour remonter, mais je voulais pas revenir te voir alors que mes nerfs étaient encore à vif. Et j'ai finis par m'endormir sur le canapé après avoir couché les enfants.

Myriam : - D'accord.

Je me remets correctement sous la couette, lui tournant le dos. Le matelas ne met pas longtemps avant de s'affaisser derrière moi, et un bras s'enroule autour de ma taille.

Daryl : - Tu m'en veux ? Ne me mens pas, je le vois bien...

Myriam : - Ce n'est pas que je t'en veux, Daryl. C'est... Je supporte plus cette situation. Même les enfants se rendent compte que quelque chose cloche. Et je t'avoue être déçue de la tournure des choses, la prochaine fois, avant d'annoncer une grossesse, j'attendrai que mon ventre se fasse voir.

Mon beau brun me tire vers lui, avant de s'allonger au-dessus de moi.

Daryl : - Tu crois que je ne suis pas heureux ?!

Je pose délicatement une main sur sa joue.

Myriam : - Je n'ai pas dit ça. Mais admets que le moment était mal choisi pour l'annoncer.

Daryl : - N'importe quoi, trésor, je suis plus qu'heureux que tu me l'aies annoncé ! J'ai simplement pété un câble quand j'ai vu la réaction de mon frangin. Je suis à bout moi aussi, et je sais pas comment ils ont fait quand nous, nous étions à deux doigts de divorcer.

Myriam : - Emilie a toujours su gérer les choses à sa façon, avec une maitrise hors pair. Matt a le même tempérament qu'elle, les deux se sont toujours soutenus. Mais il faut dire que nos disputes n'ont rien à voir... On n'avait pas d'enfants durant notre période noire, eux, ils ont un trio de monstres, et ils sont en train de tout détruire autour d'eux. Enfin... Matt délaisse trop sa famille.

Daryl : - Je suis d'accord avec toi. Mais je te promets qu'on va tout faire pour que ça s'arrange entre eux.

Je hoche seulement la tête, alors qu'il attrape mon menton entre son index et son pouce.

Daryl : - Et je promets de ne plus hausser le ton sur toi. Mais quand je me confronte à mon frère, s'il te plait, ne t'interpose pas. Un coup est vite parti, et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, et surtout pas au petit-être qui grandit là-dedans.

Il se relève légèrement, caressant lentement mon ventre, avant de s'aventurer un peu plus au sud. Beaucoup plus bas.

Myriam : - Daryl...

Daryl : - Je dois me faire pardonner...

Sa bouche happe la mienne, aspirant les gémissements qui s'échappent sans que je ne les contrôle, totalement captive des doigts experts de mon mari. La température grimpe rapidement entre nous, il nous reste environ deux heures avant que nos tornades ne déboulent dans la chambre, autant profiter du corps de mon mari autant que je peux !

* * * * *

Lorsque je me réveille, je suis seule dans ce grand lit. Coup d'œil au réveil, il est 8h du matin. Quelques crampes au ventre se font ressentir, mais j'y fais abstraction et m'habille d'une robe pull marron avec des collants en résille. Je descends rapidement dans la cuisine où je retrouve Daryl en train de boire son café et de lire son journal comme tous les matins.

Myriam : - Bonjour mon amour.

Il lève les yeux vers moi, manquant de s'étouffer avec son café.

Daryl : - Mais tu es déjà réveillée, trésor ?! Tu as besoin de repos !

Myriam : - Je vais bien, j'ai suffisamment dormi.

Mon bad boy arque un sourcil, et je me prépare à une vanne salace.

Daryl : - Ah bon ?

Un sourire en coin ourle ses lèvres, pour une fois il est resté sage !

Je constate qu'il y a encore des assiettes brisées au sol. La plupart des débris a été balayée et mise dans un coin. Je me baisse pour ramasser les plus gros morceaux, avant que je ne me fasse réprimander par Daryl.

Daryl : - Laisse ça, Myriam, je vais nettoyer.

Myriam : - Ça aurait déjà dû être fait, si jamais les enfants se lèvent et viennent courir ici, comme à leur habitude, ils risquent de se blesser.

Daryl : - Viens t'asseoir, je vais le faire.

Myriam : - Je peux ramasser des assiettes, n'en fais pas tout un fromage !

Un bruit de roulettes m'interpelle soudainement. Lorsque je me relève pour attraper le balai, je découvre Matt qui tire une valise.

Matt : - Salut vous deux.

Il abandonne ses affaires contre le mur avant de se faire couler un café. Je reste silencieuse, mais fais un signe de tête à Daryl qui fronce les sourcils.

Daryl : - T'as un truc à nous dire, Matt ?

Mon beau-frère se tait jusqu'à ce que son café soit prêt, et va s'asseoir en face de son frère, tandis que je termine de nettoyer le carnage.

Matt : - Je tiens à m'excuser, déjà.

Daryl : - Pour ?

Matt : - Mon comportement envers vous. S'il y a des merdes entre Emilie et moi, j'ai pas à vous le faire payer.

Daryl : - Au moins, la nuit t'a portée conseil.

Je me débarrasse des derniers éclats d'assiette, et avant que je ne puisse rejoindre Daryl, les doigts de Matt s'enroulent autour de mon poignet.

Matt : - Et je tiens à m'excuser pour ma réaction. C'était pas la bonne. Je suis vraiment pas bien en ce moment, mais je suis vraiment content pour toi. Pour vous. C'est un petit miracle qui grandit là-dedans, et je vous souhaite le meilleur, vraiment.

Émue, je caresse ses cheveux alors qu'il m'attire contre lui pour déposer un baiser sur mon ventre. Sous le regard attendri de son frère, il finit par me lâcher et boit une gorgée de son nectar fumant.

Daryl : - Heureux de voir que t'as retrouvé tes neurones. Mes poings sont toujours aussi efficaces.

Matt : - Tu parles des coups de vent que tu m'as donné ?

Daryl : - Petit con !

Je souris, me tournant pour laver la dernière assiette entière que j'ai trouvée au sol. Étonnant qu'elle soit encore intacte !

Daryl : - Par contre, t'as pas suffisamment d'affaires à New York pour embarquer une valise de cette taille ? T'as dû vider ton dressing, là !

Matt : - C'est l'idée, en fait... Emilie m'a demandé de réfléchir au divorce, et... Comme t'as dit, la nuit m'a porté conseil... Je vais prendre un peu de recul.

Je lâche la vaisselle que j'ai en main qui finit par éclater. Au moins, ce service laid comme tout a enfin rejoint le cimetière des assiettes, voyons le bon côté des choses !

Daryl : - Trésor ?!

Je fais volte-face, observant mon beau-frère comme s'il provenait d'une autre planète.

Myriam : - C'est une plaisanterie, hein ?

Matt baisse la tête, fixant sa tasse.

Matt : - Malheureusement non. Emilie m'a clairement fait comprendre que notre couple était au bord de la rupture.

Myriam : - Et tu abandonnes comme ça, sans te battre ?!

Matt : - 4 ans qu'on est pas foutu de se parler sans s'engueuler, et ces derniers jours ont été les plus durs. On peut pas continuer comme ça, Myriam.

Myriam : - Est-ce que tu l'aimes encore ?

Il me fixe sans rien dire, ce qui accroit ma colère. Ou ma tristesse, je ne sais pas.

Myriam : - Matt, réponds-moi.

Matt : - Je ne sais pas quoi te donner comme réponse, Myriam, je suis désolé.

Je secoue la tête de gauche à droite.

Myriam : - Ne fais pas ça à ma sœur. Pas elle, je t'en prie...

Matt : - Emilie m'a tendu la perche, je ne fais que l'attraper... Je sais que cette décision ne vous plait pas, mais sans vouloir passer pour un connard encore une fois, ça ne vous concerne pas. C'est entre ma femme et moi.

Myriam : - Et les enfants ?

Ma voix se casse dans un sanglot que je tente de refouler. Je me retourne, prenant appui sur le bord du plan de travail.

Matt : - J'aimerai mes enfants jusqu'au bout, ils sont tout ce que j'ai et j'en suis fier. Même si je le montrais plus ces derniers temps...

Daryl : - Matt...

Matt : - J'ai bien réfléchit. Inutile de vouloir me dissuader de quoi que ce soit.

J'inspire profondément, voulant crier ou hurler, je ne sais pas, mais rien ne sort. Une vive douleur au ventre me coupe soudainement la respiration. Je porte une main sur mon abdomen, tentant de reprendre mon souffle.

Daryl : - C'est sur un coup de tête cette décision. Tu devrai en parler avec Em'...

Matt : - Au cas où tu n'as pas remarqué hier soir, les discussions que l'on a ensemble ne sont pas vraiment avantageuses...

Daryl : - Ouais, mais merde Matt, tout ce que vous avez vécu ensemble, ça mérite de foutre tout ça à la trappe ?

Matt : - Non, bien sûr que non ! Mais y'a des mariages qui fonctionnent, d'autres pas, c'est tout.

J'ai de plus en plus de mal à respirer. J'ai l'impression que l'on me coupe en deux !

Daryl : - Et rien pourra te faire changer d'avis ?

Matt : - Je te jure que je sais même pas quoi te répondre, je suis complètement paumé et c'est la première fois que je suis comme ça !

Mes jambes finissent par lâcher et je me laisse tomber au sol. Un cri s'échappe de ma cage thoracique, avant que je n'aperçoive les deux frères s'agenouiller devant moi.

Daryl : - Myriam ! Qu'est-ce qu'il y a ?!

Myriam : - Je... J'en sais rien...

Matt : - T'as mal où ?!

Myriam : - Ventre... Ça fait un mal de chien !

Daryl : - Le bébé ?!

Myriam : - Je sais pas...

Matt : - Faut pas jouer avec ça, surtout avec tes antécédents ! Daryl, emmène-la direct à l'hosto, je reste là pour gérer les gosses !

Daryl : - Content de retrouver mon frangin !

Je crois qu'ils se tapent dans la main, avant que je ne sente les bras de Daryl me soulever telle une princesse. Je laisse lourdement tomber ma tête sur son épaule, mes mains posées sur mon ventre, le massant, comme si ça allait atténuer la douleur !

* * * * *

Je suis allongée sur ce fauteuil de consultation, les mains croisées sur mon ventre, le stress rongeant mes tripes. La gynéco s'est éclipsée pour « discuter » avec ses collègues. Généralement, ça ne présage rien de bon.

Daryl : - Tu ne dis rien depuis tout à l'heure...

Je lève les yeux vers mon homme qui se tient à mes côtés, les bras croisés sur son torse. Ses yeux sont larmoyants, il est inquiet, tout comme moi. Mais mes hormones ne me permettent pas de contrôler aussi bien mon inquiétude comme lui. Plusieurs larmes roulent sur mes joues, alors qu'il vient m'enlacer tendrement.

Myriam : - Je supporterai pas qu'on me dise que j'ai fait une fausse couche, Daryl...

Daryl : - Shhhh, calme-toi trésor... Inutile de penser au pire tant que l'on a pas de nouvelles.

Myriam : - Et s'il est arrivé quelque chose au bébé ?

Daryl : - Je suis sûr que le bébé va bien, Myriam.

Gynéco : - Et votre mari a raison, Madame Ortega.

Je sèche nerveusement mes larmes en reniflant bruyamment. Daryl dépose un baiser sur mon front, alors que nous observons le docteur s'asseoir sur son tabouret, des clichés à la main.

Daryl : - Alors ?

Gynéco : - Le fœtus va très bien. Vous avez sûrement eu une crise dû à un stress ou une angoisse. Est-ce que tout va bien entre vous ? Certains parents ont du mal à gérer une grossesse, ou ont peur de ce qu'il risque de se passer, surtout dans votre cas.

Je vois Daryl froncer les sourcils.

Daryl : - Je ne sais pas ce que vous sous-entendez, mais sachez que nous sommes plus qu'heureux qu'un petit être puisse être en train de grandir dans le ventre de ma femme. Nous ne pensions pas que ce serait possible en vue du dialogue que vous avez tenu lorsque nous avons eu les jumeaux. Qui sont en très bonne santé et se portent à merveille.

Gynéco : - Mes propos étaient peut-être mal exprimés, je m'en excuse. Je le vois que vous êtes angoissés à l'idée de perdre ce bébé, mais comme je vous l'ai déjà dit, si je vois Myriam assez fréquemment pour m'assurer du bon déroulement de la grossesse. Mais il faut que vous vous ménagiez, Madame Ortega, si des évènements angoissants se déroulent au sein de votre famille, il peut y avoir des répercussions sur vous et le bébé.

Daryl : - Repos forcé, donc ?

Gynéco : - Oui, mais pas que. Il lui faut un environnement stable et sain. Si plusieurs épisodes de ce genre se passent, il pourrait y avoir des complications de grossesse, comme une fausse couche, un retard de croissance du bébé, ou même un accouchement prématuré.

Mon cœur rate un battement. Daryl remarque mon trouble et pose une main rassurante sur mon épaule.

Daryl : - Je m'assurerai personnellement que Madame reste au chaud sous un plaid, câliné par son mari et ses enfants.

Gynéco : - C'est le mieux à faire. Et je vous fais confiance.

Je lève les yeux sur le médecin, puis sur mon homme qui me sourit. Au moins, rien de grave !

Gynéco : - Je vous revois dans quelques semaines, Madame Ortega. En attendant, portez-vous bien.

Nous le remercions avant que je ne me rhabille, et nous sortons du cabinet. Daryl enlace ma taille et me blottit contre lui, alors que nous nous dirigeons vers la sortie de l'hôpital.

Daryl : - Interdiction de t'énerver, à l'avenir, d'accord ?

Myriam : - Plus facile à dire qu'à faire...

Daryl : - T'as entendu la toubib, faut faire gaffe. Et je tiens pas à ce que ce stress incessant au sein de la maison te mette en danger, toi et le bébé d'ailleurs. Va falloir que tu t'habitues à m'avoir constamment près de toi, à l'avenir.

Myriam : - Ça me va...

Il dépose un baiser sur le sommet de mon crâne, lorsqu'il me pointe tout à coup du doigt une jeune femme blonde à la silhouette de rêve qui passe les portes du bâtiment.

Daryl : - C'est pas ta sœur ?!

Myriam : - Ça a l'air !

Daryl : EM' !

La belle blonde se retourne vivement, et effectivement c'est Emilie. Je n'attends pas plus longtemps avant de courir vers elle et de sauter à son cou.

Myriam : Qu'est-ce que tu fais là, ça va ? T'as passé une bonne soirée ? Vu l'état de ton maquillage, ça a l'air !

Emilie : Oh tu sais, visite de routine... Tout ça ! PARFAITE ! Et toi, comment ça va ?

Je tente de me défaire de son étreinte, mais elle noue ses bras autour de ma taille.

Emilie : - Je connais cette tête ! Qu'est-ce qu'il y a ?! Un souci avec le bébé ?!

Myriam : - Non, c'est bon...

Je sursaute lorsque Daryl pose une main au creux de mes reins.

Daryl : - Elle m'a fait peur. Elle s'est mise à se tordre de douleurs à la maison alors qu'on discutait avec Matt, trop de stress d'après la toubib...

Emilie : - Trop de... Qu'est-ce qu'il a encore dit, ce crétin ?! T'es sûre que ça va, Zazou ?!

Elle attrape mon visage en coupe, détaillant le moindre trait de ma peau.

Myriam : - Maintenant, oui. Mais arrête de me regarder comme ça ou je vais finir par craquer à nouveau, je fais que pleurer avec cette grossesse, c'est dingue !

Mushu me sourit avant d'embrasser mon front. Attrapant un de ses bras, puis un de Daryl, nous prenons la direction de la voiture.

Myriam : - Tu as l'air... Différente. Tu rayonnes.

Daryl : - C'est vrai. Ça fait plaisir à voir.

Emilie : - La soirée a été bonne. Très bonne.

Je plisse les yeux, captant aussitôt son regard. Et Dieu sait que je connais cette lueur, qu'est-ce que t'as foutu, Emilie ?

Le trajet en voiture se fait dans la bonne humeur, Daryl fait plusieurs blagues lorsque ma sœur nous raconte sa soirée avec ses potes complètement déjantés. Mais elle omet de parler du joli petit cœur qui lui a laissé une petite marque de morsure sur l'épaule que je suis la seule à avoir remarqué. Quand on ne sera plus que tous les deux, une petite explication s'impose !

Une fois dans l'allée de la maison, nous apercevons Hitz et Pablo qui hissent toute notre joyeuse tribu dans leurs vans. Je m'extirpe de l'habitacle, allant à la rencontre de ma figure paternelle.

Myriam : - Hitz !

Hitz : - Myriam !

Il m'offre une étreinte chaleureuse, avant de lui aussi attraper mon visage en coupe.

Hitz : - Tout va bien ?!

Myriam : - Oui...

Hitz : - Quand Matt m'a appelé, il était en panique. On a direct proposé de s'occuper des enfants toute la journée, le temps que tout s'arrange. Et d'ailleurs, petite cachotière, quand est-ce que tu allais me le dire ?!

Il me pince le nez, ce qui me fait sourire.

Myriam : - Désolée, je le sais depuis hier mais il s'est passé tellement de choses que je n'ai pas pu t'appeler...

Il dépose un bisou sur mon front, avant d'embrasser ma sœur et de saluer Daryl.

Hitz : - Je suis content pour vous, encore un petit bout de chou que je vais pouvoir gâter !

Myriam : - Fais attention, si c'est une fille je te la confierai pour aller faire les magasins !

Hitz : - Ok, y'a intérêt que ce soit un petit mec !

Nous rions aux éclats, avant que la petite voix endormie d'un de mes garçons ne se fassent entendre.

Liam : - Mamaaaaaaaaaan !

Je contourne la voiture, saluant Pablo, avant de me pencher dans la voiture.

Myriam : - Coucou mes chéris !

Liam s'accroche à mon cou, alors qu'Ewan est encore endormi.

Liam : - Tu viens avec nous ?

Myriam : - Non mon chéri, maman doit se reposer.

Liam : - Tu nous aimes encore, hein ?

Myriam : - Oh, petit gnome, bien sûr ! Je vous aimerai pour toujours, plus que tout !

Liam : - Alors c'est cool ! Je pourrais demander à papy Hitz de m'acheter une barbe à papa ?!

Myriam : -Tu peux demander tout ce que tu veux à papy !

Liam : - OUIIIII ! Tu es la meilleure maman du monde !

Il me serre de plus belle, et je me fais violence pour ne pas m'effondrer en larmes. J'embrasse délicatement le front de mon autre fils qui grogne tel un ours, avant de me redresser. Daryl les salue à son tour, et nous mettons plusieurs minutes avant de pénétrer dans la maison, laissons nos amours s'en aller.

Je manque de trébucher sur une valise, découvrant que c'est un vrai champ de bataille ici. Matt est assis dans la cuisine, les bras croisés sur la table.

Emilie : - Alors, Matt, t'as réussi à refouler les gosses à Hi...

Elle se coupe soudainement, découvrant que plusieurs valises jonchent dans le couloir.

Emilie : - Ça y est ? T'as pris une décision ?

Matt : - Rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà, Em', s'il te plait...

Emilie : - Oh, je vais même t'arranger la tâche, je prends simplement des paquets de chips, et je monte avec Zazou pour qu'on se fasse une après-midi Disney Movies, et ce soir on sort.

Matt : - La soirée d'hier ne t'a pas suffi ?

Emilie : - Je me suis bien amusée, si c'est ta question.

Matt se lève soudainement, se dirigeant vers nous. Il se poste devant Emilie, la toisant de toute sa hauteur.

Matt : - Et t'as baisé avec qui, hein ? T'as une autre expression sur le visage, et je sais quelle tête tu fais quand t'as jouis toute la nuit.

Emilie : - OH, TIENS ! Tu connais encore ce mot ?! Étonnant, après 2 ans sans me toucher !

Elle lui donne un coup d'épaule, avant de se ruer dans la cuisine pour récupérer toutes sortes de cochonneries à manger, et se précipite vers l'escalier.

Emilie : - Je t'attends dans ta chambre, Zazou.

Emilie disparait de notre champ de vision, alors que Matt se fait violence pour ne pas la suivre, les poings fermés. Je jette un œil à Daryl qui hoche la tête. Je pense qu'il est nécessaire d'avoir une discussion entre frères !

Je m'apprête à rejoindre Mushu, lorsque Matt m'attrape dans ses bras.

Matt : - Dis-moi que tu vas bien ?

Myriam : - O... Oui, Matt, rien de bien méchant.

Daryl : - Trop de stress. Elle doit pas s'énerver.

Matt : - C'est à cause de moi. C'est moi qui fait débloquer tout le monde.

Daryl : - Je vais pas te contredire.

Myriam : - Je... Je vais monter, sinon je sens que mes mots vont dépasser ma colère.

Mon beau-frère acquiesce, avant de déposer un baiser sur le sommet de mon crâne et de me lâcher. Je retrouve ma sœur emmitouflée sous un plaid sur mon plaid, visiblement endormie. Je souris, caressant ses cheveux en prenant soin de ne pas la réveiller.

Myriam : - Ta soirée a dû être riche en émotions, dis donc...

Maléfique est déjà en train de commencer à la télé. Je m'installe à côté d'Emilie en attrapant mes chips préférées.

Myriam : - Rah, t'as oublié la sauce pour les Doritos, nouille.

Je quitte la chambre en silence, commençant à descendre les escaliers. Mais je reste adossée au mur lorsque j'entends la discussion plus que croustillante entre Matt et Daryl.

Daryl : - Écoute, tu me la fera pas à moi. Je te connais. C'est qui ?

Matt : - C'est qui quoi ?

Daryl : - Matt. Je veux savoir son nom. On la connait ?

Matt : - Pfff... C'est Jade, ma collègue. Comment t'as su ?

Daryl : - La nana qui te collait comme je sais pas quoi à la soirée qu'on avait faite pour fêter la première grossesse de Myriam ?! C'est elle que tu te tapes ?! Putain, je te connais comme si je t'avais fait !

Mon cœur prend une décharge. Matt trompe Emilie ?!

Matt : - J'ai pas prévu tout ce qui se passe, Daryl... Jade est le portrait craché d'Emilie, avant que toutes ces histoires se passent dans nos vies... Elle était comme ça, avant...

Daryl : - Avant quoi, Matt ?!

Matt : - Avant que l'on ne se marie et que l'on fonde une colonie de vacances...

Daryl : - Matt !

Matt : -Désolé, mais je sais plus comment interpréter ça, putain ! Quand je l'ai demandée en mariage, j'étais sûr de moi ! Nana qui a vu le jour, c'était plus que magnifique, puis elle m'a donné un fils ! Mais là, troisième enfant... C'est trop pour moi, je me suis jamais vu comme un gardien de garderie, je veux être un père, mais là, j'étouffe...

Daryl : - Je croyais qu'Ellie était voulue !

Matt : - Mais bien sûr ! Mais je porte plus mes couilles, je... C'est pas comme ça que je veux vivre...

Daryl : - Et donc tu te barres avec la première pouffe que tu rencontres ?

Matt : - Nan, Daryl, c'est pas ça...

Les larmes aux yeux, je descends jusqu'en bas, avançant tel un zombie vers eux. Daryl écarquille les yeux lorsqu'il me voit, et Matt se retourne aussitôt.

Matt : - Je croyais que c'était Emilie... J'ai eu peur... Tu as entendu quoi ?! Je croyais que vous étiez devant la télé !

Ma main va s'écraser toute seule sur sa joue. Je ne retiens pas mes larmes, voyant qu'il ne réagit même pas.

Myriam : - J'ai tout entendu, tout. Et je te conseille de dégager au plus vite avant que je n'aille rapporter tout ça à Emilie.

Matt : - Myriam, tu n'es pas obligée de tout lui dire, tu...

Emilie : - Me dire quoi, au juste ?

A suivre...

- - - - - - - - - - - - - - - - - -

[Si   vous vous    accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander   la       permission. On bosse dur sur le montage de certaines,  respectez le        travail des autres, vous seriez adorables ! Idem  pour des idées        provenant de notre histoire... ❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro