20 - La physique nucléaire
- - - - - PDV Emilie - - - - -
Je discutais avec quelques parents d'élèves de la kermesse des enfants que je ne reverrais plus que pour Ayden ou Ellie, parce que Mina clôturait son CM2. La voilà une grande fille en direction du collège, je n'en revenais toujours pas. Un spectacle était prévu bientôt et je savais que Mina allait faire un petit numéro de skate pour épater la galerie, en même temps c'était la plus forte.
En attendant, je fis le tour des stands qui avaient été mis ça et là en proposant divers rafraichissements et sustentations tous plus fous les uns que les autres. Venant de mères qui faisaient tout pour être la meilleure. La meilleure quoi, je ne sais pas ? Si quelqu'un à la réponse.
Parce que je marchais le long de ces stands avec spécialités vegan, sans arachides, sans fruits, sans légumes, et que sais-je encore. Alors que franchement, j'aurais bien pris un donut bien gras. Je marchais tranquillement sous le regard mi désolé, mi haineux des mères, oui c'est possible, nous les mères on a l'habitude d'être un poil bipolaire.
Soit dit en passant, je savais d'où venait ce regard, elles avaient pitié pour moi, ma maladie, le fait que j'ai divorcé et que j'ai 3 enfants avec un ex-mari infidèle, et elles me détestaient en même temps d'être exempt de stand. Soudain, mon téléphone sonna et me sortit de mes rêveries.
Emilie : - Hey ! Comment ça va, bébé ?
Ellie : - Mieux, j'ai plus mal à la tête, le médicament que me donnent les docteurs est bien.
Emilie : - Pas trop d'effets secondaires ?
Ellie : - De quoi ?
Emilie : - Tu ne remarques rien de spécialement désagréable une fois que tu les prends ?
Ellie : - Je suis fatiguée, mais de toute manière je dois le prendre avant de me coucher, donc ça fait rien.
Emilie : - Je vois. Tu t'ennuies pas trop, Oli' ?
Ellie : - Nan mais faut vraiment que t'arrêtes de m'appeler comme ça maman, les n'infirmières elles se moquent de moi. C'est déjà mon deuxième prénom, ça suffit.
Emilie : - Bon ok, ça va jeune demoiselle ! Je suis à la kermesse de l'école là...
Ellie : - Alors, c'est cool ?
Emilie : - Pas aussi cool que si t'étais là.
Ellie : - Bah tiens, je le savais bien, Ayden me l'a déjà dit !
Je souris avant de lui raconter en détail comment c'était.
Ellie : - Maman... ? Ça va pas avec n'Arthur, pas vrai ?
Je soupirais, je n'avais franchement pas envie d'y penser après la soirée et la nuit que j'avais passé. Sans parler qu'il a fallu que j'empaquète ses affaires et que j'aille à la caserne les déposer où j'ai vu tous les gars, je leur ai dit au revoir... C'était... Compliqué.
Emilie : - Pourquoi tu dis ça ?
Ellie : - Il est venu me faire un bisou et il était bizarre. Triste.
Emilie : - Je suis triste aussi bébé, mais tu sais la vie, c'est pas simple et parfois il faut faire des choix compliqués, ce n'est souvent pas ce que tu désires, mais c'est la meilleure chose à faire.
Ellie : - Comment ça ?
Emilie : - Tu vois quand tu as mis ton chewing-gum dans les cheveux de ta Barbie. Il a fallu que tu fasses le choix de lui couper les cheveux parce que c'était la meilleure chose à faire, mais d'un autre côté tu savais qu'elle ne serait pas belle sans ses cheveux, alors c'est pas ce que tu voulais.
Ellie : - Oh oui, je m'en souviendrais toute ma vie... ! Alors c'est ça, être adulte ? Se faire du mal et faire du mal aux autres ?
Emilie : - En partie oui.
Elle soupira à l'autre bout du fil, ce qui me fit rire.
Emilie : - Mais tu as tout ton temps Ellie, ne t'en fais pas pour ça, maman et papa sont là pour toi.
Ellie : - Pour toujours ?
Emilie : - Toujours.
Ellie : - Bon, ok alors. Désolée maman, je dois appeler Ayden. A plus !
Emilie : - Comment ça t...
Et elle raccrocha. Ouh que c'est énervant de couper les gens dans leur élan, mais en même temps, ça me rappelle vaguement quelqu'un... Moi.
Je rangeais mon portable en souriant, me demandant comme elle allait faire pour contacter son frère, en même temps la connaissant, je savais qu'elle trouverait forcément un moyen. Je me demande parfois si ces deux zouaves ne seraient pas jumeaux.
Liam : - DEVINE QUI JE SUIS, TATIE.
Emilie : - Liam, sans hésiter.
Liam : - Mais pourquoi tu trouves à chaque fois ? Qu'est-ce qui me trahie ?
Emilie : - Ewan viendrait en courant, me taperait et partirait en criant que c'est toi.
Liam : - Mais j'aime pas taper les autres, moi...
Emilie : - C'est bien pour ça que tu m'auras pas. En plus tu parles à une pro, là.
Liam : - C'est vrai ça ! J'oublie parfois que tonton et papa sont jumeaux aussi. Comment t'as rencontré tonton pour la première fois ?
Je partis très loin dans mes pensées en direction d'un autre temps, d'une autre époque. Quand le souvenir s'imposa à moi.
Emilie : - Tu vois, Tatie avant elle travaillait avec maman, mais un soir maman est allée au travail seule et quelqu'un l'a agressée, alors maman a été à l'hôpital. Quand je suis rentrée dans la chambre pour aller voir maman, il y avait un rideau tiré et j'ai été curieuse, alors j'ai regardé qui était de l'autre côté et c'était ton oncle.
Liam : - Oncle Matt ?
Emilie : - Oui oncle Matt, t'en a pas eu 12 des oncles.
Liam : - NAH !
Emilie : - Il était tout seul, personne ne venait le voir, alors j'ai ouvert ses rideaux pour qu'il profite de ma présence et je lui ai fait un bisou comme ça.
Je lui pris la tête et embrassais délicatement son front.
Liam : - Waouh, rien à voir avec les histoires que papa nous raconte, c'est trop kiki ça.
Je ris alors qu'il s'assit à côté de moi, les fesses sur une table de pique-nique et les pieds sur l'assise.
Emilie : - Je m'en souviens comme si...
Comme si c'était hier. Son air détruit et endormi... Il paraissait si gentil, si paisible... Je crois que je l'ai aimé à la première seconde, je me laissais submergé par mes souvenirs qui revenaient, alors qu'une voix me sortit de mes pensées.
Matt : C'est pas tout à fait ça, si je me souviens bien.
Je me retournais brusquement, avant de souffler de soulagement, ils ont vraiment la même voix parfois, enfin le même ton.
Liam : - PAPA ! L'histoire de Tatie est géniale !
Daryl : - Si mes souvenirs sont bons, on pistait un type sur Central Park et Matt t'a repérée de tellement loin, comme un chien. Il t'a trouvé tout de suite belle et étrange. Il pleuvait des cordes et tu étais la seule new yorkaise d'assez folle et courageuse pour courir à Central Park par ce temps, et pourtant elle était tout aussi fine qu'aujourd'hui. Alors cet imbécile s'est mit devant toi, Emilie, quand t'es passée, en se disant que ça ne fonctionnerait jamais, et pourtant si. Tu t'es...
Emilie : - Je me suis excusée de ne pas l'avoir vu et il m'a tout de suite proposé de me faire pardonner avec un café, ce que j'ai pas vraiment refusé, mais je me suis enfuis en me disant que c'était qu'un boulet. Un beau boulet, mais un boulet quand même. Tu as raison.
Les larmes me montèrent aux joues, alors je m'excusais et partis.
Je ne regardais pas vraiment où j'allais et je ne vus que les chaussures trop tard. Je percutais cette personne musclée de plein fouet. En levant la tête, je ris jaune.
Matt : - Est-ce que tout va bien ?
Emilie : - La vie se fout de ma gueule.
Et je le contournais pour partir.
Matt : - 2 ans, Emilie. Il te faudra combien de temps pour réussir ne serait-ce qu'à te tenir face à moi ?
Je me stoppais net et fis quelques pas en arrière pour me placer devant lui. Je croisais mes bras sur ma poitrine en le toisant sans rien dire.
Matt : - Je vois. Bonjour, la tête de mule, comment allez-vous ? Si je peux me permettre, jolie mulette, cette coupe courte vous va à ravir, je ne vous ai d'ailleurs reconnue qu'au dernier moment.
J'empêchais difficilement un sourire, alors qu'il croisa lui aussi les bras sur son torse en répondant à mon sourire d'un haussement de sourcil. Je dois reconnaître que quelque chose avait changé chez lui. Il dégageait plus d'assurance, plus de calme. Et il avait prit un coup de vieux quand même, probablement dû à l'unique mèche blanche qu'il avait au-dessus du front.
Emilie : - Ça ne vous réussit pas, papi, la paternité.
Je lui montrais sa mèche blanche et sa ride du lion bien ancrée, auquel il répondit par un grattement de tête caractéristique de Matt quand il est gêné.
Matt : - Ouais ! Les soucis, hein... !
Emilie : - M'en parle pas.
Matt : - 37 ans et pas un cheveu blanc, t'es même heu... très belle. Enfin, en tout cas, t'as l'air en forme.
Emilie : - T'es un menteur, j'ai les yeux rougis, les lèvres gonflées comme à chaque fois que je pleure, et des magnifiques cernes de la taille de belles valises.
Matt : - J'avoue t'as une mine affreuse., Rit-il.
Emilie : - Mais toi, par contre, t'as l'air en forme !, lui dis-je un peu embarrassée en agitant de la tête comme une demeurée, tout en fourrant mes mains dans mes poches.
Matt : - Ouais, j'avoue ! J'ai suivi tes conseils, j'ai ralenti sur le boulot, j'ai appris à connaître mes enfants, et je suis célibataire !
Emilie : - Voyez-vous ça... ! Serait-ce un nouvel homme devant moi ?
Matt : - Oui, je suppose que le plan diabolique de Mina a fonctionné... !
Emilie : - Tu le savais ?
Matt : - Disons que je l'ai deviné, il se passait BEAUCOUP de choses quand Mina était là comparé à la semaine !, me chuchota-t-il en approchant son visage du mien comme une confidence.
Emilie : - Elle a grandi tellement vite... T'es sûr que c'est pas hier qu'elle est née ?
Il me regarda avec un sourire compatissant.
Matt : - Je suis sûr.
Emilie : - Écoute Matt, t'as raison. Je me sens stupide de te priver des enfants pour leurs moments importants. Viens pour les anniversaires, Thanksgiving et Noël. Ça leur fera plaisir et puis après tout, on parle de ton frère aussi, j'ai pas le droit de te priver comme je le fais. C'est pas juste.
Matt : - Je ne veux pas que ça te dérange Emilie, je sais que tu fais ce que tu peux de ton côté...
Emilie : - C'est toi qui vois, mais ne m'idéalise pas, je ne prends pas souvent les bonnes décisions en ce moment.
Il me sourit, ouvrit la bouche et quand ses yeux tombèrent sur mon décolleté, il ferma soudainement sa bouche. Je suivis son regard en haussant un sourcil.
Matt : - Est-ce que c'est... ?
Emilie : - Un tatouage ? Oui, absolument.
Matt : - Je...heu... Je suis désolé.
Il fût soudain extrêmement gêné.
Emilie : - C'est rien, c'est juste un tatouage, c'est Mina qui me l'a dessiné. Elle a du talent ta fille, ris-je.
Matt : - Bah en fait... Rha, j'ai pas envie de te mentir. Il se pourrait que je lui ai filé un coup de main. Elle m'a dit que c'était un truc perso, que ce serait un cadeau, mais elle a pas voulu m'en dire plus.
J'allais lui répondre, mais la stupeur me cloua le bec. Mon ex mari a dessiné le tatouage que j'ai sur mes seins. Parfait.
Soudain, le destin, la fatalité, Dieu ? Enfin peu importe qui décida qu'il était temps d'enfoncer un peu plus le clou et la musique, notre musique passa... Can't help falling in love. Matt rit jaune en se passionnant une seconde pour ses chaussures.
Emilie : - Je dois y aller. C'était cool de se parler sans s'étriper.
Oui, j'étais en train de lui renvoyer ses propres phrases bancales à la tronche et de me renfermer complètement. Ce à quoi il répondit par une moue dégoutée, avant de me faire un signe de main au loin étant donné que je n'avais pas vraiment attendu son approbation. Non mais je rêve. Mina !
Myriam : - Tiens, t'es là toi, je te...
Emilie : - Y a pas une putain de goutte d'alcool ici ?
Myriam : - Mushu, c'est une fête pour les gosses, pas pour les poivrautes.
Emilie : - Il me faut un shooter, n'importe quoi. En fait, il m'en faut au moins 5. Un pour chaque enfant, un pour mon ex-mari et le dernier pour mon mariage.
Myriam m'obligea à la regarder dans les yeux.
Myriam : - Il t'arrive quoi, là ?
Emilie : - Une putain de crise d'angoisse, ça va pas là. Ça va pas du tout. Pas du tout.
Je commençais à suffoquer sérieusement. Elle réussit à me calmer en me prenant dans ses bras et me serra le plus fort possible en chuchotant des choses que je ne pouvais pas comprendre dans mon état, je n'entendais que ma respiration saccadée qui hurlait dans mes oreilles.
Daryl : - Je m'en occupe.
Myriam : - Je suis sa sœur sinon, hein, au cas où tu l'aurais oublié.
Daryl : - Liam te cherche.
Elle me lâcha avant de souffler et partir. Daryl quant à lui se tourna vers moi et me fit un clin d'œil. Évidemment qu'il ne cherchait pas sa mère, il saurait où la trouver sinon. Il observa Myriam de loin, attendit qu'elle arrête de se retourner et me tendit une petite fiole.
Daryl : - Du Rhum qui vient directement de la meilleure île des Antilles.
Je le regardais de travers, avant de m'enfiler une bonne gorgée cul sec.
Daryl : - En rentrant, je ferais des Mojitos maison pour me faire pardonner de ma trahison. Écoute... Mon frère a changé, je sais que c'est terriblement cliché, mais je l'ai trouvé changé. Plus lui-même. Je crois qu'un jour on peut tous s'égarer, voir soudain tout noir autour de nous, alors qu'en fait on a juste peur et on se cache les yeux sans le vouloir. Matt, on l'a laissé tout seul les mains devant les yeux et il s'est perdu. On est tous un peu responsables. Alors sache qu'on a toujours été proches tous les deux et je ne me permettrai pas de prendre parti pour l'un ou l'autre, mais est-ce que c'est vraiment ça que tu veux, tourner la page ?
Emilie : - Oui, je ne veux que ça !
Daryl : - Alors explique-moi pourquoi tu es dans cet état ?
Emilie : - Parce que... Parce que, d'accord ! J'ai l'impression qu'à chaque fois qu'on se voit, les choses m'échappent, alors que je ne souhaite que me libérer de lui. Pourquoi il semble y être arriver si facilement, et pourquoi j'ai encore tous ses souvenirs ? Et puis, Mina lui a demandé vraisemblablement BEAUCOUP d'aide pour mon tatouage, alors ça veut dire que je porte une part de lui avec moi, et cette conne de chanson. Mais putain, qui écoute encore Elvis de nos jours ?
Daryl : - Tu ne pourras jamais effacer 10 ans de ta vie comme ça... Tu sais pourquoi j'ai jamais été très chaud par son travail à Myriam ?
Emilie : - Non... ?
Daryl : - Je traîne dans des affaires qui sont sur le fil du rasoir avec la loi et qui peuvent déraper du mauvais côté parfois. Je suis bon dans ce que je fais, mais j'ai jamais étudié le droit et je me suis toujours dit qu'un jour elle aurait un procès contre moi et que si elle devait choisir entre la loi, la droiture et moi, elle choisirait la loi.
Emilie : - Mais non, elle t'aime et...
Daryl : - Ah oui ? Tu connais Myriam comme moi, elle déteste le mensonge, alors ça lui fera quoi d'après toi, le jour où elle apprendra que je lui ai menti même par omission durant notre mariage entier. Qu'elle apprendra que son petit mari n'est pas dans les affaires comme pourrait l'être le boss de Matt par exemple, ou toi. Chaque jour avant, je tremblais quand elle m'appelait, je me demandais si c'était aujourd'hui. Et chaque fois qu'elle raccrochait, je retrouvais ma respiration.
Emilie : - Waouh, Daryl, je ne sais pas quoi te dire. A part que ça s'est mal passé pour moi quand elle...
Daryl : - Et tu crois que c'est pour quoi que je ne lui ai jamais dit ? Il y a tellement de fois où je me suis dit que j'allais lui dire, lui avouer. Tellement de matins où je me suis dit que j'allais lui dire aujourd'hui. Et les années sont passés si vite... Évidemment, plus elles passaient, moins je trouvais l'idée lumineuse. Ce que je veux te dire, c'est que personne n'est parfait, Emilie, loin de là. Aucun couple ne peut se prétendre parfait, mais c'est comme les enfants, on essaye, on échoue, on tombe et on se relève. Je ne sais pas quels sont tes véritables sentiments pour Matt, mais je pense qu'il faudrait que tu lui laisses une chance. Parce que s'il y a bien une chose en lequel je ne croyais pas quand je t'ai rencontré, c'est au coup de foudre. Franchement c'est pas un truc qu'on nous enseigne à nous, les gars. Mais quand Matt est revenu ce jour là sous la pluie, j'ai vu quelque chose briller dans son regard. Une lueur que je n'ai jamais revue après pour d'autres filles que toi et sur le coup j'ai été jaloux, et même content que ce soit avec une inconnue qu'il ne reverrait jamais, mais la vie vous a remis sur le chemin l'un de l'autre. Je ne crois pas qu'on ait plusieurs âmes sœurs, Emilie. Peut être que tu ne vois plus, mais moi je le vois. Quand vous êtes tout les deux, on vous regarde et c'est comme un tout, une évidence. Vous êtes un peu comme deux atomes nucléaires, tant que vous êtes en fusion vous éclairez tout autour de vous, mais dès que l'un des deux est instable, vous brisez tout autour, je crois qu'on en a déjà parlé, mais j'ai l'impression que tu ne me comprends pas. Apprenez, la demi-mesure... C'est tout ce dont vous avez besoin.
Emilie : - Et si je n'en avais pas envie, Daryl ? Et si je n'avais pas la force de lui pardonner ? Pour l'instant, je veux juste être un peu seule, parce que finalement je n'ai jamais vraiment été seule, et je crois que j'en ai besoin pour me retrouver. Parce que dans toute cette histoire, j'ai l'impression d'avoir vécu à travers mes enfants pour m'effacer complètement en tant que femme, et j'ai besoin de renouer ce lien pour me comprendre à nouveau. Je suis désolée Daryl, mais je n'ai plus de sentiments pour Matt.
Il me prit dans ses bras en me promettant que ce n'était pas grave, mais bien sûr je réfléchissais sérieusement à ses paroles, qui n'y réfléchirait pas ? Tous les souvenirs avec Matt remontèrent, mais je ne voulais plus de tout ça. Je chérissais ces souvenirs, mais l'idée d'en faire de nouveau avec cet homme ne m'intéressait plus...
A suivre...
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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. On bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres, vous seriez adorables ! Idem pour des idées provenant de notre histoire... ❤️]
XOXO ❤️
Emilie et Myriam ❤️
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