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14 - Finalement, la roue tourne

- - - - - PDV Emilie - - - - -

Rémission. Putain de rémission. C'est aujourd'hui ! J'avais envie de l'écrire sur tous les murs en gros. Ce que j'ai pas dit à ma sœur, c'est que j'ai un prix à payer. Un dernier curetage à faire... Mais je ne préférais pas y penser. Cette journée était dédiée à ma sœur et sa merveilleuse fille. Daryl partit chercher les enfants à l'école en fin d'après midi, alors que nous discutions toutes les deux.

Emilie : - Ouais, j'ai mis la boutique en ligne en début de semaine. Les expéditions sont directement gérées depuis le siège social, comme ça les gens peuvent venir les chercher dans l'heure s'ils le veulent. Je les ai mis en ligne dès que j'ai eu l'accord de Disney-Marvel.

Myriam : - Sérieux, tu l'as eu ? C'est génial ! Attends, je vais voir si je peux pas en acheter un !

Emilie : - Zazou, tu vas pas l'acheter, c'est ma marque, je vais te donner des modèles si t'en veux ! Pour l'instant, je fais juste homme et femme, pas les enfants.

Myriam prit son portable, alla directement sur mon site et commença à scroller en fronçant les sourcils.

Emilie : - Ça va, c'est pas si moche que ça, y a forcément un modèle qui te plaît ,t'es dure là.

Myriam : - Bah, en fait... C'est sublime, hein, mais y a pas un modèle qui soit pas en rupture de stock...

Emilie : - QUOI ?

Je lui arrachais son portable des mains alors qu'elle pesta.

Emilie : - Zazou, j'avais mit 500 pièces de chaque en stock...

Myriam : - A 40 dollars le legging, t'as des couilles en or, bravo.

Mina entra brusquement dans la pièce et courut jusque dans mes bras sans faire attention autour d'elle et je la fis tourner. Daryl se précipita quant à lui au chevet de sa fille.

Daryl : - Un autre truc à fêter ?

Myriam : - A part qu'elle est meilleure que toi en affaires ?

Daryl ria de bon cœur avant que Myriam ne lui explique, parce que moi j'étais sans voix et j'avais des coups de fils à passer.

Myriam : - Tu sais qu'Emilie a ouvert son site lundi ? Pour sa marque de fringues de sport ?

Daryl : - Oui et ? T'as vendu ta première pièce ?

Myriam : - Elle est en rupture de stock total.

Daryl : - Oh merde, t'avais pas prévu assez de stock ?

Emilie : - J'avais mis 500 produits de chaque.

Daryl : - Putain ! T'as fait ça comment en plus d'une semaine ?

Emilie : - Une fitgirl super connue m'a contactée pour être l'ambassadrice de la capsule Marvel-DC, donc j'ai profité de son soutien et évidemment, la renommée de la marque a joué. Vous m'excusez, j'ai des coups de fils à passer !

Daryl me présenta son pouce alors qu'il regarda au-dessus de l'épaule de Myriam l'écran de son portable.

Daryl : - Il est bien le legging Punisher.

Myriam : - Je peux t'aider à mater son cul ? Ou alors peut-être que ma sœur a son numéro, pervers. Et si l'idée te vient de mater la fille qui pose en fond blanc, c'est ma sœur, alors tu te calmes direct.

Daryl : - Ça va ! Tout doux ! Elle est quand même pas bien grosse...

Emilie : - Vous sortez le champagne j'espère les gars ? Vous vous en sortez ? Vous m'embauchez des passants s'il le faut pour expédier ça dans les temps et soyez aimables avec ceux qui viennent chercher, je vous fais confiance, on cartonne, ok ? Les premiers avis, je veux que ce soit du béton ! Ça marche ? On en est où de la prochaine commande ? Lundi au cas où, j'avais prévu le coup et j'avais demandé les mêmes stocks donc, ils devraient arriver demain et préparez-vous à réceptionnez dix fois plus la semaine prochaine, je raccroche avec vous et j'appelle nos amis français pour commander ! Félicitations les gars !

Je raccrochais en m'asseyant lourdement sur les sièges dans le couloir.

Emilie : - Mina ?

Mina était à califourchon sur moi et releva la tête vers moi.

Emilie : - J'ai un truc important à te dire.

Mina : - Plus important qu'Anya ?

Emilie : - Non, pas plus important qu'elle, mais important quand même. Maman est en voie de guérison, et en très bonne voie !

Mina : - C'est vrai ? C'est une super nouvelle, maman !

Emilie : - Je suis sûre que c'est grâce à toi, mon cœur !

Elle me serra le plus fort possible dans ses bras et nous sommes restées un moment comme ça, juste l'une contre l'autre, et puis en voyant une infirmière passer, déguisée, le jour d'aujourd'hui se rappela à moi. Je repris alors Mina dans mes bras avant de rerentrer dans la chambre.

Emilie : - C'est bon, j'ai réglé ce que j'avais besoin, par contre, hum... C'est Halloween aujourd'hui, ceci explique cela.

Myriam : - C'est-à-dire ?

Daryl : - Depuis que Matt a Mina, c'est sa fête préférée, il adorait aller faire le tour des maisons avec elle...

Emilie : - En plus, on est vendredi, donc c'est pas hyper grave. Ça te dérange, Daryl, de contacter Matt, il doit être toujours sur Miami, c'est sûr. Dis-lui de passer le week-end à la maison avec les enfants, moi je vais aller chez des amis, vous inquiétez pas ! Avec un peu de maquillage, je vais bien pouvoir m'incruster quelque part !

Mina : - Tu vas t'habiller comment, maman ?

Emilie : - Je t'enverrais une photo sur le portable de tatie, d'accord ?

Mina : - Chouette, j'attendrai. Et merci, maman, de laisser papa venir.

Elle me prit encore une fois dans ses bras et Daryl acquiesça. J'embrassais Myriam sur le front, Anya, Daryl et mes enfants avant de partir.

Emilie : - A lundi ! Bisous tout le monde.

Myriam : - Vas-y mollo, Emilie.

Je me retournais, lui décochant un magnifique sourire.

Emilie : - Sur quoi ? La vie ? Ça risque pas !

Et je fermais la porte derrière moi. Il était quasiment midi, alors je me dirigeais vers ma voiture en envoyant un message à Daryl.

'Désolée de te laisser le sale boulot, mais Matt m'envoie encore parfois des messages et je veux pas lui donner d'espoir inutiles. Encore félicitations pour votre fille, elle est parfaite.'

'No problem, il était pas loin, il sera là dans 5 minutes et il te remercie.'

Je souris avant de démarrer la voiture et partir. Sur la route, j'appelais Gigi via le Bluetooth.

Gigi : - Ouais, je mange rapide.

Emilie : - Oui l'ours, tout de suite ! Vous faites un truc ce soir ?

Gigi : - Ouais, Paul voulait aller à la soirée d'Halloween de ta salle, mais franchement, c'est pas contre toi, mais je m'en bas carrément les couilles, les ovaires, les steaks, ce que tu veux.

Emilie : - Et si on allait à notre bar, en fait ? Tout simplement.

Gigi : - Oh, tu m'intéresses là, en plus avec un peu de chance, il y aura ton Arthur.

Emilie : - On se calme, c'est pas mon Arthur et il n'y aura rien, même s'il se pourrait que je sois effectivement chanceuse ! Bon, on se retrouve à 19h, ça va ?

Gigi : - Allez, j'appelle tout le monde.

Je raccrochais avant de rentrer à la maison. Je fis une valise rapidement en me disant finalement que je n'avais pas à squatter chez quelqu'un, je me paierai l'hôtel, ce sera très bien. En arrivant à la maison, je pris mon nécessaire de maquillage, des habits et je filais dans la chambre de Mina pour lui voler une robe pour ce soir avant de partir rapidement afin d'aller manger. Sans hésiter, je me choisis des sushis à emporter et je garais ma voiture face à la mer pour manger tranquillement. Il me tardait étrangement d'être ce soir.

Vers 14h, je me demandais ce que je pouvais bien foutre jusqu'à ce soir, alors je suis descendue de la voiture et j'ai marché le long de la plage. J'avais vraiment un lien étrange avec la mer. Un psychanalyste dirait surement que c'est lié à mon enfance à Cuba et il aurait probablement raison. Je réfléchissais à cette journée, à la manière dont elle avait débutée, alors que je voulais déjà en savoir l'issue, savoir si ce bien être, cette sérénité et cette plénitude allait rester juste encore un petit peu.

Mon pantalon que les modeuses qualifieraient de boyfriend prit soudain l'eau à cause d'une vague, mais je m'en fichais. Je serrais mes bras contre mon pull à cause de cette petite brise marine...

? : - Emilie ! EMILIE !

Je me retournais, brusquement sortie de mes rêveries alors que mes yeux devaient ressembler à deux soucoupes. 

Emilie : - Hum...

Je pointais un doigt vers lui, les lèvres serrées. Je voyais bien sa tête, sans soucis, mais son prénom, je ne le remettais pas du tout. Il ouvrit la bouche, un air choqué sur le visage, avant de mettre ses mains sur son torse.

Arthur : - Arthur ! Je dérange, peut-être ?

Emilie : - Arthur, bien sûr. Je me souvenais bien de toi, mais les prénoms c'est toujours un peu compliqué ! Oh non, mes pensées se sont enfuies maintenant.

Il me sourit avant de passer une main dans ses cheveux trempés pour les mettre derrière ses oreilles. Ce geste aussi simple soit-il me parût beau, ou tout du moins agréable à regarder. Sans parler de son torse nu doré, humide et incroyablement musclé.

Emilie : - C'est un peu gênant, non ? On peut marcher si tu veux.

Arthur : - Je suis content de t'avoir revue... Je me demandais ce que tu devenais.

Emilie : - Tu aurais eu de mes nouvelles de toutes manières.

Arthur : - Ah bon ?

Emilie : - Oui, dans la rubrique nécrologique.

Il tourna sa tête vers moi en se demandant si j'étais sérieuse et je me mis à exploser de rire en lui tapant le bras avec mon épaule. Ce géant devait bien faire 2 mètres, alors mon mètre 70 à côté ne faisait pas le poids.

Emilie : - Ça aurait été choquant si tu m'avais fait cette blague. Mais moi, ça passe ! Tu n'as pas vu, c'est écrit sur tout les journaux. Rémission.

Je levais les yeux vers son visage pour y voir un magnifique sourire, il entoura mes épaules de son bras en les frictionnant comme si j'avais froid.

Arthur : - C'est vrai ?

Emilie : - Pas du tout, je me fous de ta gueule.

Il rit en me félicitant. Je reportais mon attention vers l'horizon et il suivit mon regard.

Arthur : - Quelque chose ne va pas ?

Emilie : - Peut-être qu'il s'en va, mais il prend avec lui beaucoup de choses...

Arthur resta silencieux un moment, avant de me pousser à en parler.

Emilie : - Mes cheveux, ouais, elle est super mais c'est qu'une perruque. Mes seins, ma dignité, ma force vitale, et bientôt je vais devoir renoncer à avoir des enfants.

Arthur : - Tu n'en as pas ?

Emilie : - Si, 3. Mais...

Arthur : - C'est pas pareil quand on sait qu'on en veut pas, mais qu'on peut quand même.

Je le regardais en souriant. C'est exactement ça. Le dernier curetage allait m'enlever mes deux ovaires et hop, ligature des trompes...

Emilie : - C'est une partie de ma féminité qu'il prend, et parfois j'ai juste l'impression qu'il laisse un mort vivant. D'ailleurs, les gens disent que c'est la beauté intérieure qui compte, mais je t'assure que ça ne doit pas être beau à voir là-dedans.

Arthur : - Tu veux savoir ce que je vois, moi ?

Emilie : - Un humain abîmé ?

Il rit avant de me pousser à son tour et me rattraper avant que je ne tombe dans l'eau, car il avait nettement plus de force que moi.

Arthur : - Je m'attendais pas à ce que tu sois aussi légère qu'une feuille, désolé !

Emilie : - C'est pas grave, tu dois faire le poids de 2 moi et demi, sans souci. D'ailleurs, je dois dire que je suis très étonnée, tu es beaucoup plus... Doux que je l'aurais cru.

Arthur : - C'est l'apparence, on me prend souvent pour un dur, alors qu'en fait, je suis une guimauve à l'intérieur. Enfin, c'est ce que dit ma fille.

Emilie : - Oh ! Elle a pas tord... Elle a quel âge ?

Arthur : - 8 ans. Elle s'appelle Gabrielle, mais on l'appelle tous Gaby, et la tienne ? Enfin, les tiens ?

Emilie : - J'ai Mina qu'on appelle Nana qui a 9 ans, Ayden, un petit garçon de 5 ans et Ellie la dernière qui a 3 ans maintenant. Voilà la tribu.

Arthur : - Je suis surpris.

Emilie : - Pourquoi donc ?

Arthur : - La dernière fois, tu étais très tendue et frontale, comme si la vie te glissait entre les mains, et aujourd'hui j'ai l'impression d'avoir une femme complètement différente à côté de moi.

Emilie : - C'est vrai que quand je t'ai rencontré, je savais que j'avais un cancer, j'allais prévenir mon ex-mari de notre divorce, la situation m'échappait complètement, mais maintenant je suis bientôt divorcée, je n'ai pas vu mon ex-mari depuis presque un an, je respire enfin. Et cette merde perd du terrain, alors oui, je suis plus sereine. En plus, je me suis battue pour survivre, j'ai vu la mort en face et je l'ai envoyée se faire foutre. C'est le genre d'expérience qui réconcilie avec le cycle de la vie.

Il tourna son regard vers moi en me souriant avec un espace de sourire en coin craquant.

Emilie : - Je suis désolée, je vais devoir te laisser, il est quasiment 4h et il faut que je me trouve un hôtel pour le week-end, parce que le père de mes enfants est chez moi pour que ce soit plus pratique, bref...

Arthur : - Viens chez moi.

Emilie : - Pardon ?

Arthur : Viens chez moi. Ma fille est chez sa mère et je suis tout seul pour le week-end, alors je dormirai sur le canapé et je peux te laisser ma chambre.

Emilie : - Je voudrais pas déranger...

Arthur : - Pas du tout, ça me fait plaisir au contraire !

Emilie : - Dans ce cas, j'accepte volontiers et en échange, tu m'accompagnes ce soir à la soirée d'Halloween du bar où on s'est rencontrés. J'y rejoins mes amis, ils sont un peu bizarres, mais super sympas.

Arthur : - Ça me va ! Tu me suis en voiture ?

J'acquiesçai en me souvenant exactement de la route. En arrivant, il prit mes affaires et les monta dans la chambre. Un peu mal à l'aise, je me tenais l'épaule d'une main en balayant la pièce du regard... Il s'était passé tellement de choses ce jour-là...

Arthur : - Mal quelque part ?

Je haussais les épaules plusieurs fois avant de lui avouer, rien ne servait de lui mentir, pas lui.

Emilie : - J'ai les muscles noués, c'est la chimio, ça réduit tout en bouillit.

Il leva alors ses grandes mains vers moi, j'acceptais avec un sourire alors qu'il vînt se placer derrière moi, me souleva et me déposa délicatement sur le lit, la tête contre le matelas.

Arthur : - Ton pull.

J'hésitais une seconde et il le remarqua.

Arthur : - Emilie, je t'ai déjà vu nue, et en plus, tu es de dos.

Je lui accordais un point sur ce coup là et enlevais mon tee shirt et mon pull. Il se plaça délicatement sur mes fesses et massa mon dos avec délicatesse et fermeté. La précision de ses gestes m'arracha quelques soupirs, alors que je le sentais étouffer de tout petits rires. Il me massa pendant une bonne demie heure avant de s'allonger à côté de moi.

Emilie : - Pourquoi est-ce que tu ris ?

Son sourire trahissait une hilarité sous-jacente que je soupçonnais depuis tout à l'heure.

Arthur : - Tu as des petits cris très sensuels. C'est agréable à entendre, t'as jamais pensé à en faire une symphonie ?

Je lui frappais l'épaule alors qu'il se tordait de rire. Je finis par rire aussi avant de me lever en me cachant pour aller à la douche et me préparer pour ce soir. Il ne me dérangea pas et respecta mon intimité. En sortant de la douche, je me rendis compte que je n'avais pas prit d'affaires au moins pour sortir de la salle de bain, alors je débarquais dans la chambre en serviette, tandis que monsieur jouait sur son téléphone, allongé sur le lit.

Emilie : - Tu ne te prépares pas ?

Arthur : - J'ai le temps. Je suis sûr que je serais prêt avant toi.

Oui... J'ai déjà entendu ça quelque part... Em'. Il n'est pas Matt. C'est évident. Lui, il sera vraiment à l'heure. Quand son regard quitta son téléphone pour moi, il sourit comme s'il avait devant lui quelque chose de très agréable et reprit son jeu. Ça s'appelle respecter l'intimité d'une personne. Encore un point dissociatif.

Arthur : - Attends, tu vas mettre cette robe ? Mais c'est... ?

Emilie : - C'est du 14 ans, c'est à ma fille, oui. C'est trop court, tu trouves ?

Je la mis devant moi et il se releva du lit pour directement venir prendre ma tête entre ses grandes mains.

Arthur : - Je vais t'aider à revenir d'entre les morts, Em'...

Et il m'embrassa passionnément. Un baiser qui se transforma vite en besoin vital et quand je lui enlevais son tee shirt, je le mis sur moi pour ne pas qu'il voit l'étendu des dégâts sur ma poitrine et il sembla accepter. 

Après m'avoir emmené au 7ème ciel je me dépêchais de finir mon maquillage parce que nous étions déjà en retard alors que lui m'attendais devant la porte.

En sortant de la salle de bain, je me plantais devant lui.

Emilie : - T'es déguisé en Aquaman... C'est Halloween, hein ?!

Arthur : - Merci Captain Obvious, mais c'est quoi le problème, je ressemble pas assez ?

Emilie : - Ah si ! Mais Halloween, c'est fait pour faire peur, pas pour faire mouiller les culottes.

Il explosa de rire avant de m'attirer vers la sortie en poussant sur mes fesses.

Arthur : -Laisse-moi te dire que ton maquillage est très perturbant.

Emilie : - Je le sais.

Arthur : - Parce que je suis en train de me dire qu'une nana de 30 ans, déguisée en poupée, me fait bander. Je sais pas trop si je suis un pervers ou un malade mental. Très perturbant.

En descendant l'escalier, je l'attirais dans un recoin avant de l'embrasser sauvagement, lui caressant sans ménagement l'entre jambe.

Emilie : - Je ne suis pas sûre qu'une poupée fasse ça.

Arthur : - Effectivement. C'est juste toi.

Emilie : - Juste moi. Souriais-je.

Une fois arrivée à la soirée, mes amis eurent du mal à me reconnaître.

Gigi : - Putain de merde, t'as mis le paquet !

Elle observa Arthur et je compris qu'elle ne parlait pas QUE de mon costume, mais je fis comme si de rien était.

Emilie : - Perruque, lentilles, j'ai mis le paquet !

Finalement, j'ai passé une super soirée avec tout le monde. Arthur avait toujours un regard pour moi ou une partie de son corps qui touchait le mien. Il me donnait l'impression d'être un roc sur lequel je pouvais me reposer. Et finalement, en fin de soirée un peu alcoolisé, il avait décidé que la meilleure place, c'était derrière moi, en m'enlaçant, sa tête sur la mienne.

Paul : - Personne ne veut le dire, mais moi je le dis. Vous êtes trop mignons.

Je pouffais de rire, accompagnée d'Arthur.

Emilie : - Il, enfin je... Il m'héberge juste pour le week-end.

Gigi : - Avec avantage en nature... Marmonna-t-elle.

Arthur : - Vous laissez ma petite humaine tranquille ?

Gigi : - Ah ouais, on est sur un level homme des cavernes rarement égalé depuis l'évolution de l'homo sapiens. Bravo.

Arthur : - Mais regardez-la, elle est toute petite et toute menue. Une brise et elle se casse, je suis sûr.

Je relevais la tête vers lui, alors qu'il m'offrit un grand sourire.

Emilie : - Maiis !

Paul : - C'est vrai que son bras doit faire la taille d'une de tes veines.

Emilie : - Vous arrêtez, oui ! Je suis là et je fais très peur !

Arthur me tapa gentiment sur la tête.

Arthur : - Oui, poupée, tu fais très peur.

Je fis mine de bouder, alors que tout le monde s'accorda sur le fait que je ressemblais encore plus à une poupée comme ça. Décidément, je ne faisais plus peur à personne avec ce physique maladif. Nous avons continué à se marrer toute la nuit, jusqu'à ce que le bar nous vire et c'est seulement à cet instant que nous avons dû tous nous résoudre à rentrer chacun de notre côté, mais il devait bien être 5 heures du matin.

Arthur : - T'as des amis super sympas.

Emilie : - Je trouve aussi.

Je mis une de mes jambes sur l'autre et je remarquais son regard suivre mon mouvement à l'arrière du taxi. Alors qu'une de ses mains s'aventura à caresser ma jambe du genou jusqu'à presque lever ma robe. Il releva des yeux fripons imbibés d'alcool sur moi et je lui rendis son sourire en léchant mes lèvres délicatement.

Taxi : - YO, les chauds lapins, ça fera 18 dollars.

Je lui donnais son billet avant de sortir de la voiture. Il avait arrêté quelque chose là, j'avais pas rêvé. En ouvrant la porte d'en bas, je fus surprise de sentir la main baladeuse d'Arthur sur mes fesses, tandis qu'un sourire se peignait sur son visage sans qu'il n'ose me regarder. Ensuite, une fois à l'intérieur, il m'invita à monter la première alors que je pouvais clairement sentir son regard déshabiller le peu de vêtement que je portais. Je décidais de le faire mariner et de l'ignorer naïvement. Il repassa devant moi une fois à son étage et ouvrit, alors que je me dirigeais tout de suite vers la salle de bain pour me démaquiller.

Avec chance, mon maquillage s'enlevait facilement, mais quelques minutes après, Arthur se plaça derrière moi et commença à m'embrasser dans le cou, la mâchoire, la clavicule. Je me laissais peu à peu fondre sous ses délicates attentions, avant que je ne me retourne en plaçant mes deux mains sur son torse pour que j'ai son attention.

Emilie : - Je ne suis pas encore prête à montrer cette partie de moi...

Arthur : - Emilie, on va faire ça ensemble par étape, enlève ta perruque.

Emilie : - T'es sûr... ?

Il acquiesça en m'aidant à l'enlever et m'embrassa tendrement sur le front, avant de nous diriger vers la chambre, pas perturbé du tout. Il enleva ma robe en fermant les yeux, avant de me tendre un tee shirt à lui, toujours les yeux fermés. Je souris et comme la dernière fois, il me fit profiter de tout ce que l'amour a de plus jouissif et délicieux pour finalement me relever à genoux en me pénétrant. Mais ce à quoi je ne m'attendis pas, c'est qu'il se penche pour caresser les cicatrices où mes seins étaient et j'ai aimé ça. Il le remarqua tout de suite puisqu'il releva mon buste et enleva délicatement son tee shirt que je portais pour continuer ses caresses.

C'est à ce moment que je me rendis compte que je ne devais pas avoir honte de mon corps. De toute manière, il était comme ça pour le moment et je ne pouvais pas y faire grand-chose. Et toute la nuit, ainsi qu'une partie de la journée du samedi, nous n'avons fait que rester au lit et coucher ensemble. J'étais une vraie bête, je ne me reconnaissais pas, ou du moins ça fait longtemps que je ne me reconnaissais plus et je reprenais enfin le contrôle du vrai moi. Je me sentais pour une fois depuis très longtemps moi-même.

Le dimanche matin, c'est mon téléphone qui me réveilla.

Emilie : - Mmmmh ?

Myriam : - Salut l'ours des cavernes, t'as pas oublié quelque chose ?

Emilie : - Quoi donc ?

Myriam : - BON ANNIVERSAIRE !

Emilie : - Fais chier. Je m'en branle.

Myriam : - Ouais ouais, bien sûr, j'ai cru qu'on n'arriverait pas à le fêter, alors tu bouges ton cul, j'ai demandé à rentrer plus tôt de l'hôpital et je t'ai préparé une super fête.

Emilie : - C'est cool, hein, mais alors j'ai pas envie de voir Matt. Genre pas du tout, du tout. Tu te souviens, c'est pour ça que je me suis foutue à la rue.

Myriam : - Tu me prends pour un oiseau de 6 semaines ? Il a emmené TOUS les enfants à Disney.

Emilie : - Attends, c'est quoi le piège ? Un anniversaire en grande pompe, pas d'enfants, pas d'ex-mari, y a un truc. Tu me caches quelque chose.

Myriam : - Écoute, arrête ! Et si tu veux inviter ta morning routine, c'est avec plaisir.

Je ris en me bouchant le nez.

Arthur : - Mon dieu ce que t'es adorable quand tu fais ça...

Myriam : - Ouais, il est canon, je te l'accorde. Quoi ? J'ai pas le droit de dire qu'un autre mec est canon, Daryl ? Bah si. OUI, IL ME RESTE DES HORMONES !

Emilie : - Charmant. On va se marrer.

Myriam : - Allez, viens, on t'a offert un voyage, sois en digne au moins.

Emilie : - Zazou, elle est où l'intérêt de la surprise si tu me dis mon cadeau en avance ? Lui demandais-je un peu choquée.

Myriam : - Écoute-moi sagement pour une fois et fais ce que je te dis. Je suis déjà fatiguée par cette petite, j'ai l'impression d'avoir un jeu de pétanque ENTIER entre les jambes et Daryl a le sommeil tellement profond que c'est moi qui m'occupe de la petite la nuit, ce qui me laisse très peu de temps pour me reposer, surtout que j'ai voulu faire ton anniversaire moi-même, alors je suis un tout petit, mais alors un tout petit peu soupe au lait, alors ramène ton putain de cul ici et on fête ton 35 ème putain d'anniversaire, mamie.

Emilie : - Whaou. OK.

Elle raccrocha et je me tournais vers Arthur que je venais de réveiller avec ma charmante sœur de si bonne humeur.

Emilie : - T'es invité par ma sœur à fêter mon anniversaire, si ça te dit.

Arthur : - Avec plaisir, poupée.

Il m'embrassa, puis se leva immédiatement en s'habillant et sortit de l'appartement en me promettant qu'il n'en aurait pas pour longtemps. Alors je fis le lit, pris ma douche, et rangeai mes affaires avant de m'habiller. J'allais mettre mes affaires dans l'entrée, quand je le vis apparaître dans mon champ de vision et disparaître à nouveau. En l'espace de 15 minutes, il était prêt à partir et m'attendais devant la porte avec un bouquet de fleur.

Arthur : Joyeux anniversaire poupée.

A suivre...

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[Si    vous vous       accaparez certaines de nos photos, merci de nous  demander   la          permission. On bosse dur sur le montage de  certaines,  respectez le           travail des autres, vous seriez  adorables ! Idem  pour des idées           provenant de notre histoire... ❤️]

XOXO ❤️

Emilie et Myriam ❤️

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