4 - Lune de Miel, Partie 1
- - - - - PDV Emilie - - - - -
La fête battait son plein à l'intérieur alors que j'entendis la musique d'Elvis Presley "Can't help falling in love". Tout le monde avait son cavalier, alors que je m'étais isolée avec mon faux mimosa. Je regardais le paysage et cette magnifique nuit, quand des mains m'entourèrent silencieusement en me faisant onduler légèrement au rythme de la musique.
Matt : - Pourrais-je savoir qui occupe les pensées de ma femme ?
Je souris en me retournant vers lui, les bras pendus à son cou.
Emilie : - Mon futur mari. Celui qui aura de l'argent.
Je rigolais devant son air déconfit. Je l'incitais à me suivre et nous avons marché sans but dans le silence de la nuit. C'est moi qui brisa le silence en première.
Emilie : - Je n'arrive pas à croire que le plus beau jour de ma vie se termine si vite...
Plus nous marchions, plus la musique me parût lointaine, et nous sommes finalement arrivés sur une plage. A Miami Beach, difficile de les éviter.
Emilie : - Écoute je vais mettre les pieds dans le plat la première. Si je t'ai mis mal à l'aise devant nos amis, je suis désolée. C'était pas mon attention, mais maintenant on peut...
Matt ne me répondit rien, il m'embrassa comme si c'était la dernière fois, avant de mettre les deux genoux à terre et prendre mon ventre dans ses bras. Je jurerais entendre des sanglots.
Matt : - On sera des bons parents, hein ?
Je lui caressais le sommet de son crâne en souriant, les larmes aux yeux.
Emilie : - On fera de notre mieux, comme tout le monde. Tant qu'on est ensemble, je ne crois pas qu'il y ait de choses impossibles.
Matt : - Tu es à combien de semaines ?
Emilie : - 2 mois et demi. C'est tout récent. J'ai regardé sur internet tout à l'heure et il fait la taille d'un abricot.
Matt : - C'est notre bébé.
Emilie : - Oui, Matt. Un mini toi et moi. Dis-moi ce que tu ressens, Matt. J'ai besoin que tu me rassures, parce que je suis terrifiée, j'ai aucune figure maternelle pour m'expliquer ce qu'il va se passer et j'ai peur !
Matt se releva tout de suite vers moi et essuya les larmes qui perlaient aux coins de mes yeux.
Matt : - Hé ! Je suis là moi, d'accord ?
Il posa sa tête contre mon front et en un souffle me déballa tout.
Matt : - C'est vrai que je m'y attendais pas, on en avait pas forcément parlé, maintenant on a merdé dans nos calculs, donc c'est pas ta faute, c'est la nôtre. Quant à te dire ce que je pense de ce bébé... C'est la plus belle chose que tu pouvais m'offrir. A côté, les bateaux, les maisons, l'argent, ce n'est que de la poussière comparé à la vie qu'on fabrique tous les deux, même si j'avoue que j'ai quand même le beau rôle ! Que ce soit une fille ou un garçon, il sera nous, et crois-moi princesse, je ne souhaite rien d'autre que de fonder une famille avec toi, j'en ai besoin d'au moins 2, comme ça j'aurais pas besoin de poser la barre d'altères pour changer les poids !
Je ris en entendant la fin de sa phrase; mais il poursuivit en souriant.
Matt : - Quand tu es partie, j'ai eu l'impression qu'on m'arrachait une partie de moi. C'était insoutenable, comme essayer de respirer avec un seul poumon. Une seule pensée m'obsédait, te retrouver, et quand je t'ai vue dans cette tenue sublime dans l'ascenseur, que j'ai pu à nouveau respirer ton odeur si fleurie qui me donne l'impression de me jeter dans un champ de fleurs à chacun de tes passages, c'était comme avoir à nouveau accès au paradis après en avoir été chassé. Alors je ne te parle pas de toutes les choses que tu m'as laissé faire après, parce que j'en revenais pas moi-même. Je t'avais pour moi enfin, jusqu'à ce que tu partes. C'est comme si tu avais repris avec toi mon poumon et puis tu t'es retournée. Je crois que je n'oublierai jamais ce moment. C'est passé tellement lentement devant mes yeux, comme si j'observais un ange. J'ai su à ce moment que je ne voudrais jamais te quitter, et que j'avais fait le bon choix en glissant la bague dans ton sac. Et puis le lendemain, tu m'as dit oui, et tu as fait de moi le plus heureux des hommes. Tu es ma partenaire, celle à qui je peux tout confier, celle sur qui je peux pleurer sans honte, celle avec qui je partage ma passion du sport et chérie, nos séances de muscu ensemble, je les adore. Voir ton joli petit cul faire des squats et me dire que cette fille-là, celle que tout le monde désire, c'est la mienne, c'est ma femme, il n'y a pas plus doux sentiment. Et putain, nos cours de yoga... J'y arriverai jamais, mais j'adore ma récompense systématique « pour avoir participé », comme tu dis. Je ne sais pas quoi dire à part que tu es ma partie manquante, le petit bout qui nous manque pour se sentir enfin complet. Alors ce bébé, c'est la quintessence de tout ça. Je suis sûr que tu savais pas que je pouvais dire le mot quintessence ! Et ben je le dis pour toi, quintessence. Tu sais quoi, cette bouteille neuve, elle sera pour notre bébé ! Et comme ma princesse ne peut pas faire son loisir préféré, je vais me boire la bouteille pour nous deux. Entière.
Il s'affala par terre avec sa bouteille dans la main que je n'avais même pas remarquée, et il m'emporta avec lui. Je me retrouvais couchée sur son ventre, les larmes aux yeux devant sa déclaration. J'observais ses yeux refléter toutes ces étoiles qui brillaient au ciel. Puis son regard larmoyant tomba sur moi. Je crois que c'est la première fois depuis qu'on était ensemble que je le voyais pleurer. Matt, c'est un dur. C'est le genre qui se met devant vous en cas de problème. C'est le genre comme il a fait à plusieurs reprises ce soir, à m'écarter de personnes qui ne faisaient pas trop attention et me bousculaient. Je ne suis pas en sucre, il le sait, mais c'est plus fort que lui. Il a ce besoin de protéger et ça me rassure énormément. Je savais que notre famille ne serait jamais en danger grâce à lui.
Nous sommes restés un moment comme ça, jusqu'à ce qu'il plante la bouteille vite sur le sable et qu'il me tourne sur le dos, me surplombant de toute sa hauteur. Je pouvais apercevoir que son regard s'était assombri, il me sembla plus noir, plus désireux. Puis ses lèvres capturèrent les miennes avec avidité. Je répondis bien sûr à son baiser, avant que sa main ne s'aventure sous ma robe, entre mes jambes.
Ses mains expertes qui avaient si bien appris à me connaître ne mirent pas longtemps avant de m'arracher des suppliques de plus en plus audibles. Mes mains s'attelèrent à lui défaire sa cravate et à déboutonner ses boutons de chemise pour profiter de son torse taillé dans le marbre, alors que je ne contrôlais bientôt plus les tremblements qui me parcoururent. J'étais comme en transe, comme l'ultime cri se fit entendre, malgré tout il ne s'arrêta pas là et débraguetta son pantalon pour me posséder sur cette plage, sans que je n'omette aucune résistance. A quoi bon ? Si quelqu'un nous voyait ? Qu'il nous regarde et il ne verrait que deux jeunes mariés bien trop impatients.
Les coups de reins de Matt s'intensifièrent, devenant plus brulants que le précédent, jusqu'à ce que je le pousse sur le dos pour le chevaucher. Cette sensation de lui en moi n'avait aucun égal, ce sentiment de partage et d'abandon total l'un pour l'autre me rendait toujours aussi folle. Folle de lui, indéniablement. Il s'occupait de la cadence parfois en même temps que moi, devenant comme une machine qui m'arrachait des cris de plaisirs intenses. Je me penchais sur son oreille pour lui avouer tout ce qu'il m'inspirait.
Emilie : - Je t'aime Matt.
Il me prit la tête pour me la coller contre sa bouche et malgré son essoufflement, me répondit.
Matt : - Je t'aime Emilie.
Il se releva brusquement, m'aidant à passer mes jambes de part et d'autre de lui, et nous avons fini comme ça dans les bras l'un de l'autre, jusqu'à plus en pouvoir et finir dans un orgasme puissant ensemble. Mais apparemment il avait d'autres projets pour nous, puisqu'il se releva se déshabilla, en m'ordonnant de faire pareil. Je m'exécutais en souriant devant son impatience, et une fois que j'étais toute nue sur cette plage déserte, il me prit dans ses bras, j'entourais tout de suite ses hanches de mes jambes et il nous emmena jusque dans l'eau pour la suite de son programme.
* * * * *
Le lendemain matin, le réveil fût doux à la maison. Je savais que Myriam et Daryl avaient fugué en direction de leur lune de miel durant la soirée, puisque quand nous avons rejoint tout le monde, ils n'étaient déjà plus là. Alors nous avons attendu que tout le monde parte, nous avons rangé un peu et nous sommes rentrés à la maison, main dans la main. En mariés, dans la nuit noire, on s'en fichait bien. A la maison, je me suis changée, j'ai pris un bain avec Matt, j'avais prévu une bombe de bain pour l'occasion, mais Matt n'a pas tout de suite été emballé.
Matt : - Non non non, moi je mets pas les pieds dans un bain dilué au coca ! Regarde ton bain, il pétille ! En plus, il est quasi noir.
Emilie : - Matt, tu veux vraiment me laisser seule et nue dans ce bain... Je pourrais y faire tellement de choses...
Matt : - Ça va, j'arrive, deux secondes.
Il se plaça derrière moi et on a discuté. On a rigolé comme souvent avec Matt, ce moment si simple soit il m'a plût. Il a posé ses mains devant moi, dans les paumes ouvertes comme s'il m'offrait quelque chose, et j'ai mis mes mains dans les siennes. J'ai frotté délicatement ses paumes, ses jambes, alors qu'il se contentait de me mouiller régulièrement comme si j'étais un poisson. Et puis on est sortis. Il a eu la surprise de voir que les paillettes de la bombe de bain étaient restées sur nous et faisaient scintiller nos corps. Il est resté bloqué sur sa peau pailletée, jusqu'à ce que je le rejoigne avec ma fameuse tenue spéciale nuit de noces, mais comme nous avions largement consommé ce mariage, que nous étions épuisés, nous nous sommes couchés.
On ne s'est pas endormis tout de suite, on a partagé un moment de douceur et d'innocence tellement pur ensemble que ça m'a bouleversé, et j'ai fini par pleurer dans ses bras. Aucune présomption d'innocence, je rejette toute la culpabilité sur mes hormones. Nous n'avons fait que nous caresser. Balader nos mains l'un sur l'autre, et l'intensité du moment m'a complètement subjuguée.
Je repensais avec émotion à ma soirée de la veille en envoyant un snap à ma petite sœur qui allait me manquer pendant 1 mois. Mon petit Zazou.
J'étais confortablement installée sur le lit en train de planifier nos derniers arrangements pour notre voyage de noces, ne pouvant m'empêcher de tourner ma bague autour de mon doigt. Pour nos bagues de mariage, je me souviens que Daryl avait voulu prendre ça en charge, comme des grands avec Matt, mais il était finalement venu me voir pour savoir ce que je voulais et on avait choisi ensemble. Il s'était décidé pour une bague en or jaune qui lui irait mieux au teint, alors que j'avais voulu rester dans l'or blanc.
Il avait suffisamment fait avec la bague de fiançailles, alors je lui ai fait jurer de prendre quelque chose de simple, et il s'est décidé pour une alliance toute simple avec un demi-cercle de diamants incrustés. J'ai découvert aussi les inscriptions qu'il a faite graver. Dans ma bague, il y avait inscrit la date de notre mariage et à côté « My Queen », et sur sa bague était aussi inscrit la date, mais à côté trônait un magnifique « Her King ». C'était parfait. Tout d'un coup, la porte s'ouvrit me sortant du plus profond de mes pensées. Matt m'apporta le petit déjeuner directement au lit.
Matt : - Il faut prendre des forces avant de partir !
Emilie : - J'ai tellement hâte, j'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on planifie ce voyage !
Matt : - C'est vrai, moi aussi !
Il vint s'asseoir à côté de moi et mordit dans sa viennoiserie, alors que j'optais pour le café. Décaféiné je suppose, vu le peu de goût qui s'en dégage. Il planta son regard dans le mien, avant de me poser la question qui tue.
Matt : - Alors, ça fait quoi de se réveiller en Madame Ortega ?
Emilie : - Un peu mal à la tête, je dois dire. Comme un lendemain de cuite, mais dites-moi... Qui êtes-vous ?
Il se bidonna, alors que j'avais franchement l'impression que son humour déteignait sur moi. Après ça, nous nous sommes activés et 4h plus tard, nous embarquions. J'ai dormi tout le long du voyage, ce qui fait que je ne vis même pas les heures défiler, alors qu'avant de m'endormir, j'avais remarqué le regard appuyé de Matt sur une petite fille assise pas loin. Je dois bien avouer qu'elle était sage. Elle dormait profondément, son pouce à la bouche, dans les bras de son père. Je me rappelle avoir souri avant de m'endormir.
Et puis, la voix de l'hôtesse qui annonça l'arrivée imminente me réveilla en sursaut. Ma première vision fût celle que j'avais laissée. Un Matt observant avec attention la même fille, maintenant réveillée, qui persuadait son père qu'il avait AB.SOLU.MENT besoin d'une tresse à sa barbe assez longue.
Emilie : - Tu préférerai quoi, toi ?
Ma question lui fit perdre le fil de ses pensées, je le vus dans ses yeux, avant qu'il ne reporte toute son attention sur moi.
Matt : - Un garçon je pense, comme ça, je pourrais me battre avec lui.
Emilie : - Si on a une fille, dans le monde où on vit, je préfère qu'elle sache se battre aussi, crois-moi.
Matt : - C'est vrai...
Et il m'embrassa sur le front.
La descente se passa sans encombre, et dès que nous avons mis un pied au sol, j'ai envoyé un nouveau snap à Myriam pour la prévenir du temps ici ! Avant de ranger mon portable.
Nous voilà arrivés. Matt avait commandé un 4x4 pour qu'on puisse faire des virées tranquillement en voiture. Sinon, on était partis pour 2 semaines de randonnées en pleine nature, à l'écart du monde. J'ai nommé l'Islande. Le pays idéal pour des passionnés de nature et de sport comme nous. Et puis, après avoir visité l'Alaska ensemble, c'était une évidence. Je suppose que Myriam devait se la couler douce sous les tropiques !
Nous avons réservé un petit chalet à l'écart pour être tranquilles, alors nous l'avons rejoint en 4x4. On a longtemps hésité avec loger chez l'habitant, mais on s'est dit qu'on ne voulait pas déranger avec des bruits qu'ils ne voudraient jamais entendre venant d'inconnus. Quand nous avons découverts notre petit chalet, nous étions bouche bée. On a visité, vite fait le tour, mais c'était notre petit nid douillet, alors on a déposé nos valises et on s'est tout de suite mis en maillot, ayant remarqué un lagon pas loin. Et voilà, nous étions au paradis pour 2 semaines. Nous avons lézardé toute la journée et le soir, c'est une magnifique aurore boréale qui nous a accueilli et on est resté comme deux vieux sur le perron à s'émerveiller devant la beauté simple de la nature.
Le lendemain, nous avions décidé de visiter les alentours et de faire un cercle autour du chalet pour bien découvrir les différents horizons. Matt avait toujours une main tendue vers moi en cas de pente un peu ardue, et plusieurs fois je me suis retrouvée directement dans ses bras.
Les jours suivants, nous avons visités les plages noires de l'île. L'ambiance festive de nuit qui régnait dans la capitale. Les différentes villes alentours, les gens absolument adorables, les balades sublimes en pleine nature, les chevaux sauvages, les geysers, on s'est assis devant des cascades sublimes, on s'est ressourcés dans les fjords, on a profité des sources chaudes, on a même fait un tour un bateau qui nous a permis d'observer un ballet sublime de baleines que je n'oublierai jamais. On a fait du vélo dans des sites absolument sublimes, on a profité de coucher de soleil au milieu de nulle part. De loin les plus beaux de toute notre vie.
Et puis le feu d'artifice de notre séjour a été le cadeau de Matt, sa petite surprise. Il nous a réservé un vol en hélicoptère juste au-dessus d'un volcan en éruption, je n'ai pas eu de mots. Ce voyage aussi court soit-il nous a paru si riche d'enseignement sur nous, sur notre relation, sur notre vision de la vie, de la nature qu'on a eu l'impression de revenir les yeux ouverts ! J'ai même réussi à faire faire du yoga à Matt tout en haut d'une montagne avec une vue sublime. C'était de loin les plus intenses moments de notre vie et je suis contente de les avoir vécus avec Matt. Ça n'a fait que renforcer le sentiment que j'avais déjà pour lui, à savoir qu'il était fait pour moi. Nous nous comprenions si bien que pas une seule fois, on a eu un mot plus haut que l'autre.
Matt a pu remarquer aussi quelques changements chez moi, comme le fait que j'ai plus besoin de boire, que j'étais dégoutée par certaines odeurs qui jusque là ne me posaient pas de problème. J'ai eu pas mal de contractions musculaires que nous avons vite réglées en faisant un peu de sport tout les deux. Ça me faisait chaud au cœur de voir à quel point il s'investissait avec moi dans cette grossesse. C'est comme s'il l'était avec moi !
Mon ventre habituellement musclé laissait maintenant apercevoir un petit arrondi adorable que Matt ne se privait pas d'embrasser chaque soir. Et puis nous avons eu le bonheur de profiter comme il se doit de mon augmentation soudaine de libido, ce qui était très sympa et restera à mon avis gravé dans nos mémoires tellement c'était drôle parfois, épique, improbable ou tout simplement adorable, tout en profitant pour Matt d'une poitrine enfin plus généreuse, merci mère Nature de me faire profiter d'un peu plus d'attributs. Ma taille a également disparu pour ne devenir qu'une ligne droite, mais mon bébé commençait à prendre la place qu'il lui était dû, alors je me réjouis plus qu'autre chose, et Matt a commencé à me prendre en photo prétextant un timelaps à la fin de ma grossesse tellement ça allait vite.
Et puis nous avons profité des deux dernières semaines tranquilles et seuls à la maison avant de reprendre le travail. Matt s'est énormément renseigné sur la grossesse et il avait même téléchargé une appli qui lui permettait de voir ce qui se passait dans mon ventre semaine après semaine. Il était adorable !
A suivre...
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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. On bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres, vous seriez adorables ! Idem pour des idées provenant de notre histoire... ❤️]
XOXO ❤️
Myriam & Emilie ❤️
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