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31 - Il était une fin *Suite et fin*

- - - - - PDV Myriam - - - - -

J'observe ma soeur remonter à l'étage, alors que je caresse le biceps de mon homme. On lui enlève son café du matin, et il devient ronchon !

Myriam : - Je vais t'en faire un autre.

Daryl : - T'es étrange, si gentille dès le matin... D'habitude, tu dors jusqu'à midi, et interdiction de te réveiller !

Je lève les yeux au ciel en me dirigeant vers la machine à café. J'entends le déplacement de Daryl avant que deux bras ne se nouent autour de ma taille.

Daryl : - Le procès n'est pas en début d'après midi ?

Myriam : - Si.

Daryl : - Pourquoi tu es déjà debout, alors ? Tu aurais pu rester au chaud sous la couette...

Myriam : - J'aurai bien voulu, mais j'ai un rendez-vous ce matin.

Daryl : - Où ça ?

Myriam : - Tu es bien curieux, dis-moi...

Daryl : - Je ne laisse pas ma femme sans surveillance... On se dit tout d'habitude...

Myriam : - Promis, pas de mésaventure. C'est une surprise.

Daryl : - Mouais.

Il dépose un baiser sur le sommet de mon crâne, attrapant sa tasse remplie de son nectar fumant préféré.

Daryl : - Je termine une affaire ce matin, ensuite je passerai à ton bureau pour récupérer tes dernières affaires. J'y crois toujours pas que tout ça, ce soit derrière nous...

Myriam : - Tu n'es pas heureux ?

Daryl : - Oh que si. Le plus heureux des hommes...

Il me retourne contre lui, déposant un chaste baiser sur mes lèvres.

Daryl : - Tu m'appelles dès que tu as fini ?

Myriam : - Oui, pas de souci ! Tu fais attentoin à toi, d'accord ?

Daryl : - Et toi aussi, trésor !

J'attrape mon sac tout en faisant un clin d'oeil, avant de foncer à l'extérieur. Je suis presque en retard, j'espère qu'il n'y aura pas trop de circulation !

* * * * *

Gynéco : - Madame Ortega ?

Je me lève aussitôt, la salle d'attente est encore pleine à craquer, j'avais peur de devoir attendre des heures avant que ce soit mon tour !

Gynéco : - Bonjour, je suis heureuse de vous revoir, cela faisait quelques temps !

Myriam : - Oui, à peu près 7 mois, j'étais venue à la dernière échographie de ma soeur.

Gynéco : - Exact ! Le petit Ayden va bien ?

Myriam : - Oh oui, c'est un amour !

Je la suis jusqu'à son cabinet, où je m'installe aussitôt sur le lit de consultation.

Gynéco : - Alors, c'est pour quoi cette fois ?

Myriam : - Eh bien... J'ai attendu plusieurs semaines, mais j'ai un mois de retard dans mes menstruations.

Gynéco : - Vous avez fait un test urinaire ? Ou une prise de sang ?

Myriam : - Non. J'ai la phobie des aiguilles, et il faut dire que la dernière mésaventure concernant les tests urinaires ne m'a pas donné envie d'avoir un nouveau faux espoir...

Gynéco : - Je comprends. Eh bien, nous allons vérifier tout cela.

Je relève mon t-shirt, avant qu'elle n'applique son gel glacé sur ma peau. Je fixe le plafond, attendant qu'elle daigne parler. Ce silence est plus que pesant !

Gynéco : - Voilà tout autre chose que la dernière fois...

Je tourne aussitôt la tête vers le moniteur, les yeux écarquillés.

Myriam : - Ce qui signifie ?!

Gynéco : - Félicitations, vous êtes enceinte, Myriam.

Mon coeur fait un bond, je peine à reprendre mon souffle. C'est bien réel, cette fois ?!

Myriam : - Je vais avoir un bébé ?!

Gynéco : - Non. Pas un. Mais deux.

Myriam : - Quoi ?!

Elle pointe son doigt sur l'écran, faisant des gestes circulaires avec.

Gynéco : - Vous voyez ces deux petits ronds qui ressemblent à une cerise ?

Je hoche la tête, totalement captivée par l'image.

Gynéco : - Vous attendez des jumeaux. Ou des jumelles.

Elle me dédie un sourire rayonnant, avant de m'enlever la sonde du ventre.

Gynéco : - Vous êtes à environ 2 mois de grossesse. On se remet un rendez-vous dans un mois, je vous imprime une échographie ?

Myriam : - Oui, s'il vous plait, je la donnerai à mon mari.

Elle s'exécute, pendant que je me rhabille. Je la salue gentiment, avant de sortir du cabinet, l'enveloppe de l'écho en main. Je ferme les yeux, expirant une bouffée d'air frais.

? : - Une mauvaise nouvelle ?

Je sursaute, n'ayant pas vu arriver l'un des hommes de main de Daryl.

Myriam : - Bonjour, Pablo !

Pablo : - C'est une nouvelle enveloppe à remettre au boss ?

Je lui souris en hochant la tête.

Myriam : - Oui, mais cette fois, c'est vraiment une échographie.

Il hausse les sourcils, souriant.

Myriam : - Oui, je suis enceinte !

Pablo : - Toutes mes félicitations ! Dois-je aller la porter à Daryl ?

Myriam : - Merci ! Non, tu es adorable, mais je le ferai moi-même. Je préfère l'annoncer à tout le monde au calme, ce soir...

Pablo : - Après ton procès ?

Je souffle péniblement. Ma bonne humeur vient de brûler comme la tête d'une alumette.

Myriam : - J'avais presque oublié...

Pablo : - Tu as encore un peu de temps devant toi, profite du soleil !

Myriam : - Je dois aller faire quelques courses de toute manière, je présume que tu dois venir avec moi ?

Pablo : - Daryl a demandé à ce que je sois discret, mais... Quand je t'ai vu entrer là-dedans, j'ai eu peur, je voulais voir si tout allait bien. Et je suis plus que ravi que ce soit le cas !

Myriam : - Eh bien tu vas pouvoir m'aider à trouver quelque chose pour annoncer que je suis enceinte de jumeaux !

Pablo : - Madre mia... Deux petites teignes comme Daryl ?!

Myriam : - Ou comme moi...

Pablo : - Les filles ont l'air d'être plus gérables que les garçons... Non ?

Myriam : - Hum... On voit que tu n'as pas eu Mina durant son enfance, à côté, son frère est un ange !

Pablo : - Il va falloir que vous vous accrochiez alors !

Myriam : - Ah ça... J'ai hâte de voir la tête de Daryl, lui qui attend impatiemment que je lui annonce que je suis enceinte !

Pablo : - J'ai quelques idées qui plairont sûrement au boss... Je t'emmène ?

Myriam : - Je suis venue avec ma voiture.

Pablo : - A vrai dire... Fernando l'a ramenée...

Myriam : - Donc c'était prévu que tu m'embraques dans ton 4x4 ?

Pablo : - Un peu, oui. Mieux vaut être prudent jusqu'à ce que le verdict du procès tombe !

* * * * *

Juge : - Je vous demande le silence, nous allons commencer.

Nous finissons par tous nous taire, nous asseyant à nos places respectives. D'un côté, Ramirez et cette tordue de Lana, accompagnés de l'avocat qui s'était fait remonté les bretelles par Sabino lors du premier procès, alors que de l'autre côté, je suis seule à ma table. Emilie n'a pas voulu assister au procès, ni Matt. Me voilà seule face au juge pour représenter ma famille, mais je suis préparée et les preuves contre ce couple démonique est en béton armé !

Juge : - Bien. Dans cette affaire, Madame Lana Lamberger et Monsieur Sabino Ramirez sont accusés d'enlèvement et de maltraitance infantile. Sans perdre une minute, nous allons commencé par vous, Maitre Raimona.

Maitre Raimona : - Je fais venir l'un de mes propres clients à la barre, Madame Lana Lamberger.

Je fusille cette garce du regard. Je croise les bras sur ma poitrine, attendant impatiemment les excuses qu'elle va fournir au juge !

Maitre Raimona : - Madame Lamberger, pouvez-vous nous dire où vous étiez les derniers mois précédant l'enlèvement de la jeune Mina Ortega ?

Lana : - Tout à fait. J'étais hospitalisée. J'ai eu un accident de la route avec mon ex-compagnon il y a un peu plus de 5 ans. Mon visage a été écrasé par les roues d'une moto.

Allons bon, voilà qu'elle commence à jouer sur les sentiments. Comme si on pouvait te plaindre, sale garce !

Lana : - Je suis d'abord tombée dans le coma pendant plusieurs mois suite au choc, puis on m'a fait une importante greffe de la peau. Je retourne à l'hôpital au moins deux fois par mois pour vérifier que tout se passe bien au niveau de la cicatrication, et surtout, veiller à ce que je ne fasse pas de rejet de peau.

Maitre Raimona : - Vous étiez donc hospitalisée lors de l'enlèvement de Mina ?

Lana : - Tout à fait.

Évidemment, puisque c'est UN HOMME qui est allée la chercher à l'école, c'est facile !

Maitre Raimona : - Quand êtes-vous ressortie de l'hopital ?

Lana : - Deux, trois jours après.

Maitre Raimona : - Le même jour où vous avez remarqué que Emilie et Myriam Ortega étaient dans votre maison conjugale ?

Maison conjugale ? Laisse-moi rire !

Lana : - Exactement.

Maitre Raimona : - C'est tout pour le moment.

Juge : - Maître Ortega, si vous avez des questions à poser à l'accusée, c'est le moment.

Myriam : - Avec grand plaisir.

Je me lève, faisant quelques pas jusqu'à la barre, craquant mes doigts pour ne pas flancher une droite à cette salope.

Myriam : - Vous avez dit que vous étiez hospitalisée pour trois jours, c'est bien cela ?

Lana : - Oui.

Myriam : - D'après ce que l'on sait, une vérification d'infection ou de rejet de peau met maximum 24 heures, vous auriez donc dû sortir de l'hôpital bien avant le délai de 72 heures dont vous nous parlez, non ?

Lana : - Pas forcément. Certains patients préfèrent rester plus longtemps pour que l'on rassure leurs inquiétudes.

Myriam : - Vous étiez inquiètes ?

Lana : - Bien évidemment.

Myriam : - Je présume qu'il y a des procédures à suivre, comme ménager sa santé ?

Elle cloue son bec quelques instants, fronçant les sourcils.

Lana : - Oui.

Myriam : - Pourquoi boire de l'alcool si vous savez que vous vous faites hospitalisée ?

Ses yeux s'écarquillent comme deux balles de golf.

Maitre Raimona : - Objection, votre honneur, sujet hors contexte !

Juge : - Objection retenue, maître Ortega...

Myriam : - Je retire mes derniers propos. Toutefois, j'aimerai savoir une chose.

Je me déplace jusqu'à mon pupitre, où j'attrape une photo que je dépose devant Lana.

Myriam : - Pourquoi avoir accroché des multiples photos de Matt Ortega, Emilie Ortega, Daryl Ortega, Mina Ortega et moi-même ?

Cette fois, j'ai l'impression de faire face à un fantôme. Lana se liquéfie sur place !

Myriam : - J'en ai fini avec cette accusée, votre honneur.

Je retourne à ma place, un sourire carnassier sur le visage.

Juge : - Madame Lamberger, vous pouvez retourner à votre place.

Lana me fusille du regard jusqu'à ce qu'elle retourne s'asseoir. C'est ensuite au tour de Sabino d'être appelé à la barre. Évidemment, lui aussi tente de nier toutes les accusions. Mais je n'ai certainement pas dit mon fernier mot, ils s'en sont pris à la mauvaise famille !

Myriam : - Donc, si je comprends bien, Monsieur Ramirez, vous déclinez toute responsabilité sur ce qu'il s'est passé ?

Sabino : - Tout à fait.

Lana : - Espèce de sale menteur, c'était ton idée !

Sabino : - Oh, bien sûr, j'ai toujours dit que tu étais trop obnubilée par ton ex petit copain !

Lana : - C'était TON idée, tu voulais prendre ta revanche sur cette garce !

Je souris malgré moi, leur crépâge de chignon va finir par les envoyer automatiquement en prison, et je n'aurais pas eu mis mon grain de sel !

Maitre Raimona : - Objection, votre honneur, les accusés ne devraient pas étaler leur vie privée...

Juge : - Objection rejetée, Maitre Ortega n'a absolument rien dit. A vous de calmer et faire taire vos clients de vous-même.

Myriam : - Je n'ai qu'une seule précision à ajouter, de toute manière.

Je souris sournoisement à Sabino, avant de me tourner vers les jurés.

Myriam : - Rappelons également que Monsieur Ramirez a déjà été inculpé pour violence conjugale et adultère. Il s'en est même pris à moi, j'ai ici un formulaire de l'hôpital, des photos prises par les caméras de surveillance sur mon lieu de travail où s'est passé l'incident, ainsi que divers témoignages des personnes présentes avec moi.

Je dépose le dossier sur le pupitre du juge, avant de retourner m'asseoir. Je suis sceptique, tout peut arriver dans ce procès !

Juge : - Tout a l'air en ordre, en effet. Cependant, je remarque que sur votre ordre de procès, vous indiquez qu'une tierce personne sera appelée à la barre pour nous amener davantage de preuves qui pourraient accuser Madame Lamberger ainsi que Monsieur Ramirez.

Aïe. J'ai complètement oublié de modifier cette partie de mon rapport quand Emilie m'a annoncé qu'elle n'assiterait pas au procès !

Myriam : - Eh bien, en réalité, le témoin qui devait se présenter à la barre est...

Daryl : - Je suis là. Pardonnez-moi pour le retard.

Je fais volteface, découvrant mon homme s'avancer jusqu'à nous. Il m'adresse un sourire, avant de se placer à la barre de son plein gré.

Juge : - Maitre Ortega, le témoin est à vous.

Je reste bouche bée, observant Daryl, les mains chargées de divers documents.

Juge : - Maitre Ortega ?

Je secoue la tête de gauche à droite afin de retrouver mes esprits. Je me racle la gorge et m'avance légèrement jusqu'à Daryl.

Myriam : - Monsieur Ortega, est-ce vrai que vous avez participé à l'enquête de police qui a permis aux autorités de mettre la main sur Monsieur Ramirez ?

Daryl : - Tout à fait. Si vous permettez, j'ai quelques documents qui prouvent que j'ai contribué à la recherche du lieu où se cachait Monsieur Ramirez.

Je hoche la tête, l'autorisant à déposer ses papiers sur le pupitre du juge. Ce dernier commence à les lire minutieusement, avant d'être interrompu par l'avocat des deux ordures.

Maitre Raimona : - Objection, votre honneur. Le témoin n'est pas policier, et ne travaille pas dans les forces de l'ordre !

Juge : - Objection rejetée. D'après ce qui est écrit ici, il a eu l'autorisation d'un officier de police de se mêler étroitement à lui pour élucider cette affaire.

Je croise le regard noisette de Daryl qui me sourit chaleureusement. Son indic chez les flics a dû lui servir d'alibi, je sais très bien que mon homme n'est pas passé par des procédés légaux pour retrouver Sabino !

Juge : - Je vais transmettre tout cela aux jurés. Il n'y a plus rien à ajouter, je présume.

Maitre Ortega : - J'en ai fini, en effet, votre honneur.

Maitre Raimona : - Votre honneur, j'aimerai questionner à mon tour le témoin.

Juge : - Faites donc.

Je retourne à ma place, jetant un oeil au couple démonique. Qu'espèrent-ils encore nier ?

Maitre Raimona : - Monsieur Ortega, votre couple a eu des différents durant la période de l'enlèvement, n'est-ce pas ?

Daryl : - Je ne vois pas le rapport avec l'affaire en cours.

Maitre Raimona : - Mina Ortega a très bien pu saturer de cette situation familiale, et a trouvé du réconfort auprès de la personne qui est venue la récupérer à la sortir de l'école. Madame Ortega étant trop occupée à son travail et ayant totalement négligé son rôle de tante...

Espèce de sale enfoiré !

Daryl : - Insinuez-vous que ma femme est une bonne à rien ?

Maitre Raimona : - Je n'insinue rien du tout, je constate simplement que l'équilibre familial était bancal lors de cet épisode tragique.

Myriam : - Objection, votre honneur, propos personnels et hors contexte !

Juge : - Objection retenue. Maitre Raimona, venez-en directement aux faits.

L'avocat se tourne vers moi, une lueur étrange dans le regard. Il finit par retourner s'asseoir sous les injures de ses clients.

Maitre Raimona : - Je n'ai plus rien à ajouter.

Nous sommes tous en haleine, attendant que le verdict des jurés tombent. Ce procès a été le pire de toute ma carrière, heureusement que je mets un point final à mon parcours professionnel, j'aurai pu encastrer Lana dans le mur !

Daryl s'est assis à mes côtés, ses doigts enlacés aux miens.

Daryl : - Tu as cartonné, trésor. Je suis sûr qu'on ressortira gagnant !

Myriam : - Je ne sais pas... Leur avocat a rapidement jeté l'éponge...

Daryl : - Parce qu'il a finalement vu qu'il protégeait des crapules.

Myriam : - Peut-être... Mais au fait, pourquoi tu ne m'as pas dit que c'est toi qui remplaçait Emilie ?!

Daryl : - Je le savais pas moi-même. J'avais prévu d'être simplement un spectateur, et puis je me suis souvenu que je t'ai juré de t'aider dans toutes les épreuves de ta vie. Il était hors de question que je te laisse gérer seule ce procès, mais si tu t'en es sortie comme une chef !

Je lui souris, tandis qu'il replace une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Je sursaute soudainement lorsqu'une porte claque. Les jurés reviennent en compagnie du juge. Ils se remettent tous à leur place, laissant traîner un silence pesant. Au bout d'interminables minutes, l'une des jurés se lève enfin devant l'assemblée.

Juré : - Nous avons déblatéré sur les charges retenues sur Madame Lamberger et Monsieur Ramirez, qui sont enlèvement d'un mineur et maltraitance infantile, ainsi qu'adultère. Après mûre réflexion, les jurés déclarent l'accusé...

Elle laisse planer quelques secondes de silence, avant d'annoncer enfin le verdict.

Juré : - Coupable !

Je soupire de soulagement, Daryl m'enlaçant tendrement en déposant un baiser sur ma joue.

Daryl : - Tu vois ! Bravo ma princesse...

Myriam : - J'y crois pas, j'ai réussi !

Daryl : - C'était sûr !

Juge : - Madame Lamberger et Monsieur Ramirez sont donc condamnés à 30 ans d'emprisonnement, et 150 000e d'amende. L'affaire est classée !

Un brouhaha monstre résonne dans la salle d'audience après l'ultime coup de marteau du juge. Ca y est, c'est bouclé !

* * * * *

Le retour à la maison s'est fait dans la bonne humeur. Daryl est content pour moi, et soulagé que je quitte ce jargon de la mort. Cette année a été riche en émotion, mon mariage a failli voler en éclat, et finalement, je suis encore plus heureuse qu'avant avec mon mari !

Daryl : - Je te laisse annoncer la bonne nouvelle aux tourtereaux. Je dois encore décharger la caisse, comme tu vois j'ai fait quelques courses...

Myriam : - Et c'est pour quoi, tout ça ?

Daryl : - Une fête est prévue... De une, pour fêter ton départ, de deux, pour célébrer cette victoire !

Myriam : - Heureusement que j'ai remporté le procès alors !

Daryl : - Personne n'a jamais douté de toi, mon ange...

Il me dépose un chaste baiser sur les lèvres, avant que je ne m'échappe de l'habitacle de la voiture. A peine ai-je mis un pas dans le hall d'entrée que mes yeux sont attirés par deux corps complètement nus sur le canapé.

Myriam : - BORDEL, LES GARS !!!

Le cri d'Emilie résonne dans la résidence, je détourne rapidement le regard, me débarassant de ma veste et mes escarpins.

Myriam : - Ok, j'ai rien vu, c'était une vision, je vais oublier ça rapidement !

Je fonce en cuisine, récupérant mes achats que Pablo a gentiment déposé après m'avoir amenée au tribunal.

Myriam : - Je vais faire des cauchemars pendant des jours.

Emilie : - Rhabille-toi, allez !

Matt : - Coupé en pleine action...

Myriam : - Mais bon sang... JE SUIS PAS SOURDE !

Matt : - Rho, j'en fais pas tout un plat quand vous dépasser les décibels autorisées avec mon frangin...

Myriam : - Ouais, mais là j'ai eu une vision direct sur ta croupe et sur les seins de ma soeur, alors vos paroles salaces, merci de les garder pour vous...

Emilie : - Eh, comme si tu m'avais jamais vue nue...

Myriam : - Pas spécialement envie de te voir en plein ébat avec ton mec...

Ma soeur approche, arrangeant comme elle peut sa tignasse blonde. Matt la suit de près, enfilant enfin un t-shirt pour être plus présentable.

Myriam : - Daryl va peut-être avoir besoin d'aide, Matt. Il a fait des achats pour la petite fête de tout à l'heure.

Matt : - Oh ! Et verdict ?!

Myriam : - J'ai mis le feu au tribunal pour ma dernière affaire !

Emilie : - Ma Zazou, c'est la meilleure !

Elle me serre dans ses bras, déposant une myriade baisers sur ma joue.

Myriam : - Okokokok, je suis au summum des embrassades, là ! Aide-moi plutôt à préparer ma surprise...

Emilie : - Oh ?

Matt : - J'aime les surprises !

Myriam : - Toi, tu sauras après ! Va aider ton frère en attendant.

Matt : - Mais...

Emilie : - Bébé. Obéis.

Matt : - Rho. Oui, MADAME L'ANCIENNE AVOCATE !

Je pouffe de rire, attendant qu'il s'éclipse de la pièce. Je m'appuie contre le plan de travail, observant ma soeur.

Emilie : - Quoi ?

Myriam : - Tout va bien entre vous ?

Emilie : - Ben oui. Pourquoi ça irait pas ?

Myriam : - On a pas vraiment eu l'occasion de parler. Et tu m'as dit que tu me parlerai à mon retour...

Emilie : - En fait... Je me sens seule en ce moment... Matt n'est presque jamais là...

Myriam : - C'est ce que je pensais. Tu en as discuté avec lui ?

Emilie : - Oui, mais on ne va pas dire qu'il est vraiment ouvert à la discussion... Je lui ai acheté un appart à New York, et il m'a fait un foin parce qu'il ne verrait les enfants que le week-end... Sauf que vivre avec un mort-vivant, c'est pas pour moi...

Myriam : - Je comprends ton point de vue... Et déménager toi, à New York, inconcevable ?

Emilie : - Zazou, on en a déjà parlé... Je veux pas enlever ses repères à Mina. Elle est actuellement en train de dormir avec son frère, mais je sai qu'elle serait triste de partir d'ici. Toute notre vie est dans cette maison.

Myriam : - Oui, je vois ce que tu veux dire... Mais à priori, vous vous êtes reconciliés, non ?

Emilie : - Si tu savais depuis quand on a pas fait l'amour...

Myriam : - AH NON, MA RÉTINE A DEJA PRIS UN COUP, LAISSE MON CERVEAU ET MES OREILLES TRANQUILLES !

Ma soeur ne peut retenir un rire, et nous partons finalement dans un éclat de rire incontrôlé.

Au bout de plusieurs minutes, nous étant enfin calmées, j'extirpe les quelques achats que j'ai fait précédemment dans la journée.

Emilie : - Mais... Des oeufs Kinder ? Je croyais que tu arrêtais ces cochonneries...

Myriam : - C'est pas pour moi. Tu sais que Daryl en raffole.

Emilie : - Ouais, pour prouver qu'il arrive encore à construire les figurines des surprises...

Myriam : - Oh, ben là il n'aura pas besoin de se triturer les méninges...

Emilie : - Pourquoi ? Y'a des peluches dedans ?

Je souris en hochant la tête de gauche à droite.

Myriam : - Je sais pas ce qu'est la surprise de base, mais je vais la changer.

Emilie : - La changer ?

Je délaisse ma soeur quelques instants, allant extirper ma première échographie de mon sac. Je la dépose sur le bar, attendant qu'Emilie daigne se retourner.

Emilie : - Qu'est-ce que c...

Elle attrape le cliché, écarquillant ses prunelles claires.

Emilie : - TU...

Myriam : - Oui !

Emilie : - PUTAIN, ENFIN !!!

Elle contourne le bar, venant me serrer dans ses bras, prête à m'étouffer.

Emilie : - Je suis tellement contente ! Depuis quand tu es au courant ?!

Myriam : - Aujourd'hui. Je suis allée chez la gynéco ce matin. Mais ce n'est pas tout !

Emilie : - Encore une bonne nouvelle ?!

Myriam : - A toi de me dire, toi qui est la pro pour tout voir !

Je lui désigne l'échographie du regard, qu'elle s'empresse de remettre sous son nez. Elle la tourne dans tous les sens, puis elle plisse les yeux en rapprochant le cliché de son visage.

Emilie : - Attends, il y a un souci... Je n'ai jamais eu ça sur mes échos, moi... Défaut d'impression ?

Elle zieute au-dessus du cliché, croisant mon regard. Elle met quelques secondes à percuter.

Emilie : - Des jumeaux ?! Putain, tu fais pas les choses à moitié !!!

Myriam : - Tu parles, je vais ressembler à une vraie baleine...

Emilie : - Je t'aiderai à enfiler tes chaussettes s'il n'y a que ça qui te préoccupe...

Myriam : - T'es bête !

Emilie me rend la première photo de mes petits amours, avant de me serrer à nouveau dans ses bras.

Emilie : - Je suis vraiment heureuse pour toi, après tout ce que vous avez traversé, Daryl et toi, vous avez enfin droit au bonheur !

Myriam : - Et si je suis une mère ignoble ?

Emilie : - Je vois comment tu es avec Nana et comment tu gères Ayden quand je te le confie, tu vas tout déchirer Zazou, et je serai là pour t'aider !

* * * * *

Mina est surevoltée, elle court partout, variant de la table du jardin à sa rampe de skate. Nous avons invité Hitz également, et il est heureux d'être ici. Le fait d'avoir repris les rênes du gang du Fauve n'est pas de tout repos, et cela fait bien longtemps de le revoir après tous ces mois !

Hitz : - Vous avez pas voulu me dire ce que l'on fête, alors ?!

Myriam : - J'ai remporté le procès, Lana et Sabino vont rester à l'ombre pendant une bonne trentaine d'années, si ce n'est plus !

Hitz : - Je savais que t'allais gérer comme une pro !

Myriam : - Mais maintenant, c'est terminé ! Fin de ma carrière !

Hitz : - Ca ne va pas te manquer ?

Je hoche la tête de gauche à droite, déposant les oeufs Kinder au centre de la table.

Myriam : - Non, je pense que c'est bien mieux ainsi.

Je lance une sucrerie à Daryl qui la réceptionne en souriant.

Daryl : - Et moi, je suis heureux de retrouver ma femme. Je l'aurai rien que pour moi, et en plus, elle me ramène des Kinder ! Quoi de mieux ?!

Nous pouffons de rire alors que mon beau brun s'empresse d'arracher l'alluminium autour du chocolat. Il croque une pleine bouchée sans prendre le soin de séparer les deux coquilles, un glouton comme ça, c'est pas possible !

Emilie : - Tu veux pas manger la coque de la surprise aussi, tant que tu y est ?

Daryl : - J'garde le meilleur pour la fin !

Il termine d'engloutir son chocolat en deux ou trois bouchées, sous nos yeux ébahis.

Daryl : - Quoi ? Vous en vouliez ?

Matt : - T'inquiètes, morfal, les filles ont vu gros, y'en a d'autres !

Les deux frères se tapent sur l'épaule, lorsqu'Ayden se manifeste. Je pose une main sur l'épaule de ma soeur qui était prête à se lever.

Myriam : - Je m'en occupe.

Elle me sourit, me remerciant silencieusement. Je pénètre dans le salon, soulevant le petit de son couffin.

Myriam : - Eh bien, bonhomme, t'as eu à manger tout à l'heure !

Il se calme instantanément lorsque je le pose dans mes bras. Je le berce doucement, scrutant la réaction de Daryl qui s'affaire sur la coquille de surprise. Il rit aux éclats avec son frère, et lorsqu'il extirpe l'échographie du plastique, ses yeux s'arrondissent au fur et à mesure qu'il prend conscience de ce qu'il tient.

Matt : - C'est quoi ?

Daryl : - Je...

Un fantôme vient de prendre la place de mon mari. Je souris niaisement, reposant délicatement mon neveu dans son petit lit, avant de m'avancer doucement vers la baie vitrée. Mmon beau brun relève la tête lorsque je suis dans son champ de vision. Ses yeux sont embués, et je jurerai avoir vu une larme rapide glisser le long de sa joue.

Daryl : - Ca y est ?!

Je hoche silencieusement la tête en acquiescçant, mordant ma lèvre inférieure. Je me languissais de découvrir sa réaction, mais jamais je n'aurai pensé qu'il allait être aussi ému !

Myriam : - Deux pour le prix d'un, en plus...

Les lèvres de mon homme s'ouvrent à plusieurs reprises, sans qu'un seul son ne sorte. Matt tapote son épaule en ricanant.

Matt : - Eh, les gènes Ortega ont fait leur boulot !

Daryl : - Des jumeaux ?!

Myriam : - Ou des jumelles...

Daryl repose tout ce qu'il avait en main avant de se lever précipitamment, faisant tomber la chaise derrière lui. Il fond sur moi, me serrant dans ses bras puissants, me faisant tournoyer autour de lui.

Daryl : - Putain trésor je suis tellement content, t'imagine même pas !!!

Myriam : - Tu me dis pas ça juste pour...

Il me repose au sol, attrapant vivement mon visage en coupe.

Daryl : - Je rêve de fonder une famille avec toi depuis le jour où je t'ai dit que je te récupèrerai, que je ferai tout pour que tu m'aimes à nouveau... En combo avec ta démission, c'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire...

Myriam : - Si t'es heureux, je le suis aussi alors !

Daryl : - Par contre, c'est malin, on connait rien sur les bébés et t'en prépare deux direct !

Je ris alors qu'il colle son front au mien.

Myriam : - Tu en auras un, et moi aussi, comme ça, pas de jaloux !

Il rit contre mes lèvres, avant de m'embrasser passionnément.

Mina : - Parraiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin, tu viens voir ce que j'ai fait comme nouvelle figure ?!

Daryl : - J'arrive, petite frite...

Mon homme dépose un dernier baiser sur le bout de mon nez, avant de suivre Nana, tout en me chuchotant un "je t'aime". Je vais m'asseoir auprès de ma soeur, dévisagée soudainement par Hitz.

Myriam : - Euh... Un problème ?

Hitz : - J'essaye juste d'imaginer ma petite princesse devenir maman... C'était dur avec Emilie, mais là, ma petite Mimi devient grande... Et moi, je deviens vieux...

Je constate qu'une petite larme s'échappe de son oeil. J'échange un regard complice avec ma soeur, et nous nous levons toutes les deux, allant l'enlacer.

Emilie : - Haaaaaaaaaaaaan, je me ferai jamais à ce Hitz sentimental !

Hitz : - Eh, j'ai pas dit que j'étais en manque de câlins !

Myriam : - Oh, on s'en va alors...

Hitz : - Niet, vous bougez pas de là, que je félicite comme il se doit la future maman...

Ses bras s'enroulent autour de nos tailles, et nous restons plusieurs minutes ainsi, sans parler, sous le regard tendre de Matt.

Soudain, Nana revient en courant, suivi de près de Daryl.

Mina : - Papaaaaaaaaaa, il y a plein de gens qui te connaissent qui sont là !

Nous nous défaisons de l'étreinte d'Hitz, reculant de quelques pas. Emilie dévisage son homme, je jurerau voir des éclairs !

Emilie : - Tu as invité qui ?

Matt : - Absolument personne !

Colin : - 'Lut tout le monde !

Matt : - Colin !

Les deux hommes s'enlacent, Matt étant totalement ahuri.

Matt : - Mais t'es pas à New York ?!

Colin : - Notre collègue nous manquait trop ! Et comme tu m'as dit que vous fêtiez la victoire de Myriam... Fallait qu'on viennent voir les Ortega !

Plusieurs personnes arrivent, je n'en connais aucun. Sûrement des collègues de Carter Corp !

Daryl vient enrouler un bras autour de ma taille, embrassant délicatement mon front.

Daryl : - Il y a du monde, ça ne va pas trop te fatiguer, mon ange ?

Myriam : - Je ne suis qu'au début de ma grossesse, et déjà tu deviens papa poule ?

Daryl : - Mon trésor abrite deux merveilles dans son ventre, alors faut que je la ménage...

Sa main caresse doucement mon ventre, faisant fondre ce qu'il restait de mon petit coeur.

J'aperçois alors Emilie tirer Matt par le bras vers l'intérieur, alors que Nana salue tout ce petit monde qui vient d'arriver.

Daryl : - Aïe. Je sens les problèmes.

Myriam : - Tu peux rester avec Hitz ?

Daryl : - Da.

Je lui souris, embrassant sa joue, avant d'emboiter le pas à ma soeur. Ayden est profondément endormi, à croire qu'il ne fait que ça de ses journées, c'est un vrai petit ange !

Emilie : - C'est qui, toutes ces personnes ?

Matt : - Des potes, tout simplement !

Emilie : - A la base, c'est une fête familiale, pourquoi tu ne m'as pas prévenue qu'il y aurait autant de monde ?!

Matt : - Je le savais pas !

Emilie : - Arrête de te foutre de moi, Matt... T'es fatigué à longueur de journée, par contre, faire venir tes potes... Là, t'es présent !

Matt : - Je savais pas que mes collègues allaient débarquer !

Myriam : - Hé, doucement vous-deux !

Je pose une main sur le bras de Mushu qui me sourit timidement.

Matt : - On discute, là, Myriam. Va voir Daryl.

Myriam : - Eh, je suis pas un chien !

Emilie : - Calme, ne t'énerve pas Zazou. Ca va, on est tous les deux sur les nerfs.

Matt : - Ouais, j'vais aller passer mes nerfs sur la bouteille de rhum qui orne la table du jardin !

Emilie : - Ben oui, mets-toi la tête à l'envers pour que tu dormes tout le week-end et que je te vois plus avant que tu repartes à Carter Corp !

Matt : - Continue de me casser les couilles et je repars avec Colin dès ce soir !

Myriam : - Matt !

Matt : - Vous me gonflez !

Le motard s'extirpe de la cuisine, manquant de me bousculer. Emilie secoue la tête de gauche à droite en soufflant.

Myriam : - Mais qu'est-ce qui vous prend ?

Emilie : - Le dialogue est rompu entre nous, je sais plus quoi faire, je suis exténuée...

Myriam : - Mushu...

Elle tape soudainement frénétiquement dans ses mains, je suis à deux doigs de faire une crire cardiaque !

Emilie : - On se lamente pas sur mon sort ! Ce soir, c'est ton soir, on fête ta victoire, et on fête la future venue de ces deux adorables citron qui grandissent en toi !

Elle me dépose un baiser sur la joue, attrapant mon bras. Elle jette un oeil rapide à Ayden qui continue sa sieste, avant que l'on ne rejoigne tous les autres dehors. Matt est en train de saluer une belle brune aux courbes généreuses, la tenant un peu trop près de lui à mon goût.

Myriam : - C'est qui celle-là ?

Emilie : - J'en sais rien. Une de ses "collègues", je suppose.

Mushu soupire et finit par aller s'asseoir aux côtés de Hitz et Daryl. Sauf que de mon côté, les hormones sont en train de faire bouillonner mon sang. On traite pas ma soeur ainsi !

J'attrape une coupe de crémant qui jonche sur la table, captant immédiatement le regard de Daryl.

Daryl : - Epepep !

Myriam : - Je reviens. Promis, je ne bois pas !

Je sens son regard pesant sur moi, alors que je me dirige vers mon beau-frère et la pimbêche qui n'arrête pas de mettre ses mains sur ses biceps. D'un coup de hanche, je la dégage légèrement, me permettant de me glisser entre eux et de me lover dans les bras de Matt.

Myriam : - Ah, tu es là, je te cherchais !

Matt : - Eh, pas d'alcool quand on est enceinte !

? : - Oh, félicit...

Myriam : - Justement, le père du bébé a peut-être besoin de s'occuper de sa femme.

Je fusille la brune du regard qui hausse les sourcils, sans me quitter des yeux.

? : - Oh, tu... Je... Euh..

Matt : - Myriam, à quoi tu joues ?

? : - Je vais aller voir Colin. On se voit plus tard, Matt !

Et une greluche de moins, une !

Matt : - Eh !

Ses doigts s'enroulent un peu trop violemment autour de mon poignet. J'en lâche le verre qui finit par se briser sur la pelouse.

Myriam : - Tu me fais mal.

J'entends le grincement d'une chaise derrière moi, et n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que c'est Daryl qui arrive.

Daryl : - Matt. Lâche-la. C'est quoi le souci encore ?

Matt : - Je discutais, quand ta tarée de femme est venue, et...

Myriam : - Oh pardon, Don Juan.

Matt : - C'est une collègue, rien de plus.

Myriam : - T'es vachement tactile avec tes collègues dis donc !

Matt : - Daryl, sérieux, dis quelque chose. J'ai pas la tête à rentrer dans une énième dispute...

Daryl : - Je suis censé dire quoi ? Tu négliges totalement ta vie de famille.

Matt : - Tiens ! Ca me rappelle quelqu'un !

Matt prend rapidement congés de nous, se faufilant dans la horde de personnes qui discutent dans le jardin.

Myriam : - Mais...

Daryl : - Il a une case en moins ces derniers temps ou quoi ?

Je hausse les épaules, me hissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Ses bras s'enroulent autour de ma taille et il me rend mon baiser, embrasant mon corps tout entier.

Daryl : - Rejoignons ta soeur. Je vais te chercher cette boisson pétillante que tu apprécies. Sans alcool.

Myriam : - Tu es de toute bonté ce soir...

Il m'adresse un clin d'oeil avant de pénétrer dans la maison, tandis que je rejoins Emilie. Hitz est en train de jouer avec Mina qui le fait courir partout. Faudrait qu'elle le ménage un peu, il est plus tout jeune le petit !

Myriam : - Em', ça va ?

Elle allume une cigarette, sans faire plus attention à moi.

Emilie : - Que veux-tu que je te dise... J'ai l'impression que l'on a inversé nos rôles.

Myriam : - Comment ça ?

Emilie : - Tu as la vie parfaite, et moi, je ne fais que m'engueuler avec mon mari pour le peu de temps que je le vois.

Je demeure silencieuse, consciente de la situation dans laquelle elle se trouve, et à part la forcer à quitter Miami, je ne vois pas comment arranger les choses.

Emilie : - Pardon, Zazou, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire... Je suis contente pour toi, Daryl va être un super père et vous allez tout péter ensemble, je le sais, parce que les problèmes sont derrière vous. Mais parce que vous les avez affronté ensemble.

Myriam : - Les choses vont s'arranger pour vous.

Emilie : - Tu vois... Je ne pense pas... Cet appart est le moyen le plus sûr pour que mon mari s'éloigne encore plus de moi.

Myriam : - Mushu...

Emilie : - Et non, je ne partirai pas. J'ai ma vie ici. Je t'ai toi. Mina et Ayden sont nés ici. Je tiens pas à tout chambouler juste parce que Matt m'a caché qu'il postulait dans une boite à des kilomètres de nous.

Myriam : - Je peux aller lui parler, tenter de le raisonner.

Emilie : - J'ai déjà essayé. Et j'ai vu comment il a réagit quand tu as dégagé sa brunette... Très beau déhanché, d'ailleurs !

Myriam : - Je suis prête à le refaire !

Emilie : - Ne t'embête pas pour ça, et concentre-toi sur ta grossesse. Ce seront les plus beaux mois de ta vie, avant que tes bouts de chou ne vient le jour ! Je suis sûre que tu as envie de manger quelque chose en particulier...

Mon ventre se met tout à coup à gargouiller.

Emilie : - A quoi penses-tu ?

Myriam : - Je tuerai pour des nouilles chinoises !

Emilie : - Je le savais !

Daryl : - Tu tuerai pour quoi, mon ange ?

Mon beau brun dépose une bouteille de Dartigny framboise sur la table, avant d'enrouler ses bras autour de ma nuque.

Emilie : - Ta femme rêve de pâtes chinoises...

Daryl : - Caprice de femme enceinte ?

Emilie : - Et faudrait pas la contrarier...

Daryl : - Je vois. Petit ou moyen format ?

Emilie/Myriam : - MAXI !

Nous pouffons de rire ensemble, tandis que mon homme retourne à l'intérieur. Les cris d'Ayden parviennent jusqu'à mes oreilles, mais alors que je m'apprête à me lever, ma soeur pose une main sur mon genou.

Emilie : - Même s'il n'y a pas grand monde que tu connais, c'est ta fête, t'es l'invitée d'honneur, alors tu restes à table, et on t'amène tout ce que tu veux.

Myriam : - Mushu, tu es fatiguée, laisse-moi t'aider à t'occuper de...

Emilie : - Zazou. Je ne voudrai pas m'énerver contre une femme enceinte...

Myriam : - Eh !

Emilie embrassa ma joue, avant de frotter le bout de son nez contre le mien.

Emilie : - Je t'aime, petite Mimi.

Myriam : - Moi aussi, grande Em'. Et quoi qu'il arrive, à jamais ensemble, tu te souviens ?

Emilie : - A jamais soudées.

F I N ❤️

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. On bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres, vous seriez adorables ! Idem pour des idées provenant de notre histoire... ❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

Et voilà, le point final est mit. Nous n'avons pas prévu de FAQ cette fois-ci, cependant si ça vous a plût la dernière fois, on peut parfaitement le refaire si vous avez des interrogations, si vous voulez qu'on vous dévoile des anecdotes d'écritures ou peu importe on peut ♥

Cependant nous ne répondrons à aucune question qui vous spoilerez le tome 3 qui verra bien le jour. On y tient. Que ce soit par message privé, commentaire ou autres NOUS NE SPOILONS PAS.

Retrouvez le troisième tome sur notre profil ! ♥


On se retrouve très vite sur le profil de Sweetpearlgirl ou Applemilie pour d'autres histoires ♥

Oh, et nous tenions à remercier tout ceux qui nous ont suivis dans cette transitions de compte et qui nous soutiennent chaque jour. C'est hyper important pour nous et ça nous fait toujours plaisir de voir à quel point vous nous suivez dans l'histoire. Les accords, les désaccords, les débats, c'est vous qui faites pleinement vivre cette histoire, alors merci !

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