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22 - Le Réveil de Papa Ours

- - - - - PDV Emilie - - - - -

Après être revenus du commissariat, à peine avais-je monté les escaliers que j'entendis Myriam et Daryl hausser le ton. Je soufflais, alors que Matt me caressa le dos. Mais une fois en haut, je m'arrêtais sur le pas de notre chambre.

Matt : - Em', viens, on va prendre une douche, on en a besoin pour y voir un peu plus clair...

Emilie : - J'arrive dans une seconde, vas-y, je te rejoins...

Je lui fis un sourire forcé, alors qu'il caressa ma joue avant de partir. Je fis demi-tour dans le couloir pour aller en direction de la chambre de Nana. Toutes ses affaires étaient à sa place et c'est la première fois que je n'allais pas la coucher. Enfin, techniquement, je l'ai déjà fait, mais je n'étais pas dans cet état d'inquiétude, je savais toujours qu'il y avait quelqu'un pour s'occuper d'elle, mais pas là. Je m'assis par terre au milieu de la pièce, observant avec attention ces affaires.

Est-ce qu'on allait devoir être ce genre de parents dont les enfants disparaissent et dont ils n'ont plus jamais de nouvelles ? Je retenus mes larmes, jusqu'à ce que mon attention soit attiré par le dessous de son lit. Je tendis la main et j'attrapais son Popi. Alors, elle n'a pas non plus son doudou pour dormir... Devant ce petit singe et tous les souvenirs, je me laissais complètement happée par la noirceur du désespoir. Je le serrais contre moi, comme s'il pouvait me ramener ma fille, sentant l'odeur de Nana dessus.

Soudain, je sentis une présence derrière moi, et Matt s'accroupit devant moi. Il me prit la tête entre ses grandes mains, les yeux embués lui aussi.

Matt : - Je te jure Em' que je vais retrouver chouquette et je vais la ramener à la maison, peu importe si je dois fouiller toutes les maisons des États Unis et du monde.

Emilie : - T'as oublié de lui mettre son doudou dans son sac... Je te le dis tout le temps pourtant...

Il colla sa tête contre la mienne en s'excusant.

Matt : - Elle a voulu le mettre elle-même dans son sac et j'ai oublié de vérifier, je suis désolé princesse.

Emilie : - Elle n'arrivera jamais à dormir sans nous et sans son doudou...

Mes pleurs redoublèrent, alors que Matt m'engloba dans ses bras rassurants, je sentis ses sanglots à lui aussi, alors qu'il me souleva sans mal pour m'emmener dans notre chambre. Mais avant de sortir, il me força à laisser le doudou de ma fille sur son lit.

Matt : - Elle en aura besoin quand elle reviendra, laisse-lui...

Matt me doucha, je n'avais la force à rien du tout et j'avais le regard vide de quelqu'un d'épuisé. J'enfilais moi-même une robe de nuit avant de me blottir dans ses bras au lit. Le sommeil écourta ma tristesse et vînt me cueillir à peine la tête sur l'oreiller.

En plein milieu d'un cauchemar, j'essayais de crier, d'appeler Matt, mais je sentais que rien ne sortait, mon ventre me faisait affreusement mal, je ressentais par contre des larmes qui roulaient sur mes joues, mais j'étais bloquée dans cet état de semi conscience où je n'avais le contrôle de rien. Prise de panique j'étais complètement soumise et esclave de mon cerveau. J'avais l'impression que quelque chose me coulait entre les jambes.

J'ai tout de suite pensé au pire et j'ai essayé de crier le plus fort possible de me débattre, mais ce con de mari a le sommeil aussi lourd qu'un ours en hibernation. Alors même si j'arrivais à ne serait-ce que chouiner, ça ne serait pas suffisant pour le réveiller. Soudain, je sentis que mon bras avait brusquement répondu à l'appel et venait de flanquer un grand coup sur les pectoraux de Matt. Je le sentis se réveiller tout aussi brusquement à côté de moi et paniquer.

Matt : - PUTAIN DE MERDE. EM', EM', RÉVEILLE-TOI !

Je sentis l'air s'engouffrer sur mes jambes, et plus rien.

* * * * *

Je repris conscience dans un lit plus petit. J'essayais de me concentrer pour sentir mon bébé bouger, mais je n'avais la force de rien, quand la voix de Matt arriva jusqu'à mes oreilles.

Matt : - NON, J'EN AI RIEN A FOUTRE, JE VEUX PAS VOUS VOIR, LA.

Myriam : - Matt...

Matt : - NON, Y A PAS DE MATT, LA. TU SAIS QUOI, MYRIAM ? EMILIE M'A PRÉVENU HIER, ELLE S'EST CONFIÉE A MOI QUE TOUT CA, C'ÉTAIT TROP POUR ELLE. VOS ENGUEULADES, LE FAIT QU'ELLE SE MANGE EN PLEINE TRONCHE TOUS VOS RETOURS D'ENGUEULADES. PARCE QUE C'EST TELLEMENT PLUS SIMPLE DE REJETER LA FAUTE SUR LES AUTRES PLUTÔT QUE DE SE REGARDER EN FACE.

Daryl : - Matt, je crois qu'on a compris...

Matt : - AH OUAIS, DARYL ? T'AS COMPRIS QUOI ? TU CROIS QUE TU PEUX RESSENTIR LE QUART DE CE QUE JE RESSENS EN CE MOMENT ? PARCE QUE MA FILLE, TU M'ENTENDS ! MA FILLE A ÉTÉ ENLEVÉE PARCE QUE J'AURAIS DU ALLER LA CHERCHER A L'ÉCOLE, C'EST MOI QUI AURAIT DU Y ALLER ET PERSONNE D'AUTRE !

Daryl : - Je sais que tu te sens coupable, mais c'est pas la peine de déverser ta colère sur nous.

Matt : - SI C'EST LA PEINE, PARCE QU'ÉMILIE NE VOUS LE DIRA JAMAIS, PARCE QU'ELLE A BEAUCOUP TROP D'ESTIME POUR VOUS. SI ELLE EST ICI, C'EST DE VOTRE FAUTE. SI ELLE PERD LE BÉBÉ, CE SERA DE VOTRE FAUTE, PARCE QUE VOUS AVEZ FAIT PASSER VOS INTÉRÊTS AVANT CELUI DE LA FAMILLE. C'EST SIMPLE, EN CE MOMENT, IL Y EN A QUE POUR VOUS, ALORS QU'ÉMILIE VIVAIT ENFIN SON GRAND MOMENT, CELUI QU'ON ATTENDAIT TANT, ET VOUS N'AVEZ FAIT QUE TOUT GÂCHER AVEC VOS ENGUEULADES A DEUX BALLES. ALORS VOUS PARTEZ ! ALLEZ VOUS ENGUEULEZ AILLEURS, VOUS TROUVEREZ BIEN UN PUTAIN DE SUJET, PUISQUE VOUS ÊTES LES ROIS !

Myriam : - T'es cruel là, Matt...

Matt : - C'est la meilleure celle-là. Tu veux me prendre pour le méchant ? Vas-y. Frappe-moi, tue-moi, j'en ai rien à faire. Parce que cette nuit, je me suis réveillé en train de baigner dans le sang de ma femme, alors tu ne pourras jamais comprendre ne serait qu'un tout petit peu tout ce qui m'est passé par la tête, et ce que j'ai dans la tête en ce moment. Vous saurez juste que les médecins lui ont dit que c'était dû à un stress anormalement élevé, je vous laisse méditer là-dessus, parce qu'elle aurait pu mourir ce soir si je l'avais pas emmenée ici. Alors vous m'excuserez si je veux que la femme que j'aime ait enfin le repos qu'elle mérite, sans toutes vos histoires à la con. On souffre suffisamment de ce qui arrive, alors je vous demande de partir, s'il vous plaît.

Matt : - Lâche moi, Myriam. J'ai lu au-dessus de son épaule ce que tu avais écrit à ta sœur hier, et tu devrais avoir honte. Putain, et dire qu'elle n'a même pas eu besoin d'une seconde pour te pardonner. J'ai vu dans ses yeux qu'elle se disait juste 'c'est pas grave ça va lui passer'. T'es contente que ta sœur ait servie de punchingball ? Et probablement tout ce que je ne sais pas qu'elle n'a pas voulu me dire. Tu sais que tout ce que fait toujours ta sœur, c'est dans ton intérêt... T'étais bien contente de lui sauter dans les bras à Daryl ce soir, hein ? Allez, partez, avant que mes mots dépassent ma pensée et que je m'en veuille.

Daryl : - Tu l'embrasseras pour moi...

Je n'entendis aucune réponse, mais des bruits de pas qui s'éloignent, alors que j'allais appeler Matt, j'entendis une autre voix dans le couloir.

? : - Monsieur Ortega ? Je suis le médecin attitré de votre femme.

Matt : - Oui, on s'est vus je crois tout à l'heure, je me souviens. Des nouvelles, est-ce que ma femme va bien ?

Médecin : - Oui, elle a perdu beaucoup de sang mais, on l'a mise sous perfusion, elle va vite retrouver des couleurs et se réveiller. Elle n'a rien de grave, vous souhaitez des nouvelles du bébé ?

Matt : - D'accord ! Oui, ne croyez pas que je n'y pense pas, c'est juste que sans ma femme, il n'y a plus rien du tout...

Médecin : - Je comprends. Il va très bien, fort heureusement, votre bébé est un dur à cuire ! Il est très grand d'ailleurs, je sais pas si on vous l'a déjà dit. Parce que j'ai regardé dans son dossier, votre femme est à 5 mois de grossesse et il fait la taille d'un bébé de 6 à 7 mois.

Matt rit nerveusement en reniflant.

Matt : - C'est bien ma femme ça, toujours à se précipiter pour tout !

Le médecin le rejoint dans son rire alors qu'il le rassura.

Médecin : - Ne vous inquiétez pas, votre femme et votre fils sont hors de danger, mais je vais la garder au moins 24h pour être sûr. En tout cas, s'il se passe quoi que ce soit on est là, restez calme.

Matt : - J'ai lu qu'un bébé pouvait vivre jusqu'à 3 jours dans le ventre de sa mère sans qu'elle soit en vie, c'est vrai ?

Médecin : - Oui, c'est pour ça que vous n'avez pas à vous en faire. Dans un premier temps, il se nourrit des derniers nutriments dont sa mère peut lui faire profiter, ensuite il se nourrit de liquide amniotique, c'est des débrouillards ! Et même s'il devait naître maintenant, vu la taille de la bête, il a de grandes chances de survivre ! Mais j'ai l'impression que vous ne me dites pas tout, je me trompe monsieur Ortega ?

Matt : - Je projette pas de tuer ma femme si c'est ça que vous insinuez, non, mais j'ai peur que ça recommence et que ce soit plus grave...

Médecin : - Votre femme est exposée à stress particulier... ?

Matt : - On a appris hier soir que notre fille de 4 ans a été enlevée à la sortie de l'école. Alors...

Médecin : - Oh mon dieu. Je vois. Dans ce cas là, je vais vous demander d'être là pour elle, elle va en avoir besoin. Elle a l'air d'une femme forte, mais ce sont elles à surveiller de plus près parce que quand elles craquent, personne ne s'y attend et ça peut être destructeur...

Matt : - Je vous remercie...

Médecin : - Je suppose que vous avez prévenu la police, mais est-ce que vous avez une photo d'elle ? Je suis le gérant du service, tous les nouveaux patients, mères enceintes et enfants passent par moi, alors je vous passerai un coup de fil en premier si jamais...

Je sentis des bruits de papiers avant que j'entende le bruit d'un stylo qui griffonne.

Médecin : - On en croise pas beaucoup par ici des petites bouilles blonde comme ça, j'ouvrirai l'œil ! Elle vous ressemble en tout cas... Tenez bon monsieur Ortega.

Matt : - Je vous remercie.

Comment ça, elle lui ressemble ? Je la porte pendant 9 mois, je la mets au monde dans les pires souffrances, et elle lui ressemble ? Alors ça, ça me ferait mal !

Matt : - Hé princesse, t'es levée ?

Matt se précipita sur moi en caressant mon front. La première chose que j'aperçus, c'est le magnifique bouquet sur la tablette au bout de mon lit.

Emilie : - C'est joli, c'est pour moi ? J'ai l'impression que ça fait une éternité que tu m'as pas acheté de fleurs.

Il rit le visage contre mon front.

Matt : - T'as raison Em'. Il y avait pas grand-chose à la boutique de fleurs en bas mais j'ai choisi des bleues. C'était celles qui sentaient le plus bon, comme toi...

Emilie : - Oh bébé, c'est adorable. C'est du lilas et du muguets si je suis pas complètement folle. Bleue, hein ?

Matt : - Ouais, je crois que c'est ça. Oui, du bleu. C'est la couleur de l'espoir apparemment. Bon, tu vas rester ici aujourd'hui avec moi pour toi toute seule, et tu vas te reposer madame !

Emilie : - Ne serait-ce pas une antithèse ? Me reposer avec vous ? Vous n'y pensez pas ?

Il rit à ma vanne débile avant de se coucher à côté de moi sur le flanc, une main sur mon ventre.

Matt : - Ce serait bien qu'on réfléchisse à un prénom. Pour la frite, on l'a su dès les premiers mois.

Emilie : - Je sais pas... Mais en tout cas, promets-moi que ce sera pas Matt junior, s'il te plaît, c'est trop ringard...

Et je m'endormis sur son rire dans ses bras. Après ce qui me sembla être une éternité, c'est la police qui me réveilla. 2 policiers en habits civils s'approchèrent de moi.

Policier 1 : - Bonjour Madame Ortega, vous êtes la mère de Mina Ortega-Saez, n'est-ce pas ?

Emilie : - Oui c'est ça. Je sais pas où est mon mari...

Je commençais à m'agiter en le cherchant des yeux, quand le deuxième policier posa sa main sur mon épaule, probablement en signe de réconfort.

Policier 1 :- Ne vous inquiétez pas, nous l'avons interrogé d'ores et déjà. Il est parti vous chercher des affaires chez vous. Nous souhaitons refaire l'emploi du temps de votre fille, alors dites-moi tout ce que vous vous souvenez de la journée d'hier, sans n'omettre aucun détail.

Emilie :- Le matin, on s'est levé avec mon mari, je lui ai demandé de préparer notre fille pour l'école, pendant que je faisais le petit déjeuner, mais finalement il l'a déposée devant la télé prétextant qu'il l'habillerait après, vu qu'elle se fait souvent des tâches. On a déjeuné, elle était très heureuse, elle nous faisait même des blagues à table, mais elle est comme son père, très naïve. Elle n'a peur de personne, pourtant avec mon mari, on lui a appris à appeler très tôt en cas d'urgence.

Les enquêteurs se regardèrent en même temps, alors qu'ils m'incitèrent à continuer.

Emilie : - Mon mari l'a ensuite habillée et emmenée à l'école. Moi je suis partie au travail parce que j'avais beaucoup de boulot, j'ai tenu des entretiens d'embauche toute la journée, mais quand j'ai vu que ça s'éternisait, j'ai envoyé un message à mon mari pour qu'il aille chercher Mina à l'école. Il m'a répondu ok, mais à 19h quand j'ai eu fini, il tenait toujours un cours, alors je lui ai demandé des explications et il m'a dit qu'il avait oublié ce cours là, mais qu'il avait envoyé un message à ma sœur pour qu'elle aille chercher ma fille, comme ça arrive souvent.

Policier 1 : - Votre sœur, c'est Myriam Ortega, c'est ça ?

Emilie : - Absolument. Alors pensant que ma sœur avait été la chercher, je suis allée à son bureau pour la récupérer, mais elle n'y était pas, alors j'ai couru à l'école où j'ai trouvé le gardien en train de fermer les grilles. Et il m'a prêté son téléphone pour que j'appelle la principale. C'est elle qui m'a dit qu'un homme était venu chercher Mina déjà. Alors j'ai cru que c'était mon beau frère, Daryl Ortega, mais quand j'ai fait un appel vidéo avec tout le monde, j'ai vite compris que c'était pas lui...

Policier 2 : - Je vous remercie, vous avez été d'une grande aide, madame Ortega. Est-ce que nous pourrions vous faire écouter un enregistrement et vous nous dites si ça vous fait penser à quelque chose ?

Je hochais la tête et ils lancèrent leur enregistrement.

? : - 911 quel est le motif de votre appel ?

? : - Aidez moi. AIDEZ MOI !

Mon cœur s'accéléra immédiatement ce qui affola les machines autour de moi.

Emilie : - C'est mon bébé. C'est Mina !

Policier 1 : - Vous en êtes sûre ? Votre mari pense que ça pourrait être elle, et votre sœur et votre beau frère disent que ça lui ressemble, mais n'ont pas préféré affirmer ni infirmer quoi que ce soit.

Emilie : - Vous savez pourquoi on se réveille en première la nuit, inspecteur, quand notre bébé pleure ? Parce que notre cerveau est programmé pour ce bébé. La nuit, avant même qu'elle pleure, je me réveille, parce que c'est mon bébé et je le sais au plus profond de moi qu'elle va avoir besoin de sa mère, c'est plus haut que moi, c'est viscéral. Alors si vous me demandez si je peux reconnaître la voix du bébé que j'ai porté pendant 9 mois, que j'ai nourris moi-même toutes les 3 heures durant des mois alors OUI. OUI, j'en suis certaine. Cette petite fille qui vient d'appeler à l'aide, c'est mon bébé et c'est comme si elle m'appelait moi. Et s'il vous plaît, inspecteurs, arrêtez de me regarder comme une imbécile. Je suis une mère, pas une simplette. Je sais faire la différence entre les pleurs de mon bébé et les pleurs d'un autre bébé. Sinon, j'aurais pas bien dormi cette nuit.

Et comme pour illustrer mes propos, des bébés de l'étage se mirent à crier et la porte ouverte laissa pleinement entendre ces bruits désagréables que j'accepte que quand il s'agit de MON bébé.

J'aperçus Matt dans l'entrebâillure de la porte et je ressentis le besoin de l'avoir près de moi.

Emilie : - Viens Matt, s'il te plaît... Vous avez fini, messieurs ?

Ils hochèrent tout les deux la tête avant de laisser mon mari entrer.

Matt : - J'espère que ma sublime femme a faim, parce que j'ai ramené de quoi lui remonter le morale.

Il me montra une poche caractéristique de mon resto de sushi préféré.

Emilie : - J'ai pas très faim, Matt...

Matt : - Regarde avant de dire n'importe quoi. Chirashi comme tu les aimes au thon, saumon, avocat ET graine de sésame. 3 fois !

Emilie : - Ce qui fait rager le plus le sushi man parce que...

Matt et Emilie : - Ces américains, il faut toujours tout qu'ils bafouent.

Matt vînt s'assoir à côté de moi, alors que les policiers sortirent de la pièce, mais à peine sortis de ma chambre, ils débriefèrent, ne s'attendant probablement pas à ce qu'on entende d'ici, mais les murs sont fins comme du calque, ici.

Policier 2 : - C'est pas elle, c'est sûr, on peut déjà écarter cette piste. Son encéphalogramme était aussi réactif qu'un détecteur de mensonges, c'est comme si elle l'avait passé en direct.

Un grand silence se fit avant qu'il continue, Matt et moi aux aguets.

Policier 2 : - C'est pour ça que tu lui as demandé si Myriam Ortega était bien sa sœur ?

Policier 1 : - Oui, comme on ne pouvait pas la faire mentir volontairement, je lui ai fait dire une vérité pour qu'on ait un point d'ancrage. Donc on sait maintenant que c'est pas dans le cercle familiale.

Policier 1 : - On s'y remet alors ! Dans ce cas, tu me demandes la liste des femmes enceintes qui ont perdues leur bébé durant ces 4 dernières années à Miami. Avec un peu de chance, c'est juste un cinglé qui s'est choisi à lui ou sa femme un enfant.

Je soupirais, avant que Matt ne me prenne la main.

Matt :- Alors, tu crois que c'était Mina ? Qu'elle a fait ce qu'on lui a dit de faire ?

Emilie : - Je crois que ma fille tient de sa mère et qu'elle va faire tout ce qu'on lui a appris pour s'en sortir.

Matt me prit dans ses bras en me serrant le plus fort possible pour éviter un quelconque sanglot. Et puis il se mit à chantonner dans mon oreille.

Matt : - Wise men say only fools rush in
Les hommes sages disent que seul les fous s'y précipitent
But I can't help falling in love with you
Mais je n'y peux rien si je t'aime
Shall I stay
Devrais-je rester
Would it be a sin
Serait-ce un péché
If I can't help falling in love with you
Si je ne peux m'empêcher de t'aimer
Like a river flows surely to the sea
Comme une rivière coule inéluctablement vers la mer
Darling so it goes
Chéri c'est ainsi
Some things are meant to be
Certaines choses sont inévitables.
Take my hand, take my whole life too
Prends ma main, prends toute ma vie aussi
For I can't help falling in love with you
Car je n'y peux rien si je t'aime

C'est la chanson de notre mariage... Je n'avais entendu que très peu de fois Matt chanter, mais il avait une voix divinement grave qui sonnait comme un doux chant d'amour à mes oreilles.

* * * * *

Le soir, Matt me ramena à la maison après que les médecins m'aient auscultée une dernière fois à cause de douleurs affreuses dans l'aine que je n'avais pas trop eu avec Mina. J'étais encore si épuisée que je m'allongeais sur le canapé.

Matt : - Je te laisse là, princesse, tu prends ton téléphone avec toi, si tu as quoique ce soit tu m'appelles en premier, d'accord ? Je suis désolé, j'ai promis de rester avec toi mais je vais devenir dingue si je frappe pas dans quelque chose.

Emilie : - Oui vas-y, t'inquiètes pas et frappe quelques coups pour moi.

Il m'embrassa sur le front avant que je ne m'endorme, puis c'est la porte qui claque et des cris qui me réveillèrent.

Daryl : - Mais t'avais quoi, putain, dans la tête pour envoyer ça à ta sœur ? Parce que peut-être que tu veux pas en parler, mais moi je veux ! Parce que sans elle, je ne suis pas sûr qu'on serait encore ensemble aujourd'hui ! Je comprends pas en fait, j'essaye vraiment de te comprendre, de te donner ne serait-ce qu'une excuse, mais je ne vois pas ce qui justifierai que tu t'en prennes aussi gratuitement à ta sœur enceinte !

Ma sœur soupira, alors que je m'écrasais dans le canapé, les mains sur mon ventre pour essayer de rassurer mon bébé. Visiblement, ils ne m'avaient pas vu.

Myriam : - Écoute Daryl, je suis pas fière de ce que j'ai fait, mais je suis au bout du rouleau. Je sais plus ce que je fais et tout ce que je fais, je le fais de travers mais merde... TU CROIS QUE J'AI VOULU ENVOYER MA SŒUR A L'HOSTO ET ME METTRE SON MARI QUI A TOUJOURS ÉTÉ ADORABLE AVEC MOI A DOS ?

Daryl : - J'en sais rien Myriam, parce que j'ai l'impression de plus te connaître et je suis pas sûr d'aimer la femme que tu deviens, mais je me raccroche à la femme que tu étais, et je te jure que c'est tout ce qui me fait tenir en ce moment.

Myriam : - Et ben ça tombe bien, parce que je compte pas le garder ce bébé.

Daryl : - P...Pardon ?

Myriam : - Tu m'as très bien entendue. Tu as vu dans quelle situation on est ? Cette nuit, Mushu a failli perdre son bébé à cause de nous, alors qu'est ce que tu crois que ça me ferait à moi ?

Daryl : - Tu as quelque chose à me dire dans ce cas... ?

Myriam : - Excuse-moi ?

Daryl : - Vas-y là, je suis prêt à tout entendre ! Genre que je suis pas le père ?

Je n'entendis pas de réponse, mais un grand fracas. En relevant la tête lentement, je vis Daryl coincé contre le frigo, et Myriam le tenait avec sa main agrippant fermement son entre jambe.

Myriam : - Je te rappelle que je suis enceinte et que je suis donc un peu moins patiente et un peu plus à fleur de peau que d'habitude, alors tu me redis un truc comme ça, chéri, je t'émascule. Compris ?

Et au lieu de lui répondre, il l'embrassa à pleine bouche. Je redescendis la tête profitant de cette trêve, avant que la voix de Daryl ne me fasse sursauter. Putain, mais ils arrêtent jamais c'est un truc de dingue ça de se chercher des nois' tout le temps comme ça !

Daryl : - C'était qui ce gars alors au téléphone ?

Myriam : - Un avocat avec qui je dois travailler pour un dossier.

Daryl : Y a un truc que tu me dis pas...

Myriam : - J'ai pas envie d'en parler Daryl, c'est ni le moment, ni l'endroit, je suis juste trop fatiguée. Je te laisse le choix sans te demander d'explication, parce que je suis trop épuisée. Si tu n'as rien à te reprocher sur ton aller-retour à New York, tu viens dormir avec moi, sinon tu reprends ta chambre très loi,n mais alors tellement loin que j'ai même pas intérêt à t'entendre atchoumer.

Daryl : - Dans ce cas, on va dans notre chambre sans hésiter, mon ange.

Soudain, la porte s'ouvrit en fracas.

Matt : - J'espère que vous l'avez mis en veilleuse et que ma femme a pu se reposer. C'est pas la peine de me regarder avec ces yeux de merlans frits j'ai pas envie de vous parler.

Myriam : - Dans ce cas, regarde...

Matt : - C'est quoi ce putain de bordel ?

Myriam : - C'est ma faute tu avais raison...

A suivre...

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. On bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres, vous seriez adorables ! Idem pour des idées provenant de notre histoire... ❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

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