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18 - La Débâcle des Sentiments


- - - - - PDV Emilie - - - - -

Daryl rit en faisant une moue mauvaise, mais je voyais que la baffe de Myriam l'avait décontenancé.

Daryl : - Toujours la première quand il s'agit de bosser, hein ?

Je donnais Mina à Matt, avant de serrer doucement le bras de Daryl. Son torse se levait à peine, comme s'il ne respirait plus, et je savais qu'il avait besoin d'air.

Emilie : - Je crois qu'on a besoin d'air.

Daryl : - J'ai pas...

Je lui serrais un peu plus fort le bras et son regard tomba sur le mien qui était bienveillant. J'eus presque l'impression qu'il me remercia, avant de lâcher l'affaire et me suivre. Puis il se retourna vers Myriam qui le fusillait du regard.

Daryl : - J'ai jamais voulu ça.

Il se retourna, je sentis que ça lui avait coûté de dire ça et pourtant il avait déposé les armes à ses pieds, et sans que ni lui ni moi nous y attende, elle le fusilla avec.

Myriam : - C'est pas grave chéri, un mariage sur 2 finit en divorce, c'était presque couru d'avance.

Emilie : - Je crois qu'on a comprit, Myriam.

Myriam : - POURQUOI TU PRENDS SA DÉFENSE, HEIN ?

Je donnais à Daryl la clé de ma voiture pour qu'il y aille, mais il resta planter là.

Emilie : - Ne me parle pas sur ce ton, tu m'entends ? Parce qu'en ce moment, je supporte toute cette famille sur mon dos, et je suis épuisée, d'accord !

Myriam : - POURQUOI C'EST TOI QUI A LE MARIAGE QUI FONCTIONNE ?

Matt et Daryl allaient répliquer, alors que je voyais dans son regard qu'elle était complétement paumée. Je m'avançais vers elle et la pris dans mes bras. Elle me repoussa au début, et puis à force de s'épuiser, elle se laissa tomber dans mes bras.

Emilie : - Je t'aime mon petit Zazou, et je suis tellement désolée, si tu savais ma chérie...

Myriam : - Je le sais bien ! T'as toujours été là quand il faut, je suis désolée, tu mérites pas ce que je t'ai dit.

Je lui caressais les cheveux en chuchotant à son oreille de se calmer. Elle n'avait plus besoin qu'on lui crie dessus, elle avait bien trop dépassé les bornes de sa patience.

Emilie : - Profite du calme de ma famille et je vais m'occuper de ton mari, d'accord ?

Je relevais sa tête en lui arrangeant ses cheveux et essuyais les larmes qui coulaient encore, puis je la lâchais. Je déposais une main sur le torse de Matt.

Matt : - Occupe toi d'elle comme si c'était moi.

Il me sourit avant de caresser ma joue, quand Nana se mit à pleurer. Je tendis tout de suite les bras et Matt la déposa aux creux.

Emilie : - Maman revient, d'accord mon chat ?

Mina : - NOOOOON JE SUIS SURE QUE MAMAN ELLE VA PARTIR ET ELLE REVIENDRA JAMAIS.

Je la berçais dans mes bras avant de lui chuchoter dans l'oreille.

Emilie : - C'est impossible, tu sais pourquoi ?

Nana hocha la tête dans mon cou.

Emilie : - Parce que je t'aime de toutes mes forces, Mina. Maman t'aime bien plus que sa propre vie.

Elle releva soudain la tête et essuya les larmes qui coulaient sur mon visage, et elle m'embrassa en collant ses petites lèvres comme une petite bourrine sur les miennes.

Emilie : - Tu veux bien être sage et t'occuper de tata pour moi ?

Elle hocha la tête avant de pencher son petit corps vers Myriam, les bras tendus en ouvrant et fermant ses petites mains.

Emilie : - Matt, si elle est mieux, tu la couches dans son lit et tu oublies pas son Popi.

Il hocha la tête alors que Daryl et moi sommes partis. Il s'assit directement du côté passager et à peine ai-je fermé ma portière qu'il cria de toutes ses forces. La veine de son cou se contracta, devenant énorme et largement apparente, alors que je pouvais entendre tout son désespoir dans son cri. Quand il eut fini, je démarrai la voiture et me dirigeai vers la salle de sport. Une fois devant, il me regarda d'un air interrogateur.

Daryl : - Mais qu'est ce qu'on...

Emilie : - Allez, sors de la voiture.

Il s'exécuta et j'ouvris avec ma clé de rechange.

Emilie : - C'est ici que je vais quand j'ai pas trop le moral...

J'enfilai des gants et lui tendis une paire.

Daryl : - Non, je t'assure, je vais...

Emilie : - Commence à taper, Daryl.

Il commença en soupirant, avant de finalement être prit de frénésie, j'étais vraiment désolée pour lui et il finit après une bonne demie heure par prendre le sac dans ses bras et pleurer. Je m'approchais de lui et il se laissa complètement aller contre moi. Mon instinct maternel me guidait totalement et anéantissait mon petit cœur en le voyant comme ça.

Daryl : - Je peux prendre une douche ?

Il plongea son regard meurtri dans le mien, caressa ma joue et une seconde j'ai bien cru qu'il allait m'embrasser.

Emilie : - Prends les affaires de rechange de Matt dans son casier, le 1er. Le code de son casier, c'est la date de naissance de Nana.

Il hocha la tête avant de partir. Quand il quitta la pièce, je remarquai que je respirai à nouveau. Je m'assis dans notre bureau en mettant les pieds sur la table pour améliorer la circulation de mon sang, parce que j'avais l'impression que mes jambes pesaient une tonne chacune.

Quand Daryl me rejoint, les cheveux en bataille et mouillés avec la tenue de Matt, je l'observais une seconde sans voix tellement j'avais l'impression d'avoir mon propre mari en face. Je lui fis signe de s'assoir en face de moi et je passais mes jambes de chaque côté des siennes et j'allumais l'un des ordinateurs devant son regard mi- interrogateur, mi- amusé.

Emilie : - Je suis désolée, hein, mais j'ai les...

Je me coupais immédiatement dans ma phrase, mes mains automatiquement attirées par mon ventre. Devant mon air surpris, Daryl se pencha brusquement sur moi, ses deux mains sur mon ventre. Il releva des yeux hagards sur moi, alors que je lui souris de toutes mes dents.

Emilie : - Tu sens ?

Il continua à caresser mon ventre et un soubresaut se fit encore sentir.

Daryl : - C'est lui que je viens de sentir ?

Ses yeux étaient aussi gros que des billes.

Emilie : - Il a le hoquet !

Daryl releva des yeux surpris sur moi, avant de sourire.

Daryl : - Il peut ?

Emilie : - Bien sûr ! A cet âge-là, il commence à boire le liquide amniotique qui a un goût sucré dont il raffole, alors ce petit goinfre a dû trop en boire, et maintenant cette canaille a le hoquet. Ça peut durer des heures, c'est infernal à force, est-ce que tu veux bien m'aider ?

Daryl : - Dis-moi si je peux faire quelque chose.

Emilie : - Il faut que tu me cries dessus.

Il bredouilla surpris.

Daryl : - J'ai pas envie de te crier dessus !

Emilie : - S'il te plaît ! Matt le faisait tout le temps avec Mina, tu fais "Bouh", ça me suffira ! Ton haussement de ton va lui faire peur et ça va calmer son hoquet.

Daryl parut soudain abattu et me demanda honteusement :

Daryl : - Alors même à cet âge-là, ça entend tout ?

Je lui souris franchement et il pencha la tête vers moi.

Daryl : - Quand tu me regardes comme ça et que tu souris, je comprends pourquoi Matt t'a épousée.

Il m'observa longuement, détaillant chacun des traits de mon visage avant de me foutre la trouille de ma vie.

Daryl : - BOUH !

Je sursautais, mon cœur rata un battement et je retins ma respiration pendant une bonne minute, et je pus constater avec soulagement que son hoquet avait disparu.

Emilie : - Je te remercie...

Je ne m'épanchais pas plus que ça, mais je le remerciais de son compliment également, ça faisait du bien venant de lui. Je reportais ensuite mon attention sur l'ordinateur.

Emilie : - Tu veux manger quoi ?

Daryl : - Tu aimerais quoi, toi ?

Emilie : - OOOOOOOOH je tuerai pour des sushis.

Daryl : - Venant de toi, je prends ça au mot. Allez, ça me va. Montre ce qu'ils font.

20 minutes plus tard, nous étions livrés. Nous mangions en silence, toujours dans la même position, quand Daryl ouvrit la bouche sans me regarder.

Daryl : - Comment Matt a su que c'était avec toi qu'il voulait des enfants ?

Je ris ce qui le décontenança.

Emilie : - Je lui ai pas vraiment laissé le choix, si tu te souviens j'étais déjà enceinte quand on s'est mariés.

Daryl : - Même. Il a eu cette lueur dans le regard quand tu lui as annoncé que t'étais enceinte, pour les deux d'ailleurs, et c'est la première fois que je le voyais comme ça.

Emilie : - L'autre jour, j'ai retrouvé une photo, celle que tu as prise après ma fausse couche. Tu te souviens ? Tu as su tout de suite qu'il s'était passé quelque chose de grave. T'as éloigné Mina et tu te rappelles de ce que tu as fait après ?

Daryl : - Je pensais pas que tu l'aurais faite développer...

Emilie : - Si. En regardant la photo, je ne me souvenais plus pourquoi je l'avais fait justement, et après je me suis rappelée que ce matin-là, Matt avait voulu passer à la salle après l'hôpital, probablement pour se défouler, alors il m'a juste déposée à la maison. Myriam était déjà partie au boulot et tu m'as prise dans tes bras et j'ai pleuré, crié, je t'ai frappé de toutes mes forces et tu m'as maintenue contre toi, malgré que tu sois secoué par mes gigotements. Et après un long moment, quand je me suis calmée, tu m'as mise au lit avec Nana. Matt est ensuite rentré, il s'est allongé devant moi et il m'a pris le bras comme si on allait faire un bras de fer et il m'a dit les yeux rougis que ce ne serait jamais moi contre lui et les problèmes, mais ce serait nous contre les problèmes. Et c'est pour ça que j'ai fait développer cette photo. Ce n'est pas ce qu'elle montre, mais ce qu'elle ne montre pas qui est important. C'est à cet instant que j'ai compris que vous étiez ma famille. Mais est-ce que toi, tu ressens cette appartenance ?

Il baissa les yeux sur son assiette, en profonde réflexion.

Emilie : - Je sais que New York te manque Daryl, alors pars. Vas-y. Pars 1 semaine, 1 mois, le temps qu'il te faudra pour y voir plus clair. Je crois que c'est votre dernier recours, vous vous étouffez mutuellement. La semaine dernière, j'ai fait décrocher Myriam, j'ai été la chercher directement à son boulot et on a passé la journée ensemble. J'ai tout essayé, j'ai réservé une matinée de massage, on a mangé dans le meilleur resto de sushis de la ville, on a fait les magasins, mais elle ne semble pas prête à changer... Oh, et j'ai volé ta carte bleue pour ce jour-là, alors si t'as un montant à plusieurs chiffres en débit, c'est nous.

Il arqua un sourcil, amusé.

Daryl : - Je sais que tu te fiches de mon argent, tu le refuses la plupart du temps, alors que tu me le prennes c'est que ça semblait important. Et si c'est pour la lingerie qu'elle portait l'autre jour, putain ça valait carrément le coup ! Mais du coup, je comprends pourquoi mon comptable m'a laissé un message vocal.

Emilie : - Tu mérites d'être heureux, Daryl.

Il me sourit avant d'attaquer son deuxième bol.

Daryl : - C'est la mère qui parle, là.

Emilie : - C'est toujours la mère qui parle.

Daryl : - Parfois je vous regard,e Matt et toi, et c'est comme si je pouvais sentir l'amour entre vous. L'autre soir, quand tu es partie de la maison et qu'on t'a cherchée, j'ai regardé Matt de loin, on a entendu ce qu'il te disait, et je me suis demandé si je ressentais ça avec Myriam. Cette sensation d'être complètement à l'autre, de lâcher prise totale et de se sentir vide sans l'autre. Et puis, quand on a plus amplement discuté du fait qu'il avait fait le con avec une autre nana, je l'ai regardé comme s'il venait d'une autre planète. J'ai pas compris comment on peut bafouer un amour comme le vôtre. Je l'aime Myriam, bien sûr, mais j'ai l'impression que ça ne suffit plus, parce que j'ai la sensation d'aimer pour deux et j'ai plus la force.

Emilie : - Je l'ai compris tout de suite que tu étais à bout. C'est pour ça qu'on est ici, parce que la dernière fois, je t'ai engueulé comme tout le monde, mais comme tu me l'as dit 'pas toi en plus' et j'ai pas compris tout de suite, mais maintenant, je me rends compte que tu avais juste besoin que je t'écoute comme ce soir. Que je ne sois plus la sœur de Myriam, mais ton amie.

Daryl : - Ça fait du bien, ouais.

Nous avons continué à parler une bonne partie de la nuit, avant que Daryl nous ramène.

Emilie : - Ça va aller ?

Il avait un bras posé sur le rebord de la fenêtre et il se frottait nerveusement le front, les yeux rivés sur la route.

Daryl : - On a une assez grande villa pour que je puisse dormir ailleurs. T'inquiètes pas. Je pense que je vais suivre ton conseil et rentrer dans ma villa à New York.

Emilie : - Oh lala Daryl, tu l'as gardée ? Si elle apprend que tu as gardé ta garçonnière...

Il arqua un sourcil avant de soupirer, l'air las.

Daryl : - Et ? Elle va demander le divorce ? Bingo, je devrais avoir les papiers demain.

Je le regardais, un sourire en biais. Ça y est, je ne pouvais plus rien faire pour eux, j'ai tout fait. Quand nous sommes rentrés, tout était noir, Daryl embrassa mon front avant de partir se coucher dans une chambre à l'opposé. Moi, je montais dans ma chambre où Matt dormait déjà, Mina était visiblement mieux puisqu'il était seul au lit, j'étais soulagée. J'hésitais une seconde à aller l'embrasser et me dis que j'allais la réveiller pour rien.

J'enfilais donc une robe de chambre, avant de me glisser près de mon mari qui me prit tout de suite dans ses bras. Je mis un réveil pour emmener Mina à l'école en sachant que nous allions tous nous réveiller en même temps et que le petit déjeuner aller être plus que compliqué.

* * * * *

Le lendemain matin, c'est la voix de Matt qui me réveilla.

Matt : - Salut toi, comment tu vas ma nugget ? Hé oui, c'est papa qui te parle. Tiens donc, monsieur donne des coups, je vois. On veut se battre avec son papa à peine né, c'est bien ça, monsieur le rebelle, on applaudit et...

Mon rire interrompit Matt, alors qu'il m'observa avec des grands yeux fautifs.

Emilie : - Tu peux continuer, hein. Moi ça fait plusieurs semaines que je le sens bouger déjà. D'ailleurs, hier soir il a eu le hoquet, et c'est Daryl qui s'en est chargé, je l'ai senti sursauter.

Je regardais l'heure et nous avions une bonne heure devant nous avant que quiconque ne soit réveillé. Une idée derrière la tête, je me levais en lui demandant de patienter une seconde et en revenant de la salle de bain, je lui intimais de fermer les yeux. Il s'exécuta et je me plaçais à côté de lui avant de l'embrasser. A peine avais-je déposé mes lèvres sur les siennes qu'il me prit dans ses bras et intensifia notre baiser en gémissant. C'est seulement quand il ne pouvait plus suffisamment respirer qu'il s'écarta et remarqua ma tenue.

Emilie : - On fait attention, c'est de la haute couture.

Je revus les yeux pleins de désirs de mon Matt, celui que j'aime et que j'ai épousé. Après m'avoir enseveli de baisers, il me fit tourner sur le dos pour embrasser et mordiller mes seins à travers la dentelle fine. Évidemment, il ne leur en a pas fallu plus pour se durcir et humidifier mon soutien-gorge. Je me cachais les yeux en jurant, un peu honteuse que mon corps me trahisse à ce point, et Matt remonta vers moi avant de me chuchoter dans l'oreille.

Matt : - J'adore te faire mouiller, princesse. Peu importe où c'est.

J'écartais un doigt pour le regarder et il m'embrassa en souriant. Puis il descendit petit à petit vers mon intimité, mais avant même de toucher quoi que ce soit, il releva la tête, une bouille adorable.

Matt : - J'aurais bientôt plus besoin de la couette !

Je ris, effectivement, je commençais à difficilement le décerner en entier, alors qu'il avait l'habitude pendant nos parties de jambes en l'air de se mettre sous la couette pour me faire plaisir. Évidemment, vu mon ventre là tout de suite, c'était compliqué et ça le serait de plus en plus pour les mois à venir. Puis il s'attela à sa mission, ma libido à son maximum, à peine sa langue m'effleura-t-elle que je gémis de plaisir.

Matt : - Je vois qu'on fait la dure, mais il semblerait que madame soit elle aussi en manque.

Emilie : - Tais-toi !

Il rit avant de s'y remettre et de me laisser tremblante sous ses caresses adroites. Une fois qu'il jugea que je ne pourrais pas jouir plus, il me rejoint pour commencer nos ébats. Il m'aida à me mettre contre lui pour qu'il puisse me pénétrer en me câlinant, au plus près de moi. Vite essoufflée et gémissante, je le prévenais pourtant :

Emilie : - Je te jure, bébé, que la prochaine fois que tu me fais un coup comme ça, je demande le divorce.

Il me répondit, tout aussi essoufflé.

Matt : - Oui oui, moi aussi.

Un soupir amusé s'échappa de ma bouche avant qu'il ne m'embrasse et change de position. Il découvrit alors le derrière du string. Il en caressa d'abord chaque contour, avant d'embrasser le tissu.

Matt : - C'est quoi ça...

Il déposa un millier de baisers tout le long de mon dos, avant de me pénétrer à nouveau.

Après bon nombre d'aller et venue, nous sommes finalement tombés l'un à côté de l'autre, épuisés.

Emilie : - Reviens tôt, ce soir.

Il tourna la tête vers moi, souriant, avant de me demander pourquoi.

Emilie : - On a des choses à rattraper.

Matt : - Parfaitement d'accord.

Il se tourna sur le côté pour m'embrasser à nouveau, quand nos deux réveils sonnèrent. On s'est regardés en même temps avec une expression de poker face identiques imprimer sur nos visages, et puis on a pris notre douche ensemble mais rapidement, avant de s'habiller.

Je persuadais Matt de descendre avec Mina pendant que je préparais le petit déjeuner. Il partit donc la réveiller avant de la mettre devant la télé le temps qu'elle se réveille. De la cuisine, j'entendis Dora l'exploratrice, je soupirais avant d'entendre Dora parler.

Dora : - Quelle partie de l'aventure as-tu préférée ?

Mina : - Ce que je préférerai, c'est que tu meurs.

Dora : - J'adore cette partie aussi.

Je fis des gros yeux avant de la sortir de devant la télé et la mettre à table.

Emilie : - Matt, tu l'as entendue ?

Matt : - Ouaiiiis, ça m'a fait rire, putain !

Daryl descendit en premier, mais de l'aile des invités, alors que Myriam descendit elle de notre partie. Il sembla las et résigné, alors que Myriam le fusillait du regard. Je servis 4 cafés dans un calme olympien, alors que Nana prit un thé pour ne pas que ça la brasse, avec un petit paquet de céréales.

Mina : - Je veux un petit copain.

Son père avala de travers, alors que Daryl lui sourit, et Myriam rit jaune. Oh, c'est pas vrai.

Matt : - Non. T'auras rien du tout, t'es trop petite.

Mina : - Mais pourquoi ?!

Matt : - Parce que je veux pas. T'en auras un quand je serais mort.

Elle se mit à pleurer, alors que je donnais un coup de pied à Matt sous la table.

Emilie : - On peut dire que tu sais parler aux enfants !

Daryl : - Tu pleures pour quoi, Mina ?

Mina : - PARCE QUE J'AURAIS JAMAIIIIIS DE COPAIN !

Daryl : - Tu vois !

Emilie : - J'ai fabriqué un monstre.

Matt : - Je peux avoir un peu de tes céréales, vilaine ?

Mina : - NON.

Matt ouvrit grand la bouche, surpris, et lui demanda pourquoi.

Mina : - C'EST PAS A TOI.

J'explosais de rire, alors que Matt sourit de toutes ses dents en la regardant fièrement, l'air de dire 'c'est ma fille, ça'.

Matt : - Je prends pas avec moi des filles aussi vilaine, moi.

Mina : - Je prends pas des papa aussi méchant non plus.

Cette fois-ci, Matt ne put s'empêcher de rire, accompagné de Daryl. Il semblait plus léger, ça me fit plaisir de le voir comme ça, un peu plus détendu, même si ça impliquait de ne plus le voir pendant un petit moment. Une fois ce petit déjeuner allégé par Mina, Matt monta l'habiller en l'embrassant.

Matt : - Ouuuuuh, je vais te manger, tellement t'es mignonne !

Je la vu de loin le repousser en lui disant :

Mina : - C'est pour ça qu'on embrasse pas les gens !

Il explosa de rire, avant de pointer du doigt son incohérence. Si elle avait un copain, il allait falloir qu'elle se laisse embrasser et elle pleura. Bon, visiblement, sa répartie est limitée pour le moment. Myriam se proposa à faire la vaisselle, tandis que je trainais sur mon téléphone, le sac de Mina prêt à partir à côté de moi. Quand un bruit de roulettes se fit entendre. Daryl m'embrassa sur le front, une grosse valise à côté de lui.

Daryl : - Tu me donneras des nouvelles de la frite et ton nugget, promis ?

Je me levais pour le prendre dans mes bras et il me serra de toutes ses forces en m'avouant que j'allais lui manquer. Matt redescendit à ce moment avec Mina qui se précipita sur Daryl.

Mina : - Tu me laisses toute seule ?

Daryl : - T'es pas toute seule Nana, t'es avec tout le monde.

Mina : - Alors pourquoi tu me laisses avec tout le monde ?

Il rit avant de la prendre dans ses bras. Il l'embrassa sur le nez.

Daryl : - Je t'aime, la frite !

Matt le prit à son tour dans ses bras en lui demandant s'il était sûr et Daryl lui répondit en lui claquant l'omoplate du plat de la main.

Je détournais le regard vers Myriam qui fuya immédiatement tout contact visuel, et Daryl partit, sans un mot pour elle et inversement. Matt soupira et embrassa mon front avant que Mina ne saute sur moi.

Emilie : - Je t'aime mon petit chat.

Mina : - Plus que ta vie ?

Emilie : - Plus que ma vie, Mina.

Matt m'embrassa avant de récupérer la petite et partir.

Myriam posa les deux mains sur le rebord de l'évier avant d'inspirer profondément, mais elle ne réussit à articuler aucun mot.

Emilie : - Je suis désolée...

Myriam : - Comme si tu n'y étais pour rien.

Emilie : - Myriam ! Tu préfères quoi, que vous preniez un peu vos distances ou que vous divorciez ?

Myriam : - Ce que je sais, c'est que tu t'en mêles beaucoup trop.

J'accusais le coup avant de me lever, prendre mes affaires et partir.

Emilie : - Il va falloir que tu changes Myriam, parce qu'à ce train-là, tu vas finir toute seule...

Et je claquais la porte derrière moi.

A suivre...

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. On bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres, vous seriez adorables ! Idem pour des idées provenant de notre histoire... ❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

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