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16 - Rancune Tenace

- - - - - PDV Emilie - - - - -

[Le lendemain du procès.]

Emilie : - Fais ce que t'as à faire, j'ai tout sauf envie de te parler. Et tu le fais en silence, parce que pendant que tu trainais avec tes greluches, ta fille était toujours aussi malade. J'ai passé ma journée d'hier et avant-hier à la porter parce qu'elle avait peur de rester toute seule.

Matt : - Mais il y avait...

Emilie : - Daryl, effectivement, et heureusement ! Mais au cas où tu ne serais pas au courant, dès qu'elle ouvrait un œil, c'est son père qu'elle réclamait.

Matt observa sa fille qui transpirait à grosses gouttes à cause de la fièvre.

Emilie : - Tu peux la regarder, elle ne réclamait que toi hier. Et pourtant c'est moi, sa mère, c'est moi qui l'ai portée, c'est moi qui suis là pour elle pendant que son PÈRE S'ENVOIE DES TRAINÉES. Mais dis-moi, Matt...

Je me rapprochais de lui furieusement, son visage à quelques centimètres du mien, alors que j'aperçus du coin de l'œil Daryl dans l'encadrure de la porte.

Emilie : - Sais-tu au moins combien elle pèse ?

Matt bredouilla, alors que j'arrêtai Daryl qui allait lui dire.

Emilie : - Alors au moins de quelle main elle écrit ?

Encore des balbutiements avec un regard fuyant.

Daryl : - Putain, mec...

Je baissais les yeux en hochant la tête de déception, je pris des affaires pour m'habiller avant de sortir de la pièce, mais avant de passer la porte, je me retournais pour découvrir un Matt assis près de Nana, à lui caresser les cheveux.

Emilie : - Elle pèse 14 kilos 800, elle a perdu un peu de poids à cause de la fièvre, mais tu m'aurais dit 15 kilos, je te l'aurais accordé. Et ta fille est gauchère.

Daryl partit avec moi en frottant mon dos.

Daryl : - Ça vaut ce que ça vaut, mais je trouve que t'es une mère formidable. Quand j'y repense, avant-hier tu n'as presque pas lâché Nana... 15 kilos à bout de bras.

Mon regard remonta sur lui et il prit mes épaules dans ses bras dans un geste rassurant, je surpris même un sourire se dessiner sur son visage.

Daryl : - Prends du temps pour toi aujourd'hui, je peux bosser de la maison, même si je dois me rendre à New York...

Emilie : - Non, t'en as assez fait en ce moment, je te remercie.

Daryl : - C'est pas mal quand t'es gentille, aussi.

Emilie : - Connard.

Daryl : - Pourquoi ?

Emilie : - Pour rien, c'était purement gratuit.

Il éclata de rire avec moi, alors que je m'enfermais dans une salle de bains du bas pour m'habiller. Quand je voulus remonter pour me maquiller, Matt n'était déjà plus là. Je me préparais en bombe, j'avais clairement une idée derrière la tête. Une fois fait, j'attendis que Mina se lève, avant de la préparer, je la douchais puis l'habillais avant de la descendre pour la faire manger.

Elle sembla un peu plus en forme, mais c'était quand même pas la joie. Malgré tout, elle mangea avec appétit, mais je la contrôlais pour ne pas qu'elle me retapisse la voiture. Je lui fis un petit sac avec ses médicaments, son ordonnance, des habits de rechange, et sa tablette pour l'occuper, avant de filer avec ma voiture.

Mina : - Maman, je peux avoir un mouchoir ?

Emilie : - Pardon ?

Mina : - Te plaît.

A un feu rouge, je cherchais un paquet que j'étais sûre d'avoir laissé trainer, et une photo tomba par terre. En la ramassant, le souvenir lié à la photo remonta brusquement.

Mina avait 2 ans, je venais juste de faire ma fausse couche, je rentrais juste de l'hôpital, il devait être 8h, je pensais qu'il n'y avait personne à la maison. Mina était turbulente, elle avait faim et voulait regarder si je lui préparais à manger, en même temps elle hurlait à la soif et j'étais dans un tel état d'épuisement que j'avais l'impression que chacun de mes gestes étaient instinctifs.

Pendant que je lui servis son verre d'eau, elle se pendit au four que j'eus le réflexe de garder fermer immédiatement, et si je me souviens bien c'est Daryl qui se foutait de moi et qui m'a prise en photo. La seconde après la photo, mon regard a croisé le sien et il a tout de suite compris que quelque chose s'était passé. Malgré tout, j'avais voulu la faire développer.

Des klaxons m'avertirent que j'étais un peu à la masse au feu vert, et les yeux embués, je tournais en direction de la salle de sport. J'ai rapidement trouvé une place devant et j'ai fait descendre Nana avant de rentrer. Quelques fidèles adhérents vinrent me saluer, me trouvant très en beauté, tous reconnurent Nana qui venait assez souvent ici pour être une petite star. Ils me firent tous remarquer que Matt n'était pas trop dans son assiette depuis quelques jours, et s'ils savaient ce que je m'apprêtais à faire !

De loin, Matt aperçut la foule autour de moi et arrêta une seconde son match pour venir me voir. Je lui fis signe que j'allais dans le bureau et il acquiesça. Quand il entra, il sembla heureux de me voir, jusqu'à ce qu'il voie ma main tendue avec les affaires de Mina, restée à l'extérieur.

Emilie : - Tu la gardes aujourd'hui. Ça te donnera un petit aperçu de ce que c'est, la garde alternée.

Je crois qu'à cet instant, sa mâchoire était en train de rayer le parquet tellement il était stupéfait.

Emilie : - Je rigole pas, Matt. Tu prends ses affaires et tu t'en occupes. Il n'y a pas de raison pour que toi, tu te la coules douce.

Matt : - Que je me la coule douce ? JE SUIS AU BOULOT, LA, ÉMILIE, C'EST QUOI CES CONNERIES ?

Il était vraiment hors de lui, mais je gardais un visage déterminé et serein. J'appuyais mon regard sur son suçon qu'il cacha immédiatement avec sa main.

Emilie : - Ça y est, voilà la honte que j'attendais. Alors, tu l'as embrassée, pas vrai ?

Matt : - Em', ça voulait rien dire...

Je pris le coup en pleine face, mais devant lui, je restais de marbre.

Emilie : - Ça nous fera pas de mal de réfléchir, alors.

J'allais partir, quand il me retint le bras.

Matt : - Em', part pas comme ça, je t'en prie, pas après m'avoir ignoré pendant une putain de longue journée.

Emilie : - Pourquoi ?

Matt : - Parce que j'ai l'impression que tu reviendras pas. Laisse-moi t'expliquer, au moins.

Emilie : - J'ai besoin de passer la journée à réfléchir, parce que ce que t'as fait Matt, ça veut tout sauf rien dire.

Matt : - Alors je t'invite ce soir, on se rejoint à la maison et je t'emmène au restaurant, comme ça, ça te laisse un peu de temps...

Dos à lui, je ne le regardais même pas, en lui disant ces mots que je pensais.

Emilie : - Je le fais uniquement parce que Nana est là, parce que sinon, j'aurais déjà demandé le divorce, Matt.

Et je posais la photo en partant sur le bureau, sans me retourner. Il accusa le coup en inspirant bruyamment ,comme s'il allait pleurer ou que je venais de le poignarder, et je réceptionnais Nana qui était ravie d'être là et reprenait un peu de couleur.

Emilie : - Maman te laisse là, mon chat ! Papa te ramènera ce soir.

Mina : - CIOOOUL ! Mais pourquoi t'es pas là toi aussi, on pourrait s'entraîner ensemble, comme d'habitude ?

Emilie : - Tu demanderas à ton père. Je te laisse, mon petit chat, je t'aime fort.

Je passais la porte, quand Mina me courut après en me demandant mon portable. Je lui donnais tout de suite et elle me demanda l'autorisation de me prendre en photo, parce que selon elle 'j'étais trop belle'. Je ris avant de jouer le jeu, et elle me força à la mettre sur 'le fantôme blanc et jaune' ! Ce que je fis pour lui faire plaisir, et de toute manière elle aurait vérifié, donc inutile de mentir.

Mina : - T'oublies pas de l'enregistrer !

Emilie : - Pourquoi ?

Mina : - Comme ça, tu me la feras développer, et je pourrais la montrer à mon petit frère !

Je la pris dans mes bras, attendrie et j'eus un mal de chien à la laisser. Ces derniers jours, je les avais passés avec elle au plus près de moi, mais je me dis que c'était la meilleure solution. Elle rerentra dans la salle en me faisant des grands signes de l'intérieur, avant que je ne parte en direction de la tour de verre de Myriam. Je me servis de son double du pass pour aller me garer dans le parking employé au sous-sol. Je remontais la tour par l'ascenseur, avant d'arriver à son étage. Un type m'accueillit en se présentant, un peu trop aimable à mon goût.

Elhadj : - Je peux faire quelque chose pour vous peut-être, jeune demoiselle ?

Je me retournais pour lui faire face et quand son regard croisa mon ventre, il déglutit.

Emilie : - Je crois que je vais me débrouiller, vous semblez pâle soudain ?

Nancy pouffa de rire au loin, alors que je la rejoignis en souriant.

Nancy : - Bonjour Emilie, comment allez-vous ? J'ai appris pour votre grossesse, je suis ravie !

Emilie : - Écoutez, ça va très bien ! Oui, c'est un petit garçon.

Nancy : - En tout cas, vous tenez la ligne, vous êtes sublime.

Je la remerciais milles fois avant de lui demander d'annuler tous les rendez-vous de ma sœur pour aujourd'hui et de partir plus tôt, elle-même. Elle semblait ravie et me laissa entrer dans le bureau de ma sœur. Myriam sembla sereine et quand elle releva le nez sur moi, un large sourire s'inscrit sur son visage.

Myriam : - Décidément, vous vous êtes tous donnés le mot ! Ça me fait plaisir !

Je n'osais pas lui dire, mais c'était le seul endroit où on était sûr de la trouver, quand même.

Emilie : - Tu travailles pas aujourd'hui.

Myriam : - Comment ça ? Si bien sûr, je tricote pas là.

Emilie : - Ce que je veux te dire, c'est que je me suis renseignée, Daryl passe la journée à New York, donc tu ne l'auras pas dans les pattes, j'ai laissé Mina à son père et je te kidnappe pour une journée entière à se faire bichonner par les meilleures masseuses ou masseurs d'ailleurs ! De la ville ! Le midi, on va se manger les meilleurs sushis de la ville, et le soir, séance shopping !

Myriam : - Oh, c'est terriblement tentant, tu me prends par les sentiments quand même...

Elle sembla hésiter longuement avant que je ne l'achève en mettant mes deux mains sur son bureau, me penchant sur elle.

Emilie : - Zazou, tu vas pas rester avec ces Louboutin au vernis rouge fané, non ? T'as une réputation à tenir !

Et je lui tendis en même temps la carte de Daryl. Ses yeux s'illuminèrent en voyant le propriétaire de la carte.

Myriam : - Tu sais que j'ai de quoi...

Emilie : - Tututu, avoue que la meilleure sensation du monde, c'est quand tu fais les magasins et que tu ne réfléchis même pas à combien t'en es, parce que c'est pas ton compte !

Elle me prit la carte des mains et se leva d'un bond en prenant sa veste et elle pointa un doigt vers moi.

Myriam : - Ça reste entre nous, parce que si Daryl sait que j'ai débloqué une journée pour toi et pas pour lui, ce sera la troisième guerre mondiale !

Je lui fis signe que c'était motus et elle partit avec moi. Devant Nancy, elle fût surprise de voir que je lui avais déjà donné des instructions qui étaient les mêmes qu'elle. Elle se retourna vers moi avant de me répondre directement.

Myriam : - Autant pour moi, je pensais que c'était MON assistante.

Je ris alors que nous nous sommes engouffrées dans l'ascenseur.

Myriam : - Tu te souviens quand même que j'ai les gorilles au cul ?

Je lui fis un signe de tête et elle me tapa la main comme avant. On n'arrêtera jamais d'être les sœurs Saez, celles qui font ce qu'elles veulent et surtout qui se soutiennent envers et contre tout. Une fois au sous-sol, n'ayant remarqué que des types à Daryl à l'extérieur, nous avons marché sereinement jusqu'à ma voiture. Elle s'est assise devant le siège avant en rigolant de nos conneries, à presque 30 ans. Enfin pour moi, du moins.

Et puis nous sommes sorties sans encombre, j'ai bien fait attention de ne pas voir les types hyper mal cachés et j'ai foncé vers le meilleur spa de la ville. Enfin, ce n'est pas qu'un Spa, c'est avant tout ce qui ressemble le plus à un palace, j'ai nommé le magnifique Faena. Au bout de quelques kilomètres, Myriam s'assit correctement à un fou rouge, et deux gars nous regardèrent étrangement, avant de nous faire des clins d'œil.

Emilie : - Hé, on a encore la côte, t'as vu ça !

Myriam : - C'est vrai ! Bon, trêve de plaisanterie, tu m'emmènes où ?

Emilie : - Au Faeena, j'ai réservé pour la matinée entière !

Myriam : - Oh la vache. Daryl va gueuler quand il va voir ses comptes...

Emilie : - J'ai prévu le coup, Zazou, sais-tu quel genre de soin nous allons faire ?

Myriam : - Pour se détendre, je suppose ?

Emilie : - Oui, mais c'est surtout pour ouvrir les chakras du désir. Le tien, comme le sien. Tu vas te faire bichonner toute la matinée, les ongles de main, de pied, on va te modeler le corps, te le gommer en profondeur, d'étaler les meilleurs crèmes en sirotant des jus aphrodisiaques et ce soir, après ce que tu vas lui faire, je peux te dire qu'il t'y traînera lui-même ! Sans compter la lingerie que tu auras bien évidemment acheté pour faire passer définitivement la pilule.

Myriam : - T'es diabolique.

Emilie : - Tu le veux ou pas, ton bonhomme ? Parce que je vois pas de meilleur moyen !

Elle me sourit en me remerciant et en remerciant Daryl d'avance, avant qu'on explose de rire, complices !

Une fois dans le fameux hôtel à Miami Beach, nous avons été reçues comme des princesses, un voiturier à même garé ma voiture et la plus belle matinée de ma vie a débuté. On a commencé par nous offrir des jus, avant de nous laisser le temps de se détendre dans le jacuzzi et le hammam, puis une dame est venue nous chercher pour un cours spécial de Yoga que je ne connaissais pas. Elle ne nous ménagea pas et ça me fit un bien fou de faire un peu de sport, parce que ça me manquait terriblement.

Ensuite, on nous a laissé nous détendre dans une pièce avec des canapés confortables, de la musique douce et des infusions naturelles. Puis les premiers massages. Myriam et moi ne purent retenir des gémissements de bonheur tellement c'était bon. Les mains expertes de ces deux femmes ne laissaient aucune chance à nos tensions accumulées sur nos épaules, nos jambes et même nos bras.

Ensuite, nous avons eu le droit à une pédicure manucure, ça faisait longtemps que nous n'avions pas autant discuté avec mon Zazou et j'ai un peu oublié mes problèmes. D'ailleurs, ni elle ni moi nous rendirent compte que nos portables étaient restés dans le casier et qu'ils ne nous manquaient même pas. Et puis est arrivé le soin final, les divers gommages et crèmes pour le visage, bref, quand nous sommes sorties, nous étions aussi légères qu'un nuage.

Emilie : - T'as vu que nos portables ne nous ont pas manqués une seconde ? Je pose le mien toute la journée, et tu fais pareil.

Myriam : - Mais il pourrait... ?

Je l'observais, un sourcil levé, et en soufflant, elle prit nos deux portables et les fourra dans la boite à gants de la voiture. J'ai roulé en direction du plus luxueux restaurant de sushis que je connaissais, où chaque table à son propre chef qui vous fait votre nourriture en direct et devant vous. A peine Myriam posa un pied à l'intérieur qu'elle me regarda en souriant.

Myriam : - On va le ruiner.

Emilie : - Oui, mais le ventre plein, darling !

Et nous avons explosé de rire comme deux adolescentes devant le sous-entendu incroyablement salace de ma phrase. Nous avons été accueillies par un valet qui nous a présentées une table vide dehors, avec vue sur la mer.

Myriam : - C'est sublime, en tout cas.

Je lui donnais parfaitement raison, quand le chef se présenta à nous pour nous donner la carte et nous avons tout de suite commandé. Au début, nous faisions attention à chacun de ses gestes, absolument hypnotisées par la précision de chacun de ses doigts, et puis finalement, nous avons parlé de tout et de rien, évitant les sujets qui fâchent pour nous concentrer que sur nous.

En sortant, nous avions toutes les deux abusé, et nos ventres étaient dilatés au possible ! Évidemment, moi ça se voyait moins, enfin si on peut dire ça comme ça. Soudain, j'allais monter en voiture, quand j'explosais de rire en observant Myriam.

Emilie : - Zazou, ton bouton, ma chérie.

Le bouton de sa chemise au niveau de son ventre venait de s'ouvrir, laissant entrevoir une partie de son ventre. Elle rit en le remettant, l'engueulant de ne pas lui foutre la honte cet après-midi. Nous nous sommes ensuite dirigées vers la dernière phase de notre programme, et non des moindres, le shopping ! Évidemment, je n'ai pas emmené Myriam n'importe où, nous nous sommes dirigées vers le quartier le plus huppé de Miami, où toutes les plus belles boutiques de luxe se chevauchent.

Bon, j'ai vite déchanté pour ma part, mais Myriam, elle, s'est faite plaisir. Des robes ultra sexy qui lui allaient à ravir, des tailleurs, on s'est offerte une paire de Louboutin chacune ! Et puis une fois que Myriam fût enfin repue avec de la lingerie plus qu'affriolante pour ce soir, elle s'est donnée pour mission de trouver de quoi m'habiller ! Après un énième magasin infructueux, je me plaignais entre deux vestes.

Emilie : - Laisse tomber, de toute manière on dirait que tu peux pas être sexy, ou belle quand t'es enceinte. A chaque fois, tu dois te farcir des vêtements de mémés informes.

Myriam : - Attends une seconde.

Elle se replaça ses seins devant moi, de manière à les faire abusivement sortir, arrangea ses cheveux, avant de partir voir la vendeuse. Elle prit une voix affreusement hautaine et lassée qui me fit rire.

Myriam : - Écoutez, ma sœur est enceinte, et il est hors de question qu'elle mette du prêt à porter, vous me comprenez ? Alors, entre vous et moi, dites-moi qui pourrait m'arranger quelques tenues à la hauteur de la magnifique blonde qui se tient là-bas. Regarde-la, darling, tu veux vraiment la voir habillée en vêtement chinois qui pue le pétrole ?

C'était marrant de l'entendre utiliser mes expressions, et soudain, la vendeuse se pinça le nez, un air de dégoût sur le visage, avant de chuchoter dans l'oreille de Myriam. Elle la remercia avec tout un tas de manières que je ne lui connaissais pas, et elle me prit le bras en passant.

Emilie : - Alors ?

Myriam : - Apparemment, une grande créatrice a un petit salon qui fait du sur-mesure et tu ne peux y aller que sur invitation, et devine qui a l'invitation d'une boutique de luxe réputée mondialement et la carte gold du célèbre Daryl Ortega ?

Je trépignais sur place alors qu'elle m'emmena avec elle. Mon bras toujours accroché au sien. Elle se dirigea facilement, jusqu'à arriver devant une petite boutique qui semblait luxueuse, mais modeste. Nous sommes entrées et une femme nous demanda immédiatement de la part de qui nous venions. Je laissais Myriam parler et quand elle tendit la carte à la vendeuse, celle-ci sourit et nous demanda de nous assoir. Elle nous proposa différentes infusions que j'acceptais. J'avais fait qu'aller aux toilettes de toute la journée, mais j'avais tellement soif que j'aurais pu boire un océan.

Créatrice : - Bienvenue, mesdames Ortega, comment allez-vous ? Je vois que l'une de vous attend un heureux évènement ! Si je peux me permettre, vous avez beaucoup de style pour une femme enceinte, parce que croyez-moi que c'est pas gagné !

Emilie : - C'est justement pour ça que nous sommes ici, j'aimerai disons 2 tenues et de la lingerie pour faire fondre mon mari, vous comprenez, c'est pas facile de compter que sur ses nouveaux atouts quand on vous en enlève le double !

La créatrice comprit tout de suite ce que je voulais et dessina devant nous plusieurs tenues sublimes et j'en retins 2. Une jupe rayée noir et blanche arrondie sur le devant pour laisser dévoiler mes jambes, mais longue derrière, un nœud à la taille qui me permettrait de la mettre même quand je ne serais plus enceinte. Avec un haut noir qui mettait en valeur mes seins généreux. Elle me proposa même une paire d'escarpins rouges qu'elle pourrait elle-même commander auprès de mon célèbre chausseur préféré.

Et ensuite j'ai sélectionné une jupe noir longue en tissu soyeux, avec un plus gros nœud à la taille, accompagné d'un tee shirt blanc en col V et même d'une veste en jeans. Pour la lingerie, elle m'avait dessiné une pièce sublime. Le haut était un soutien-gorge tout en dentelle fine avec un empiècement jusqu'à la taille et pour la culotte elle avait imaginé un devant en toile transparent, juste un fil pour relier le derrière et en haut de mes fesses la dentelle était faite et mise de tel sorte qu'on aurait dit des bijoux tombant jusque dans mes fesses, c'était sublime.

Elle avait compris que bientôt le devant sera complètement éclipsé par mon ventre et que ce qui comptait vraiment c'était derrière. Je suis ressortie enchantée de ce rendez vous et elle me promit que tout ça serait prêt pour la semaine prochaine. Encore une fois, merci Daryl, parce qu'on venait de le dépouiller.

Et puis finalement, l'heure a sonné de ramener Myriam à son travail pour qu'elle fasse semblant de rentrer à la maison seule, et je me dépêchais pour rentrer avant elle et de cacher ses vêtements dans la chambre d'amis pour qu'elle les range plus tard, sachant qu'elle avait déjà enfilé la lingerie dont elle aurait besoin ce soir.

Une fois à la maison, Matt arriva le premier, il coucha Mina qui était vraisemblablement épuisée, et je l'attendis en bas le temps qu'il se prépare. Je m'assis sur un fauteuil de bar quand Daryl et Myriam me rejoignirent. Elle me fit un clin d'œil complice, alors qu'ils se placèrent de l'autre côté. Elle feignit excellemment bien la surprise.

Myriam : - Mushu ?

Emilie : - Oh, Zazou ! Alors, ce procès ?!

Et je dois bien avouer que je donnais le change aussi bien. Nous avons un peu discuté du pourquoi du comment je suis apparemment 'toute en beauté', je leur ai demandé s'ils pouvaient garder Mina en me gardant bien de dire que Myriam m'avait déjà dit oui plus tôt dans la journée et Matt nous a rejoint. Il m'intima de le suivre et nous avons prit ma voiture. Il m'emmena dans un petit bar restaurant très sympa en bord de mer, équipé de billard et diffusant de la musique cubaine.

Matt : - Tu sembles... différente ?

Emilie : - Ça m'a fait du bien une journée pour moi. C'était reposant.

Matt : - C'est donc ça.

Il me sourit en s'installant en face de moi. Il savait que j'avais un faible pour le billard et par extension, lui aussi, qui en profitait toujours me mater.

Emilie : - Avant que tu ne mes dises quoi que ce soit, je vais poser mes conditions. Je veux que tu me poses des rendez-vous pour chaque fille qui était là l'autre soir. Je veux les avoir en entretien. J'accepte à une seule condition que ce soit une nana, c'est que tu me fasses un pèle mêle de coach homme et femme et je choisirai. Si tu l'apprécies et pas moi, je compte pour deux, alors j'aurais forcément le dernier mot.

Matt : - Ça me va... Sache que je suis désolé, les évènements ont largement dépassés les bornes, et je n'aurais jamais dû te laisser à la maison sans nouvelles et rentrer aussi tard. Je m'en veux et la dernière chose que je veux, c'est de te perdre, mon amour.

Soudain, le serveur m'apporta un bouquet énorme de roses rouges. Il y en avait au moins une centaine ! Je plongeais mon nez dedans, humant le doux parfum des roses très odorantes.

Matt : - Accepteriez vous, madame Ortega, mes excuses et cette danse pour le piètre mari que je suis ?

Profitant de la musique sensuelle qui passait, j'acceptais pendant que le serveur les posa à côté de notre table.

Emilie : - Tu as dû te ruiner pour ces roses.

Il me fit tourner et je me retrouvais bloquée dans ses bras contre son torse, son souffle chaud sur mes oreilles.

Matt : - Rien n'est trop beau pour ma reine.

La musique changea pour quelque chose de plus dansant, et j'en profitais pour mettre mes talents de danseuses à contribution pour attiser la flamme de mon mari. Je l'entendis plusieurs fois déglutir et quand il n'en pouvait plus, son désir poussé au maximum, je lui intimais sensuellement de venir manger. Il allait voir ce que c'est que d'attiser la jalousie d'une Saez.

Il a mangé presque difficilement au début, et puis on a discuté, laissant passer le désir jusqu'à ce qu'au dessert je lui propose une partie de billard. Au milieu de tous ces gens, il ne pouvait rien faire, et moi je me mettais dans des positions toujours plus suggestives, le poussant du plat de la main sensuellement quand il me gênait. Son désir remonta de plus belle, je le vus dans ses yeux. En même temps, nous ne nous étions pas embrassés depuis quasiment 3 jours, alors pour lui, c'est tout nouveau. Je l'ai laissé mijoter 2 parties, avant qu'on ne quitte le restaurant et que je le force à rentrer à la maison.

A peine la porte claquée, il prit mon bouquet des mains pour le balancer sur le bar, avant de me plaquer contre la porte. Sa main remonta le long de ma jambe et je pris sa lèvre entre mes dents pour la mordre jusqu'à ce qu'il en saigne, lui arrachant un grognement de douleur.

Emilie : - Chuuut. C'est pas comme si tu le méritais pas... Te laisser embrasser par quelqu'un d'autre que ta femme cubaine et revenir fièrement avec la marque de ta trahison... Tu as des envies de suicide... ?

Il s'excusa entre mes lèvres, alors que j'acceptais enfin ses lèvres sur les miennes, je n'hésitais pas une seule seconde à mêler ma langue à la sienne, lui offrant un baiser passionné que j'avais rarement prit le temps de faire.

Matt : - Tu as la peau si douce...

J'activais mes mains entre ses jambes à travers son pantalon, le poussant jusqu'à son point de rupture, alors qu'il caressait tous les endroits possibles de mon corps. Cependant quand il allait me déshabiller, je me défis de son étreinte.

Emilie : - Bonne nuit ! Merci pour cette excellente soirée, Matt...

Il se rapprocha de moi sans comprendre et je lui caressais le bras en me mettant sur la pointe des pieds pour lui chuchoter à l'oreille.

Emilie : - Tu as rendu jalouse la mauvaise femme, Matt. J'ai la rancune tenace.

Il me regarda, un sourire amer aux lèvres. C'était un mélange de fierté et de déception non dissimulée. Et je partis me coucher seule avec Mina, laissant encore une fois Matt seul sur le canapé. Il était bientôt cuit à point. 

A suivre...

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. On bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres, vous seriez adorables ! Idem pour des idées provenant de notre histoire... ❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

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