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12 - Joyeux Thanksgiving

- - - - - PDV Emilie - - - - -

Je redescendis en première au rez de chaussée et je m'attelais à ranger un peu la cuisine avant de continuer, quand j'entendis des pas derrière moi. Je me retournais vivement, découvrant Daryl avec un sourire béat sur le visage, je ne prêtais pas plus attention à lui, essayant de respirer normalement pour éviter de m'énerver. Daryl dû s'en rendre compte puisqu'il fit le tour du bar.

Daryl : - Est-ce que tout va bien ?

Maintenant qu'il était tout près de moi, je plongeais mon regard dans le sien et j'ai pas pu m'en empêcher. Je lui décollais une gifle monumentale qui lui laissa une énorme marque rouge. Au moins, cet air stupide sur son visage sera là pour quelque chose. Qu'est-ce que ça m'a fait du bien ! Je me sentais un peu plus légère.

Daryl : - Pourquoi tu...

Emilie : Tu sais pourquoi. J'ai essayé d'être sympa, d'utiliser la manière douce avec toi, je me suis contenue, on a discuté longuement, mais là Daryl, non, t'as dépassé les bornes. Peut être que Matt a voulu être clément avec toi en te promettant la prochaine fois son poing dans la figure, mais si tu veux mon avis, il est bien trop clément parfois. Myriam, c'est la prunelle de mes yeux, c'est ma petite sœur, j'ai tué pour elle et je le referai sans hésiter.

Daryl : Je comprends... J'aurais probablement fait pareil...

Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me réponde ça, je pensais plutôt qu'il allait être dans la provocation, mais non.

Myriam : - Daryl... ?

Dans la surprise, sa main lâcha sa joue où chacun de mes doigts étaient largement imprimés.

Myriam : - Mais qu'est-ce que...

Emilie : - C'est entre lui et moi, pas vrai ?

Je lui frappais un peu fort l'épaule pour qu'il aille dans mon sens.

Daryl : - Ouais, je... Je l'ai cherché.

Myriam : - En même temps, elle est déjà assez à fleur de peau notre alcoolique, doublée d'une tabagiste sobre, pas besoin de venir trop la chercher.

Je m'affairais à battre les œufs en neige, ignorant Myriam qui se pendait au cou de Daryl à côté de moi, espérant que sa raclée lui ait suffi, quand des larmes coulèrent toutes seules. Daryl posa sa main sur mon épaule, je la repoussais, mais cette fois, de violents sanglots me secouèrent.

Matt : - Héhéhé, princesse, qu'est-ce qu'il se passe... ?

Emilie : - J'arrive pas à monter mes blancs...

Matt : - Oooooh.

Il me prit dans ses bras et je m'y blottis, en sentant encore ces petits gargouillis au creux de mon ventre.

Matt : - Elle t'a pas loupé.

Daryl : Comment t'as pu épouser cette nana ? Elle m'en colle une, me menace, franchement dans son regard elle m'a fait peur, et la seconde d'après, elle pleure pour des blancs en neige ?

Matt : - Boucle-la. Je crois même que tu devrais remercier ses hormones, parce que ce sont elles qui lui permettent d'avoir assez de sympathie pour toi, juste assez pour seulement te mettre une beigne. Parce que je t'assure qu'elle en a laissé pour mort pour moins que ça. Tiens, tu sais quoi, puisque t'es si beau parleur, t'as qu'à les monter les blancs. Moi, je vais me détendre avec elle.

Daryl : - Ouais, ouais, on...

Matt et Emilie : - Ta gueule.

Daryl : - Putain. Les deux mêmes.

Mina : - Ça y est c'est bon je suis prête on en était où ?

Myriam : - Au blanc d'œuf Nana, allez viens, on va regarder oncle Daryl faire !

Matt m'emmena au bord de la piscine pour que je prenne un peu l'air. Malgré le temps rafraichi, nous étions à Miami, donc le climat tropical régnait. Je plongeais mes pieds dans l'eau en m'allongeant littéralement au bord.

Matt : - Est-ce que ça va ? Je te sens plus tendue qu'avec chouquette ?

Au ton de Matt, je savais qu'il venait de peser chaque mot qui étaient sortis de sa bouche.

Emilie : - C'est vrai que l'ambiance est différente à la maison, et le bébé bouge beaucoup plus, chaque fois que quelqu'un hausse le ton, il bouge, et ça m'agace parce que je me dis que ça doit le gêner... Mais cette situation entre Daryl et Myriam... Je peux pas laisser ça comme ça, tu comprends ?

Matt : - Et si tu prenais quelques jours de congés ? Je peux gérer à la salle...

Emilie : - Qu'est ce que tu insinues, Matt ?

Matt : - Que t'en fais beaucoup pour tout le monde. Daryl m'a dit que plusieurs fois pendant les courses, t'avais senti des contractions. Écoute, Emilie, je m'inquiète, je veux pas qu'il vous arrive quoi que ce soit...

Je me relevais brusquement, me demandant où il voulait en venir.

Emilie : - Va au bout de ta pensée Matt.

Matt : - On pourrait très bien embaucher quelqu'un pour te remplacer, le temps que tu accouches...

Emilie : - J'en vois pas trop l'utilité, avec Nana tout s'est bien passé jusqu'à la fin, les médecins me poussaient même à faire du sport...

Matt : - Mais Emilie, il y en a eu un après Nana ! Peut-être que t'as pas voulu lui donner de nom pour oublier son existence, mais il a bien existé ! Et je veux pas risquer de te perdre, tu comprends ça ? Des enfants, on pourra en faire autant que tu veux, on peut surmonter tout ensemble, mais si tu n'es plus là, il n'y a plus de nous. Je t'ai pas épousée pour te perdre aussi vite...

Il déposa son front contre le mien, mais je me levais vivement.

Emilie : - Ok, alors on fait le recrutement ensemble.

Matt : - Franchement, Emilie ! C'est pas parce que je suis spécialisé en art martial que je peux pas choisir une coach...

Je ne le laissais pas finir sa phrase et le coupais (très mauvaise habitude).

Emilie : - Pourquoi ce serait forcément une fille... ?

Je sentis tout de suite qu'il n'avait pas fait attention à ce qu'il avait dit et qu'il regrettait déjà ses paroles.

Matt : - Non... Je...

Emilie : - MATT, NE ME MENS PAS.

Matt : - T'énerves pas, mais la salle on l'a faite à deux, les gens ont l'habitude de nous voir travailler en couple, et...

Emilie : - Et donc tu t'es dit qu'une greluche un peu plus souple et plus svelte serait pas mal à regarder ? Je me trompe ?

Matt : - NON !

Emilie : - ALORS VAS-Y, ÉCLAIRE-MOI, MATT !

Matt : - Ce serait juste une partenaire de boulot, rien d'autre !

Un petit rire nerveux s'échappa de mes lèvres.

Emilie : - Et dire que je pensais que tu te préoccupais vraiment de moi et de mes états d'âmes, mais t'as qu'une hâte, c'est de pouvoir engager une petite nénette plus jeune.

Matt : - EM', ARRÊTE, J'AI PAS DIT CA !

Il me prit le bras pour m'empêcher de partir, mais je me sortis nerveusement de son étreinte.

Emilie : - TU AVAIS BEAUCOUP DE MOTS A DISPOSITION, MAIS C'EST PARTENAIRE QUI EST VENU EN PREMIER ! C'est suffisamment équivoque... Dis-moi la vérité Matt, tu le veux au moins cet enfant ? Tu sais quoi, j'en ai rien à foutre. S'il faut, je l'aurais toute seule.

Matt : - Arrête de dire n'importe quoi... Je te parle juste d'une coach qui pourrait te remplacer momentanément pour que tu puisses te reposer... C'est seulement pour l'image, Em'...

Emilie : - Alors dans ce cas, Matt, j'étais qu'un faire valoir pour toi tout ce temps... ?

Matt : - C'est nous deux qui avons contribués au succès de notre salle, c'est tout ce qui importe.

Emilie : - Mauvaise réponse. Tu sais quoi, engage qui tu veux, fais CE QUE TU VEUX avec elle, j'en ai rien à faire.

Matt : - Sérieux, Em' ? EMILIE ?

Les larmes aux bords des yeux, je rentrais à l'intérieur, dépassant Daryl et Myriam qui se regardaient comme deux ronds de flan tellement ils nous avaient entendus si peu souvent nous disputer. Je pris une paire de chaussures en passant, avant de m'enfermer dans le bureau de Daryl, prendre mon double des clés de voiture et partir discrètement avec ma voiture. La nuit était bien tombée, mais qu'importe, j'avais besoin d'air. Tout ça, en ce moment, c'était trop pour moi. Trop à gérer. Dans le rétroviseur, j'aperçus Matt monter sur sa moto, et Daryl et Myriam dans la Lambo, mais bien avant qu'ils soient tous prêts, j'étais déjà loin.

J'arrêtais finalement la voiture au bord de la plage de Miami Beach, celle où on s'était mariés, et où on avait joliment fêté notre union avec Matt... Je marchais le long de la plage en réfléchissant. Ok, j'y avais peut-être été un peu fort, mais c'était vraiment la goutte d'eau... Tout était si stressant en ce moment... Ma vie me glissait des doigts sans que je ne puisse rien y faire, Myriam et Daryl au bord du gouffre, moi qui ne semblais plus être maitresse de mes émotions, Matt qui m'avoue qu'il veut me remplacer, tout ça c'était trop... J'avais besoin de relativiser, de me retrouver face à une situation simple, comme les vagues qui s'écrasent sur la rive. Peu importe ce que je pourrais dire ou faire, ces vagues seront toujours là, et ça avait un côté rassurant. Je repensais à ma vie avant tout ça. Avant d'être maman...

Quand j'ai rencontré Matt... Ma vie repassa devant mes yeux, son corps inerte si beau étendu sur ce lit d'hôpital, mon baiser, quand il est venu me récupérer après que je me sois faite tabassée, nos passes ensemble, notre première nuit... Et toutes les autres qui ont suivies... Chacun de ses sourires... Notre voyage à Cuba... Et puis la fameuse nuit où il m'a retrouvée à la fête d'Adam, sa façon de me caresser et de me toucher chaque fois... Les mois qui ont précédés notre mariage, notre complicité... Je repensais ensuite à notre mariage, mais c'était impossible de regretter quoi que ce soit. Cette nuit qui a suivie juste ici, notre voyage de noces, la naissance de Nana... Je m'en souvenais comme si c'était hier...

****

Emilie : - MATT !

J'essayais de respirer calmement, mais j'avais l'impression qu'on m'arrachait les entrailles. Je pleurais à chaudes larmes apeurée.

Emilie : - Matt, je t'en prie réponds. Réponds. Réponds.

Messagerie.

Emilie : - Matt, je t'en prie, je prie pour que tu regardes tes putains de messages vocaux que tu regardes jamais. Je suis désolée, bébé, j'aurais pas dû m'énerver pour une erreur de parfum de glace ou une rupture, on s'en fout vraiment ! J'ai besoin de toi parce que ta fille arrive et j'ai mal Matt ! J'ai besoin de toi ! Je veux pas faire ça toute seule, t'entends !

Je raccrochais en essayant de calculer mes contractions, mais elles étaient encore trop espacées pour qu'il se passe quoi que ce soit, alors j'appelais une ambulance qui arriva tout de suite. Une fois dans la maternité, je leur ai quasiment hurlé dessus que je pouvais marcher, mais certaines contractions me pliaient littéralement en deux. Une sage-femme fût dépêchée dans ma chambre et après inspection, elle me déclarait pas encore prête, alors je souffrais en silence dans ma chambre quand la porte s'ouvrit à la volée.

****

J'ouvris mon téléphone et fit défiler la vidéo sous mes yeux.

****

Matt : - Em' ! Je suis là, ça va aller ma princesse, d'accord !

Je lui agrippais la chemise en le regardant avec un air mi menaçant mi larmoyant.

Emilie : - On n'en a rien à foutre de cette glace.

Matt : - Non, on s'en fout, bébé.

Il m'embrassa en pointant la caméra sur nous. Il énonça l'heure et la date d'aujourd'hui.

Matt : - Aujourd'hui, c'est je jour J ! Le jour où notre bébé va enfin voir le jour, j'ai hâte ! J'espère qu'on montrera cette vidéo à Mina plus tard ?

Il me regarda et je lui lançais un regard noir.

Emilie : - Matt, pour l'instant, j'implose de l'intérieur, alors tu permets, mais...Aaaanh.

Matt : - A ton avis, elle sera blonde ou brune ?

Un sourire machiavélique se dessina sur mon visage.

Emilie : - Peut être rousse.

Matt : Oh non. Je voudrais qu'elle te ressemble...

Il m'embrassa et de longues minutes de vidéos continuèrent sans qu'il ne se passe rien mais cette andouille continuait à se filmer en train de dire des conneries et faire l'imbécile, mais il me faisait rire. Grace à lui, j'oubliais un peu les contractions.

Matt : - Em', t'as faim de quoi ?

Emilie : - Je sais pas. Je crèverai pour des sushis.

Matt : - Alors si t'accouches dans moins de 2 heures, je vais te chercher des sushis et une petite bouteille de vin ! Mais petite hein, on rigole pas avec ça.

Emilie : - Maaaaatt. Appelle les infirmières.

Matt : - N'importe quoi, qu'est-que tu ferais pas pour...

Je lui agrippais le col violemment en le regardant dans les yeux.

Emilie : - Matt. Elle arrive, alors sois tu emmènes les infirmières, soit je donne pas cher de ta peau.

Ses yeux s'arrondirent et il partit presque en courant avant que je ne l'arrête.

Emilie : - Mais je t'aime, mon cœur !

Matt : - Bien sûr !

Il me fit rire avec sa petite bouille et quelques secondes plus tard, les infirmières m'annoncèrent que le bébé sortait déjà et qu'elle n'aurait pas le temps pour la péridurale. Matt était à côté de ma tête et continuait à filmer.

Emilie : - Matt, tu restes avec moi, parce que je vais mourir.

Sage-femme : - Dès que vous sentez une contraction, vous poussez fort. On va commencer doucement en finissant la tête ! Vous avez déjà commencé le boulot toute seule.

Emilie : - C'est à cause de toi que j'ai pas le droit à ma péridurale, parce que j'ai pas arrêté de rire, imbécile !

Il me caressa le front en chuchotant et s'excusant, quand une contraction arriva, je broyais littéralement sa main.

Matt : - Allez vas-y Em', on fait ça ensemble d'accord ! Allez pousse, princesse ! Fiouuuu, on respire. Regarde moi bébé, respire, inspire, expire et on pousse !

Mes hurlements saturaient le son. Je me souviens à peine de la douleur que j'ai surmonté avec Matt.

Sage- femme : - Je vais pas vous mentir, on va faire passer les épaules, ça va être le plus douloureux, et après je vous promets que vous verrez rapidement votre bébé !

Je regardais Matt, le suppliant du regard de m'aider et il m'embrassa le front en me promettant qu'il ne bougerait, et 2h après, elle était née. Quand on me la posa sur mon ventre, je pleurais de douleurs et de bonheur de l'avoir sur moi après tant d'effort. Mes yeux se naviguèrent entre Mina et Matt et je remarquais qu'il pleurait à chaudes larmes.

Matt : - Elle est si petite et belle... Encore une petite blonde à m'occuper !

Il déposa sa main contre la sienne et elle était à peine plus grosse qu'un raisin dans sa main immense. Et nous avons remarqué que ses grandes billes étaient aussi belles que celles de Matt. Un magnifique noisette très clair.

****

Matt : - Mon amour, je te promets de t'aimer, te chérir et te soutenir dans la santé comme dans la maladie. D'être là pour toi, chaque jour de ma vie et celle de nos enfants. Je te prends ici devant cette assemblée et devant Dieu comme épouse. Je ne veux plus perdre un seul jour de ma vie sans toi, tu es le soleil de ma vie, ma petite blonde, celle qui fait chavirer mon cœur, celle sans qui je ne pourrais pas vivre. Ma princesse pour toujours parce que c'est gravé, bébé. Quoique tu fasses, tu seras ma princesse. Celle qui m'aura donné les plus beaux enfants du monde, celle qui avec qui j'aurais tout partagé, celle pour qui j'aurais crevé juste pour avoir un seul de ses regards. Peut être que je fais plus assez attention à toi en ce moment, c'est vrai, peut être que je te donne des raisons de douter, mais ne crois jamais que je cesserai de t'aimer, parce que c'est impossible. Tu resteras la mère de mes enfants et ma plus belle trahison. Est-ce que je regrette d'avoir trompé Lana pour toi ? Pas une putain de seconde. Depuis que mon regard a croisé le tien dans cette ruelle, je me suis dit que j'étais fait pour toi. Que je ferais tout ce que tu me demanderas parce que tu deviendras la femme la plus importante de ma vie et je crois pas m'être trompé. Pour autant je t'ai juré fidélité, et mon cœur, la dernière chose que je souhaite au monde, c'est de toucher un autre corps que le tien. Caresser aucune autre poitrine que la tienne, sentir sous mes doigts aucune autre peau que la tienne. Tu as du ventre, princesse ? Parce que tu portes notre enfant, y-a-t-il plus belle excuse ? Quand je l'embrasse ce ventre je ne pense qu'au petit bout qu'il y a à l'intérieur et chaque fois que je te vois, que je vois ton sourire, je me demande comment cette femme a bien accepté de me donner des enfants. Il n'y a personne qui peut t'égaler chérie, tu es la dernière à occuper mes pensées et la première à y apparaître. Celle que j'aimerai toute cette putain de vie parce que je sais que nous deux, c'est aussi beau que Platon le disait. On est pas deux, on est 1. Je t'aime de toutes mes forces, de tout mon être et je t'assure que la dernière chose que je veux c'est que tu doutes de nous, de moi, de mes sentiments ou de nos choix de vies. Parce que si ça devait être le cas, ma princesse, alors fais ce que tu veux de moi, parce que sans toi je ne suis rien.

Je me retournais, les larmes aux yeux pour découvrir un Matt plus que sérieux avec les deux genoux à terre et les bras tendues vers moi. Je m'empressais de courir dans sa direction et de m blottir au plus profond de ces bras.

Matt : - Je savais que tu serais là. Bon, je dois bien l'admettre, c'était en 5ème position dans mon top.

Je relevais les yeux pour découvrir Myriam et Daryl, assis sur le capot de la Lambo, et Nana à l'intérieur. 

A suivre...

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. On bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres, vous seriez adorables ! Idem pour des idées provenant de notre histoire... ❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

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