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1 - Impatience Fraternelle

- - - - - PDV Myriam - - - - -

Les pieds trempant dans la piscine, je soupire et laisse tomber le magazine que je feuilletais sur mon visage. Je fulmine intérieurement, jamais je n'aurai pensé qu'organiser un mariage demandait tellement l'utilisation de mes neurones !!!

Myriam : - Mais on y arrivera jamais !!!

Matt : - Eh bien, qu'est-ce qui t'arrive, future belle-sœur ?

Je sursaute et finis par me redresser, faisant tomber mon livre à l'eau.

Myriam : - Ah bravo, quelle gourde je fais !!!

Matt : - Toujours aussi maladroite, à ce que je vois...

Myriam : - Je ne t'ai pas entendu arriver ! Pourquoi t'as pas fait de bruit, aussi ?!

Matt : - Ben... Si j'avais sauté dans l'eau, je me serai fait engueuler, si j'étais venu derrière toi et que j'avais posé une main sur ton épaule, tu te serai effrayée aussi, donc... Je me fais remonter les bretelles dans n'importe quel cas !

Je secoue la tête de gauche à droite face à son sourire d'idiot.

Myriam : - Je me demande comment ma sœur a accepté de te prendre pour mari, toi...

Matt : - C'est le secret des Ortega... Lorsque t'en seras une, tu verras que nous avons un charme naturellement ravageur...

Je lui envoie de l'eau en un battement de pieds, avant de récupérer mon magazine. Arquant un sourcil, il saute, recroquevillé sur lui-même, éclaboussant la moitié de l'eau de la piscine autour de lui. C'est comme si j'avais fait un plongeon moi-même !

Myriam : - Merci, Matt, j'avais besoin d'un bain, tiens !

Matt : - Je t'en prie ! Faut s'hydrater, la chaleur de Miami est bien différente du climat New-Yorkais !

Myriam : - Dit-il, alors qu'il est encore blanc comme un cul...

Il ouvre la bouche, éberlué, avant de plonger sa tête dans l'eau. J'en profite pour m'éclipser avant que je n'atterrisse au fond de la piscine moi aussi !

Je retrouve Emilie dans la cuisine, accoudée sur le plan de travail, en pleine conversation téléphonique. Je lui souris lorsqu'elle lève les yeux vers moi, me dirigeant vers la machine à café.

Emilie : - Oui, nous ne serons même pas une cinquantaine, inutile de faire amener de la nourriture pour je ne sais combien de personnes... Oui, on fait comme convenu, j'ai déjà réglé le montant prévu sur le devis... Merci, à vous aussi.

Elle raccroche, soupirant.

Emilie : - Bon, Zazou, bonne nouvelle. Le traiteur, c'est ok !

Je hoche la tête, me faisant couler un café.

Emilie : - Je peux savoir pourquoi tu tires cette tête ?

Mon regard tombe sur le magazine commençant à tomber en lambeaux dans ma main. Ma sœur pouffe de rire en venant me le prendre.

Myriam : - Pourquoi tu ris ?!

Emilie : - Tu changeras jamais... Heureusement que ta grande sœur est là pour réparer tes bêtises !

Myriam : - Eh, je...

Elle jette le bouquin à la poubelle, ouvrant un autre tiroir, avant de ressortir le même numéro.

Emilie : - A force, je sais que ma frangine est une empotée et a deux mains gauches...

Emilie me pose le magazine sur le plan de travail, où je vais me hisser sur un tabouret pour continuer de feuilleter les pages, mon café à mes côtés. Je fais exprès de bouder, mais ça ne dure jamais longtemps lorsque je ne suis pas en colère. Après tout, je le sais que je suis maladroite, ce n'est pas une nouveauté !

Emilie : - Par contre, renverse pas ton café, comme à ton habitude. J'ai pas d'autre exemplaire.

Myriam : - Promis, je touche rien !

Je regarde les mannequins portant les robes de mariées. Il y en a de tellement belles que je ne sais pas quoi choisir !

Emilie : - Matt est où ?

Myriam : - Dans la piscine.

Emilie : - Et tu y étais aussi ? Ton paréo dégouline sur le carrelage.

Myriam : - Nan. Ton futur mari est un idiot et m'a trempée jusqu'aux os en faisant le mariole !

Matt : - Ça, c'est pas vrai !

Je sursaute encore une fois. Emilie anticipe et éloigne la tasse de mes bras. Je la remercie en un sourire, observant Matt qui se glisse derrière elle, déposant un baiser à la naissance de son cou.

Emilie : - Tu as encore embêté ma sœur ?

Matt : - Bon, ok... Je l'ai peut-être un peu arrosée...

Myriam : - Un peu ?! Je suis mouillée comme si j'avais piqué une tête !

Daryl : - Qui ose faire mouiller ma future femme à ma place ?

Je me retourne vivement vers la voix qui vient de faire irruption dans mon dos. Je saute de mon tabouret, manquant de le renverser, me ruant dans les bras de mon beau brun.

Matt : - Je constatais juste les faits sur ta femme... C'est pas possible d'être aussi gauche...

Emilie : - Pscht, tu arrêtes oui !

Matt : - Mais quoi !

Je fais totalement abstraction aux deux imbéciles derrière moi, enroulant mes bras autour du cou de mon homme.

Myriam : - T'étais où ? Je t'ai pas vu de la journée...

Daryl : - Je me suis occupé du lieu du mariage... Tout est planifié, le DJ c'est ok, le fleuriste et le prêtre aussi.

Matt : - Il reste quoi, du coup ?

Emilie : - Moi, j'ai géré le traiteur. C'est bon.

Myriam : - Et pareil pour le photographe.

Daryl : - Donc... Si je résume bien, il reste nos tenues ?

Emilie : - Et les alliances !

Daryl : - J'ai déjà commandé les alliances. Mes gars iront les récupérer lorsqu'elles seront prêtes.

Emilie : - Prêtes pour ?

Daryl : - J'ai demandé au bijoutier d'y graver quelques mots. Ce sera plus personnalisé, je trouve ça bien mieux...

Myriam : - T'es vraiment le mec parfait...

Daryl : - Et il t'a fallu tout ce temps pour t'en rendre compte ?!

Daryl m'adresse un clin d'œil aguicheur, avant que je ne me hisse sur la pointe des pieds pour butiner ses lèvres. Il pousse un râle rauque, déversant une nuée de papillons en envol dans mon bas-ventre.

Matt : - HUM HUM ! Au cas où, on est là !

Je me recule lentement du visage de Daryl pour mettre fin à notre étreinte, mais celui-ci en a décidé autrement. Il pose ses mains de part et d'autre de mes joues, happant ma bouche avec une passion dévorante. J'entends le rire d'Emilie, suivi d'un bruit sourd.

Emilie : - Arrête de les embêter. Ils sont mignons comme tout !

Mon bel apollon met fin à nos baisers, me laissant flageolante. Décidément, il me fait toujours le même effet !

Daryl : - Je profiterai bien de toi, mais nous devons à tout prix chercher nos smokings avant que les magasins ne ferment... Et il faudrait que l'on mange aussi, je suis ronchon quand je suis affamé...

Myriam : - D'accord, espèce de goinfre...

Il me pince la taille, me faisant glousser.

Emilie : - Très bonne idée. Nous devons chercher nos robes aussi.

Je me détache des bras de mon homme, retournant vers ma tasse de café pour en engloutir le contenu. Qui dit boutique, dit besoin d'énergie !

* * * * *

Les garçons sont partis après le déjeuner, nous laissant seules avec toute la vaisselle à ranger. Typique des hommes, ça !

Tout en bonne humeur, nous nous sommes changées et avons sauté dans la décapotable d'Emilie. J'ai pu m'en acheter une presque similaire, mais je l'utilise rarement. J'aime bien être promenée, comme dans un taxi ! Je suis très rêveuse, je préfère observer ce qui défile autour de la voiture que de rester les yeux rivés sur la route !

L'une de mes chansons préférées du moment débute à la radio. Je pousse le volume à fond, commençant à chanter.

Myriam : - We're gonna ri-ri-ri-ri-rise 'til we fall...

Mon regard coule vers ma sœur qui arbore un sourire radieux.

Myriam : - They said we got no no no no future at all...

Emilie tapote sur son volant en rythme avec la musique, et m'accompagne rapidement avec la suite des paroles.

Emilie : - They wanna ke-ke-keep us down, but they can't hold us down anymore...

Myriam : - We're gonna ri-ri-ri-ri-rise 'til we fall...

Nous continuons de chanter à tue-tête, attirant le regard de plusieurs passants lorsque nous nous arrêtons à un feu. J'adore ces moments de complicité avec ma sœur, depuis que nous avons quitté New York, ils sont très fréquents, pour mon plus grand bonheur !

Une fois que notre carrosse est garé, nous nous mêlons à la foule et nous nous engouffrons dans le centre commercial le plus réputé de Miami. Avant toute chose, nous prenons un frappucino au Starbucks de l'entrée, on va en avoir bien besoin, il y a du monde aujourd'hui !

Emilie : - Au fait, Zazou, je ne t'ai pas demandé ! Tu bosses pas, aujourd'hui ?

Myriam : - Tu plaisantes ! Je bosse à mon compte, je ne dois rien à personne. Nancy s'occupe de prendre mes messages.

Emilie : - D'accord, mais c'est ton assistante, elle est obligée de faire ce que tu lui demandes... Mais ton boss, là, comment il s'appelle déjà ? J'arrive jamais à retenir son nom !

Myriam : - Giovo. Je suis l'une des plus talentueuses avocates de son cabinet. Quand je lui ai dit que je me mariais, il était ravi, et il a donné tous mes dossiers en cours à mes collègues. Je reste à la maison jusqu'à ce que ma vague de bonheur passe.

Emilie : - Je sens que ton retour au cabinet va être rude...

Myriam : - J'y pense pas. Je profite du moment. T'imagines que dans quelques jours, nous ne serons plus les sœurs Saez, mais les sœurs Ortega ?!

Emilie me sourit, buvant une gorgée de son breuvage.

Emilie : - Le bonheur est à quelques pas de nous ! D'ailleurs, allons vite choisir notre robe avant qu'il n'y ait plus rien !

Myriam : - Oui !

Je me dépêche de boire mon café, gourde que je suis, je serai capable de le renverser sur les robes de mariées présentées dans les rayons ! Ce serait le comble !

Ma sœur attrape mon bras et enroule sien autour, m'attirant dans une boutique renversante. Il y a tellement de blanc partout que j'en suis éblouie !

Vendeuse : - Bonjour Mesdemoiselles ! Que puis-je faire pour vous ?

Emilie : - Bonjour ! Nous nous marions dans quelques jours, nous avons besoin de LA robe parfaite !

Elle m'adresse un sourire, je trépigne d'impatience !

Vendeuse : - Vous êtes au bon endroit. Venez avec moi, je vais essayer de vous trouver la perle rare selon vos goûts !

Nous suivons la jeune femme d'un pas décidé, nous sommes toutes les deux dans le même état. Nous avons déjà été dans des boutiques de robes de mariées, mais pour le fun. Là, nous allons vraiment nous marier, nous avons eu des demandes en mariage à couper le souffle, nos futurs maris ont traversé bon nombre de villes avant de nous retrouver. L'amour a frappé à notre porte alors que nous avions décidé de leur laisser une vie sans danger, mais les frères Ortega en ont décidé autrement !

Vendeuse : - Alors... De ce côté, vous avez les robes bustiers, ou celles avec les manches en dentelle de ce côté. Quelles sont vos préférences ?

Emilie : - Dentelle pour moi. Je n'ai pas la chance de ma sœur, je n'ai pas autant de monde au balcon...

Je retiens un rire en voyant la mine de la vendeuse. Elle hausse les sourcils, mais un sourire ourle tout de même ses lèvres.

Vendeuse : - Et vous, du coup ?

Myriam : - Je serai plutôt bustier.

Elle hoche la tête, commençant à fouiller dans les rayons. Comme des princesses, nous avons essayé une bonne dizaine de robes chacune, sans trouver chaussure à notre pied. Jusqu'à ce que la vendeuse nous amène un duo de robes réalisé par la même créatrice.

Nous nous sommes comprises en un seul regard, et les avons revêtues aussitôt. Lorsque nous nous sommes découvertes, nous étions bouche bée. Emilie est parfaite dans cette robe, la dentelle parfaitement bordée, et sa silhouette étant mise en valeur ! A tous les coups, Matt en bavera !

Quant à la mienne, un bustier qui galbe à merveille ma poitrine et qui me colle au buste pour assurer un bon maintien sur ma taille. La traine est exactement ce dont j'ai toujours rêvé, cette robe est tout simplement parfaite, et j'espère qu'elle sera au goût de Daryl !

Emilie : - Je crois que le choix est fait...

Vendeuse : - Et c'est un très bon choix !

Tu parles... Les deux robes qui coûtent plus de 10 000 dollars, normal que ce soit un bon choix !

Vendeuse : - Je vous emballe tout ça et vous les fait livrer ?

Emilie : - Nous nous marions d'ici quelques jours. Pour quand cela sera-t-il prêt ?

Vendeuse : - Si vous patientez quelques instants, je vous donne des exemplaires de suite.

Je tapote frénétiquement dans mes mains, euphorique. Nous retirons tant bien que mal les robes, pour ma part c'est légèrement galère avec ce corset, heureusement qu'Emilie a le doigté fin et qu'elle parvient à me l'enlever ! Je me voyais mal ma balader dans la boutique à moitié nue à la recherche de la vendeuse !

Cette dernière récupère d'ailleurs nos vêtements, nous invitant à patienter près de la caisse. Mon regard tombe sur une magnifique parure en diamant, digne d'une princesse ! Un jour, je pourrai m'offrir ces merveilles !

Emilie : - Tu zieutes sur quoi, Zazou ?

Myriam : - Ces superbes diamants ! Si seulement on avait pu naître princesses...

Emilie : - Ah, on ne peut pas tout avoir... Moi je trouve que les perles blanches là-bas, celles qui scintillent, sont plutôt pas mal et iraient bien avec ma robe.

Myriam : - Hmmm... Oui, elles sont sublimes aussi !

La vendeuse revient rapidement avec nos robes mises sous blouse. Elles sont assez encombrantes, il ne faudra pas trop trainer !

Vendeuse : - Et voilà... Alors, nous avons donc un total de...

Emilie : - Attendez, est-ce que vous pouvez rajouter la parure de diamants ainsi que celles de perles blanches ?

Vendeuse : - Bien entendu, Mademoiselle. Vous serez de loin les mariées les plus élégantes !

Ma sœur lui sourit, tandis que je reste bouche bée.

Myriam : - Mushu ! Mais t'es folle ou quoi ?! Tu veux claquer une paie annuelle ?!

Emilie : - On peut se faire plaisir, non ? On se marie qu'une fois !

Myriam : - Oui, mais... Excuse-moi, même si on combine ce que je gagne, et ce que tu empoches de ta salle de sport, on arrive même pas à se payer une demie-robe !

Elle arque un sourcil en farfouillant dans son sac. Elle ressort une carte Gold, l'agitant sous mon nez.

Emilie : - Quand c'est papa Daryl qui paie, il n'y a pas de limites...

Myriam : - Pourquoi il t'a donné sa carte ?! Et pas à moi ?!

Emilie : - Il savait que tu allais refuser. Et il veut que tu te fasses plaisir. Alors faut bien que tu sois la plus belle !

Vendeuse : - Nous obtenons donc un total de 16 000 dollars.

Je déglutis et écarquille les yeux lorsque j'observe ma sœur tendre la carte de mon homme. Sur tous les comptes que je possède, et si je pioche dans mes économies, je n'atteins même pas ce montant !

Vendeuse : - Je vous remercie, et je vous souhaite un bon mariage à toutes les deux. Vos maris ont de la chance !

Oh ça ! Tu ne connais pas les sœurs Saez, ma grande... Parce que nos chers hommes vont en baver avec nous !

Les bras chargés de notre imposante robe et de notre sachet de bijoux, je commence à prendre la direction du parking, lorsque ma sœur m'interrompt dans ma marche.

Emilie : - Ttttt, tu vas où comme ça ?

Myriam : - Ben... On rentre, non ?

Emilie : - Et tu ne trouves pas qu'il manque quelque chose à notre tenue ?

Myriam : - Euh...

Emilie : - LES CHAUSSURES, ZAZOUUUUUUU !

Elle m'a presque hurlé dessus, tant elle est contente. Son sourire est tellement contagieux que les passants autour d'elle se mettre à sourire eux aussi.

Emilie : - Viens, cette boutique est idéale.

Je détaille toutes les paires de chaussures qui sont en tête de gondole. Un homme vient rapidement à notre rencontre, tapotant dans ses mains.

Vendeur : - Bonjour, bonjour ! Futures mariées, d'après ce que je vois ?!

Emilie : - Tout à fait.

Vendeur : - Vous avez acheté ces robes chez ma compagne, dans la boutique d'en face, n'est-ce pas ?!

Emilie : - Oh, euh, oui, en effet !

Vendeur : - S'il vous faut une paire à toutes les deux, je vous en offre une !

Emilie : - C'est très aimable de votre part !

Vendeur : - Le mariage est le plus bel évènement dans la vie d'une femme... Quoi que, c'est minime face à une naissance... Êtes-vous enceintes ?!

Emilie me regarde, souriant sournoisement.

Emilie : - Pour ma part, non, pas encore. Et si ma sœur ne me cache rien...

Myriam : - Ouh, moi non plus, pas possible avec la quantité de travail que j'ai !

Vendeur : - Ça viendra, ça viendra, ne soyez pas impatientes... Mais je trouve cela fabuleux que deux sœurs se marient en même temps !

Emilie : - Nous avons toujours été fusionnelles, c'était une évidence. De plus, nous épousons des jumeaux...

Vendeur : - C'était OB-LI-GÉ alors !

Emilie : - Exactement !

Je souris face à la bonne humeur du vendeur. C'est bien plus agréable d'entrer dans une boutique où l'on est accueilli comme tel, que de tomber face à une vendeuse usée par son travail et qui n'est là que pour vendre. Pas pour donner envie d'acheter !

Vendeur : - Alors, montrez-moi ces merveilles...

Il nous demande la permission avant d'ouvrir les housses de nos robes. A la vitesse de l'éclair, il devine aussitôt les modèles que nous avons pris !

Vendeur : - Oh, les robes de la créatrice Arodaky ! Très bon choix !!! Avez-vous pris des bijoux assortis ?

Emilie : - Oui. J'ai opté pour des perles blanches, et ma sœur des diamants étincelants.

Vendeur : - Je présume que vous souhaitez des chaussures élégantes et féminines ?

Emilie : - Avec le talon aiguille le plus haut que vous avez. Nos futurs maris ont presque une tête de plus que nous !

Vendeur : - J'ai deux paires qui vous iraient à merveille ! A vue de nez, vous chaussez toutes les deux du... 39 ?

Emilie : - Gagné !

Il s'éclipse quelques instants, sifflotant gaiement. Il revient plusieurs minutes plus tard, deux boites à la main.

Vendeur : - J'ai une sublime paire d'escarpins pour la demoiselle friande de pierres précieuses !

Je m'installe sur l'un des fauteuils, admirant la paire de chaussures qu'il me présente. De vrais bijoux !

Emilie : - C'est superbe ! Et ça va hyper bien avec ta parure ! Essaye-les !

J'acquiesce, ayant l'aide du vendeur pour les chausser, comme si j'incarnais Cendrillon.

Vendeur : - Magnifique !

Les diamants qui ornent ma cheville prennent rapidement la température de ma peau. Je n'ai jamais vu pareille merveille, je suis tombée amoureuse d'une paire d'escarpins !

Vendeur : - Et pour vous, j'ai aussi la paire idéale...

J'observe ma sœur enfiler les escarpins qui sont eux aussi de toute beauté. A la place des diamants chez moi, elle a des perles qui sont attachées tout autour de sa cheville.

Vendeur : - Comment vous sentez-vous dedans ?

Je me lève doucement, commençant à marcher et faire des allers-retours.

Myriam : - J'ai l'impression d'être en baskets ! La chaussure est agréable à porter !

Vendeur : - Le cuir est très bien travaillé, et le fait d'avoir un plateau aussi haut permet à votre pied d'avoir un minimum de maintien dans la chaussure.

Emilie : - Je suis à l'aise dedans.

Vendeur : - Adjugé vendu, alors ?

Emilie : - Affirmatif !

Nous ôtons les escarpins rapidement, nous dirigeant vers la caisse. Comme il nous a prévenu, il nous offre une paire, nous laissant encore un montant de 600 dollars à régler. Je vais devoir remercier Daryl comme il se doit !

Nous nous rendons enfin jusqu'au parking, j'ai les jambes en compote. Ceux qui disent que le shopping n'est pas un sport, je l'emmène faire les boutiques avec moi quand il veut !

Emilie : - Bien... Tout est quasiment prêt...

Je dépose mes achats dans la voiture, me redressant pour croiser le regard de ma sœur.

Myriam : - Quasiment ?!

Elle m'adresse un clin d'œil avant de se glisser derrière le volant.

Emilie : - Ouaip. On rentre illico pour cacher nos superbes tenues, et on se met à la tâche !

Myriam : - Pour ?!

Emilie : - Préparer notre enterrement de vie de jeune fille entre sœurs !

A suivre...

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[Si vous vous accaparez certaines de nos photos, merci de nous demander la permission. On bosse dur sur le montage de certaines, respectez le travail des autres, vous seriez adorables ! Idem pour des idées provenant de notre histoire... ❤️]

XOXO ❤️

Myriam & Emilie ❤️

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