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Tu te réveilles sur un lit qui n'est pas le tien.

Ce lit était dur et non moelleux. C'est à peine si tu pouvais sentir les draps sur ton corps, puisqu'il n'y en a aucun. L'air froid de la pièce où tu te trouvais, te frappais la peau, à toi, qui eut à peine repris conscience.

De très longues secondes s'écoulent. Du moins, tu le crois bien, puisque tu n'es sûre de rien. Tous les membres de ton corps te semblent lourds, engourdis, et ta bouche est pâteuse.

Lorsque tu te sentis moins fatiguée, tu ouvres les yeux. La première chose que tu aperçois, est un plafond sale semblant vouloir tomber de décrépitude.

Tu tentes finalement de te redresser, et en profites pour regarder autour de toi ;

Tu es dans une sorte de cachot et il fait plutôt sombre... Seule une petite torche éclaire cet endroit macabre.
Les murs sont fait de briques mal découpées, bêges et tâchées.
En somme, il n'y a qu'un vieux lit taché de vieux sang, et c'est tout. À mort l'hygiène. Ah, et il y a aussi une porte, bien entendu.

D'ailleurs, tu entendis une voix qui t'es familière, mais que tu ne reconnais pas forcément... cette voix discute avec... Rien. On dirait presque qu'il se parle à lui-même. Tu es dans une hôpital psychiatrique, avec des fous !?

La voix qui t'es si familière se dispute de l'autre côté de la porte :

???: Mais chef ! Je vous en supplie, SlenderMan, ne lui faisez pas ça ! Ce n'est qu'une gamine sans expérience, je peux me charger d'elle. Vous savez que je ne vous tiendrais pas tête, si je n'étais pas absolument sûr de mes convictions.

SlenderMan ? Attends, comme LE slenderman ?

Où suis-je !? Je veux rentrer chez moi putain !

La voix s'éleva à nouveau, d'un ton cette fois plus rauque et paniquée, presque étouffée.

???: Attendez ! Je peux... je peux aller lui parler ?

???: ... Promis, chef...

La porte s'ouvrit et un Masky apparut. Tu ne pouvais pas voir qu'elle expression il affichait à cause de son masque. Mais à en déduire d'après son ton de voix, il n'avait pas l'air d'être très joyeux. Tu te recula, assise sur le matelas, le dos jusqu'au mur.

Masky: ... Hey, chipie...t'es réveillée...?

Dit-il d'une voix douce, bien plus qu'à son habitude, mais légèrement étouffée à cause de son masque. Tu lui réponds sarcastiquement :

Toi: Ouais... Hum... Vraiment, vous avez très bon goût en matière de lit.

Masky: Heh... Ouais je sais, ce n'était pas ma volonté... Comment te sens-tu ?

Il s'asseoit à côté de toi, sur le bord du lit. Tu décides de lui poser une question, même si tu te doutes de la réponse :

Toi: Dis moi... Je suis où ?

Masky: Et bien, tu es...

Il marqua une pause dubitative.

Masky: Et puis, ce n'est pas très important... Plus maintenant...

Toi: Pourquoi ? Et puis... hum... tu parlais avec... Slenderman ?

Masky: C'est exact... Ici, les murs ont des oreilles.

Il retira son masque. Il afficha une expression triste, morne, celle que l'on prend lors des enterrements. Il baissa les yeux.

Toi: ... Pourquoi cette tête d'enterrement ?

Masky: T'as le mot...

Toi: De... Enterrement ?

Masky: ...

Tu sentis de violents frissons t'assaillir pauvrement.

Qu'est-ce qu'il a ? Où est le Timothy tout joyeux ? Ton Timothy ? Seulement, la porte s'ouvrit et un inconnu devenant familier ainsi qu'un autre complètement étranger, apparurent.

???: Hey, Tim~Horton ! Slendy a dit que... heu- allô ?

Masky: Toby...

(Ticci-)Toby: Masky-

???: Heu... Pardon... Le chef veut nous voir.

Masky soupira longuement. Tu le regardais avec inquiétude. Mais tu voulais lui faire confiance. Lui et Toby étaient les deux seules personnes à qui tu pouvais te fier, plus que Slenderman ou ... L'autre.

Masky: Très bien, j'arrive... Chipie je reviens, ne bouge pas.

Il posa sa main sur la tienne, la resserrant légèrement, avant de se lever à contre cœur. Puis il s'en alla suivit, des deux autres.

Toi: Ouais bah en même temps... où voudrais-tu que j'aille ?

Tu murmurais ces mots avec une certaine aigreur, fixant la porte qui se referma. Peut-être qu'un jour, tu allais comprendre les agissements de Timothy.