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Chapitre 21

"Quelqu'un était en train d'essayer de me noyer !"

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J'étais dans la chambre et dès que mon regard se posa sur son lit, mon corps se figea. Une fille était allongée à l'intérieur. Et pas n'importe quelle fille. C'était Léna.

Elle était en sous-vêtements. Aymeric avait vraiment couché avec Léna ? Celle qui m'a agressé verbalement lors du action ou vérité ? Ma partenaire des cours du soir ?

Aymeric voulait se venger de moi et il avait décidé que la meilleure façon serait de coucher avec elle ? Je la détestais et il le savait très bien.

J'avais refusé de coucher avec lui, donc il se tournait vers une autre fille ? Était-ce là sa façon d'agir ? Aymeric me regardait comme pour voir ma réaction. Mes yeux se brouillaient et mes oreilles bourdonnaient. Comment avait-il pu faire ça ?

- Dé... Désolée du dérangement, je m'en vais, dis-je d'une voix tremblante.

Je sortis rapidement et une fois en dehors de la chambre, je m'enfuis en courant. Où ? Ça m'importait peu. Je sortis du bâtiment.

Je courrai à travers la forêt, ma vue était floue à travers mes larmes. J'avais l'impression d'avoir reçu un couteau en plein cœur.

Mais le pire dans tout ça, c'était que je m'en voulais d'être blessé par lui. J'aimais Carter non ? Je ne savais même plus où j'en étais ou ce que je devais faire. J'étais totalement perdue.

Je ralentis ma course et je commençai à marcher. J'avais vraiment l'impression que cet établissement n'avait pas de fin, que la forêt s'étendait à l'infini.

Je me retrouvai face à un lac. Je ne savais pas qu'il y en avait un ici. Décidément, c'était vraiment géant comme école.

Ce n'était pas tous les lycées qui avaient un bâtiment pour la vie commune, un bâtiment pour les cours, une belle entrée avec des parterres de fleurs, une forêt, une piscine et un lac. Peut-être que cette forêt me cachait encore des choses.

J'enlevai mes chaussures et je trempai mes pieds dans l'eau froide. L'hiver approchait, la nuit était déjà tombée alors qu'il devait à peine être 18h et un vent froid me fit frissonner. Cependant, j'aimais ce froid. Il me faisait me sentir vivante, il était agréable, il m'accompagnait.

Les minutes passaient. Je n'avais pas envie d'aller manger, surtout en compagnie de Aymeric. Et puis je n'avais pas faim. La scène que j'avais vu m'avait coupé l'appétit.

Je ne voulais pas non plus aller aux cours du soir. Et puis si je rentrai avant que les cours du soir se finissent, j'étais sûre de subir un interrogatoire de la part de mes amis, et je n'en avais clairement pas besoin.

Je n'avais plus la notion du temps. Je m'étais habituée au froid. La lune était haute dans le ciel. C'était la pleine lune. Je ne regrettais pas de ne pas être allée manger, ni de sécher les cours du soir. J'appréciais la vue.

Il y avait les conifères qui m'entouraient, le ciel était dégagé et la lune brillait de mille éclats et il y avait le lac qui reflétait la lumière de l'astre.

Le silence aussi était magnifique. Je pourrais rester ici pour l'éternité tellement je m'y sentais bien. C'était calme et paisible.

Des craquements de branches me firent me mettre debout, en position d'attaque. J'entendais mon cœur battre dans ma tête.

Mon cerveau était en ébullition. Qui était-ce ? Que me voulait-il ? Avec l'assassinat de Zara et de ma mère ainsi que de la menace de mon père, je m'attendais à tout et je devenais paranoïaque.

Une ombre se dégagea des arbres et elle fonça droit sur moi sans que je ne puisse voir qui c'est.

- Apollon j'ai besoin de toi !

Rien ne vint.

- Apollon s'il te plaît !

Toujours rien. Pourquoi je n'arrivais pas à l'invoquer ? Il m'avait pourtant bel et bien dit que si j'avais besoin de son aide, je devais l'appeler. C'était ce que j'étais en train de faire et pourtant, il ne venait pas. Pourquoi ?

L'ombre me propulsa dans le lac. L'eau glacée me fit un choc. Je tentai de remonter à la surface mais la personne me tenait fermement par les épaules et me laissait sous l'eau, m'empêchant de sortir ma tête de l'eau pour pouvoir respirer.

Quelqu'un était en train d'essayer de me noyer ! Je vis un tatouage sur la main de mon agresseur. Il me rappelait vaguement quelque chose. Je gigotais mais je n'arrivais pas à sortir la tête ne serait-ce qu'une seconde, juste pour reprendre ma respiration.

J'avais les yeux ouverts sous l'eau et je voyais la personne au-dessus de moi. Elle était vêtue de noire et avait une capuche. Je n'arrivais pas à discerner ses traits. Je manquais d'air. Ma tête commençait à me tourner.

Alors que je me sentais partir, la masse au-dessus de moi disparut et le poids sur mes épaules partit lui aussi. Je sortis ma tête de l'eau, je respirai une grande bouffée d'air et je m'accrochai au bord du lac.

Je respirai enfin. Je toussai fortement. J'avais de l'eau dans la gorge. J'essayai d'ouvrir les yeux. Je voyais deux ombres se battre. Il y en avait une qui était plus rapide, plus précise et plus forte que l'autre.

Une masse se volatilisa, et la deuxième commença à s'approcher de moi. Instinctivement, je nageai vers le centre du lac pour ne pas qu'elle m'atteigne.

- Alyssia, tu es en sécurité. Je suis le jardinier de l'école, me dit l'ombre en me tendant la main.

J'hésitai, qui me disait que ce n'était pas un mensonge ? Mon instinct avait confiance. Je décidai de l'écouter. En plus l'eau de ce lac était vraiment froide.

Le jardinier m'aida à sortir du lac puis il m'amena jusque dans sa maison. Il me fit attendre dans l'entrée puis il s'éclipsa une petite minute pour revenir avec des vêtements secs et une serviette. Il me montra la salle de bain. Je le remerciai et je partis me sécher et me changer.

Qui pourrait en avoir après nous ? Que signifiait ce tatouage et où l'avais-je vu ? Pourquoi est-ce que cette personne voulait me tuer ? Comment était-elle entrée ? Avait-elle fait des morts lorsqu'elle était dans l'enceinte du bâtiment ? Toutes ces questions me donnaient des frissons.

Je sortis de la salle de bain et je rejoignis le jardinier dans le salon. Il me tendit une tasse de chocolat chaud que j'acceptai volontiers. Il me tendit par la même occasion une couverture que j'enroulai autour de mes épaules. On s'assit sur des chaises autour de la table à manger.

- Que faisais-tu dehors à cette heure-ci ? me demanda-t-il après que j'eus bu une gorgée de la boisson qui me réchauffa instantanément.

- Je voulais me changer les idées.

- J'imagine que ça ne doit pas être facile oui. Sachant que tu es la fille qui a été élue pour vaincre Nicolas Piétras.

- Comment savez-vous ça ?

- Je travaille à l'école aussi, je suis au courant de ce qu'il se passe même si vous ne me voyez pas.

- Vous savez qui a essayé de me noyer ?

- Un des sbires de Nicolas je suppose.

- C'est ça que je ne comprends pas. Pourquoi il aurait demandé à me faire tuer s'il a besoin de moi pour accroître sa magie, ce qui signifie qu'il a besoin de moi vivante pour utiliser ma magie.

Il sembla réfléchir, il n'avait pas envisagé le fait que ce ne soit pas Nicolas qui soit derrière tout ça.

- Tu as raison. Mais qui ça pourrait être d'autre dans ce cas ?

Je réfléchis. Moi non plus je ne savais pas qui pouvait être derrière tout ça. Une image me revint à l'esprit : la scène de la mort de ma mère.

Il y avait quelqu'un cette nuit-là. Il avait un tatouage sur la main identique à mon agresseur.

C'était un croissant de Lune noire avec des graphismes à l'intérieur et dans la partie creuse de la Lune, il y avait un soleil stylisé.

Que pouvait signifier ce tatouage ? Cela voulait-il dire que ma mère avait été assassinée par le même homme que celui qui m'avait agressé ? Quelqu'un en avait-il contre ma famille ?

- Vous connaissez un tatouage qui représente un croissant de lune et un soleil ?

- Où as-tu vu ce tatouage ?

- C'était sur la main de mon agresseur et sur celle du meurtrier de ma mère.

- Je le connais, oui, soupira-t-il. C'est le tatouage qui représente la tribu des aztèques et des mayas. Tu as dû entendre parler de l'épidémie qui a sévi en 430 avant Jésus-Christ ?

Je hochai la tête. Il m'en avait parlé.

- Cette épidémie a été mondiale, même si ça peut paraître étrange puisqu'à l'époque, les échanges entre les deux continents n'existaient pas mais les tribus aztèques et mayas ont, elles aussi, été touchées. Et eux, ont été sauvés par leurs Dieux.

... En autre, il y en a certains qui ont les mêmes pouvoirs mais pas des mêmes Dieux que nous. À l'époque de l'épidémie, les deux tribus se sont serrées les coudes pour survivre, par conséquent, ils ont fondé une nouvelle tribu, la tribu des Azyas, qui est un mélange des deux religions différentes.

- Ça veut dire qu'ils peuvent avoir les mêmes pouvoirs que nous mais ne pas avoir les mêmes Dieux c'est ça ? Par exemple, quelqu'un Azya pourrait avoir les mêmes pouvoirs de guérison que moi mais ne pas être relié à Apollon ?

- Tout à fait.

- Pourquoi en ont-ils après ma famille ? On ne leur a rien fait. Je n'avais jamais entendu parlé d'eux avant aujourd'hui. Alors pourquoi auraient-ils assassiné ma mère et essayé de me noyer ?

- C'est une bonne question jeune fille. Mais en attendant, tu ferais mieux de retourner dans ta chambre avant de te faire punir. Je ne dirais rien de ta petite fugue, ne t'en fais pas.

- Vous avez raison, merci.

- Oh tu peux me tutoyer, tu connais le règlement du lycée hein ! D'ailleurs je m'appelle Gabriel Erens.

- Alyssia Piétrowiak.

- Tout le monde te connaît ici ma petite, plus besoin de te présenter, rigola-t-il.

Je le remerciai de m'avoir sauvée et de m'avoir accueillie et montai dans ma chambre en silence. Il était déjà minuit passé. Je m'allongeai sur mon lit.

La tribu des Azyas en avait après ma famille pour une raison qui m'était inconnue. Mon père leur avait-il fait quelque chose et ils voulaient se venger ? Comment auraient-ils pu être au courant que j'étais sa fille ?

Ça voulait dire que maintenant, je n'avais plus qu'un seul ennemi mais deux : mon père et la tribu des Azyas. Demain, il fallait que j'aille voir Andrew encore une fois.

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