Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 19

"Appelle les autres, il faut que je vous dise quelque chose de très important."

_________________________

Ça faisait plusieurs jours que je passais mes journées recroquevillée sur moi-même dans le lit de l'infirmerie de l'école.

Carter et Armande m'avaient retrouvé évanouie sur le carrelage à côté de ma mère et ils m'avaient ramené en urgence à l'école, comme l'avait ordonné Andrew avant que l'on parte.

Maintenant j'étais enfermée dans cette école avec mes souvenirs qui me hantaient.

Je n'avais plus aucune énergie dans mon corps. Je me sentais mourir de l'intérieur. J'étais déconnectée du monde. Je mangeais peu, je dormais peu. J'étais épuisée mais dès que j'avais quelques moments de répit, le visage de ma mère venait me hanter.

Je me sentais vide. J'avais l'impression d'avoir un trou à la place de mon cœur. Je ne cessais de me remémorer la scène de la mort de ma mère.

Je culpabilisais énormément. Je pensais toujours que si je n'avais pas été là, elle serait encore en vie. Sa mort avait été tragique. Elle ne méritait pas de mourir aussi cruellement.

Une partie de mon corps était morte en même temps qu'elle. Je n'arrivais pas à le croire. Ma mère était morte. Elle m'avait quitté pour toujours.

Mais étrangement, je ne ressentais rien. J'étais dans un univers parallèle sans émotion. J'avais entendu une infirmière parler de choc post-traumatique.

Je n'étais plus qu'une simple coquille vide. Je savais que mes amis venaient souvent me voir mais j'étais là sans être là. Je voyais leurs lèvres bouger, j'entendais des sons vagues mais je ne comprenais pas ce qu'ils me disaient.

Pourquoi fallait-il que ça m'arrive à moi ? Qu'étais-je censée faire dans une situation pareille ? Je voulais juste disparaître. Je voulais revoir ma mère, je voulais lui parler. Je ne lui avais même pas dit au revoir.

Et la personne qui était là quand j'étais arrivée, je n'arrive pas à me remémorer à quoi elle ressemblait. Mon esprit tentait sûrement de l'effacer de ma mémoire.

Dans ma tête, je ne voyais qu'une ombre se volatiliser. Je n'arrivais pas à discerner ses traits, simplement une grosse masse noire.

Je voulais que tout s'arrête. Peut-être fallait-il que je me rende auprès de mon père pour qu'il arrête de s'en prendre à mes proches.

Pour quoi ? Pour qu'il m'utilise à des fins personnelles et tuent des milliers de gens ? Il fallait que je mette fin à ma vie, de cette façon, plus personne ne se battra pour moi. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire.

J'avais l'impression de ne même plus contrôler mon corps. J'avais l'impression de n'être qu'une spectatrice de ce qui se déroulait sous mes yeux. Je n'étais pas une personne forte. J'étais faible.

Je ne pensais pas que mon père aurait pu envoyer un soldat tuer ma mère. Il avait quand même vécu dix ans de sa vie avec elle, même si pour lui ce n'était rien.

Il lui avait fait un enfant, gage de son amour pour elle. Il ne pouvait pas avoir fait ça. Je continuais de croire qu'il y avait encore une part d'humanité en lui, qu'il n'était pas simplement le monstre que tout le monde décrivait.

Alors que j'étais allongée sur mon lit à fixer le plafond, comme tous les jours que j'avais passés à l'infirmerie depuis que j'étais revenue, j'entendis une voix résonner dans ma tête :

" Alyssia, il faut que tu te relève. Tu ne peux pas rester indéfiniment cloué au lit. J'ai été patient, je t'ai laissé quelques jours pour faire ton deuil, maintenant ça suffit, lève-toi et bats-toi. Tu dois protéger Preston et ses élèves.

Tu es la seule à pouvoir le faire. Tu crois vraiment que ta mère aurait voulu que tu te morfondes pour elle ? Elle n'aurait pas voulu te voir attristée de la sorte. Elle voudrait te voir sourire.

Jamais elle ne pensera que sa mort a été de ta faute. Tu es en vie. Vis pour elle, c'est la seule chose que tu puisse faire maintenant. "

C'était une voix masculine qui résonnait dans ma tête. Qui était-ce ? Je ne reconnaissais pas la voix. Pourquoi l'avais-je entendu dans ma tête ?

Je me levai d'un coup, comme si quelqu'un d'autre était dans mon corps, je ne me contrôlai plus. J'étais comme en retrait dans mon corps, comme si quelqu'un d'autre avait pris ma place.

Je sortis de l'infirmerie en pyjama, je montai les escaliers puis j'arrivai devant ma chambre. J'entrai. Je pris le livre de magie qui était posé dans un coin de mon bureau. Je le posai au milieu de la table de travail et les pages se tournèrent toutes seules, sans que je n'eus besoin d'utiliser ma main.

Les pages s'arrêtèrent de tourner au bout de quelques secondes et je lus ce qu'il y avait écris :

"Le pouvoir du tatouage blanc

Ce pouvoir est un pouvoir aussi puissant que le pouvoir du tatouage noir. Celui ayant ce tatouage est associé le plus fortement à Apollon, dieu de la médecine, de la musique et du tir à l'arc."

Les lettres du nom Apollon se mirent à s'illuminer toutes seules de lettres dorées. Alors c'était lui qui était en ce moment dans mon corps et qui m'avait parlé tout à l'heure ? Comment était-ce possible ?

Les mots qu'Aymeric m'avait dit le soir de ma rentrée dans les cours du soir me revinrent à l'esprit :

" À l'époque, d'après les écrits, les personnes arrivaient à communiquer avec les dieux grecs. Certaines personnes étaient en quelque sorte le corps humain des Dieux, une sorte de réincarnation si tu préfères. Ils communiquaient avec eux et possédaient leurs pouvoirs. "

Mais ils m'avaient aussi dit que c'était une pratique qui s'était perdue et que plus personne n'était capable de communiquer avec eux.

" Tu es spéciale Alyssia. Tu as un pouvoir puissant. Je te surveille depuis ta transformation. Tu te souviens quand tu as agressé Tegan et que tes yeux sont devenus blancs ? C'était moi qui avait pris possession de ton corps.

Tu t'étais sentie en danger et inconsciemment tu m'avais appelé pour que je t'aide. Comme cette nuit où tu as failli te faire violer. Tu m'avais encore inconsciemment appelé, tu appelais à l'aide sans savoir que ce serait moi qui viendrait, c'est pour cela que peu de temps après tu t'étais transformée.

Tu avais été mise en relation avec moi, le Dieu à qui tu es associée. "

- Aujourd'hui je n'étais pas en danger, je ne t'ai pas appelé, alors pourquoi es-tu venu ?

" Je peux aussi décider d'apparaître de moi-même si j'en ressens le besoin. Il fallait que quelqu'un te sorte de ta phase de dépression. Comme tes amis ne pouvaient rien faire, j'ai décidé d'intervenir. "

- Mes amis peuvent-ils aussi invoquer leurs Dieux qui leurs sont attribués ?

" Ils le peuvent s'ils le veulent. Je dois partir Alyssia, à bientôt. J'ai été ravi de faire ta connaissance. Appelle-moi quand tu en auras besoin. "

Je repris possession de mon corps. C'était vraiment bizarre d'être deux dans un même corps. J'aurai du lui demander comment apprendre à utiliser ma magie ! Qu'étais-je bête !

Mais il fallait que je retrouve les autres et que je leur explique ce qui venait de se passer. Je n'arrivais toujours pas à le croire.

Je courrai jusque devant le bureau d'Andrew. J'avais retrouvé toute l'énergie de mon corps. Il m'avait peut-être guéri en entrant dans mon corps.

Après tout, il n'était pas Dieu de la médecine pour rien. J'ouvris la porte brusquement. Je pus même voir Andrew sursauter ce qui me fit rire intérieurement. Il parut d'abord étonné de me voir puis ses traits se déformèrent pour exprimer de la colère.

- Alyssia ! Tu devrais être au lit à l'infirmerie, que fais-tu ici ?! me réprimanda-t-il.

J'étais tellement excitée par la nouvelle que j'allais annoncer que je ne fis pas attention à sa remarque.

- Appelle les autres, il faut que je vous dise quelque chose de très important.

Il me fixa quelques secondes mais je ne détournai pas le regard. Il appuya alors sur un interrupteur et parla dans le micro situé au-dessus.

- Tegan, Carter, Armande, Coraline, Aymeric, dans mon bureau. Immédiatement.

C'était le bouton qui servait à allumer les hauts-parleurs. D'ici quelques minutes, ils seront tous là et je pourrais enfin leur annoncer la nouvelle !

- J'espère que ça en vaut la peine, me dit Andrew.

- Je peux te le promettre.

Mes amis arrivèrent tous ensemble. Ils avaient fait vite, probablement inquiets de l'appel d'Andrew. En effet, il était rare qu'il utilise les hauts-parleurs, cela signifiait donc que s'il les utilisait, c'était qu'il y avait une urgence. Lorsqu'ils me virent, ils s'arrêtèrent d'un coup.

- Aly ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Il y a un problème ? me demanda Armande.

Je secouai la tête de droite à gauche en souriant. C'était l'heure de tout leur révéler sur ce qui venait de m'arriver.

- J'ai réussi à parler avec le Dieu qui m'est attribué.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro