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Chapitre 16

"Voici ta nouvelle partenaire."

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Décidément cette journée était vraiment nulle. En vingt-quatre heures il s'était passé énormément de trucs.

J'avais rencontré mon père, j'avais découvert le corps de Zara morte, Zara était venue dans mon cauchemar me balancer que j'étais responsable de sa mort, qu'une guerre éclaterait à cause de moi et que tout le monde dans cette école allait mourir.

J'avais appris l'histoire de mon père et ce qu'il avait fait. J'avais lu cette lettre qui disait clairement qu'il allait s'en prendre à l'école.

Aymeric et moi avions dit aux autres qu'on sortait ensemble et maintenant... Je ne savais même plus où on en était.

Je ne comprenais même pas pourquoi il s'était comporté comme ça. Aujourd'hui, je comprenais que très peu de choses. Mon cerveau avaient du mal à suivre.

Pendant le dîner, il y avait une ambiance tendue et un silence pesant. J'avais mangé le plus rapidement possible pour pouvoir m'éclipser de ce moment gênant.

Sans m'en rendre compte, mes pieds m'avaient amené devant la chambre d'Hannah. Je toquai. Hannah vint m'ouvrir et elle me laissa entrer dans sa chambre.

- Je ne comprends plus rien.

Ce fut la phrase qui résumait ma journée. Ma vie même. Mon père était Nicolas et ma grand-mère Morgane, la fondatrice de Preston. Et tout ça, je n'en avais pas la moindre idée avant aujourd'hui.

- Raconte moi tout, me dit Hannah en me faisant asseoir sur le lit en me caressant les cheveux.

Je lui expliquai tout. J'étais déjà venue lui raconter la première partie de l'histoire ce matin, avant d'aller petit-déjeuner, mais il fallait que je lui raconte le reste.

Je ne lui dis pas que j'étais la fille de Nicolas Piétras. Je ne voulais pas qu'elle me voit comme la fille d'un monstre. La réputation de Nicolas Piétras était déjà toute faite et tous les mages le connaissaient.

Alors si jamais mon identité venait à se révéler, je ne savais pas comment les gens allaient réagir. Peut-être qu'ils me rejetteront, qu'ils essaieront de me tuer. Je n'en avais pas le moindre idée alors je devais rester prudente.

- Tu crois que tout ce qui va se passer, s'il y a une guerre, si d'autres personnes meurent, ce sera de ma faute ? finis-je.

- Non, bien sûr que non. Si quelqu'un meurt ce ne sera pas de ta faute tant que ce n'est pas toi qui l'a assassiné. Si une guerre est déclarée ce sera de la faute à Nicolas, pas de la tienne.

- Tu as probablement raison... Et... Et Aymeric...

Hannah fronça les sourcils. Je lui expliquai la scène qui s'était passé dans ma chambre et son emportement.

- Aymeric ne fait pas ça d'habitude. Il est plutôt calme et réfléchi, il ne se serait pas emporter pour ça. Il faut que tu en parles avec lui. Je pense que même si Aymeric ne te le montre pas spécialement, il t'aime énormément, alors vas le voir et expliquez-vous.

Ça m'avait fait du bien de lui parler. Elle donna toujours les bons conseils en employant les mots dont j'avais besoin. On discuta encore un moment, en particulier d'elle et Tegan. Elle disait vivre le ''parfait amour''.

Tegan était quelqu'un de bien, de drôle et qui prenait soin des gens qu'il aime, pas étonnant qu'il comblait Hannah. J'étais heureuse pour elle.

Il était 21h45. Il fallait que j'aille au cours du soir. Je n'avais pas envie d'y aller, ma partenaire était morte. Celle qui m'avait initié était morte. Celle qui avait été dure, même sadique, avec moi pour que je progresse était morte.

Aller aux cours du soir ne fera que me rappeler que j'avais trouvé son corps sans vie hier et que c'était une menace de la part de mon père contre mon école. Mais je me devais d'y aller car je n'étais pas encore bonne en autodéfense et que je ne pouvais pas me permettre de rater un cours.

En plus de ça, mon père menaçait l'école d'une guerre imminente et il fallait que je sache me battre, que je sois prête. Je devais aller à ce cours du soir.

Je descendis les escaliers menant au sous-sol, je rentrai dans les vestiaires, me changeai et je pénétrai dans la salle de sport. Quelques élèves étaient déjà là. Ils faisaient quelques étirements.

Je vis un peu plus loin Aymeric, mais je n'étais pas prête à lui parler aujourd'hui, peut-être que demain j'irai le voir.

- Bien comme tout le monde est là, nous allons commencer par l'échauffement ! hurla M. Herrigan pour que tous les élèves l'entendent. Je veux des élèves à droite et des élèves à gauche.

Les élèves s'exécutèrent. Ils se placèrent de chaque côté de la salle, contre deux murs opposés.

- Maintenant, ce côté (il montra du doigt le côté où j'étais) va courir sur place le plus rapidement possible puis à mon signal, il courra jusqu'à l'élève en face de lui, il tapera gauche, droite, puis il reviendra à reculons la moitié du terrain, gardant un oeil sur l'ennemi qui est représenté par la personne d'en face puis il se retournera et partira en courant. C'est compris ?

Un ''Oui'' s'éleva dans la salle.

- Bien c'est parti. Courez sur place ! Plus vite que ça ! Qu'est-ce que vous êtes mous ! ordonna le professeur.

Je courrai sur place, comme les autres élèves à côté de moi, le plus rapidement possible. Cet exercice était déjà fatigant, qu'est-ce que sera la suite du cours.

Mais je me souvenais qu'Andrew, cette nuit, avait dit à Carter qu'il fallait endurcir les cours du soir. C'était ce que M. Herrigan était en train de faire.

- Dix pompes !

Chacun se mirent au sol et commençaient à faire les pompes sous le compte du professeur. Je fis de même, j'essayais de suivre la cadence des autres élèves mais j'avais du mal. Il comptait trop vite ! Mes bras n'étaient pas assez musclés pour aller et venir aussi rapidement.

- C'est parti !

Tout mon côté se mit à courir jusque de l'autre côté de la pièce, tapa dans les paumes ouvertes des élèves en face. Gauche. Droite. Puis on re-partit à reculons, surveillant nos arrières mais gardant à l'oeil la personne d'en face, puis à mi-parcours, on se retourna et on courait jusqu'au mur.

On fit cet exercice cinq fois pour chaque côté. Cet exercice avait chauffé tout mon corps. J'étais bien échauffée, ça c'était sûr.

On passa rapidement aux prises de défense qu'on allait devoir apprendre.

- Alyssia ! Viens me voir ! hurla M. Herrigan. Voici ta nouvelle partenaire.

Je la reconnus de suite, c'était la fille qui m'avait posé la question au action ou vérité et qui s'était emportée quand j'avais dit que je ne savais pas qui était mon père. M. Herrigan n'avait pas pu trouver meilleur partenaire qu'elle.

- Léna, Alyssia, Alyssia, Léna. Maintenant que les présentations sont faites, allez vous entraîner !

On alla à un coin libre et on commença l'exercice sans parler une seule fois. Elle se mettait au-dessus de moi et faisait comme si elle m'étranglait. Je devais soulever le bassin d'un coup sec en même temps que je dégrafe ses mains pour ne plus être étranglée, la basculer d'un côté pour que je sois au-dessus d'elle puis frapper.

La réussite de cette technique était basée sur la rapidité qu'on employait. S'il y avait une seule seconde d'hésitation, l'ennemi nous maîtriserait facilement. On répétait donc cette scène plusieurs fois chacune notre tour pour avoir la maîtrise totale et parfaite de cette technique.

L'heure passa lentement et je fus heureuse quand le cours fut fini. Je me pressai pour me changer et remonter dans ma chambre.

Je voulais m'endormir au plus vite pour que cette journée se termine. J'en avais marre. Tout allait mal aujourd'hui. Si une seule personne me prenait la tête aujourd'hui, j'allais péter un câble. J'avais dépassé mes limites. Hélas, mon souhait ne fut pas exécuté.

- Aly ! cria quelqu'un derrière moi.

Je me retournai et vis Aymeric me rejoindre. Décidément, je n'avais pas de chance aujourd'hui, c'était bien la dernière personne que je voulais voir. J'étais en train de me demander si je n'étais pas porteuse d'une malédiction.

- C'est Léna ta nouvelle partenaire ?

Je hochai la tête. Je n'avais nullement l'intention de lui parler. Je pris sur moi pour ne pas m'énerver.

- Je me souviens de ce qu'elle t'a dit au action ou vérité. Elle t'a fait du mal ? Tu es blessée ? Est-ce que tu vas bien ?

- Oui je vais bien ! Non elle ne m'a pas blessé, m'écriai-je. Arrête de me prendre la tête, je ne suis pas d'humeur. Tu ne peux pas m'engueuler comme tu l'as fait tout à l'heure et revenir comme une fleur t'inquiéter pour moi comme si rien ne s'était passé. Alors fous moi la paix ! Je suis assez grande pour m'occuper de moi toute seule !

Je me retournai et partis rejoindre ma chambre. Aymeric était resté bouche bée suite à mon débordement de colère. Il est vrai que je m'étais trop emportée par rapport à la situation mais j'étais à bout de nerf. J'avais besoin qu'on me laisse tranquille.

Hannah m'avait dit de m'expliquer avec lui, je comptais le faire, mais là, je n'en avais plus du tout envie. Tout le monde s'était ligué contre moi pour me pousser à bout ou quoi ?

Je montai dans ma chambre, furieuse. S'il n'était pas 23h00, j'aurai monté les escaliers comme un éléphant, j'aurai respiré comme un buffle et j'aurai claqué la porte de ma chambre sans aucune gêne.

Mais sachant que la plupart des élèves dormait, je me devais d'être silencieuse, alors je pris sur moi pour laisser couler la colère, seulement à l'intérieur de mon corps.

Je m'affalai sur mon lit, prête à en finir avec cette journée. Je ne pris même pas la peine de me doucher, bien trop pressée de passer à une nouvelle journée.

Cependant, quelqu'un n'était pas du même avis que moi. J'entendis quelqu'un toquer à ma fenêtre. Je feignais de dormir en espérant avoir la paix mais ce fut peine perdue, la personne insistait.

Je me levai, exaspérée, j'ouvris la fenêtre puis je me plaçai au centre de la chambre, les mains sur les hanches, lançant un regard noir à mon invité surprise : Carter. Ce n'était pas une réelle surprise, c'était le seul qui ne connaissait pas la porte.

- Qu'est-ce que tu fais là ? lui demandai-je sur un ton dur.

- Je voulais te demander quelque chose.

J'eus un rire nerveux. Je m'affalai sur mon lit, les membres en étoile de mer. Il venait me déranger à cette heure-ci, alors que j'étais remontée à bloc. Il n'avait pas peur pour sa vie lui.

- Et tu pouvais pas attendre demain ? m'exasperai-je.

- Non il fallait que je sache sinon ça m'aurait tourmenté durant mon sommeil.

Il avait éveillé ma curiosité. Qu'est-ce qu'il voulait me demander qui était assez important pour que ça trouble le sommeil d'un représentant du Dieu des rêves et du sommeil ?

- Vas-y, je t'écoute mais fais vite.

- Pourquoi tu t'es embrouillée avec Aymeric ?

C'était une blague. Il se moquait de moi. Il venait me déranger pour ça ?! Pour cette chose inutile. S'énerver ne servirait à rien, je devais me calmer. Je m'assis en tailleur sur mon lit. J'inspirai un grand coup pour éviter de m'emporter.

- Tu plaisante là j'espère, lui dis-je les dents serrées.

- Bah quoi ? Je voulais juste savoir, tu lui as quand même hurlé dessus tout à l'heure.

Il était vrai que ça pouvait attirer l'attention... Mais de là venir me déranger si tard ! Plus je lui répondrais vite, puis il partira vite. C'était la chose la plus raisonnable à faire. Je n'allais pas hurler alors que la moitié des élèves dormaient déjà.

- On s'est embrouillé tout à l'heure parce que je ne voulais pas coucher avec lui et il disait que j'avais des sentiments pour toi.

- Pour moi ? Pourquoi moi ?

- Qu'est-ce que j'en sais moi ? Apparemment je t'aurais regardé pendant le déjeuner mais j'ai regardé tout le monde au déjeuner, je vois pas pourquoi il fait une fixette sur toi. Maintenant que tu as ta réponse, va-t-en.

- Des sentiments pour moi..., chuchota Carter.

Il vint s'asseoir en face de moi puis me fixa dans les yeux un long moment. Je ne réagissais pas, je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas ce qu'il faisait. Il posa sa main sur ma joue puis commença à approcher dangereusement son visage de moi.

- Carter, je ne pense pas que ce soit une bonne idée...

Mes paroles s'évanouirent lorsqu'il posa ses lèvres contre les miennes. Contre toute attente, mon corps fut réceptive. Je ne comprenais rien.

Mes lèvres se mirent à bouger d'elles-mêmes contre les siennes. Le baiser s'était d'abord fait doux, puis plus sauvage, comme si c'était le premier et dernier baiser qu'on allait se faire.

Aymeric ne m'avait jamais embrassé de la sorte. Je ne voulais pas que ça s'arrête. J'avais chaud, la température était montée d'un coup. Qu'est-ce qu'il était en train de se passer ?

Mais je ne pouvais pas faire ça. Quelques heures plus tôt j'avais embrassé Aymeric, sur ce même lit. Était-il possible de ressentir des sentiments pour deux personnes ?

Cette journée était vraiment bizarre. Il se passait plein de trucs que je ne comprenais pas. Mais il fallait que je stoppe ce baiser. C'était mal. Je ne pouvais pas passer d'Aymeric à Carter de cette façon.

Je repoussai doucement Carter avec mes mains. Il ne s'y opposa pas. Il devait avoir compris ce à quoi je pensais.

- Carter, tu devrais peut-être retourner dans ta chambre.

Il hocha la tête et sortit par la fenêtre, comme à son habitude.

- Demain, 6h30 au foyer, dit-il avant de partir.

Je me jetai en arrière sur mon lit. Ma tête était sens dessus dessous. Qu'étais-je censée faire dans une situation pareille ?

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