;;

J'avais allongé Jimin sur son matelas dans le plus grand des soins, faisant attention à lui comme je le ferai avec une pierre d'un préciosité éternelle. J'embrassai tendrement ses douces lèvres charnues, appréciant la lenteur que je donnais à cet échange, mais voulant aussi lui montrer que j'acceptais d'aller à son rythme. J'avais bien trop peur de le brusquer, qu'il prenne la fuite par sensation d'étouffement. Non, tout ce que je voulais c'était qu'il se sente bien, qu'il se sente aimé, et qu'il se sente à son aise dans sa propre enveloppe charnelle.

Mes lèvres dévièrent dans le creux de son cou, je laissais traîner ma langue, puis, lentement je commençais à aspirer sa peau entre mes lippes. Un doux gémissements retentis à mon oreille, comme une mélodie céleste venue pour harmoniser mes sens en une douce caresse. Ses petites mains étaient simplement posées sur mes épaules, et j'étais attentif au moindre de ses mouvements. S'il me disait de m'arrêter, je le ferai sur le champ, par ce que tout ce qui comptait dans l'instant, c'était lui et seulement lui. Je laissais mes mains parcourir son torse, une fois que son épiderme fut bel et bien marquée de mon passage.

Nos yeux se rencontrèrent une nouvelle fois, les siens brillaient, et je me doutais qu'il en était de même de mon côté. Et pourtant, son regard cachait mille et un secrets que je souhaiterai connaître, et garder à mon tour. Il était un mystère complet, et je sais que ma personne ne se trouvera jamais être rassasiée de la sienne, car tant de chose me sont encore bien inconnues. Je me redressai au dessus de lui, laissant glisser ma veste le long de mes bras, et ne prenant pas plus de temps pour faire passer mon tee-shirt au dessus de ma tête. Durant l'espace de quelques secondes, qui semblèrent durer une éternité, son regard se perdit dans la contemplation de mon corps, et je crus même le voir s'en mordre les lèvres.

"De nous deux, tu es bel et bien le plus beau et le plus rayonnant, Jimin."

Et contrairement à ce que je pensais, il ne riposta pas, en vérité, il ne laissa passer aucun mot, gardant simplement le silence devant les mots doux que je venais de lui offrir. Je laissa traîner ma main entre ses mèches soyeuses, puis capturai pour la énième fois ses lèvres, qui s'étaient accoutumées à recevoir de mes baisers passionnés. Nos peaux dénudées rentrèrent en contact, et un doux frisson parcourut mon échine, frissons que je sentis se propager sur la chair velours de Jimin. Mes gestes devenaient plus entreprenant, plus langoureux, bien plus amoureux. Mon corps se pressait un peu plus contre le siens, et mon bassin faisait de petits mouvements, rien de bien excessif, mais assez pour tenter d'éveiller son excitation. Il fallait savoir que mon état était déjà bien avancé, le désir montait alors comme un venin qui tentait rapidement d'atteindre votre cœur.

"Tout vas bien ?"

Osais-je demandé, inquiet tout de même de ses états et de ses ressentis.

"Oui, tout vas bien, ne t'inquiète pas. Continue, Jungkook..."

Sa demande sonna si joliment à mes oreilles, sa voix douce me demandant de continuer me fit de nouveau frissonner. à croire que j'étais condamné à ressentir ce genre de sensation pour toujours, en sa compagnie. 

C'est alors que je décidai sans plus de réflexion de laisser glisser mes doigts entre nos deux corps, et de saisir le bouton de son jean, le détachant de manière immédiate, faisant suivre la fermeture éclair. Nos respirations étaient lourdes, elles emplissaient la pièce silencieuse. Je me mis à genoux, le surplombant de ma hauteur, et tirai son pantalon le long de ses jambes. Je découvris alors que ces dernières étaient elles aussi tachetées de la même couleur qu'une grande partie de son corps.

"Tu es tellement beau."

Lorsque je relevai les yeux, je pus voir que ses joues étaient teintées d'une couleur rosée loin d'être naturelle. Il ne réfutait plus mes compliments, et il avait raison, car je n'avais absolument pas finis de lui en faire. Je déposai ensuite délicatement mes lèvres sur sa cheville, embrassant sa jambe en remontant lentement. Je laissais soigneusement traîner mes lèvres sur sa peau que je trouvais si attrayante, lui prouvant alors que j'aimais chaque parcelle de son être que je trouvais époustouflant. J'embrassai l'intérieur de sa cuisse, ce qui lui provoqua un frisson, suivit même d'un léger sursaut. Je compris alors rapidement que je venais de trouver une zone sensible de son corps, et un sourire se dessina sur mes lèvres rougis par les multiples baisers que je lui offrais depuis une bonne poignée de minute, déjà.

"Tu aimes bien, quand je t'embrasse ici ?"

Il se redressa légèrement, et me répondit d'un soupir mélangé à un gémissement.

"Oui..."

Je caressai donc cette zone, déposant un dernier baiser avant de remonter et d'embrasser de nouveau ses lèvres. 

"Tu veux m'aider à retirer mon pantalon ?"

Demandais-je, d'un ton innocent. Je voulais le faire participer à l'acte, pas seulement le rendre passif. Il secoua simplement la tête et s'installa en position assise sur le lit. J'étais debout devant lui, les bras le long du corps, attendant juste qu'il agisse. Je le vis hésiter quelques secondes, avant de reproduire les gestes que j'avais effectué avec son propre pantalon. Il déboutonna à son tour le mien, le laissant tomber de lui-même le long de mes propres jambes. Il me jeta un rapide coup d'œil, avant de venir embrasser mon bas-ventre. Son geste eut le don de me surprendre, puis me fis lâcher accidentellement un soupir lorsque je sentis sa langue caresser mon haine. Mon projet de le faire participer était une réussite, et je sentis mon cœur s'emballer suite à ses actions. Mes doigts se mélangèrent à ses boucles blondes, alors que sa langue traçait de petites lignes sur ma peau. Je le fis rapidement se redresser, enroulant son corps de mes bras et goûtant encore, et encore ses lèvres qui m'appelaient. 

Debout au milieu de la pièce, notre baiser se faisait bien plus passionné, encore. Cette passion s'accentuait à mesure que l'ambiance s'alourdissait dans la pièce close. Nous n'étions qu'en caleçon, et pour ma part, je désirais Jimin comme je n'avais jamais désiré qui que ce soit. Il était mon pêché originel, celui auquel je n'aurai jamais penser avoir le droit de goûter, mais à qui j'ai quand même finis par succomber. Mes mains descendirent sur son dos, allant doucement attraper ses fesses enfermées dans ce tissus noir. Un hoquet de surprise traversa la barrière de ses lèvres, et il se détacha des miennes pour me regarder.

"J'aime ton corps, Jimin."

Soufflais-je dans le creux de son oreille. Je le fis de nouveau reculer, et allongea son corps sur le lit.

"J'aimerai savoir. As-tu envie de moi, comme moi j'en ai envie ?"

"J'ai envie de toi."

Je sentais son cœur cognait si fort dans sa poitrine que jamais je n'oserai remettre en question ses dires. J'agissais d'une lenteur qui m'était inconnue jusqu'à aujourd'hui. Mes anciennes conquêtes n'avaient bénéficié que de précipitation, alors que lui, recevait mon amour, et c'est ce qui le différenciait de toutes les autres personnes avec qui j'avais pu coucher. Par ce qu'avec lui, je ne couche pas, et je ne baise encore moins, je fais l'amour.

C'est alors d'une lenteur extrême que je me permis de retirer le dernier vêtement qui le cachait de la nudité. Il agrippait ses mains à mes épaules, laissant légèrement entrer ses ongles dans ma chair.

"Ça va ?"

Demandais-je de nouveau, le sentant se crisper au-dessous de mon corps.

"Oui, ça va, ne t'inquiète pas."

"Si, justement, je m'inquiète."

"Tu ne dois pas. C'est simplement... Que je ne l'ai jamais fais, et j'ai un peu peur."

"Je te promet que je prendrai mon temps, je veux que tu ressentes du plaisir. Mais je ne veux pas te mentir, alors je vais te dire tout de suite que tu auras sûrement mal au début. Si la douleur est trop insupportable, tu me le dis et on arrête tout. Promis ?"

"Oui, promis."

Lors de notre dialogue, j'avais finis de lui sortir son sous-vêtement, et je le laissai tomber au sol. Il possédait déjà une petite érection qui me conforta donc dans l'idées qu'il désirait que l'on continu, qu'il voulait en recevoir plus. Je pris cette dernière dans ma main et appliqua quelques petits vas et viens qui eurent pour effet de le faire immédiatement gémir. Le fait de n'avoir jamais été touché par personne le rendait bien sensible, et d'infimes touchés provoquaient déjà un plaisir certain à son corps envieux. Je me relevai rapidement, et il suivit mes mouvements de ses petits yeux remplis de questions.

"Je vais chercher ce qu'il faut dans mon sac, ne t'inquiète pas."

Je me penchai et ouvrit mon sac-à-dos avant de saisir un préservatif. J'en gardais toujours sur moi, malheureusement, je ne me promenais pas avec du lubrifiant. 

"Je n'ai pas de lubrifiant."

Disais-je, légèrement gêné de lui dire ça aussi librement. Je le vis rougir, mais moins puissamment que les autres fois.

"Je crois que ma mère en a."

J'haussai un sourcils, surpris de sa réponse.

"C'est juste qu'une fois, j'en ai aperçus sur sa table de nuit."

"Oh. Tu veux que j'aille voir ?"

Il hocha la tête et m'indiqua où se trouvait la chambre de sa mère. Et effectivement, un tube bleu et blanc reposait fièrement sur le petit meuble attenant à son lit. Je le saisis rapidement, ne voulant pas traîner dans cette pièce, et rejoignis Jimin sur le lit. Son corps était toujours aussi chaud, et je me collai directement à lui, le mien ayant eu le temps de refroidir durant ma petite excursion. Il ne faisait que m'observer, et je lui souris simplement, de tout ma sincérité la plus profonde. 

Mes mouvements furent lents, attentifs, prononcés et avides. Je le préparai à la douleur, d'une prévenance extrême, et même si mes doigts en lui le faisaient grincer des dents, je le fis au plus que je le pus, jusqu'à le sentir prêt à accueillir ce que je devais lui donner. Ça ne devait pas être un calvaire, voilà pourquoi cette étape était obligatoire. Mais à présent, j'étais aussi nu que lui, le surplombant de tout mon poids. Je lui demandais silencieusement s'il se sentait prêt, d'un regard bien insistant, reflétant tout de même l'inquiétude. Il me répondit de la même manière une grimace d'appréhension étirant cependant ses traits si doux.

"Ça va aller."

Tentais-je de le rassurer comme je le pouvais. Tout aussi lentement que chaque mouvement que j'effectuais depuis le début, j'entrais enfin en lui, le sentant se tendre irrémédiablement. Ses ongles finirent de se planter dans ma peau, me faisant à mon tour afficher une moue. Je refusais de bouger pendant les premières secondes, guettant attentivement ses réactions. Il soufflait pour tenter de se détendre, mais je ne pus échapper à la petite larme qui dégringola douloureusement sa joue.

"Jimin, je t'assure que si tu ne le supportes pas, je me retire immédiatement."

J'étais prêt à le faire, mais ses mains se posèrent sur mes hanches, me maintenant en place par la même occasion.

"Non, reste. Je... je vais m'habituer. Je te le promet. Juste, reste..."

Je restai alors, comme demandé, et m'occupais d'embrasser amoureusement son cou le temps que son corps soit prêt à recevoir du mouvement. Je sentais alors son être se détendre à mesure que le temps défilait, et je fus surpris de voir qu'il commençait à bouger de lui-même. 

"Tu te sens prêt ?"

"Oui..."

Je posai immédiatement mes lèvres contre les siennes, et au même moment, je me mis à lentement onduler en lui. Ses bras entouraient mon torse, me pressant presque sauvagement contre lui. Mes mouvements se faisaient languissants, et il se mit à gémir contre ma bouche qui absorba ce son méticuleusement. Nous ne formions plus qu'un, enfin. Je sentais nos deux âmes s'harmoniser d'une manière si belle, mon cœur était sur le point d'exploser tant tout ce que je ressentais dépassait les limites du rationnel. C'était lui, moi, allongés sur ce lit, dans ces draps froissés, dans cette chambre d'adolescent mal dans sa peau, contre le corps d'un garçon un petit peu trop banal, abrité par une de ses folies amoureuses dont on parle mais dont on n'est jamais réellement sur de ressentir, et pourtant, à cet instant, je pourrai me laisser dépérir par amour pour lui.

C'est à mesure que notre plaisir évoluait, que Jimin ne put plus se retenir de l'exprimer, laissant s'échapper des gémissements de bien être qui me stimulèrent plus que je ne l'aurai souhaité. Au creux de son oreille, je susurrai quelques mots, une phrase très courte mais lourde de sens :

"Je t'aime."

Pour toute réponse, un nouveau gémissement aiguë, magnifiquement expressif. C'est après l'entente de ce son que je sentis la chaleur de son plaisir frôler ma peau, engendrant ma fin plus rapidement qu'elle aurait peut être pu l'être. Seul un son roque s'échappa de mes lippes gonflées, et je me laissai par la suite tomber sur son corps, me faisant rouler sur le côté pour éviter de le comprimer. Nos respirations à chacun se faisaient lourdes et erratiques. Nous tentions désespérément de les calmer.

Je tournai ma tête vers le jolie angelot blond à mes côtes, et le voyais paisible, la main sur la torse, les yeux se fermant doucement. Je décidai, dans un geste amoureux, d'encercler son corps de mon bras, créant de nouveau un contact entre nos deux masses corporelles transpirantes.

"Moi aussi, je suis amoureux de toi."

Souffla-t-il sur un ton fatigué, finissant alors par littéralement faire exploser mon cœur bousillé par son amour.

**

je viens réellement de mettre toute mon âme dans l'écriture de ce chapitre. je devais vraiment m'appliquer durant l'écriture de ce lemon, le but étant de faire passer le maximum d'émotions à travers mes mots. je ne sais pas vraiment si c'est une totale réussite, j'ai l'impression que j'aurai pu mieux faire, clairement, que certains moments n'étaient pas très adéquats, ou certains mots. peut être que je me prends trop la tête, mais c'est vrai que j'ai le soucis de la perfection avec cette histoire, je ne devais vraiment pas me louper dans ce lemon. dites-moi ce que vous, vous en avez pensé, j'ai vraiment besoin de vos avis pour le coup

sinon rien à voir, mais je profite de publier un chapitre pour rapidement vous parler de ma nouvelle ff. elle se nomme 'constellation' et si je prend la peine de vous en parler, c'est par ce qu'elle concerne un ship qui ne vient pas du tout de bts puisqu'il vient de nct. je sais que la plupart d'entre vous me suivent et me lisent par ce que j'écris sur bts, mais j'aimerai vraiment que vous alliez jeter un coup d'oeil, c'est une histoire que j'apprécie écrire par ce que je la trouve poétique. et sachez que c'est fort possible que vous voyez d'autre ff sur nct arriver, voilà

bref, j'ai finis mon monologue, je vous aimes fort