Le vent soufflait doucement à travers les branches enneigées, laissant tomber quelques flocons scintillants sur les toits de la grande maison d’Alexandre et Léna. Les lumières du sapin de Noël, visibles depuis l’extérieur, pulsaient doucement, illuminant la nuit d’une chaleur réconfortante.

À l’intérieur, l’ambiance était tout aussi féérique. Une table richement décorée trônait au centre de la pièce principale, ornée de chandeliers dorés et de guirlandes de houx. Mais le véritable trésor résidait dans les rires qui résonnaient dans la maison, portés par Matéo, leur fils de 10 ans, et Gabriel, l’aîné de 15 ans.

— Papa ! Maman ! Venez voir, on a terminé de décorer les biscuits ! s’écria Matéo en agitant fièrement une assiette remplie de créations colorées.

Léna arriva en premier, essuyant ses mains sur son tablier de cuisine. Elle sourit en voyant le résultat.

— Ils sont magnifiques, mon chéri. Tu as fait ça tout seul ?

Matéo hocha vigoureusement la tête.

— Gabriel m’a aidé un peu, admit-il avec un sourire espiègle.

Alexandre, qui venait de rentrer dans la pièce avec deux tasses de chocolat chaud, s’approcha pour admirer leur travail.

— Impressionnant, déclara-t-il en posant les tasses sur la table. Mais je crois qu’il va falloir en goûter un ou deux pour être sûr qu’ils sont aussi bons qu’ils en ont l’air.

Matéo lui tendit un biscuit en forme d’étoile, et Alexandre prit une bouchée.

— Délicieux, approuva-t-il.

Alors que la soirée avançait, la famille se rassembla autour du sapin pour échanger des souvenirs. Gabriel, plus réservé que son jeune frère, s’assit en silence à côté de sa mère.

— Ça te fait penser à quelque chose, Gabriel ? demanda Léna en remarquant son air pensif.

— Oui, répondit-il après un moment. Je repense à tous nos Noëls passés. Celui où Matéo avait peur que le Père Noël l’oublie, ou celui où on avait trouvé ce chaton abandonné.

Léna sourit, touchée par la mémoire de son fils.

— Chaque Noël a été spécial, dit-elle. Mais celui-ci est particulier, parce qu’on est ensemble, et c’est tout ce qui compte.

Alexandre, qui écoutait en silence, se leva soudainement.

— Attendez, j’ai quelque chose pour vous tous, dit-il en disparaissant dans une autre pièce.

Quand il revint, il tenait une boîte en bois gravée de motifs délicats.

— Qu’est-ce que c’est, papa ? demanda Matéo avec curiosité.

— Ouvrez-la et voyez par vous-mêmes, répondit-il avec un sourire mystérieux.

Léna souleva le couvercle avec précaution et découvrit un ensemble de petites lettres, chacune soigneusement enveloppée dans un ruban rouge.

— Ce sont des souvenirs, expliqua Alexandre. Chaque lettre contient un moment précieux de notre vie ensemble.

Il tendit une lettre à chacun, y compris une pour lui-même, et leur proposa de les lire à haute voix.

Gabriel fut le premier à lire la sienne :

"Cher papa, chère maman, cher Matéo, je vous remercie pour votre amour et votre patience. Vous êtes ma force et ma fierté."

Matéo, bien que jeune, se lança avec enthousiasme :

"Merci d’être ma famille. Merci pour les câlins, les rires, et les histoires avant de dormir."

Quand vint le tour de Léna, sa voix se brisa légèrement d’émotion :

"Merci, Alexandre, d’avoir cru en nous quand tout semblait perdu. Merci, Gabriel et Matéo, de m’avoir appris ce qu’est le véritable bonheur."

Enfin, Alexandre ouvrit la sienne :

"Merci, Léna, de m’avoir montré que l’amour peut tout conquérir. Merci à nos fils, qui sont la lumière de ma vie. Je vous aime plus que tout."

Alors que l’émotion emplissait la pièce, Alexandre se tourna vers Léna.

— J’ai encore une dernière surprise, dit-il.

Il tendit une enveloppe à Léna, qui l’ouvrit avec précaution. À l’intérieur, une photo d’une maison familière : leur ancienne demeure, celle où leur histoire avait commencé.

— J’ai racheté la maison, expliqua Alexandre. Pour que nous puissions y retourner quand nous le souhaitons, pour que les souvenirs continuent de vivre.

Léna sentit les larmes monter.

— Alexandre... c’est magnifique.

— Rien n’est trop beau pour ma famille, dit-il en posant une main sur son épaule.

Ils s’enlacèrent, entourés de leurs fils.

Alors que la neige tombait doucement à l’extérieur, la famille resta unie autour du sapin, savourant la magie du moment. Ce Noël n’était pas seulement une célébration : c’était une ode à l’amour, à la résilience, et à l’importance d’être ensemble.

Pour Léna, Alexandre, Gabriel et Matéo, il n’y avait pas de plus grand cadeau que celui d’une famille unie, prête à affronter l’avenir main dans la main.

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Hello tout le monde, c'est juste un petit chapitre pas trop long pas trop court, je voulais juste écrire ça pour Noël...en passant joyeux Noël à vous ( même si c'est en retard 😅) , ça me fait trop de peine de me séparer de Léna et Alexandre, mais bon c'est la vie....mais si vous avez aimé je vous exhorte à lire ARRANGED LOVE QUE je viens d'écrire.