CHAPITRE 7 : SECRET DÉVOILÉ
Léna s'efforçait de trouver un semblant de normalité dans la maison sécurisée. Malgré la paix relative de l'endroit, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une inquiétude constante. Les messages d'Alexandre étaient rares, mais chaque mot qu'il lui envoyait était précieux.
Un matin, alors qu'elle se préparait un café, Jean entra avec une expression grave.
— Léna, il y a quelque chose que tu dois savoir, dit-il en s'asseyant à la table de la cuisine.
Léna posa sa tasse, sentant son cœur battre plus vite.
— Qu'est-ce qui se passe, Jean ? demanda-t-elle, sa voix tremblant légèrement.
Jean prit une profonde inspiration avant de parler.
— J'ai reçu des informations troublantes sur le groupe criminel qui menace Alexandre et toi, dit-il doucement. Ils ont un informateur à l'intérieur de notre cercle.
Léna sentit un frisson parcourir son échine.
— Un informateur ? Quelqu'un de proche d'Alexandre ? demanda-t-elle, choquée.
Jean hocha la tête.
— Oui, quelqu'un en qui il a confiance. Nous ne savons pas encore qui c'est, mais cela complique les choses.
Léna se sentit envahie par la colère et la peur.
— Que pouvons-nous faire ? Comment pouvons-nous identifier cette personne ? demanda-t-elle, déterminée.
Jean la regarda avec compassion.
— Alexandre travaille déjà sur cela. Mais nous devons être extrêmement prudents. Toute erreur pourrait être fatale, répondit-il.
Léna hocha la tête, essayant de garder son calme.
— Très bien. Je ferai tout ce que je peux pour aider, dit-elle.
Jean sourit légèrement.
— Ta force est admirable, Léna. Alexandre a beaucoup de chance de t'avoir à ses côtés, dit-il.
Léna rougit légèrement, mais elle se sentait déterminée à ne pas laisser la peur la paralyser.
Les jours suivants furent tendus. Léna et Jean restaient vigilants, surveillant les moindres signes de danger. Un soir, alors qu'ils dînaient, le téléphone de Jean sonna. Il décrocha, écoutant attentivement avant de raccrocher.
— C'était Alexandre, dit-il en regardant Léna. Il a des nouvelles importantes et veut que nous retournions immédiatement.
Léna sentit un mélange d'excitation et d'appréhension.
— Quelles nouvelles ? demanda-t-elle.
Jean secoua la tête.
— Il ne pouvait pas en dire plus au téléphone. Nous devons partir maintenant, dit-il en se levant.
Léna se leva à son tour, son cœur battant à tout rompre. Ils rassemblèrent rapidement leurs affaires et montèrent dans la voiture. Le trajet de retour fut silencieux, l'atmosphère chargée de tension.
En arrivant à la propriété d'Alexandre, ils furent accueillis par Margaux, qui les conduisit directement au bureau d'Alexandre. Ce dernier les attendait, l'air plus sombre que jamais.
— Léna, Jean, merci d'être venus si vite, dit-il en les accueillant.
— Alexandre, que se passe-t-il ? demanda Léna, inquiète.
Alexandre soupira et s'assit derrière son bureau.
— Nous avons découvert l'identité de l'informateur, dit-il doucement.
Jean et Léna échangèrent un regard.
— Qui est-ce ? demanda Jean, sa voix tendue.
Alexandre se pencha en avant, les mains jointes.
— C'est Marc, mon cousin. Il a vendu des informations au groupe criminel en échange d'argent, répondit-il, la colère perçant dans sa voix.
Léna sentit une vague de trahison l'envahir.
— Marc ? Comment a-t-il pu faire ça ? demanda-t-elle, incrédule.
— L'argent, la jalousie... Peu importe la raison, il a mis tout le monde en danger, répondit Alexandre. Nous devons agir rapidement pour neutraliser la menace.
Jean hocha la tête.
— Quelle est notre prochaine étape ? demanda-t-il.
Alexandre prit une profonde inspiration.
— Nous devons organiser une confrontation avec Marc. Je veux qu'il avoue tout, et nous devons trouver un moyen de désamorcer la situation avec le groupe criminel, dit-il fermement.
Léna sentit une montée d'adrénaline.
— Que puis-je faire pour aider ? demanda-t-elle.
Alexandre la regarda, ses yeux se radoucissant légèrement.
— Léna, ta présence ici est déjà un soutien immense. Mais je vais avoir besoin de toi lors de la confrontation avec Marc. Tu es directement impliquée, et ta force nous sera précieuse, dit-il.
Léna hocha la tête, déterminée.
— Je suis prête, Alexandre. Nous devons protéger nos familles, dit-elle avec conviction.
Le plan fut rapidement mis en place. Marc fut convoqué à la propriété d'Alexandre sous prétexte d'une réunion familiale. Lorsqu'il arriva, il fut surpris de trouver Alexandre, Léna, et Jean l'attendant dans le bureau.
— Marc, merci d'être venu, dit Alexandre, son ton froid.
Marc fronça les sourcils, sentant l'atmosphère tendue.
— Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il, méfiant.
Alexandre se leva, posant les mains sur le bureau.
— Nous savons tout, Marc. Nous savons que tu as vendu des informations au groupe criminel, dit-il, sa voix tranchante.
Marc pâlit, reculant légèrement.
— Quoi ? Je ne sais pas de quoi tu parles, balbutia-t-il.
Jean s'avança, ses yeux fixant Marc avec intensité.
— Ne mens pas, Marc. Nous avons des preuves. Tu as trahi ta famille pour de l'argent, dit-il durement.
Marc se tourna vers Léna, cherchant du soutien, mais elle le regarda avec des yeux remplis de trahison.
— Marc, comment as-tu pu faire ça ? demanda-t-elle, sa voix brisée.
Marc baissa la tête, incapable de soutenir son regard.
— Je... J'avais des dettes. Ils m'ont offert de l'argent, et je pensais que ce serait sans conséquence, murmura-t-il.
Alexandre serra les poings, essayant de contenir sa colère.
— Sans conséquence ? Tu as mis la vie de Léna en danger ! s'exclama-t-il.
Marc tressaillit, réalisant l'ampleur de ses actes.
— Je suis désolé. Vraiment désolé. Je ne voulais pas que ça aille si loin, dit-il, les larmes aux yeux.
Jean croisa les bras, observant la scène.
— Les excuses ne suffisent pas, Marc. Nous devons maintenant trouver un moyen de résoudre ce problème, dit-il fermement.
Alexandre prit une profonde inspiration, essayant de se calmer.
— Marc, tu vas nous aider à neutraliser cette menace. Tu vas contacter le groupe criminel et leur dire que tu veux négocier, dit-il.
Marc hocha la tête, terrifié mais obéissant.
— D'accord, je le ferai, dit-il faiblement.
Les jours suivants furent une course contre la montre. Marc organisa une rencontre avec le groupe criminel, sous la supervision étroite de Jean et Alexandre. Léna, bien qu'inquiète, restait déterminée à voir cette affaire se résoudre.
Le jour de la rencontre, la tension était palpable. La réunion avait lieu dans un entrepôt abandonné à la périphérie de la ville. Marc, accompagné de Jean et de quelques hommes de confiance d'Alexandre, entra dans l'entrepôt. Léna et Alexandre restèrent en retrait, observant la scène depuis une voiture à distance.
— Tout ira bien, Léna. Jean et nos hommes sont prêts à intervenir si nécessaire, dit Alexandre en lui serrant la main.
Léna hocha la tête, essayant de rester calme.
— J'espère que tout se passera bien, dit-elle doucement.
La rencontre fut tendue, mais grâce à la ruse et à la stratégie d'Alexandre et de Jean, ils réussirent à désamorcer la situation. Le groupe criminel accepta de retirer leurs menaces en échange de la restitution de l'argent payé à Marc et de la promesse d'une trêve.
Lorsque Marc et Jean revinrent, Léna et Alexandre les rejoignirent, soulagés.
— C'est fini, dit Jean avec un sourire fatigué. Nous avons réussi.
Léna sentit un poids énorme se lever de ses épaules. Elle se tourna vers Alexandre, qui la prit dans ses bras.
— Merci, Léna. Ta force et ton courage ont fait la différence, dit-il doucement.
— Nous l'avons fait ensemble, répondit-elle en le serrant fort.
Marc, bien que soulagé, se sentait toujours coupable.
— Je suis vraiment désolé pour tout ce que j'ai fait, dit-il, la voix brisée.
Alexandre le regarda, son expression adoucie.
— Marc, tu as fait une erreur, mais tu as aussi aidé à la réparer. Nous trouverons un moyen de reconstruire notre relation, dit-il.
Léna hocha la tête en signe d'approbation.
— L'important, c'est que nous sommes tous en sécurité maintenant, dit-elle.
Avec la menace désormais écartée, Léna et Alexandre purent enfin se concentrer sur leur avenir ensemble. Ils savaient que des défis les attendaient encore, mais ils étaient prêts à les affronter main dans la main, plus unis que jamais.
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