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CHAPITRE 22 : L'ÉPREUVE DU FEU

La nuit était calme, mais une tension palpable imprégnait l'atmosphère autour du manoir d'Alexandre. Un silence lourd planait, entrecoupé uniquement par les craquements lointains des arbres bercés par le vent. Tout semblait en suspens, comme si chaque respiration, chaque mouvement, chaque pensée était un prélude à une tempête imminente.

Alexandre fixait les écrans de surveillance dans la grande pièce qui servait désormais de quartier général. Le visage creusé par l'inquiétude, il se tenait en retrait, ses bras croisés sur sa poitrine comme pour contenir les émotions qui menaçaient de le submerger. Ses pensées étaient tournées vers Léna, allongée dans un lit d’hôpital, loin de lui, toujours inconsciente.

Depuis la fausse annonce de sa mort, chaque minute semblait s'étirer en une éternité. L’idée que Léna soit utilisée comme appât dans ce dangereux jeu de dupes lui pesait lourdement sur le cœur. Bien qu'il comprenne la nécessité de ce plan pour déstabiliser leurs ennemis, l’idée de la mettre en danger volontairement était insupportable.

Nathan, debout face aux écrans, analysait froidement la situation. Il avait orchestré ce plan avec une précision chirurgicale, chaque détail soigneusement planifié. Il savait que le moindre faux pas pourrait tout faire échouer, mais il était confiant. Les premiers mouvements des ennemis étaient déjà en cours.

— Ils se déplacent, murmura Nathan d'un ton presque indifférent, les yeux rivés sur les silhouettes qui se faufilaient à travers les bois, en direction de l'ancienne base.

Alexandre, qui se tenait derrière lui, serra les poings.

— Est-elle en sécurité ? demanda-t-il, la voix rauque d'inquiétude.

Nathan ne quitta pas l’écran des yeux.

— Oui. Ils n’ont pas la moindre idée de ce qui les attend. Nous avons tout prévu.

Lucas, qui observait également la scène, s'avança de quelques pas, son expression plus sérieuse que d'habitude.

— Combien sont-ils ? interrogea-t-il, cherchant à évaluer l’ampleur de la menace.

Nathan zooma sur une partie de l’image, révélant cinq silhouettes distinctes se mouvant silencieusement.

— Cinq pour l'instant, répondit-il calmement. C'est un petit groupe d'éclaireurs. Ils veulent probablement s'assurer que la situation est sûre avant d'envoyer plus de monde.

Clara, assise à la table, épluchait les dossiers des membres de l’organisation qu’ils essayaient de démasquer depuis des semaines. Elle leva la tête, intriguée.

— Qu'est-ce qu'on fait s’ils parviennent à s'infiltrer dans la base ? demanda-t-elle. Il y a toujours une possibilité qu’ils découvrent que Léna est encore en vie, malgré toutes nos précautions.

Nathan tourna enfin son regard vers elle, son expression imperturbable.

— Ils ne trouveront rien, Clara. Nous avons mis en place un leurre. Si jamais ils arrivent jusqu’à elle, ils tomberont sur une fausse Léna, une mise en scène parfaite. Le temps qu'ils réalisent leur erreur, nous aurons déjà neutralisé la menace.

Un silence lourd suivit ces paroles. Le plan était risqué, mais c’était leur seule chance de retourner la situation à leur avantage.

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À plusieurs kilomètres de là, dans l'ancienne base militaire nichée au cœur des montagnes, tout semblait calme. Le bâtiment, délabré de l’extérieur, semblait abandonné depuis des années. Pourtant, derrière ses murs craquelés, un système de surveillance sophistiqué surveillait chaque recoin.

Léna reposait toujours dans une petite pièce, plongée dans un sommeil profond, inconsciente des événements. Un médecin fidèle à Nathan était à ses côtés, contrôlant régulièrement ses signes vitaux. La pièce était simple, sans fenêtre, à l’abri des regards indiscrets.

À l’extérieur, deux hommes de main de Nathan montaient la garde, scrutant l’obscurité avec une vigilance accrue. L’air froid et mordant des montagnes faisait frissonner leurs doigts, mais ils restaient concentrés sur leur mission.

Soudain, un craquement léger dans les bois environnants rompit le silence de la nuit. Le premier garde tourna brusquement la tête, plissant les yeux pour distinguer une quelconque forme à travers les arbres sombres.

— Tu as entendu ça ? murmura-t-il à son collègue, les sens en alerte.

Le deuxième garde hocha la tête, l’air tendu. Ils échangèrent un regard silencieux avant de s'avancer prudemment vers la source du bruit. Les mouvements dans les buissons semblaient trop discrets pour être ceux d'un simple animal. Les deux hommes s’avancèrent, lentement, chacun tenant une lampe torche dans une main.

Mais avant qu'ils ne puissent explorer davantage, une ombre jaillit des ténèbres. Une attaque rapide, silencieuse, comme un coup de vent. Les gardes n’eurent même pas le temps de réagir avant d’être neutralisés avec une efficacité glaçante. Les assaillants, des professionnels formés, s’étaient introduits sans bruit ni heurt.

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Dans le manoir, une alerte silencieuse retentit, brisant la quiétude de la pièce. Nathan, toujours concentré, jeta un rapide coup d'œil sur l'écran avant de sourire.

— Ils sont dans le bâtiment, annonça-t-il, d’un ton presque désinvolte.

Alexandre, qui n’avait pas quitté son poste d’observation, se redressa d’un bond, la panique visible sur son visage.

— Léna... elle est en danger ! Il faut agir maintenant !

Lucas, assis à côté de lui, se leva également, prêt à réagir.

— On ne peut pas les laisser s’approcher plus longtemps. Si quelque chose tourne mal...

Nathan leva la main, calmant les esprits en ébullition.

— Tout se déroule comme prévu. Ils sont exactement là où nous voulons qu’ils soient. Vous devez me faire confiance. Léna est protégée.

Alexandre lança un regard noir à Nathan, mais se résigna. Il savait qu’agir dans la précipitation ne ferait qu’empirer les choses. Pourtant, chaque seconde qui passait, chaque battement de son cœur, le rapprochait de l'explosion. Il ne supportait pas l'idée que Léna puisse être en danger, même en sachant qu’elle était censée être en sécurité.

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À l'intérieur de la base, les assaillants poursuivaient leur progression. Ils avancèrent jusqu'à la pièce où Léna était censée reposer. La porte, bien que solidement fermée, fut rapidement déverrouillée par l'un des hommes qui utilisait un dispositif électronique sophistiqué.

Ils pénétrèrent dans la pièce avec précaution, s'attendant à une présence quelconque. Pourtant, la pièce semblait vide, à l'exception d’un lit au centre. Sous les draps, une forme immobile. L'un des assaillants s'approcha prudemment, tirant lentement sur les couvertures pour révéler ce qui semblait être le corps de Léna.

Mais quelque chose clochait. Le visage de la jeune femme était caché, et l’un des hommes fronça les sourcils. Un murmure traversa le groupe.

— C’est étrange... Ça ne semble pas naturel, murmura l'un d’eux.

Soudain, une alarme discrète résonna dans la pièce. Les murs s’illuminèrent d'un éclat rouge, les portes se verrouillèrent instantanément, et des caméras dissimulées se mirent à filmer chaque mouvement des intrus.

Nathan observait la scène depuis le manoir avec un sourire en coin. Son plan fonctionnait à la perfection. Les assaillants étaient pris au piège. Les renforts étaient déjà en route pour neutraliser l’équipe ennemie.

— Ils sont coincés, annonça-t-il avec satisfaction.

Alexandre, qui avait observé la scène avec une anxiété grandissante, poussa un soupir de soulagement. Mais au fond de lui, il savait que ce n’était que le début. Leur ennemi principal restait dans l’ombre, toujours prêt à frapper. Léna était peut-être en sécurité pour l’instant, mais la guerre n’était pas encore terminée.

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Le plan avait fonctionné à merveille, mais Nathan, toujours aussi méthodique, ne laissa pas sa vigilance s’émousser. Il savait que le véritable combat ne faisait que commencer. L'organisation ennemie, désormais consciente que quelque chose se tramait, ne resterait pas inactive bien longtemps. Les prochains jours allaient être décisifs.

— La partie la plus difficile nous attend encore, murmura-t-il en tournant les talons.

Lucas, Clara, et Alexandre se regardèrent, conscients que le moment de vérité approchait à grands pas.

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