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12- "Comme un brouillard ayant caché le soleil là où je ne pouvais le trouver."

Tic

Mardi,

Tac

10h52.

Je ne savais même pas pourquoi j'étais venue sur la zone de combat.

Pour la première fois depuis quelques jours, j'étais montée sur mon balcon. Ma chambre m'éttoufait quelque peu et je n'en pouvais plus de tourner comme un lion en cage entre ces quatre murs. Les coccinelles étaient faites pour voler, s'évader ! Et les Marinette étaient faite pour rayonner et sourire. Dans aucun des deux cas, je n'étais faite pour m'enfermer. Il était donc totalement compréhensible que la noirceur et l'enfermement me pèsent. Surtout que je ne cessait de ressasser et de broyer du noir dans cette pièce qui m'avait vu et me voyait au plus bas, ce qui augmentait mon sentiment de mal-être. J'avais donc pris mon courage à deux main, ouvert mon velux et rassemblé mes maigres forces pour me tracter sur ma terrasse. A peine à l'air libre que le soleil m'avait fait mal aux yeux et j'avais vite regretté d'être exposé ainsi au jour. Dans ma chambre au moins, j'étais seule et la noirceur pouvait me juger autant qu'elle le voulait, je ne la voyais pas. J'avais donc été sur le point de rentrer quand j'avais entendu des cris. Tikki s'était raidie et m'avait regardé inquiète. C'était un retour à la réalité. Réalité dans laquelle des personnes qui souffraient étaient abusées mentalement par un psychopathe profitant de leurs faiblesses. Et réalité dans laquelle j'étais censé aller arranger la situation. Je crois ? En tout cas c'est ce dont je me souvenais, les informations que je parvenais à grappiller à travers la brume qui emplissait mon cerveau. Et même si je parvenais à leur trouver un sens, elle m'échappent et j'oubliais parfois ce que je faisais là minute d'avant. Devenais-je folle ? J'avais comme un brouillard qui m'empêchait de trouver un sens à toutes ces pensées éparpillées. Comme un brouillard ayant caché le soleil là où je ne pouvais le trouver.

Je savais que Tikki attendait de voir ce que j'allais faire. Mais j'avoue que je n'en avais moi même aucune idée. La fatigue et la faim embrouillaient mon esprit et j'étais incapable de former une pensée cohérente. Mais les mots Ladybug, akumatisé et combat tournaient dans ma tête en tentant vainement de s'accorder. Plissant les yeux je tentais d'y trouver un sens mais j'eu bien vite fait d'arrêter, sentant la céphalée arriver. Et dans un élan d'inconscience, je m'étais transformée sans demander son avis. C'était sûrement une bêtise, j'étais faible (encore plus que d'habitude) et mon état devait être déplorable. Enfin ce n'était qu'une supposition étant donné que je ne m'étais pas regardé dans un miroir depuis... ce fameux cauchemar. Je savais que mon reflet me jugerait et je verrais dans ces yeux l'accusation que je redoutais tant. Il m'avait prévenu. Je l'avais vu mourir, comme une prémonition et j'avais été prévenu que ce serait de ma faute. Mais malgré tout je n'avais rien pu faire. Ou plutôt je n'avais rien fait. Car une personne plus forte aurait fait quelque chose. Mais moi je ne l' étais pas. Et chaque nuit où en tout cas dès que je fermais les yeux car le jour et la nuit n'avaient plus d'importance et se confondaient en une morne obscurité, je me revoyais dans ce foutu miroir. Je m'entendais, pleurant pitoyablement sa mort. Et sans cesse, sans pause mon double de glace me répétait que c'était de ma faute, que j'aurai pu empêcher ça d'arriver.

Je faillis me prendre un lampadaire, me rattrapant en m'effondrant à moitié sur un mur. Ma vision était brouillée mais j'entendais les cris se rapprocher, signe que j'étais dans la bonne direction. Je pris donc la décision de marcher pour arriver...là où je devais aller. Je ne savais plus bien ce que j'allais y faire. Ma tête me faisait mal et je me sentais prête à tomber à tout instant. Autour de moi c'était bruyant. De sens criaient, haletaient, mais je ne leur prêtait pas attention. Je savais par un instinct profond que ce n'était pas eux que j'étais venue voir. Et, quand je vis cette fille au milieu de la rue, semblant être la source du malheur de ceux l'entourent, je sus quoi faire.

Elle me semblait si triste, si vide... Ça me faisait mal au cœur. Alors sans réfléchir, sans prêter attention à l'environnement, je m'approchai. Cette fille avait besoin d'aide et je savais que je pouvais l'aider. Je mis toute mon émotion dans mes mots et je me rendis compte que je disais en fait ce que moi, je voulais entendre. C'était comme si en lui parlant, je me parlais aussi à moi-même. Et ça fonctionna pour elle. Pour moi...c'etait une autre histoire. Je veins les larmes couler sur ses joues, je la vis lutter contre l'emprise de... quelqu'un, je ne savais plus vraiment qui.

Et enfin, elle se détransforma. Je la vis tomber mais mon corps ne réagit pas et je ne fis aucun geste pour tenter de la rattraper. Heureusement, quelqu'un le fit à ma place... Chat Noir. Malgré mon esprit embrouille et mes pensées vaporeuses, je le reconnus immédiatement. C'était mon partenaire, mon meilleur ami... Il me fixait mais j'étais incapable de décrypter son visage pour savoir à quoi il pensait. Peut-être me jugeait-il, comme mon reflet ?
En parlant de meilleur ami, je reconnus également Alya, me regardant les larmes aux yeux. Elle aussi j'arrivais à mettre un nom sur son visage. Mais elle, il était plus simple de lire ses émotions. Elle était triste. Une larme venait de couler, décalant sa joue.

Est-ce-que...? Est-ce qu'elle pleurait pas ma faute ? Mais... Ce n'est pas ce que je voulais, si ? Je voulais qu'elle sourit, sois heureuse... Pas qu'elle sois triste à cause de moi !

Sûrement ne voulaient ils pas me voir. Mon état les effrayait-il ?

Prise de panique, j'attrapai mon yo-yo et rassemblai toutes mes forces pour le jeter au loin afin de le crocheter sur une cheminée ou un lampadaire. Je fuyais de nouveau.

S. L🖤

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