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· 🌏 Manga / Anime | Jujutsu Kaisen

· 💕 Amour du Jour | Sakuna

· 📯 Commande | Welovexiao

· 🌿 Genre | Pour l'événement Saint-Valentin 2021 / Cette OS n'est pas fluffy et rose, contrainte, légèrement angoissant, soumission. Etant Sakuna, je ne pouvais pas faire quelques choses de tout loli. Donc ne lisez pas si vous n'êtes pas à l'aise avec ce contenu, même si c'est assez soft ici.

Titre | Faim

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« - Itadori-kun ? »

     La voix douce et relativement calme, tu avançais dans la nuit sombre des dortoirs de l'école. Tes pas étaient bien lents, loin d'être sûrs, mais pourtant du haut de tes trois pommes, tu avançais dans ses sombres couloirs extérieurs. L'atmosphère sombre ne te rassurait pas le moins du monde, alors que le parquet en bois ancien grinçait à chacun de tes pas. Un réel silence pesant troublait l'endroit seulement éclairé par la lumière blanche de la lune, qui jouait malicieusement avec les nuages. Ton cœur battait bien plus vite de d'habitude, chaque glissement sur ta peau ne te provoquait que frayeur et frissons, paranoïaque chaque son, chaque ombre, chaque flottement était un danger. Des frissons te parcouraient la peau, alors que tu angoissais toujours plus à chacun de tes pas. Les ombres dansaient sur les murs à la pâleur de la lune, bougeant à chaque souffle morbide du vent.

Tu étais si seule ? Enfin, étais-tu réellement seule ?

     Tic, tac, le balancement sourd d'un pendule résonnait en écho dans le creux de tes oreilles. Oppressant, appuyant sur ton cœur, sur tes tripes, accélérant ton rythme cardiaque, accélérant ta respiration. Un bruit étouffé d'objet qui tombe sur le sol. Si proche. Étais-tu réellement seule ? Seule ? Vide. Néant. Un sourire mortel, alors que l'ombre te suit dans le néant. Elle te guette à chaque tournant. Elle te sautera dessus [ T/P ].

I-né-vi-ta-ble. ~

     Tu continues d'avancer, alors que les nerfs à vif, tu venais à sursauter à chaque effleurement de tes cheveux contre ton cou. Mais où était donc ton courage [ T/P ] ? Tic, tac, des bruits étouffés, sombres de ses pas se rapprochent. Ta tête est en ébullition, ton corps est tendu, ta respiration se coupe. L'impression que les murs se rapprochent de toi, qu'on t'observe dans le sombre d'une ombre, te retournant à chaque fois pour ne rien voir. La panique s'installe, alors que ses mains s'accrochent fermement à tes vêtements, le parquet grince une nouvelle fois, mais tu n'as pas bougé. Une statue de cire, n'osant plus le moindre geste un frisson te parcourant la peau, tu te figeais sagement attendant la mort. La voilà... Une main chaude et grande se pose sur ton épaule. Sursaut. Un coup violent, rapide. Et retour en arrière, dos au mur, regardant l'asseyant.

Mort.

« - Je suis désolée Itadori-kun ! »

     D'une démarche rapide te voilà à ses côtés, t'excusant platement, alors que ta main monte à son visage où ton énorme coup de poing avait échoué. L'atmosphère est toujours aussi lourde, mais savoir qu'enfin, tu avais réussi à mettre la main sur ton ami te rassurait. Un sourire aux lèvres, les yeux légèrement plissés, tu avais bien du mal à voir son visage avec l'obscurité, que tu te doutais souriant. Attendant la réponse du rosé, tu sursautas en sentant une main se placer sous ton menton, te relevant la tête vers le haut pour que tu puisses croiser ses yeux rubis. Cruels. Il avait bien un sourire au visage, il l'avait bien, mais si tendu, si rigide, si... sadique. Enfin. Ses traits noirs, enfin, tu remarquais ses tatouages noirs qui glaçaient son visage si souriant quand Itadori se tenait devant toi.

« - Sukuna... »

« - Tout à fait, femme. »

     La voix apeurée, tremblante, chancelante, plus rien ne te faisait aussi peur que Sukuna, même la nuit ne te faisait plus rien. Tu étais tremblante, secoué doucement de larmes, tes yeux s'embuaient de frayeur, alors qu'un de ses bras s'enroulait autour de ta taille. Sa voix chaude, roque, profonde, sombre s'approchait de ton oreille. Ses dents emprisonnèrent ton lobe dans une morsure ludique, ou lubrique, alors qu'il te la mordillait malicieusement. Pétrifiée entre ses bras, le décor changeait tout doucement, alors que simplement quelques mots furent murmurés à ton oreille meurtrie.

« - Comment vas-tu te faire pardonner, femme ? »

     Un rire malicieux, sadique l'accompagna, alors que pétrifiée, tes yeux se fermèrent de peur. L'atmosphère changea, son domaine remplit de sang, de cadavres, de crâne prenait place autour de vous. Comment allais-tu t'échapper ? Te voilà désormais enfermé entre les bras si cruels de Sukuna, enfermé dans son domaine, assit sur ses genoux, à califourchon. L'atmosphère morne te donnait la nausée, le plique et ploque des gouttes de sang raisonnaient à ton oreille, alors que son souffle chaud revenait au creux de celle-ci.

« - Satisfait-moi femme. Tu es à moi désormais. Il cri tant pour te faire sortir d'ici. Amuse-moi, [ T / P ]. »

     Un frisson d'effroi te parcourut la colonne vertébrale, alors que sa main passait habilement sous ton menton. Tes yeux [ C/Y ] furent forcés de s'ouvrir rencontrant son regard inquisiteur, propriétaire. Ton corps tremblait de peur, ton envie de fuir criait dans ta tête, ton estomac se serrait de peur, une envie de vomir palpable. Relâchant son emprise, elle se dirigea vers ta taille, tirant un coup sec pour que vos bassins s'entrechoquent. La raideur contre ton corps t'effrayait, tu ne pouvais pas bouger, les larmes perlant de ton regard que tu ne pouvais pas le détourner du sien.

     Le dégoût que tu ressentais en te sentant réagir te donnait cette envie de vomir, d'y mettre un terme au plus vite. Son autre main glissa sous ton vêtement, glissant bien plus haut, serpentant sur ton corps, prenant durement en main l'un de tes seins, pinçant la pointe tendu de ses deux doigts. Son regard satisfait, te brûlait la rétine, alors que sa langue passait sur la commissure de ses lèvres. Mais rien. Figée, aucun de tes muscles ne réagissait, alors que silencieusement, de petites larmes coulaient le long de ton visage.

« - N'est-ce pas romantique ma petite femme ? Tu es à moi à partir de la Saint-Valentin, et jusqu'à la fin. J'attend de toi le meilleur, et l'affection ma très chère et tendre [ T/P ]. »

     Un cauchemar sans fin débutait, le cœur battant à tout rompre, la peur au bout des lèvres. Prisonnière à jamais d'un homme, d'un fléau, du roi des fléaux, tu n'étais qu'un magnifique objet qui devait désormais contenter son roi. Un sourire triomphant sur les lèvres, sa main caressa ta joue dans un faux geste tendre, affectueux, heureux de voir tant de peur dans tes yeux, excités par ce reflet que tu lui offrais. Sa main glissa, prenant avec force tes cheveux, t'entraînant dans le plus vorace, quémandeur, dominant, violent des baisers. Ta bouche complètement violée par ses désirs, ne se souciant pas de ton plaisir, de tes émotions. Tu te sens sale, violer, apeurer, meurtrie. Mais ce n'est qu'un fléau, [ T/P ], rien d'autre.

Ne vois-tu pas à quel point c'est une belle Saint-Valentin, ma tendre femme ?

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FIN