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· 🌏 Manga / Anime | Kuroko no Basket

· 💕 Amour du Jour | Yukio Kasamatsu

· 📯 Commande | _Cress_

· 🌿 Genre | Pour l'événement Saint-Valentin 2021

Titre | Casier & Meurtre

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     L'interrogation du jour restait bien en place en ce jour de Saint-Valentin. Il fait bien noir dans cette pièce, aucune lumière, aucune voix, ton dos touchait le mur froid de l'endroit. Cependant, en tendant bien l'oreille, tu pouvais entendre de l'autre côté de la porte la voix stricte qu'une professeur qui semblait une nouvelle fois dire à sa classe : " Vous êtes la pire classe que je n'ai jamais connue ! ", une phrase rébarbative et commune ma fois.

     La seule chose que tu tentais de comprendre était le souffle chaud et vacillant de ton senpai qui flottait contre ton cou. Peut-être que se demander l'intérêt de finir dans le noir dans un placard à balais au fond d'une classe où un cours semblait se dérouler serait bien plus judicieux, mais pourquoi faire voyons ?

     L'endroit bien que peut commun, était relativement petit, les balais relativement trop proche de toi, l'odeur relativement trop chimique, et la situation relativement peu commune. Essayant de relativiser la situation, tu essayais de te dire que tout était objectivement normal et sans aucune ambiguïté, ça pouvait absolument arriver à tout le monde sans aucune exception.

Peine perdue.

     Ta petite tête [ C/C ] n'arrivait pas à se convaincre que sentir le souffle chaud de ton senpai contre ton cou était normal. Elle n'arrivait pas à te convaincre que sentir ses mains placer sur tes hanches étaient normales. Elle n'arrivait pas à te convaincre que son corps musclé contre le tien était normal. Elle n'arrivait définitivement à te convaincre que TOUTE la situation était putain de normal.

     Ton souffle se faisait hésitant, tu avais peur qu'il puisse le sentir, tu avais peur qu'il puisse entendre les battements affolé de ton cœur, tu avais peur qu'il sente la chaleur anormale qui s'était répandu sur tes joues. Les minutes défilaient et ta gêne s'amplifiait, le silence était si pesant, si gênant à ton oreille complètement affolée qui tentait de garder un minimum syndical de calme.

« - [ T / P ]. »

     Arrête cardiaque. [ T/P ] était aimée de tant de personnes qui la pleuraient à son enterrement, chacun peut faire un aurevoir à son cœur décédé dû à trop fortes stimulations. La vie est si triste, c'est la fin. La voix si roque, gênée, murmurante et complètement médisante de ton senpai s'éleva juste à côté de ton oreille, ses lèvres auraient presque pu touché la peau nue de ton cou. Son cœur accéléra bien plus, alors que tu n'osais pas faire le moindre mouvement, ou même laissa ta voix sortir ayant peur de faire bien trop de bruit.

« - Désolé que tu aies été emportée dans tout ça. Dès que je trouve l'autre idiot je le tue. »

« - Ce... Ce n'est pas grave K-Kasamatsu-senpai. »

     La voix complètement hésitante, gênée, éteinte de ses quelques mots à peine prononcée du bout des lèvres. Pourtant le silence te répondit, des voix se rapprochèrent de votre petit placard, dans un réflexe incontrôlé, ton senpai se rapprocha de toi. Il se rapprochait comme si cela pouvait jouer un rôle sur votre potentielle découverte, alors qu'une porte fermée vous protégeait de la classe. La situation était si stressante, tu t'autorisas un instant de relâchement, fermant les yeux, laissant ta tête reposer contre le mur en béton derrière toi. L'éternité semblait passer devant toi, et le temps semblait s'amuser avec vous prenant tout son temps, sans se soucier de vos coeurs prêts à exploser.

     Cette situation créée par le grand et l'incroyable Ryota Kise en personne, ce cupidon wish était censé rapprocher son senpai de sa douce et timide [ T/P ]. Ryota était définitivement un alien pour Kasamatsu ne comprenant absolument pas en quoi cette situation merdique était censé les rapprocher. Le brun soupira une nouvelle fois à cette pensée te faisant légèrement frissonner sous son souffle, la respiration chancelante, tu essayais de contenir une émotion euphorique de le sentir si près.

« - Tout va bien [ T/P ] ? Tu frisonnes. »

     Ah. Une nouvelle erreur s'est introduite de force dans la boîte crânienne de [ T/P ], le bateau est en train de couler, et de sombrer dans les limbes du désarroi. Ceci est un SOS, un appel au secours comme un gros HELP écrit dans le sable sur une île déserte dans un dernier espoir de survie. Camarades, ceci est le dernier des adieux de notre tendre [ T/P ]. Détournant le regard, la timidité à son comble, la gêne ayant déjà dépassé les seuils critiques, plus rien ne tourne rond dans la petite tête de notre chère [ C/C ], qui n'est autre que toi.

« - C'est... C'est à cause de... vot- ton souffle. »

« - Oh... » Il semblerait que les deux parties de cette folle aventure sombre dans les limbes de la gêne. « - AH. Ah... Excuse-moi, je vais me déplacer. »

     Le jeune capitaine au comble de la gêne à tenter un mouvement pour se décaler, mais dans sa manipulation, une main perdue se plaça bien trop haut et sur quelques choses de bien trop chaud pour être le mur. Il eut le flottement, où cette main ne bougea pas de sa prise, cet instant laissa l'opportunité à plusieurs anges passer au-dessus de vos têtes. Vous étiez figés comme des statues de marbre blancs tout juste importés de Grèce. Le sang influa d'un seul coup vers le visage désormais rouge de Kasamatsu, alors qu'il détournait le regard de là où tu es censé te trouver. Sa main se leva d'un seul coup dans l'air comme s'il s'était brûlé.

« - C'était... »

« - O-O-Oui. »

« - ... Je... suis désolé. »

« - C-ce n'est pas grave. »

     Les murmures de la petite pièce avaient été bien trop gênants, alors que le senpai de la pièce se dégoûtait d'avoir apprécié cet instant. Bien trop agréable à son goût, le basketteur avait aimé sentir la rondeur moelleuse de ton sein contre ses doigts, la chaleur lui brûlait encore l'intérieur de la main. Il se sentait si sale de penser ça, d'aimer cette situation, où tu n'avais que d'autre choix d'être avec lui, même s'il savait que ça te gênait. Ton cerveau était déjà sur off de ton côté, il avait mit les voiles te laissant seul dans cette situation, laissant un corps plein de gêne et d'agonie.

     L'heure passait tout doucement, chacun dans vos pensées, s'habituant petit à petit à la présence de l'autre. La porte vient enfin à s'ouvrir, avec les fausses larmes larmoyantes de Kise qui s'accusait un bon nombre de fois auprès de vous deux. Jamais tu n'avais couru aussi vite, détalant comme un lapin avec un chasseur à ses trousses, les deux hommes restèrent stupéfaits, figés sur place. Un marmonnement s'éleva de la part du plus petit des deux, alors que ses yeux étaient cachés derrière ses courts cheveux.

« - Je vais te buter. »

« - Kasamatsu-senpai ? »

« - Je vais te buter ! »

     Sa voix avait été criée, elle raisonnait dans ton l'établissement alors que le blond prenait ses jambes à son coup. Cependant, le brun ne fut pas à ses trousses tout de suite, un paquet finement emballé dans le placard à balais l'interpella. Il le prit entre ses mains, relevant un petit mot, où une simple écriture s'inscrivait :

" Joyeuse Saint-Valentin Yukio-senpai. Je t'aime. [ T/P ]. "

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FIN