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William James Moriarty x Reader {Moriarty} (2/?)

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Commande de : fangirl_Moriarty

Disclaimer : la OS va jusqu'au début de l'arc Irène Adler donc si vous ne voulez pas vous faire spoiler je vous conseil de terminer l'anime, où au moins d'être quelques épisode après le début de la 2ème partie de l'anime.

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Codes utilisés :

(t/p) : ton prénom
(n/g) : nom garçon

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Précédemment :

Je lui souris malicieusement, retire délicatement ma main de la sienne et lui adresse un signe d'au revoir avant de partir. Je n'ai pas vraiment vu sa réaction suite à ce surnom, mais il m'a semblé voir une étincelle dans son regard rubis avant de me retourner pour rejoindre mon frère.

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"Si les démons disparaissent, le bon coeur de chacun se mettra à briller... et l'injustice disparaitra... et ce pays deviendra beau !"

William James Moriarty

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Les semaines sont passées depuis la fin de la croisière à bord du Noahtic et aucun de nous deux n'avons essayé d'entrer en contact, attendant certainement que l'autre fasse le premier pas.

Pas mal de choses se sont passées depuis, notamment une certaine enquête dont mon frère a été le principal suspect. En même temps il y avait son nom en lettre de sang sur la moquette, juste à côté de la victime. Je suis presque sûre qu'il s'agissait d'un test de William pour voir si mon frère ferait un bon protagoniste pour son œuvre. Parce que si j'ai bien compris le but de cet homme, il fait ça pour dévoiler les crimes de la société actuelle pour la rendre plus juste et égalitaire. C'est vrai que beaucoup de nobles, comme le Comte Enders Britts, se pensent tout permis grâce à leur statut.

De plus, un autre scandale a éclaté dans la capitale, par rapport à un groupe de nobles proches du Comte Enders et qui pratiquait eux aussi la chasse à l'homme. Je crois avoir entendu le nom de Baskerville ressortir mais je n'en suis plus trop sûre.

Et on en arrive à aujourd'hui. Je suis en train d'arpenter les couloirs du bureau du renseignement pour rejoindre mon frère. Je le rejoins tous les jours dans son bureau, prétextant lui amener son repas, pour lui apporter mon aide sur certaines missions. Je n'en ai pas l'air mais je sais me battre, en même temps quand l'un de tes frères travaille directement pour la reine et que l'autre est un détective qui aime s'attirer des ennuis, il vaut mieux savoir se défendre...

Je toque à la porte du bureau, mon petit panier dans les mains, et Mycroft m'autorise à entrer. Je ferme la porte derrière moi puis m'approche de son bureau. Il ne relève même pas la tête, sachant pertinemment que c'est moi et garde le nez dans son dossier. D'habitude il me salue au moins, c'est étrange...

"Qu'elle est donc cette mission qui t'empêche de me saluer convenablement, mon cher frère ?
  -    Ce n'est pas vraiment une mission mais plutôt un arrangement. J'ai passé un accord avec le lieutenant-colonel Moriarty : s'il réussit à débloquer les fonds et à faire taire tous les gêneurs, il passera au grade de colonel et pourra être à la tête d'un nouveau service secret directement relié à la reine que j'aimerai mettre en place.
  -    Moriarty tu dis ?
  -    Tu les connais ?
  -    Disons que j'ai eu affaire au cadet sur le Noahtic. Un homme très charmant d'ailleurs. Et je n'ai même aucun doute que son frère réussira la mission que tu lui as donné.
  -    Comment tu peux le savoir ?
  -    Intuition féminine."

Je lui fais un clin d'œil et il me regarde de manière suspicieuse. Il finit par soupirer, comprenant qu'il n'aura pas plus d'information de ma part. Je reprends rapidement mon sérieux pour lui parler boulot.

"Sinon, aurais-tu besoin d'aide sur une mission ?
  -    Oui, approche."

On commence donc à parler de la mission. Même si je sais me battre, je fais plutôt les stratégies des missions pour les soldats. Même si ça me dérange, peu de gens sont enclin à voir une femme sur le champ de bataille.

Une fois notre petite réunion terminée, mon frère me congédie. Je m'avance vers la porte, pose ma main sur la poignée mais m'arrête soudainement, une idée incongrue m'ayant traversée l'esprit. Je me retourne vers mon frère, un sourire malicieux collé au visage.

"Avant de partir, j'aurai une requête un peu étrange à te formuler...
  -    Je t'écoute."

Quelques jours sont passés depuis. Je suis actuellement aux côtés de mon frère ainé dans son bureau, à attendre avec lui la venue du lieutenant-colonel Moriarty. Quelqu'un finit par toquer à la porte.

Mycroft invite cette personne à entrer et je la détaille du regard. Un grand brun au yeux vert émeraude passe le pas de la porte. Il porte l'uniforme de l'infanterie, j'en conclus donc qu'il s'agit du lieutenant-colonel Moriarty en personne.

L'homme regarde mon frère droit dans les yeux et j'ai presque l'impression qu'il se croit supérieur à lui. Puis il me remarque enfin et relève légèrement un sourcil. Apparemment, le directeur des services de renseignement a oublié de lui faire part de ma présence. Le lieutenant-colonel reporte son attention sur la personne assise derrière le bureau.

"Il me semblait pourtant qu'il s'agissait d'une discussion privée, Monsieur le directeur.
  -    C'est bien le cas. Et (t/p) aura un rôle à jouer dans cette même discussion, donc je vous prierai de ne pas faire attention à elle pour le moment.
  -    Entendu."

Il me jette néanmoins un regard suspicieux et intrigué, auquel je réponds par mon fameux sourire malicieux.

"Vous m'avez surpris, je l'avoue. Je ne m'attendais pas à ce résultat, bien que ma sœur ici présente m'avez prédit votre réussite."

De nouveau, j'ai le droit à une œillade émeraude suspicieuse.

"Vous avez donc mis votre bataillon en stationnement à Londres en prévision d'un enlèvement... Il y a de quoi se demander si tout n'était pas organisé..."

S'il savait... Je suis prête à parier qu'il s'agit d'un des plans de William.

"Non, non, juste une simple coïncidence, Monsieur le directeur...
  -    Soit... Nous dirons que les "beaux messieurs" liés à cette nouvelle forme d'opium ont mal tenu en laisse leur petits toutous, pour cette fois. Soyez sûr que cette "coïncidence" vous a attiré des haines tenaces, mais puisque vous êtes noble, votre titre vous protège. Vos ennemis ne pourront pas s'en prendre à vous au grand jour. C'est vraiment bien joué, colonel. Bien... Me voici donc avec un énorme capital et un réseau de trafic d'opium entre les mains, à mon tour de vous renvoyer l'ascenseur. Vos désirs vont donc se réaliser. Vous allez officiellement démissionner de l'armée et prendre le commandement d'une nouvelle organisation qui aura en apparence la forme d'une entreprise plus ou moins fantôme, que nous appellerons "M", si vous le voulez bien.
  -    "M"... Je vous laisse toute liberté sur ce sujet."

Mon frère se lève de son siège et vient se placer devant son bureau.

"Eh bien... Ce secret intelligence service de l'armée de terre sera la sixième entité sans existence officielle... Appelons-la donc... Le MI6."

Les deux se sourient mutuellement, comme pour conclure leur accord.

"Maintenant que nous avons réglé le plus important, j'ai une dernière condition pour la finalisation de cette nouvelle entité.
  -    Et qu'elle est donc cette condition mystère qui vient de sortir de nulle part ?"

Mon frère se tourne vers moi pour enfin me présenter au nouveau colonel.

"J'aimerai choisir le second membre du MI6 après vous bien sûre. Je vous présente donc ma sœur, (t/p) Holmes. Elle sait se battre et est une fine stratège, je suis sûr qu'elle pourra vous servir lors de vos missions."

Je m'incline légèrement en signe de respect envers le brun. Il continue de me fixer et je remarque que ça mâchoire se crispe de plus en plus, sachant que cette condition ne devait pas faire partie de son plan ou plutôt de celui de William.

Lorsque je me redresse, mon sourire malicieux m'est revenue et je décide de prendre la parole pour rassurer le Comte.

"Ne vous en faites pas colonel Moriarty, je ne vous gênerai pas dans vos missions. De plus, je pense déjà connaître certains futurs membres du MI6, notamment un certain metteur en scène..."

Il me regarde stupéfait, ne sachant pas quoi dire ni comment réagir. Je jette un rapide coup d'œil à mon frère qui ne comprend pas la scène qui se joue devant lui, mais qui savait déjà que je lui cachais des choses à ce sujet.

Le colonel finit par reprendre son sang-froid et imite mon sourire malicieux.

"Eh bien je pense pouvoir accepter cette condition. Surtout que votre sœur semble plus qu'intéressante...
  -    Dans ce cas je pense que nous avons un accord, M.
  -    C'est exact. Donc si vous me le permettez, j'aimerai me retirer pour rejoindre les futurs membres, comme dit votre sœur. D'ailleurs, Miss Holmes, si vous voulez venir avec moi vous êtes la bienvenue. J'ai d'ailleurs quelques questions à vous poser à propos de ce fameux "metteur en scène". Et Monsieur le directeur, je vous ferai parvenir sous peu les fiches de renseignement des membres du MI6."

Il hoche simplement la tête de haut en bas pour toute réponse. Le brun s'incline puis commence à partir. Je salue mon frère en lui embrassant la joue et pars à la suite du colonel.

Une fois devant le bâtiment, la même berline qui était venue chercher William au port nous attend. Le chef du MI6 m'ouvre la porte pour que je puisse passer et je le remercie, puis il monte à son tour et nous démarrons.

Le début du voyage se fait en silence mais bien vite, le colonel ne tient pas et commence à me poser ses questions.

"Maintenant que nous sommes seuls vous et moi, nous pouvons parler librement. Comment se fait-il que vous soyez au courant pour cette histoire de metteur en scène ? Et aussi que vous étiez sûre que je réussirai la mission ?
  -    Pour commencer, arrêtez de me vouvoyer. Je n'accorde que peu d'importance au statut social et autre, donc appelez-moi (t/p). Et pour répondre à vos questions, je connais William. Et on peut dire qu'on a sympathiser."

Il me regarde toujours curieusement, attendant certainement une suite à mes propos, chose qui ne vient pas. Il soupire et laisse un petit sourire amuser prendre place sur ses lèvres.

"Tu ne m'en diras pas plus n'est-ce pas ? Et aussi, si je dois faire fi de la politesse alors toi aussi, donc appelle-moi Albert et tutoie-moi. Surtout que ça risque d'être compliquer si tu dois appeler mes frères et moi par "Monsieur Moriarty". On ne se saura jamais à qui tu parles.
  -    Entendu."

Nous avons discuté pendant le reste du voyage qui n'a même pas durer une dizaine de minute. Nous sommes donc devant un manoir portant le blason des Moriarty sur le portail, comme sur la berline.

Albert sort le premier et me tend la main pour m'aider à sortir aussi, ce que j'accepte volontiers. Nous avançons ensuite vers les portes du manoir qui s'ouvre toutes seules. Le même homme est venu chercher William la dernière fois se trouve derrière la porte (c'est certainement lui qui les a ouvertes d'ailleurs). Il affiche un sourire heureux avant de le faire disparaître tout aussi vite en m'apercevant. Je suis si laide que ça ?

Le brun ne s'en formalise pas plus que ça et parle au blond.

"Louis, pourrais-tu réunir les autres au petit salon s'il te plaît ? Nous devons parler.
  -    Bien Albert-nii-san."

Il part dans un couloir, non sans me lancer un regard méfiant. Albert me demande de le suivre et nous nous retrouvons donc dans le fameux petit salon, dans lequel personne d'autre que nous ne se trouve pour l'instant. Il me demande de m'installer sur un des canapés, ce que je fais sans rechigner. Il s'assoit dans un des fauteuils et nous reprenons notre discussion en attendant les autres.

Après quelques minutes, on entend quelqu'un toquer à la porte. Albert donne son autorisation à la personne qui ouvre la porte. Finalement, ce n'était pas une personne mais quatre. La personne ayant ouvert la porte est le soldat sur le Noahtic. Il est suivi par un autre homme plus petit que lui et qui semble aussi beaucoup plus jeune. Derrière eux se trouve la personne qui nous a accueilli (Louis je crois) et enfin, derrière tout le monde, la tête de William apparaît.

Ce dernier affiche un visage neutre avec son habituel sourire malicieux. Mais si on y prête plus attention, on remarque que dans son regard s'est allumée une lueur de surprise et d'incompréhension, qui me fait sourire. Son regard vient capturer le mien et semble sonder mon âme pour comprendre la raison de ma venue. Je me lève pour saluer William sans pour autant rompre notre échange de regard.

"Bonsoir Monsieur Moriarty. Je vous ai manqué ?
  -    Miss Holmes, je ne m'attendais pas à vous voir ici."

Louis et les deux bruns écarquillent les yeux en entendant mon nom mais n'ouvre pas la bouche et ne proteste pas quant à ma présence ici.

Il se baisse pour faire une révérence, gardant la tête levée vers moi. Il me tend sa main que je prends dans la mienne puis le blond y laisse un baisemain toujours en me regardant droit dans les yeux. Tout ceux autour de nous nous regarde comme si nous étions des extraterrestres et je dois avouer que ça me fait bien rire (intérieurement pour ne pas passer pour une folle).

William se redresse et m'invite à reprendre place sur le canapé, puis s'assoit à son tour sur celui en face du mien. Le plus jeune et le deuxième blond viennent se placer derrière le metteur en scène pendant que le soldat vient se tenir debout derrière moi, certainement pour me surveiller, n'ayant pas confiance en moi (ce qui est parfaitement normal). William se tourne vers son frère ainé avant de reprendre la parole.

"Je pensais que tu allais au ministère, pas que tu nous ramenais une invitée, Albert.
  -    Eh bien justement, elle a un rapport avec ma visite au ministère.
  -    Ce qu'essaie de dire votre frère, Monsieur le metteur en scène, c'est que vous avez devant vous le nouveau membre du MI6."

William reporte son attention sur moi lorsque j'interromps Albert. Je n'avais vraiment pas envie de devoir supporter que le colonel tourne autour du pot pendant trois ans.

Un léger tintement me sort de mes pensées et me fait sourire.

"D'ailleurs, si vous pouviez demander à votre homme de main derrière moi de lâcher son arme, n'étant moi-même pas armée. Je pourrais le désarmer facilement mais je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée, vue la situation. Et j'ai beau avoir confiance en mes capacités, je ne préfère pas tenter un un-contre-cinq.
  -    Voyons colonel, ce n'est pas une façon de se comporter en présence d'une dame."

William lui fait un signe de tête pour lui demander de s'exécuter. J'entends un grognement puis le même tintement métallique que tout à l'heure. Je vois du coin de l'œil Albert rire sous cape. J'affiche un sourire malicieux et fixe William, fière de moi.

"Maintenant que c'est réglé, je vais parler sérieusement avec vous : peu importe ce que vous faites, je ne dirais rien à mon frère. Je n'ai pas de compte à lui rendre ou quoique ce soit, c'était d'ailleurs ma requête de faire partie du MI6 lorsque j'ai appris que Monsieur Albert voulait en prendre la tête. Et puis je pense avoir réussi tes tests, non ? D'abord avec le Comte Britts, puis avec le Comte Drebber, à tout moment j'aurais pu vous vendre pour sauver mon frère. D'ailleurs, l'affaire des chiens de Baskerville est aussi de votre fait n'est-ce pas ?"

William me regarde avec le même regard sauvage et malsain qu'il a eu après avoir réussi son plan sur le Noahtic, avant de se mettre à rire brusquement, surprenant toutes les personnes présentes. Apparemment il ne doit pas rire souvent vu leurs têtes de choqué...

Une fois son rire fou calmé, son attention se reporte sur moi.

"Oublions les politesses, veux-tu ? Je ne pensais pas que tu te rendrais compte de ces tests, mais je suis agréablement surpris. Et c'est pourquoi j'ai une question pour toi : (t/p) Holmes souhaites-tu te joindre à notre cause et m'offrir ta vie ?"

Son regard rubis brille en me regardant. Cette fois c'est mon tour d'être étonnée. Alors comme ça il veut que je le rejoigne ? Mais est-ce que moi je veux ? C'est vrai que beaucoup de nobles sont pourris jusqu'à la moelle et que rien ne bougera tant qu'ils seront là, mais de là à les tuer ?

Sans réfléchir plus que ça, je me lève et m'agenouille devant William avant de baisser la tête pour m'incliner, en signe de respect.

"Ma vie t'appartient, William James Moriarty."



Maintenant que je fais partie du groupe de William, on m'a attribué une mission : celle de surveiller Sherly. Bien sûre, je participe aussi aux missions sur le terrain, mais je passe le plus clair de mon temps à Londres pendant que William, Louis, Fred et Moran (j'ai appris leurs noms entre temps) alternent entre Londres et Durham. Généralement, mon travail sert plutôt à confirmer ce que William pense déjà au sujet de mon frère. C'est dingue comment ils arrivent à se comprendre, se cerner et penser la même chose que l'autre.

Depuis l'affaire Drebber, il est devenu de plus en plus fou par rapport au Prince du Crime (aka William) et m'emmène partout avec lui où des morts de nobles ont eu lieu pour être sûr qu'il s'agisse bien de morts naturelles, avec mon avis pour contre-expertise.

Puis on a croisé William et Louis dans le train, au retour de York. La tête de Sherly était à mourir de rire lorsque l'ainé des deux blonds est venu me faire un baisemain pour me saluer. C'est d'ailleurs devenu une habitude entre nous : puisqu'on ne se voit pas si souvent, lorsqu'on se rencontre il me fait un baisemain auquel je réponds par un sourire. Il nous arrive aussi de disputer des parties d'échecs en échangeant sur divers sujets. J'ai déjà réussi à le battre quelques fois mais ce n'est rien par rapport à son nombre de victoire, et c'est surtout une autre histoire.

Ensuite il y a eu le meurtre du diamantaire et les accusations envers Watson. Etant donné que j'étais proche des deux, Sherly m'a désigné comme arbitre dans son match contre William pour trouver le véritable meurtrier. J'ai d'ailleurs remarqué les taches de sang sur tous les contrôleurs mais je n'ai rien dit, par contre j'ai échangé un regard avec le metteur en scène qui avait encore et toujours cette lueur de folie dans ses yeux rouges. Comme dans le Noahtic, le blond a mis son index sur sa bouche pour me dire de me taire, et c'est là que j'ai vu la légère tâche carmin sur son gant venant confirmer mon hypothèse.

Une fois le véritable meurtrier arrêté, nous sommes descendus du train à le gare de Londres, mais juste avant de partir, j'ai embrassé la joue du William. C'est aussi devenu une sorte de rituel : parfois, il décide de ne pas me mettre au courant de ses plans et je dois le deviner, et quand j'y arrive, je lui embrasse la joue. Certains pourront dire que c'est étrange mais moi je trouve ça agréable, je me sens même spéciale à ses yeux en faisant ça. Je finis par rejoindre mon frère, qui cris mon nom dans la foule, après avoir lancé un clin d'œil à William.

Nous en arrivons donc à aujourd'hui. Je rentre à Londres après avoir passé le weekend à Durham pour faire mon rapport hebdomadaire à William. J'ai reçu un télégramme d'Albert m'informant qu'il fallait que je rentre au plus vite à l'agence, Mycroft nous demandant tout deux pour parler d'une mission importante.

Lorsque j'arrive enfin dans les locaux d'Universal Exports, mon frère et Albert sont déjà assis dans les divans, une tasse de thé dans leurs mains.

"Excusez-moi pour le retard, les trains en provenance de Durham ne sont pas nombreux à cette heure-ci.
  -    Ce n'est rien petite sœur."

Je souris à Mycroft qui me le rend rapidement avant de reprendre un air sérieux. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu, étant donné que je passe le plus clair de mon temps avec Sherly ou les frères Moriarty.

Je m'assois à côté du brun aux yeux verts et le directeur des services de renseignement nous explique la mission. Il s'agit de récupérer un document top secret qui a été volé il n'y a pas longtemps. Je reste silencieuse pendant qu'Albert prend la parole.

"Un "document" ?
  -    Oui... Un document ultrasecret que le pirate à dérobé en s'introduisant au cœur du palais de Sa Majesté, à Buckingham.
  -    Si un individu a été capable de s'introduire jusque dans les appartements privés de Buckingham, il aurait pu attenter à la vie de la reine. Vous me parlez donc d'un document qui a plus de valeur que la vie de Sa Majesté, c'est bien ça ?
  -    Nous verrons cela un peu plus tard... Dans l'immédiat, voici une photo de la personne que je soupçonne d'être le pirate..."

Mycroft donne la photo au Comte qui l'observe, un sourire en coin, avant de me la tendre. Dessus se trouve une magnifique femme blonde aux yeux bleus. Elle est vêtue d'une robe qui met en avant ses atouts, un maquillage qui va parfaitement avec son visage et une tiare de perles qui sublime sa coiffure. Je remarque un signe distinctif sur son visage : un grain de beauté sous l'œil droit. Je rends la photo à mon frère et reste toujours silencieuse, écoutant la discussion des deux hommes et attendant de connaître mon rôle dans cette réunion.

"Vraiment ?... Une femme ?"

Je lance un sale regard au brun à côté de moi. Il a un problème avec les femmes celui-là ? Son regard croise le mien et il se met à rire sous cape. Il va prendre cher quand mon frère sera parti lui... Albert et moi sommes devenu assez proche, au point de se taquiner assez souvent, un peu comme un frère et une sœur.

Le directeur nous regarde, désespéré par notre comportement puéril, avant de reprendre comme si de rien n'était.

"Irène Adler, née en 1858 aux Etats-Unis, dans le New de Jersey. Ancienne prima donna, elle abandonne la scène après un dernier engagement à l'Opéra Impérial de Varsovie. Depuis lors, elle vivrait à Londres.
  -    Irène Adler... J'ai entendu parler d'elle. Mais elle se fait plutôt passer pour une ancienne actrice, non ?
  -    Elle possède un autre visage... Celui d'une demi-mondaine, une poule de luxe qui se fait entretenir par les hommes les plus riches des maisons royales et de la haute noblesse d'Europe. Son nom de guerre : The Woman."

Ah ouais... Elle rigole pas elle...

"The Woman, voyez-vous ça... Et pourquoi cette femme aurait-elle... ?
  -    Eh bien... Hum, disons qu'une certaine personne a sans doute révélé à cette femme l'existence et la cachette du fameux document.
  -    Je vois... ça me revient, maintenant... Le prince héritier si je ne m'abuse..."

Mon frère ne dit rien ni pour affirmer, ni pour démentir l'accusation d'Albert. Je m'en doutais aussi mais j'ai de plus en plus peur de comprendre de quel document il s'agit...

"Vous imaginez le scandale si on révélait que la famille royale invite des femmes de mœurs légères au palais, en exhibant comme preuve un document secret qui ne pouvait se trouver que dans les appartements royaux, justement...
  -    Je ne vous dirais pas qui, M...
  -    Ma foi... Voilà qui doit exercer une certaine pression sur Sa Majesté, n'est-ce pas, Monsieur le directeur ?"

Albert repose son regard sur la photo de la blonde que mon frère avait laissé au préalable sur la table, face visible.

"Ainsi donc, cette jeune personne possède aussi des talents pour la cambriole...
  -    Adler à l'habitude de traiter avec les hommes les plus hauts placés dans la société. Cela l'a mise personnellement en grand danger, à plusieurs reprises. L'expérience lui a apprise à se protéger en détenant et en faisant jouer certains secrets de ces hommes, des secrets "sensibles"... C'est ce qui me la fait soupçonner d'être la pirate de notre affaire... Les dates collent parfaitement. Le seul point qui pose question est que nous n'avons reçu aucune requête, aucune revendication de sa part... Nous ignorons où elle se trouve depuis que ce document a disparu et ce qu'elle fabrique...
  -    Pour ce qui est de cette femme, j'ai compris. Pouvez-vous m'en dire plus sur le document en question ? De quoi s'agit-il ? Une lettre privée ? Un contrat ?
  -    Je ne peux en dire plus. Un document top secret, c'est tout ce que je peux dire.
  -    Si vous ne pouvez rien me dire concernant son contenu, comment pouvons-nous chercher "un document" dont nous ne savons même pas à quoi il ressemble ?
  -    Un document dont l'importance cruciale dépasse tout ce que vous pouvez imaginer. De ce document dépend le destin, non pas d'un individu en particulier, mais de notre nation tout entière. Il faudra vous contenter de ça M."

J'ai l'impression d'avoir déjà entendu l'explication de Mycroft... Puis d'un coup le souvenir revient et j'écarquille les yeux. Ce serait le document de Sherinford ? Non, impossible... Je croyais qu'il était en sécurité dans un coffre ou quelque chose comme ça ? Mais si c'est vraiment le cas, ce serait peut-être le seul moyen pour moi de prendre connaissance de son contenu...

Je lance un regard à mon frère mais il ne semble pas comprendre ce que j'essaie de lui dire et reprend la parole après un rapide silence durant lequel tout le monde semblait réfléchir.

"Je donne donc l'ordre au MI6 de récupérer le document volé et de supprimer Irène Adler."

Albert incline simplement la tête affirmativement puis le directeur se lève, nous salue d'un mouvement de tête avec son chapeau en main et quitte le bureau. Il me faut quelques secondes avant de réagir et de partir à la poursuite de mon frère en criant son nom.

En m'entendant l'appeler et arriver au pas de course, Mycroft se retourne et attend que j'arrive à sa hauteur. Je m'arrête devant lui, reprends rapidement mon souffle et le regarde, déterminée et inquiète.

"Le document qui a été volé, ne me dis pas que c'est celui des Holmes ?
  -    Malheureusement, c'est bien lui. La reine veut absolument le récupérer dans les plus brefs délais. D'ailleurs, si j'ai demandé à M de te faire venir c'est pour une raison bien précise : j'aimerai que tu surveilles le MI6 pour être sûre qu'aucun des membres ne prenne connaissance du contenu de ce document.
  -    Bien."

Mycroft me sourit, m'embrasse le front puis repart, cette fois pour de bon. Je retourne en trainant des pieds vers le bureau d'Albert. Je croise Miss Money-Penny devant le bureau qui me salue avant de partir en courant dans les couloirs de l'entreprise.

Une fois dans le bureau, Albert me regarde, sa tasse de thé à la main. Il semble m'attendre. Je m'assois en face de lui et attends qu'il me questionne, ce qu'il ne tarde pas à faire.

"Maintenant que tu sembles calmée, explique-moi pourquoi tu es partie en courant après ton frère ?"

Est-ce que je dois mentir et suivre les ordres de mon frère ? Non, il en est hors de question. Et puis j'ai offert ma vie à William alors je ne dois rien leur cacher. Je veux aussi savoir ce que contient ce document.

Je soupire, m'affale dans le canapé, ferme les yeux quelques seconde puis décide enfin de tout lui expliquer.

"Le document qui a été volé, je pensais savoir de quoi il s'agissait et mon frère me l'a confirmé."

Il se redresse subitement, pose sa tasse de thé et m'incite d'un mouvement de tête à continuer, plus sérieux que jamais.

"Je ne suis pas sensé te le dire, mais dans ma famille il y a un document que le chef de famille transmet à son héritier de génération en génération. Comme tu peux le voir, je ne suis pas au courant du contenu, mais je sais que les seuls qui le connaissent sont le chef de famille et le roi ou la reine en fonction. C'est pourquoi ce document est censé toujours être à Buckingham. Je sais aussi que celui qui l'a écrit a un rapport direct avec la relation d'abnégation des Holmes envers la famille royale."

Je m'arrête à la fin de mon monologue pour prendre une gorgée de mon thé qui a refroidit depuis le temps qu'il m'a été servi (soit lorsque je suis arrivée de Durham tout à l'heure).

"Et ce n'est pas tout, Mycroft m'a demandé de vous surveiller et de vous empêcher de lire le document.
  -    Et tu vas le faire ?
  -    Non. Je veux aussi en connaitre le contenu, et puis j'ai confiance en vous. Au fait, connaissant mon frère, je suis presque sûre qu'il ne va pas tarder à aller voir Sherly pour certainement lui donner une mission similaire sans pour autant donner trop de détails."

Le brun reste silencieux pendant plusieurs minutes. Je ne le prends pas contre moi, je sais qu'il est en train de réfléchir à la situation.

Trois coups à la porte viennent rompre le silence de la pièce. Fred entre dans le bureau et nous salue brièvement avant de se tourner vers le plus âgé.

"Tu as demandé à me voir Albert ?
  -    Oui, j'aurai un petit travail à te confier... Je sais que ça va faire beaucoup avec la surveillance du 221B... Il ne faut surtout pas arrêter...
  -    Ne t'en fais pas pour ça. Depuis que (t/p) est arrivée, la surveillance est beaucoup plus simple."

Je lui fais un petit sourire, heureuse de l'entendre. Il rougit un peu mais se reconcentre sur Albert, qui d'ailleurs lui tend une enveloppe.

"Je voudrais que tu retrouves une femme. Tu trouveras une photo et des éléments d'information là-dedans. Tu ne communiqueras qu'avec moi directement. Je compte sur toi.
  -    Entendu. Mission du MI6 ou commande de William ?
  -    Je n'en sais encore rien. J'ai l'impression que mon heure est peut-être enfin venue d'être utile à William."

La lumière du lever du jour en arrière-plan me fait pouffer de rire tellement elle rend la scène clichée. Genre, il arrive à sortir cette phrase pile au moment où le soleil se lève ?

Albert, mécontent que j'ai gâché son moment avec mon rire commence à me décoiffer pendant que je râle.

Suite à ça, Fred part à la pêche aux infos pendant que moi je me dirige vers la salle de bain pour me recoiffer. Je récupère ensuite mon bagage auprès de Miss Money-Penny avant d'appeler un fiacre pour rejoindre Baker Street. Peut-être que je devrais passer dans une boulangerie pour acheter le petit-déjeuner ?

Je sors du fiacre, arrivée à destination avec mon bagage dans une main et un sac de viennoiseries dans l'autre. J'ai fini par faire un arrêt dans une boulangerie française sur le chemin et j'ai craqué pour quelques gourmandises.

Je galère comme pas possible mais finit par réussir à rentrer dans l'immeuble. Je claque la porte avec mon pied, ce qui fait rappliquer Miss Hudson, une louche dans la main. Elle devait certainement être en train de préparer le petit-déjeuner avant que j'arrive.

En me voyant la propriétaire me saute dans les bras en pleurant. Je la réceptionne comme je peux et j'essaie de calmer ses sanglots. Mais qu'est-ce qu'il lui a fait encore, mon idiot de frère, pour la mettre dans cet état ?

"Miss Hudson ! Mais que vous arrive-t-il ?
  -    Vous m'avez tellement manquée ! C'était horrible d'être la seule femme pendant tout le weekend ! Pourquoi êtes-vous obligées de partir chaque weekend (t/p) ?
  -    Je suis désolée de vous avoir laissée avec mon rustre de frère mais je pensais que John réussirait à le calmer. Et je pars tous les weekends parce que j'ai promis à quelqu'un de lui rendre visite chaque weekend."

D'un coup elle s'écarte de moi et me regarde avec des étoiles dans les yeux. J'en profite pour lâcher mon bagage et poser le sachet de viennoiserie sur le meuble à chaussure.

A peine ai-je les mains libres que Miss Hudson me les attrape, me regardant toujours avec des étoiles dans les yeux. Ne comprenant pas ce qu'elle a, j'attends qu'elle m'explique avec une mine interrogatrice au visage.

"Je comprends mieux ! Vous rejoignez votre amant tous les weekends ! Ne vous en faites pas, je ne dirai rien à Sherlock, ça restera notre petit secret !"

Elle me fait un clin d'œil pendant que moi je commence à rougir en pensant à William qui, d'après ce qu'elle a dit, serait mon amant. Pas que je sois complètement contre l'idée, c'est juste que je n'y avais jamais réellement pensé... Mais à la réflexion, je ne suis pas vraiment opposée à cette idée. Et puis nous sommes déjà très proches et tactiles...

Je secoue ma tête pour essayer d'oublier toutes les pensées qui commencent à m'envahir. Miss Hudson est partie dans ces délires de couple et autre. Je la fais redescendre sur Terre en lui informant que ça commence à sentir le brûler. Elle se précipite dans la cuisine et je la suis, reprenant le sachet de nourriture pour le déposer là-bas.

En arrivant, je vois l'air catastrophé de la brune face aux beans complètement carbonisés.

"Désolée Miss Hudson, c'est de ma faute. Je vous ai dérangée alors que vous cuisiniez. Mais ne vous inquiétez plus, j'ai ramené avec moi des viennoiseries de la boulangerie française du coin, donc le petit-déjeuner n'est pas fichu."

Elle me remercie de nouveau, les larmes aux yeux, puis me demande si je peux aller réveiller Sherlock pendant qu'elle s'occupait de John. J'accepte, passe rapidement par l'entrée pour récupérer mon bagage (que je dépose au troisième, là où je loge) puis pars toquer à la porte de mon frère. Bien évidemment il ne me répond pas alors j'entre dans la pièce que je trouve plonger dans le noir. C'est pas vrai, il dort encore ?

Une idée me traverse soudain l'esprit et un petit sourire malicieux prend place sur mon visage. Sans prévenir, j'ouvre brusquement les rideaux, laissant entrer la lumière du jour, avant de sauter sur son lit où Sherly se trouve, pour être sûre de bien le réveiller.

Il a poussé un cri à cause de ce brusque réveil avant de me retourner pour m'immobiliser avec une de ses mains autour de mon cou. J'y suis peut-être allée trop fort pour qu'il me prenne pour une ennemie non ?

Constatant mon identité plus que familière, Sherly grogne et se laisse tomber sur moi, prêt à continuer sa nuit pendant que je commence à me débattre pour partir.

"T'es lourd Sherly ! Bouge de là, j'étouffe !
  -    T'avais qu'à pas me réveiller. Et puis t'es un super bon oreiller...
  -    Te rendors pas ! Le petit-déjeuner est servi, c'est pour ça que je suis venue te chercher. Maintenant prépare-toi, je suis allée acheter des viennoiseries ce matin donc dépêche-toi de bouger avant qu'il n'y en ai plus pour toi !"

Il grogne mais finit par rouler sur le côté, me laissant enfin respirer. Je fuis rapidement son lit avant qu'il ne change d'avis et prends même la direction de la sortie de sa chambre.

"(t/p) attend deux secondes."

Je me tourne vers mon frère qui s'était redressé sur un coude, le visage encore ensommeillé.

"T'as pensé à prendre des croissants ?
  -    Evidemment, pour qui me prends-tu, mon cher frère ? Mais si tu ne te dépêches pas j'aurai tout mangé avant que tu ne descendes à ce rythme-là."

Je lui fais un clin d'œil et quitte sa chambre au pas de course. Je l'entends encore bougonner mais n'y prête plus attention. J'arrive dans la salle à manger, salue John qui était déjà là, frais et dispo, puis prends place à table où les viennoiseries étaient entreposées dans différentes assiettes.

Je commence à discuter avec l'ancien médecin tout en mangeant quelques gourmandises puis Sherly arrive enfin. En baillant certes, mais au moins il est habillé. Il prend un croissant qu'il mange distraitement d'une main pendant qu'il trie le courrier que Miss Hudson a laissé dans un coin de la table, ce qui ne semble pas plaire à John.

"Sherlock ! Tu liras ton courrier après le petit-déjeuner, s'il te plaît ! (t/p) vient à peine de rentrer et ce n'est pas sympa pour elle que tu ignores ta propre sœur alors qu'elle a fait un détour pour nous acheter le petit-déjeuner.
  -    Hein ? Ah oui, oui... J'ai trop mangé, hier... D'ailleurs, toi aussi tu as grossi ces dernier temps, John... D'environ sept livres et demi, non ?
  -    Que... ? Comment le sais-tu ?"

Hum... Je pense que Sherly se trompe, j'aurai plutôt dit sept livres mais bon. Je continue de siroter mon thé brûlant, laissant les deux se disputer gentiment. Quelqu'un finit par toquer à la porte et c'est John qui va lui ouvrir. Je pense déjà savoir de qui il s'agit mais j'ai décidé de ne rien faire et de rester spectatrice. J'aime agir uniquement quand c'est nécessaire. On entend le bruit d'une discussion puis dans pas dans les escaliers.

La porte s'ouvre brusquement d'un coup de pied et Mycroft apparait, un pistolet à la main pointer droit sur nous. J'ai reconnu la nouvelle invention de Von Herder mais je réagis quand même. Sherly commence par se mettre à l'abri sous la table avant d'attaquer notre frère. Moi, j'attrape à la va-vite le coupe papier qui se trouve à côté du courrier et passe derrière Mycroft qui est occuper à parer le coup de pied de Sherly, qui finit par se prendre une balle de peinture dans la tête.

L'ainé commence à se retourner vers moi mais il n'a pas le temps de réagir que je le désarme d'un coup de pied, envoyant l'arme à l'autre bout de la pièce. Je me faufile de nouveau rapidement derrière lui et je passe un bras derrière ses deux coudes pour bloquer ses bras dans son dos avant de poser la pointe du coupe papier sur sa jugulaire.

"Echec et mat."

Mycroft se met à rire pendant que je le relâche. John s'est précipité sur Sherlock pour voir s'il était toujours vivant. Il est d'ailleurs très étonné de le voir se relever après avoir pris une balle dans la tête.

L'ainé récupère son arme dans un coin de la pièce avant de se tourner vers nous.

"Ce qui porte notre score à six-cent-soixante-treize à zéros en ma faveur, Sherly ! Quand te décideras-tu à m'apprendre le goût de la défaite depuis le temps... ? Et pour toi (t/p) on en est à cinq-cent-soixante-et-un à cent-douze toujours pour moi. Tu t'es bien améliorée ses derniers temps !
  -    FRANGIN DE MERDE... JE TE DETESTE ! CREVE !!!! ET TOI SOEUR INDIGNE ?! POURQUOI N'ES-TU PAS INTERVENUE AVANT ?!!"

Je rigole un peu et viens me coller à Mycroft qui passe un bras autour de ma taille avant d'embrasser ma tempe pour me saluer. Personne ne doit savoir qu'on s'est déjà vu plus tôt dans la matinée alors on joue le jeu.

"Pa... Parce que c'est ton frère, Sherlock ?
  -    EH OUAIS ! JE TE PRESENTE MYCROFT !!"

Je m'écarte de mon frère ainé et me dirige vers la table pour prendre un mouchoir pour aller essuyer le visage de Sherly.

"Qu'est-ce que tu dis de ce petit bijou, Sherly ? Si tu fais tourner le barillet à droite, il tire des balles de peinture. Tu veux le même avoue...
  -    QU'EST-CE QUE CA PEUT ME FOUTRE ? FOUS LE CAMP !!"

Je rigole face à leur dispute toujours aussi ridicule et me mets à genou devant le perdant de ce duel. Je commence à lui essuyer la peinture ce qui l'énerve encore plus. Il se débat mais finit par se calmer. Une fois complètement propre, je lui smack la joue, comme pour le récompenser.

Une fois le calme complètement revenue dans la maison, Mycroft et John discute autour d'une tasse de thé que Miss Hudson leur a ramenée pendant que j'essaie de calmer le bébé boudeur sur un des fauteuils. C'est pourquoi je suis actuellement assise sur ses genoux, caressant ses cheveux pendant qu'il me serre contre lui avec sa tête dans mon cou.

Ça a toujours été comme ça entre nous : dès que Sherly avait un problème qu'il n'arrivait pas à gérer (généralement provoquer par Mycroft), il venait me voir pour que je le calme avec un câlin.

"Merci, Miss Hudson.
  -    Je... Je vous en prie. Cela faisait longtemps que vous n'étiez pas venue..."

Il hoche la tête et se tourne vers John.

"Nous n'avons pas terminé les présentations. Mycroft Holmes, le frère de Sherlock et (t/p). Je vous suis très reconnaissant de tout ce que vous faites pour mon cher petit frère.
  -    Oh, ce n'est rien du tout... Alors comme ça, vous êtes vraiment le frère de Sherlock ? Parce que, vous... Vous m'excuserez, mais vous, vous parlez un anglais très châtié, le Queen's English le plus pur, pas comme votre frère... Votre tenue, votre prestance... Vous êtes totalement différent tous les deux ! Je n'en reviens pas ! Et même avec (t/p) !
  -    Détrompez-vous Monsieur Watson. (t/p) est parfaitement capable de se fondre parmi les nobles de la haute quand elle veut. D'ailleurs, (t/p), comment va le Duc (n/g) ?
  -    Il va très bien, et il te passe le bonjour. Je l'ai croisé la semaine dernière en revenant de ton bureau."

Sherly relève la tête et me regarde d'un air suspicieux. Il est le genre de grand frère un peu surprotecteur, surtout quand il ne connait pas l'homme en question. Pour lui, je suis SA petite sœur à qui il peut faire des câlins quand il veut, et pas la futur femme d'un autre. Mycroft le sais et aime en jouer. Je suis d'ailleurs sûre qu'il l'a fait exprès pour énerver le cadet. Je ne comprendrai jamais leur relation de "je t'aime, moi non plus" à ces deux-là...

"Pour en revenir à la question d'origine, c'est tout un style de vie, disons... Nous avons chacun le nôtre...
  -    PEUH ! Toujours à vouloir copier les manières de la haute... Ringard ! Sauf qu'il ne trouve que des domestiques nulles !"

On se tourne tous vers Sherly qui semble toujours énervé. Evidemment surtout que Mycroft à rajouter de l'huile sur le feu avec son histoire de Duc...

" "Nulles"... ? Ah... C'est l'état de mes chaussures qui te fait dire ça ?
  -    Vos chaussures ?"

John semble complètement perdu alors je lui explique.

"Il a remarqué que ses chaussures avaient étaient cirées sans avoir été d'abord brossées... Il reste de la poussière sous le cirage et il en déduit que sa femme de chambre n'est pas très zélée...
  -    Ah... Ah bon..."

Je regarde Mycroft qui a un sourire en coin. Oula, ça sent les problèmes ça. Et j'avais raison de penser ça vu ce qu'il est en train de dire.

"Que voulez-vous ?... Sherly a toujours été un peu prompt à émettre des déductions hâtives, voire totalement foireuses, il ne faut pas lui en vouloir... Ainsi, à l'école primaire, déjà il s'était rendu ridicule par son manque évident d'observation la fois où...
  -    TAIS-TOI !!"

Il se tait pour esquiver la chaussure que Sherly lui a envoyée. Je vois du coin de l'œil Miss Hudson et John murmurer entre eux, ce qui me fait pouffer. Je les plains, vraiment : trois Holmes dans la même pièce, ça ne doit pas être simple pour eux. Surtout quand les deux frères sont réunis. Ils ont beaux être adultes maintenant, quand ils sont ensemble on dirait deux gosses.

"Allons, Sherly... Jane est bien un peu négligente, mais elle travaille vite et m'est très précieuse !
  -    Ah ouais...
  -    Mon dieu, j'oubliais que toi aussi, tu es un "personnage connu", maintenant !
  -    Laisse tomber... C'est pour me débiter tes amabilités au vinaigre que tu es venu ?"

Comprenant qu'ils vont enfin aborder le sujet principal, je me libère de l'emprise de mon frère pour me lever, qui me regarde sans comprendre mes actions. Je passe derrière le fauteuil de Sherly et Mycroft se lève à son tour pour s'approcher de son petit frère.

"Ma visite n'a qu'un but et c'est pour te mettre en garde contre une chose, parce que je t'aime bien..."

Il arrive enfin face à Sherly et pose son index sur le front du plus jeune.

"Méfie-toi des femmes, petite tête !"

Les deux se regarde dans le blanc des yeux avant que Sherlock ne prenne une tête d'abrutis, ne comprenant pas pourquoi son frère lui dit ça.

"Hein ?
  -    Déceler les mensonges d'une femme demande de sérieuses capacités d'observation et de raisonnement. C'est un peu plus subtil que de résoudre de banales affaires criminelles... La preuve, tu n'as jamais réussi à savoir quand ta propre sœur te mentait depuis que nous sommes petits.
  -    Eh ! A t'entendre on dirait que je passais ma vie à mentir ! "

Mycroft me lance un regard amuser face à mon indignation puis s'écarte du brun. Il commence à faire demi-tour sous l'incompréhension du plus jeune. C'est John qui le raccompagne à la porte.

Lorsqu'il revient de la pièce, il tombe sur Sherlock qui nous fait sa petite crise, comme à chaque fois qu'il voit son frère j'ai envie de vous dire ! Puis ils se mettent à parler du travail de Mycroft.

"Un fiacre du gouvernement l'attendait. Il travaille dans un genre de ministère, peut-être ?
  -    Un "genre" de ministère ? Tu vises un peu trop bas, mon vieux... Il tient le gouvernement entier dans sa main, tu veux dire...
  -    Et toi tu exagère Sherly. Il tient certes une grosse partie du gouvernement, mais il reste encore quelques électrons libres."

Je lui donne une petite tape derrière la tête en m'essayant sur l'accoudoir de son fauteuil, ce qui me veut un regard noir. Il s'allume une cigarette et regarde le courrier.

"Ah... Si haut que ça... ?
  -    Bon, arrêtons de parler de mon frère veux-tu... ? Regarde plutôt le courrier..."

John prend la lettre que Sherly lui tend.

"Une demande d'enquête ?
  -    Tu peux la lire.
  -    Ni date, ni nom, ni adresse de l'expéditeur, ni signature... Voyons voir..."

John la lit à voix haute pour que je puisse aussi prendre connaissance du contenu de la lettre. Je laisse les deux à leur déduction sans vraiment participer. De toute façon, Sherlock n'a pas besoin de moi pour des déductions aussi simples. Le seul point qui me fait peur est qu'ils partent réellement du principe qu'il s'agit bien d'un homme qui a écrit alors que l'art de la calligraphie est très répandu chez les femmes aisées, mais je décide de ne rien dire.

L'heure du rendez-vous arrive enfin et Miss Hudson vient nous informer qu'un jeune homme demande à voir mon frère. Suite à cela, il apparait dans l'entrée et on le reconnait tous grâce à son masque. C'est l'auteur de la lettre, ou du moins, la personne mentionnée dans la lettre.

"Vous avez dû recevoir une lettre...
  -    Tout à fait, entrez. Asseyez-vous où vous voulez."

L'inconnu se met à nous fixer à tour de rôle, surtout moi et John. Apparemment, il voulait vraiment se retrouver seul face à Sherlock, qui d'ailleurs prend les présentations en main.

"Sherlock Holmes c'est moi. Et voici mon assistant, le docteur Watson, et ma sœur (t/p) Holmes. Quelle que soit votre requête, nous serons trois pour vous écouter. Si ça ne vous plaît pas, vous pouvez repartir. Alors on fait quoi ?"

Toujours dans la délicatesse celui-là... Je soupire, attendant néanmoins la réponse de la personne en face de nous.

"C'est entendu. Je m'en remets à votre discrétion de gentleman Messieurs dames. Appelez-moi Comte Von Kramm, je vous prie. Gentilhomme de Bohème. Tout d'abord, permettez-moi de rester masqué. Je suis mandaté par une très auguste personne de mon pays, qui envisage que mon visage ne soit pas découvert. Le nom que je viens de vous donner, lui aussi est une couverture.
  -    Vous auriez même pu vous dispenser de me l'expliquer !
  -    La maison royale de mon pays se trouve actuellement dans une situation délicate... Il s'agit d'étouffer un scandale de très grande ampleur avant qu'il n'éclate.
  -    Ah ouais ? Bof..."

Un jour je lui ferai bouffer sa nonchalance, parole de (t/p) Holmes !

"Et si vous parliez directement de ce qu'il vous arrive, Majesté... ça faciliterait grandement la communication vous ne croyez pas ?
  - T'es pas drôle Sherly... Je voulais savoir pendant encore combien de temps il allait tenir son rôle moi !"

Je commence à bouder en m'affalant dans le canapé sous les rire de mon idiot de frère pendant que John et le "Comte" nous regarde à tour de rôle, complètement perdu.

Le seul truc qui m'intrigue, c'est que je pense que ce n'est toujours pas sa véritable identité et qu'il nous cache encore quelque chose, mais j'attends de voir son visage en entier avant d'émettre une nouvelle hypothèse.

"Ma... Majesté ? Que... ? Tu veux dire que nous parlons au roi de Bohème en pers... ?"

Le fameux roi décide enfin de retirer son masque.

"Ma foi, je ne sais pourquoi je me suis imaginé pouvoir me cacher de vous. Si vous êtes réellement le détective que tout le monde dit, ce grossier stratagème ne pouvait pas vous tromper longtemps... En effet, je suis le roi de Wilhelm Gottsreich Sigismond Von Ormstein, roi de Bohème.
  -    C'était évident dès votre entrée dans cette pièce.
  -    SHERLOCK VOYONS ! Un peu plus de respect quand tu parles à un roi !"

Wow, c'est dingue comment je n'ai pas l'impression d'exister à leurs yeux... Bref, j'observe attentivement les moindres mouvements du roi et j'analyse chacune de ses paroles. On ne sait jamais mais parfois, une simple petite pierre peut révéler une mine d'or.

Il nous explique qu'il est à la recherche d'une photo embarrassante que possède une femme qui le fait chanter avec. Lorsqu'il nous donne le nom de cette femme, j'hausse un sourcil, légèrement sceptique et étonnée. Il s'agit encore d'Irène Adler.

Le roi finit par convaincre Sherlock et John avec des arguments très... Convaincant (il faut croire que poser un sac avec l'équivalent de dix ans de loyer en pièces d'or est très convaincant). Il finit donc par partir, remettant sont déguisement.

Malheureusement pour moi, je n'ai rien remarqué d'étrange dans son comportement ni dans ses paroles, et c'est justement ça qui le rend suspect : tout semblait trop parfait, comme s'il avait répété avant de venir et qu'il avait su prévoir les réactions de Sherlock et John. Je pense même que c'est pour ça qu'il m'a ignoré, il savait comment réagir avec eux, mais pas avec moi donc il a préféré m'ignorer plutôt que de prendre le risque de griller sa couverture.

Pendant que les deux hommes discutent entre eux, je jette un œil à l'adresse, la mémorisant. J'informe les deux gogols qui se disputent sur le futur plan que je vais me coucher puis monte donc jusqu'à ma chambre.

Arrivée à celle-ci, la première chose que je fais est d'accrocher un foulard bleu à ma fenêtre. C'est un signe pour Fred qui surveille la maison qu'il faut que je lui parle du toute urgence. Je l'attends en m'asseyant sur mon lit, réfléchissant encore à ce qu'il vient de se passer.

Ce sont des bruits à ma fenêtre qui me sorte de mes pensées. Je croise le regard de Fred et je m'empresse de lui ouvrir. Il rentre dans la pièce en refermant derrière lui, puis se tourne vers moi, attendant que je parle.

"Je ne vais pas y aller par quatre chemins : tu peux me dire dans quelle direction est partie l'homme qui vient de quitter la maison, s'il te plaît Fred ?
  -    Il a renvoyé son fiacre avant de partir par une ruelle. Pourquoi ? J'ai remarqué que ces agissements sont étranges mais toi, qui était à l'intérieure, tu dois en savoir plus que moi ?
  -    Il se fait passer pour le roi de Bohème mais je suis presque sûre qu'il s'agit d'un imposteur. Je n'en ai pas encore la preuve formelle mais il était trop parfait, comme s'il savait comment allais réagir chaque personne de cette maison. Enfin, sauf moi puisqu'il m'a ignoré toute la soirée."

Il hoche la tête et s'apprête à partir mais je l'arrête avant. Je me tourne vers mon bureau, prends un papier et un crayon et commence à noter quelque chose, sous le regard d'incompréhension du plus jeune. Je finis par lui tendre le papier plié, qu'il prend sceptique.

"Il faut que tu transmettes ce message à Albert, rapidement de préférence."

Il ouvre le papier et me regarde, toujours sans rien comprendre.

"Une adresse ?
  -    Oui, celle d'Irène Adler."

Il écarquille les yeux, comprenant enfin pourquoi je lui disais que c'était urgent.

"Comment ?
  -    L'homme qui est venu voulais récupérer un objet avec lequel elle le fait chanter. Il a fourni sont adresse à Sherly pour qu'il aille le récupérer. Et je t'arrête tout de suite, ce n'est pas celui qu'on recherche."

Encore une fois, il hoche la tête pour me dire qu'il a compris. Je lui souris et lui ébouriffe les cheveux. Il quitte ensuite ma chambre avec quelques rougeurs sur les joues, toujours pas habitué à une présence féminine dans ce groupe fait d'hommes.

Je me laisse tomber sur mon lit, observant le plafond, perdue dans mes pensées. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un mauvais pressentiment... Malgré ça, mes paupières se ferment et je m'endors sans même m'être changée.

Trois jours sont passés depuis que j'ai donné le message à Fred. Depuis, Sherly et John ne sont toujours pas rentrée et je commence à m'inquiéter. Fred m'a prévenue que l'appartement à l'adresse que j'avais fournis à brûler le soir même mais qu'il était bien habité par Irène Adler. De plus, William, Louis et Moran sont arrivés de Durham et loge actuellement dans la résidence secondaire des Moriarty. Albert a parlé de la mission à William qui est venu directement pour être là où l'action va se passer.

Un bruit de fiacre s'arrêtant juste devant la maison me sort de mes pensées. Je me précipite vers l'entrée, espérant de tout cœur qu'il s'agisse de mon frère et son assistant. J'ouvre précipitamment la porte d'entrée et tombe nez-à-nez avec Sherly qui aide une magnifique femme à sortir du fiacre. Femme que je reconnais tout de suite vu le nombre de photos d'elle que j'ai vu passer ces derniers jours : Irène Adler !

J'échange un rapide coup d'œil avec Fred qui se cache dans l'immeuble en face du 221B. Il me fixe quelques secondes, puis la jeune femme blonde avant de partir en courant, très certainement pour aller prévenir Albert et William.


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Voici la 2ème partie de ce William x Reader. Je ne sais pas encore combien il y en aura, mais je pense tourner autour de 7 parties.

Oui, avec ça j'aurais pu faire une fanfic' en plusieurs chapitres, mais je l'avais commencée ici et elle était pour une commande donc autant tout publier dans ce recueil.

J'ai presque fini d'écrire la 3ème partie, qui mettra un terme à l'arc Irène Adler, mais une fois qu'elle sera postée je ne sais pas quand je finirai d'écrire l'arc de Jack l'éventreur et la fin ("le dernier problème") en sachant que j'ai donné naissance à cette OS uniquement à cause de cette dernière scène et d'une musique que j'écoutais en boucle lors de la sortie des derniers épisodes de l'animé. Donc vous attendrez certainement longtemps avant d'avoir le fin mot de cette OS, désolée d'avance 😂!

Du coup peut-être à demain !

Kiss 💋❤

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9167 mots

(Désolée pour la mauvaise qualité de l'image mais je ne trouvais pas d'autre avec un baisemain ni l'auteur de ce fanart😅)

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