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Shoto Todoroki x Reader {My Hero Academia}

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Bonjour le mooooonde ! Je suis de retour avec la commande de elodieli3001 ! Jugez pas le scénario s'il vous plaît, c'est une idée chelou que j'ai eu tard le soir (vers 2h du mat' si je me souviens bien). Bien sur comme d'habitude j'espère qu'elle vous plaira 😉

Bonne lecture ! 💋📚

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Codes utilisés :

(t/p) : ton prénom
(l/c) : longueur cheveux
(c/c) : couleur cheveux
(c/y) : couleur yeux
(n/g) nom (ou prénom comme vous voulez) garçon
(p/p) : prénom peste (pute, pouffiasse, etc...)

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"C'est une bonne chose d'avoir des rêves mais il faut savoir accepter la réalité."

Shoto Todoroki

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PDV Shoto :

Je cours, les larmes aux yeux, le souffle court, pour fuir cette maison de malheur. Je ne veux plus y retourner. Je ne veux plus m'entraîner avec mon père. Tout ce que je veux, c'est la rejoindre et jouer avec elle, sans me poser de questions, sans me dire qu'à tout moment mon père peut apprendre que je sors en cachette la rejoindre, sans avoir peur que chaque sortie soit la dernière que je pourrai faire avec elle...

J'arrive devant un parc pour enfant et mes yeux se posent directement sur la balançoire. Elle est là, assise toute seule, se balançant un peu, certainement en train de m'attendre. Ses (l/c) cheveux (c/c) volant au rythme du vent et ses yeux (c/y) perdus dans le vide me donnent encore plus envie d'aller vers elle et de la prendre dans mes bras. Elle est la personne qui compte le plus à mes yeux depuis que ma mère m'a repoussé et brûlé.

Une énergie nouvelle parcourt mes petites jambes et je retrouve la force de courir vers elle.

"(T/PPPPP)"

En m'entendant crier son nom, elle relève sa tête et nos regards se croisent. Une lueur de joie étincelle dans ses yeux et elle me fait un magnifique sourire qui fait disparaître toutes mes peurs. Je lui rends son sourire et me jette dans ses bras. Elle me réceptionne facilement, ayant l'habitude que je me jette sur elle, et nous nous mettons à rire de bon cœur.

Après quelques courtes minutes à rire, je vais sur la balançoire à côté d'elle et nous commençons à parler de tout et de rien ensemble, dans la joie et la bonne humeur. Lorsque je suis avec elle, j'ai l'impression d'être un enfant normal, pas juste un enfant voué à devenir le héros numéro un comme le veux mon père.

Nous continuons de jouer comme ça pendant presque deux heures, jusqu'à ce que le soleil commence à se coucher. Avant de partir, (t/p) me prend par la main et me tire quelque part, sans pour autant me dire où. Je la suis sans broncher. On arrive devant une petite maison toute simple. Elle toque à la porte et une femme les mêmes yeux que la fillette qui me tire nous ouvre. La femme n'a pas le temps de dire le moindre mot que (t/p) prend la parole.

"Maman ! Maman ! Tu peux soigner Shoto s'il te plaît ? Il s'est blessé au parc."

La femme pose son regard (c/y) sur moi et me regarde, choquée par le nombre de blessure que j'ai sur le corps. Je sais que (t/p) n'a pas dit la vérité à sa mère pour me protéger puisqu'elle sait que c'est mon père qui me fait tout ça (je lui ai déjà raconté). Je lui en suis reconnaissant même si je pense que sa mère a compris que je ne me suis pas blessé au parc. Elle ne dit rien pour autant sur le mensonge de sa fille et m'emmène avec elle dans la salle de bain. (t/p) nous suit de près et aide même sa mère à faire mes bandages et à mettre de la crème sur mes bleus.

Après m'avoir soigné, la mère de (t/p) part nous chercher de quoi grignoter pendant que sa fille me tire vers le salon. Une fois sur le canapé, (t/p) vient se mettre dans mes bras et je les referme sur elle. Elle sert mon torse dans ses petit bras de fillette du plus fort qu'elle peut. Je pose ma tête sur la sienne et respire son odeur à plein poumon. Elle sent bon...

(t/p) finit par relever la tête et pose ses deux main sur mes joues pour prendre mon visage en coupe. Elle me regarde droit dans les yeux avec un regard sérieux puis un sourire vient illuminer son visage.

"Dis-moi Shoto... Tu m'aimes beaucoup, pas vrai ?
  -    Oui mais toi aussi tu m'aimes beaucoup non ?

  -    Oui ! Alors, quand on sera grand, on se mariera ? Hein Shoto ?
  -    Oui ! Comme ça je pourrais te protéger !
  -    Et moi prendre soin de toi et te soigner quand tu te blesseras !
  -    Oui !"

On rigole un peu tous les deux puis une ombre passe sur mon visage. Est-ce qu'elle aussi elle m'abandonnera parce que je ressemble trop à mon père ? (t/p) semble remarquer que quelques chose me dérange puisqu'elle arrête de rire et attend que je dise ce que j'ai à dire. Son sourire s'efface pour prendre une mine soucieuse, certainement inquiète de savoir pourquoi ma joie à disparue en quelques secondes à peine. Ses petites mains caressent mes deux joues et me donnent du courage pour lui dire ce que j'ai sur le cœur.

"(t/p)... Tu ne m'abandonneras jamais hein ? Tu resteras toujours avec moi ?
  -    Bien sûre !
  -    Tu me le promets ?
  -    Je te le promets Shoto."

Je lui tends mon auriculaire qu'elle attrape avec le sien et nous resserrons notre prise sur le doigt de l'autre pour sceller la promesse.

🔥❄

J'ouvre doucement les yeux et sort de mon sommeil sous les faibles rayons du soleil. Ça faisait longtemps que je n'avais pas rêvé de cette promesse. Ce temps où nous restions que tous les deux, (t/p) et moi, me manque vraiment...

Je m'assis dans mon lit et frotte un peu mes yeux pour enlever les dernières traces de mon sommeil. Je me lève et pars me changer dans la salle de bain. Ensuite, je descends à la cuisine où Fuyumi est en train de préparer le petit déjeuner. Je la salue en lui embrassant la joue et prends le bol de sobas froides qu'elle me tend. Je vais dans le salon et m'assis par terre sur un des coussins autour de la table. J'allume la télé et commence à manger le plat de ma sœur. Lorsqu'un article sur les exploits de mon père passe aux infos, je change directement de chaîne.

Une fois mon repas finit, je range le bol dans le lave-vaisselle et retourne dans la salle de bain me laver les dents. Ensuite, je récupère mon sac dans ma chambre, souhaite une bonne journée à ma sœur et prends la route vers mon lycée.

Après une dizaine de minutes, j'arrive enfin devant l'établissement scolaire et rentre dedans. Je me dirige vers ma classe et croise (t/p) dans les couloirs. On parle jusqu'à atteindre nos places en dans la salle. Aizawa-sensei ne tarde pas à arriver et le cours commence.

Je n'écoute pas vraiment la leçon, trop occuper à détailler (t/p) du regard. Même si enfant on s'était fait des promesses comme ne jamais s'abandonner et autres, on n'est plus aussi proche qu'avant. Même si on avait réussi à rester dans les mêmes classes depuis nos huit ans, maintenant que nous sommes au lycée, elle reste plus souvent avec les élèves de la filière normale qu'avec moi. Les rares moments qu'elle m'accorde avec elle, sont le repas du midi deux fois par semaine et rentrer avec elle (ou du moins faire la plus grosse partie du chemin avec elle) le soir, parce que le matin ce sont ses amis de la 1-C qui viennent la chercher, ayant à peu près les mêmes horaires.

La sonnerie retentit signifiant le début de la pause repas. (t/p) se dirige vers moi, sautillant comme une enfant, toujours pleine de sa joie de vivre habituelle. Arrivée devant mon bureau, elle plaque ses deux mains dessus et me fait un magnifique sourire rayonnant.

"Shotoooo ? J'aimerai te présenter quelqu'un donc ça te dérange si cette personne se joint à nous pour manger ?"

Je sens mon visage se crisper mais j'essaie au maximum de ne rien laisser paraître. Je lui fais un petit sourire comme d'habitude et fait non de la tête. En voyant ma réponse, elle semble rayonner encore plus et me prend par le bras pour que je la suive jusqu'au réfectoire. On rentre dans la grand salle et (t/p) s'arrête enfin. Elle cherche quelqu'un dans la salle et lorsque son regard trouve enfin l'objet de ses recherches, elle me pousse vers la queue pour prendre notre repas.

Une fois servit, je suis la (c/c) qui se dirige vers la fameuse personne qui doit partager notre repas. On arrive devant une table où un gars seul sur son téléphone s'y trouve déjà. Ne me dites pas que la personne qu'elle veut me présenter est un gars ?

Lorsque le gars en question nous voit arriver vers lui, il range son téléphone et fait un grand sourire à (t/p), faisant certainement semblant de ne pas me voir. Quand elle arrive à son niveau, elle pose son plateau à côté de lui et se penche pour l'embrasser sur la bouche. Euh... Deux secondes, j'ai pas rêvé là ? Mon monde achève de s'effondrer lorsque (t/p) dit cette phrase.

"Laissez-moi faire les présentations ! Alors (n/g), voici Shoto, mon meilleur ami. Shoto, voici (n/g), mon copain. J'espère que vous allez bien vous entendre, ça me ferait trop plaisir !"

Je ne dis pas un mot et m'assois à table, en face de de la (c/c). (n/g) essaie de me parler mais comprenant que je ne lui répondrai pas, lâche rapidement l'affaire. Pendant tout le repas les deux tourtereaux parlent entre eux alors que moi je me bats intérieurement pour ne pas que ma colère se voit sur mon visage. Non mais sérieux elle lui trouve quoi à ce mec ?! Il ressemble à une grosse poule mouillée là ! Il a quoi de plus que moi ? Toutes ses questions ont tourné en boucle dans ma tête. La jalousie a fini par laisser place à la tristesse vers la fin du repas. La friendzone ça fait mal. Sans un mot, je quitte la table pendant qu'ils sont toujours en train de parler de choses pas intéressantes. Je ne sais pas ce qui fait le plus mal entre le fait que (t/p) n'aie même pas essayer de m'inclure dans leur discussion ou qu'elle n'a même pas remarqué que je suis en train de partir.

🔥❄

Ça doit bien faire maintenant un mois qu'elle sort avec ce plouc. Elle passe tout son temps avec lui et même si la situation me fait mal, je me dis que c'est mieux ça plutôt qu'elle reste avec moi mais qu'elle parle constamment de lui.

Finalement, je ne la vois véritablement qu'en cours puisque j'ai laissé ma place à son copain pour rentrer avec elle le soir. Pour être exact je n'ai pas vraiment eu le choix. Ensuite, j'ai réduit nos repas ensemble à un par semaine, puisqu'elle passe littéralement ce moment à parler de ce gars. Même si la rage s'empare de moi lorsque je les vois ensemble ou bien quand j'entends son nom, je n'arrive pas à détacher mon regard d'elle.

Mais ce qui m'énerve le plus, c'est que quand je les vois ensemble manger ou bien se câliner dans la cours, un sentiment prend souvent le devant sur la colère : la jalousie. Souvent, je m'imagine à la place de cette merde, à la prendre dans mes bras, à l'embrasser, à partager mon repas avec elle... Toutes ses choses-là que seul son copain peut faire avec elle et qui m'enrage littéralement.

Ce midi encore, je les regarde manger ensemble pendant que moi je plante mes baguettes dans tout ce qui se trouve dans mon plateau, effrayant Izuku qui est en face de moi au passage. Ils sont l'un à côté de l'autre et ont un gros plateau-repas bien garni qu'ils se partagent à deux, donnant à manger à l'autre. Je sens ma mâchoire se crisper et je serre plus fort mes baguettes. Je mange quand même mes sobas froides sans les quitter des yeux, ne voulant pas gâcher de la nourriture.

Au bout d'une dizaine de minute, la merde se lève, embrasse le front de (t/p) et quitte la salle. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais ce gars est vraiment étrange. Ok, il prend du temps pour rester avec sa copine mais j'ai déjà vu son sourire malsain lorsqu'il parle avec ses amis, qui d'ailleurs ont une allure de petit voyou.

Je me lève, décidé à le suivre et débarrasse rapidement mon plateau pour ne pas le perdre de vue. Je le suis en gardant une certaine distance entre nous et en essayant d'être le plus discret possible. Je le vois rejoindre sa bande devant le parking des profs et ils commencent à rire, boire et fumer. Je me cache derrière une voiture, à une distance assez proche pour pouvoir entendre.


"Alors avec ta proie, t'en est où (n/g) ?
  -    Laquelle ?"

En entendant ça, mon sang ne fait qu'un tour. Alors en plus il a plusieurs copines ? J'avais raison de m'en méfier. J'essaie tant bien que mal de me contenir mais la seule idée qui fait que je ne me jette pas sur lui est que je veux en savoir plus. Je me mords la lèvre jusqu'à sang mais ne fais rien.

"Je parle de (t/p) du con.
  -    Ah elle... C'est presque trop facile ! D'ici quelques jours je la mets dans mon lit et je la jette !"

Un bruit de coup résonne dans le parking. Je viens de mettre une droite dans la sale gueule de ce bâtard. Lorsque j'ai entendu ça je n'ai vraiment pas pu me retenir. Mais pour qui il prend (t/p) au juste ?! Un vulgaire jouet ?! Il va voir ma façon de penser celui-là. Je lui fais le regard le plus noir que je puisse faire. Il se tient la joue et me regarde, ne se souvenant certainement plus de moi. Lorsque mon visage lui revient enfin, il fronce les sourcils.

"Mais qu'est-ce que tu me veux toi ?!
  -    Reparle encore comme ça une fois de (t/p) et je te fais bien pire.
  -    Comme si tu en étais capable ! Ça veut devenir héros mais ça vient frapper les gens sans défense. Mais quel justice dit donc !"

Son ton moqueur m'énerve encore plus. Je serre la mâchoire pour me retenir de le tuer tout de suite. Ses potes commencent à m'encercler mais je n'y fais pas vraiment attention, sachant très bien que je suis beaucoup plus fort qu'eux tous réunis. (n/g) se relève et se met face à moi, essuyant une goutte de sang qui coule au coin de sa bouche.

"Bah alors qu'est-ce que tu attends le fils à papa ? Viens te battre !"

Sans attendre plus longtemps, je me jette sur lui et évacue toute la frustration que j'ai eue en le voyant tout sourire avec MA (t/p). Les gars qui m'encerclent se rajoutent dans la bagarre et je me retrouve seul contre sept personnes. J'enchaîne les coups et ils essaient de me les rendre mais n'y arrivent pas souvent. A la fin, j'utilise mon alter et les gèle tous d'un coup. Les profs arrivent, certainement alertés par les cris et bruits de bagarre et m'ordonne de les dégeler. Certains élèves sont venus voir ce qui se passait et parmi eux je croise le regard de (t/p). Il est rempli de tristesse et d'incompréhension.

Je souffle et utilise mon côté gauche pour faire fondre la glace. Aizawa-sensei et le prof principal de la 1-C s'approchent de nous et nous demande de les suivre jusqu'au bureau du principal. Pendant que nous avançons en silence derrière les profs, je sens le regard de (t/p) qui ne me lâche pas, cherchant certainement à comprendre pourquoi j'ai agi ainsi.

🔥❄

Lorsque je sors du bureau du principal Nezu (avec quelques heures de colle et après tout le monde), je vois (t/p) qui m'attend contre le mur en face de la porte. Sans nous parler, elle me fait comprendre qu'il faut qu'on parle. Elle commence à marcher et je la suis sans rien dire. Ce silence pesant dure jusqu'à notre destination, une salle de classe vide.

(t/p) pousse la porte et nous entrons. Je m'assois sur l'une des table et elle reste debout, les bras croisés, attendant que je m'explique. Un combat de regard commence entre nous puisque je ne veux rien lui dire pour ne pas la blesser. Même si je n'aime pas ce gars et que je donnerai tout pour être à sa place, je veux avant tout son bonheur et je ne suis pas le genre de bâtard qui ferait tout pour les séparer.

Finalement, c'est moi qui cède. Je n'ai jamais réussi à lui résister bien longtemps et ça, depuis que nous sommes petits. Je tourne la tête et fixe le tableau, ne sachant pas vraiment quels mots utiliser. Je décide de tout lui dire cash, au moins elle ne pourra pas m'accuser de tourner autour du pot.

"(n/g) ne fait que jouer avec toi. Tout ce qu'il veut c'est te mettre dans son lit.
  -    Tu mens. Tu dis ça uniquement parce que tu ne l'aimes pas pour une raison qui m'échappe d'ailleurs. (n/g) n'est pas comme tu te l'imagines."

Je souffle, sachant très bien qu'elle allait essayer de le défendre. Je la regarde avec tendresse. Même si je lui donnais toutes les preuves du monde, elle ne voudra pas me croire, elle vraiment amoureuse de ce sale type. Moi-même je réagirais pareil si on me disait que (t/p) jouerait avec mes sentiments. Mais je ne peux pas la laisser dans cette relation. Elle va souffrir, j'en suis persuadé.

"Si je me suis battu avec lui c'est justement parce qu'il était en train de mal parler de toi.
  -    Mais puisque je te dis qu'il n'est pas comme ça !
  -    Il est comment alors ?! Doux, affectif, ou encore serviable et gentil ?! Tu ne t'es pas dit qu'il faisait peut-être ça juste pour endormir ta vigilance ?!
  -    Arrête de dire de la merde ! Tu ne le connais même pas et tu viens parler de lui comme si vous vous connaissiez depuis toujours !"

Le ton monte de plus en plus. Même si je comprends pourquoi elle le défend, elle commence à atteindre la limite de ma patience à force de ne pas comprendre. Je me suis décollé de la table et je me tiens debout à quelques pas seulement d'elle.

"Attend, ne me dis pas que tu as plus confiance dans ce plouc que tu connais depuis à peine quelques mois qu'en moi qui ai toujours été avec toi depuis que je suis petit ?! Moi qui ai gardé un bon nombre de tes secrets depuis tout ce temps ?!
  -    Sauf que tu as changé maintenant Shoto ! Tu n'es plus le même que l'enfant que j'ai connu !
  -    Alors ça c'est la meilleure ! C'est moi qui ai changé maintenant ?! Tu te fous de moi ?! En même pas un semestre tu t'es tellement éloignée de moi qu'on ne se parle quasiment plus ! Tu es toujours avec tes amis de la 1-C et tu viens vers moi uniquement quand aucun n'est disponible ! J'ai l'impression d'être devenu ton bouche-trou !"

Plus le ton monte et plus nous nous rapprochons. Maintenant nous ne sommes qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, en train de nous hurler dessus. Chacun fixe l'autre dans les yeux, cherchant certainement à comprendre tout ce qu'il s'est passé entre nous, tout ce qu'on a pu manquer à force de s'éloigner.

"Mais qu'est-ce que tu racontes ?! Tu n'es pas un bouche-trou !
  -    Dans ce cas c'est encore pire puisque tu ne t'en rends même pas compte ! En plus ce gars ne fait que jouer avec toi mais tu ne veux pas me croire quand je te le dis ! Tu as vraiment changé...
  -    Et bien puisque j'ai autant changé que ce que tu prétends, je pense que l'on n'a plus rien à ce dire ! La seule chose que tu fais, c'est insulter mon mec ! Vraiment Shoto, je te déteste !"

Un voile de tristesse passe dans mes yeux. Voilà tout ce que je récolte à vouloir la protéger. Je ne sais pas si c'est sous l'effet de la colère ou si c'est ce qu'elle pense vraiment mais ses mots m'ont vraiment blessé. Je lui lance un regard noir et lui parle d'une voix froide, lui faisant bien comprendre que maintenant que c'est dit, je ne reviendrai pas la-dessus même si je dois en souffrir.

"Tu as raison. Nous n'avons plus rien à nous dire."

Sur ses mots, j'avance, la dépasse sans lui jeter un seul regard et quitte la pièce, le cœur en miette.

🔥❄

PDV (t/p) :

Comment avons-nous pu en arriver là ? Ça doit bien faire trois semaines que Shoto et moi nous évitons. Je sais que j'ai été violente dans mes propos et je le regrette, mais je lui en veux toujours d'avoir insulter la personne que j'aime. Mais depuis que je ne parle plus avec Shoto, je ressens comme un vide en moi.

Je réfléchis à ma situation dans les bras de (n/g), à l'ombre d'un arbre. C'est vrai que depuis qu'il s'est battu avec Shoto il est plus distant avec moi... et plus pressant aussi. Même si j'arrive à avoir quelques moments seule avec lui, ils sont de plus en plus rares. Et... Il veut de plus en plus qu'on fasse... "ça". Mais après tout, c'est normal dans un couple de passer à l'étape supérieure au bout d'un certain temps, non ?

"Bon (t/p), je dois aller rejoindre mes amis. Et ceux soir je sors avec eux donc je ne pourrai pas te raccompagner.
  -    Ce n'est rien (n/g). Passe une bonne journée ! Je t'aime.
  -    Ouais. Salut"

Il m'embrasse rapidement et se lève, me laissant toute seule. Je n'aime pas du tout cette situation et j'ai peur que finalement Shoto disait la vérité. Je ne veux pas l'admettre mais au fond de moi je sais que mon couple va mal. Par contre je refuse d'aller m'excuser auprès de Shoto. C'est parce qu'il s'est battu avec (n/g) et parce qu'il semble le détester pour une raison que j'ignore que nous nous sommes disputés.

Je soupire, me prenant toute seule la tête. Je me lève et me dirige vers le self. On a décidé de manger qu'entre fille aujourd'hui, avec les filles de ma classe. Je rentre dans le bâtiment et marche lentement vers ma destination.

Lorsque j'arrive au dernier tournant avant la cantine, j'entends des bruits bizarres, comme... Des gémissements ! Je jette un petit coup d'œil, pour voir si je dois passer par l'autre entrée ou si la voie est libre et me fige en voyant la scène qui se tient sous mes yeux. (n/g) est en train d'embrasser une pouf de la 1-C qui était censée être une de mes amies. C'est quoi ce bordel ?!

Mon copain (qui ne va pas tarder à devenir mon ex d'ailleurs) descend ses mains sur les fesses de (p/p) qui elle, remonte la jambe contre lui. Non mais sérieux ils ne vont quand même pas baiser ici !

La colère prend contrôle de mon corps et je me dirige vers eux, furibonde. J'arrive devant eux, pose les mains sur mes hanches et les fusille du regard. Aucun d'eux ne remarque ma présence, trop occupés à se manger la bouche.

"Je ne vous dérange pas trop ça va ?!"

Les deux se figent en m'entendant. Il se tourne vers moi et je vois (n/g) pâlir a vu d'œil en voyant que c'est moi qui les interromps. Mais même s'ils semblent surpris de me voir, ils ne se décollent pas l'un de l'autre pour autant. Après quelques secondes de silence qui semblent interminables, (n/g) prend un air moqueur puis me lance un sourire charmeur.

"Tu veux te joindre à nous (t/p) ? Personnellement ça ne me dérangerait pas de faire un plan à trois..."

Il se fout de ma gueule ?! Je serre mes poings tellement forts que mes phalanges blanchissent. Je me retiens comme je peux de ne pas lui mettre une droite mais elle part toute seule tellement ma rage est grande.

"Shoto avait raison ! Tu es vraiment le pire des connards !
  -    Mais tu ne l'as pas cru et maintenant vous ne vous parlez plus. Tu es vraiment trop conne et facile à berner !
  -    Je te déteste ! Va crever enfoiré ! Ne viens plus jamais me voir fils de pute !
  -    Ce n'est pas grave je trouverai facilement quelqu'un pour te remplacer. De toute façon tu ne voulais pas baiser donc ce n'est pas une grande perte."

Je pars en courant sur ces mots, ne voulant plus rien avoir à faire avec lui. Je l'entends rire dans le couloir que je viens de quitter. Quelques larmes coulent le long de mon visage mais je suis bien moins triste que ce que je pensais. Je me sens même... soulagée. Comme si un poids venait d'être enlevé de mon cœur. Mais il en reste encore un... Un gros poids même. Je veux me réconcilier avec Shoto. Je dois aller m'excuser de ne pas l'avoir cru, c'est à moi de faire le premier pas.

Je sèche mes larmes et me dirige vers le self par la deuxième entrée pour ne pas recroiser l'autre pauvre type. Je dois passer à autre chose, et la meilleure façon pour y arriver est de positiver. Je pense d'ailleurs que je vais couper les ponts avec tous les gens de la 1-C et vais rester plus souvent avec ceux de ma classe.

Je parlerai à Shoto après les cours. Pour l'instant, allons manger ! C'est pleine de détermination que je passe les porte du réfectoire et rejoins les filles qui m'attendaient pour aller faire la queue.

🔥❄

Les filles et moi rentrons en classe dans les rires et la bonne humeur. Je me suis confiée à elles et elles m'ont écoutée et conseillée. Grâce à elles, je me suis bien changée les idées. Une fois passée la porte de la classe, mon regard tombe automatiquement dans celui de Shoto. On se fixe quelques secondes mais il tourne la tête et regarde par la fenêtre, le menton appuyé sur sa main.

Je baisse la tête, comprenant qu'il m'en veut encore pour ce que je lui ai dit, et c'est compréhensible. J'ai été vraiment blessante et cruelle alors qu'il voulait simplement me protéger. Il avait raison sur toute la ligne, c'est moi qui ai changé, pas lui. Il a toujours été prévenant, à l'écoute et tendre avec moi. J'étais la seule à qui il se montrait sans son masque.

Je sors de mes pensées noires lorsque je me sens pousser en avant, dans la direction de Shoto. Je regarde qui a fait ça et remarque le sourire en coin des filles. Mina me fait même un clin d'œil et un pouce en l'air. Je leur fais un sourire et mime un "merci" avant de m'élancer vers le bicolore.

Lorsque j'arrive devant son bureau, il ne me lance aucun regard. J'inspire un grand coup puis me jette à l'eau.

"Shoto ?
  -    Hum ?"

Il me répond mais je ne sais pas vraiment s'il m'écoute puisqu'il continue de fixer l'extérieur.

"Est-ce que tu pourrais m'attendre à la sortie des cours s'il te plaît ? J'aimerai te parler.
  -    Bah alors ? Tu n'as plus peur que j'insulte ton copain ?"

Il se tourne vers moi et me regarde avec son visage neutre. Alors maintenant même avec moi il met son masque de blasé... Un voile de tristesse passe dans mes yeux mais je me ressaisis bien vite. Je ne dois pas abandonner aussi facilement !

"Shoto... S'il te plaît..."

Shoto me regarde droit dans les yeux puis soupire. Je sais que j'ai gagné et qu'il viendra.

"OK mais maintenant laisse-moi. Apparemment j'ai trop changé pour avoir l'honneur de profiter de ta présence."

Mon visage se crispe en entendant ces mots. Au moins, je sais qu'il ne me pardonnera pas facilement... Pendant tout l'après-midi, je n'ai fait que penser à ce que j'allais dire à Shoto tout à l'heure, à comment m'excuser.

La fin des cours sonne enfin et mon stresse augmente d'un coup. Je me dépêche de ranger mes affaires et pars vers la grille de sortie. J'arrive dans les premiers et regarde les autres élèves partir, n'attendant qu'une seule personne. Je salue les gens de ma classe quand ils partent et fusille du regard (n/g) et (p/p) qui rentrent ensemble, main dans la main.

Shoto se décide enfin à sortir et s'approche de moi. Son regard est froid et ne reflète aucune émotion. Ça me blesse mais en même temps je me dis que je l'ai mérité.

"Bon qu'est-ce que tu veux ? Je n'ai pas vraiment le temps.
  -    Je voulais m'excuser."

Je le fixe droit dans les yeux pour qu'il comprenne que je suis sincère. Je retrouve une lueur de surprise et de joie dans son regard hétérochrome mais elle disparaît aussi vite qu'elle est apparue. Il ne dit rien donc je prends mon courage à deux mains et continue mon monologue.

"Je suis vraiment désolée pour tout ce que je t'ai dit. Ce n'est pas toi qui as changé, c'est moi. Tu es toujours le garçon gentil, prévenant et à l'écoute des autres que j'ai toujours connu. Tu avais raison sur toute la ligne : (n/g) n'est qu'un connard qui profitait de moi. Je m'en veux tellement de ne pas t'avoir cru. Tu me manques Shoto... S'il te plaît pardonne-moi."

Sans même m'en apercevoir, quelques larmes étaient en train de couler le long de mon visage. Le regard de Shoto exprime plusieurs émotions comme la tendresse et la joie mais aussi la douleur mais son visage reste toujours neutre. Je ne sais pas vraiment ce qui le fait souffrir mais je veux l'aider.

J'attends impatiemment sa réponse mais elle n'est pas du tout celle que je voulais entendre.

"Je suis désolé mais je refuse. Est-ce qu'une seule fois tu t'es demandée pourquoi je n'ai jamais aimé (n/g) ? Ou encore pourquoi je me suis éloigné de toi ? Tu en as la moindre idée ?"

Mes larmes ont redoublé d'intensité et je fais non de la tête donc il reprend.

"Je suis amoureux de toi (t/p). Et ça, depuis longtemps. Sauf que tu ne t'en es jamais aperçue et je sais que ton cœur ne m'appartient pas. Alors s'il te plaît, si tu tiens à moi, laisse-moi tourner la page et ne t'approche plus de moi."

Je m'attendais à tout sauf à ça. Shoto n'attend pas que je réponde, se retourne et commence à partir.

Non... Ça ne peut pas se finir comme ça... A chaque pas qui m'éloigne un peu plus de lui, je sens mon cœur être remplacé peu à peu par un gouffre sans fond. Mes jambes avancent toutes seules et je me dirige vers Shoto d'abord en marchant puis en courant. J'arrive à son niveau et me colle dans son dos pour le serrer dans mes bras. Il arrête de marcher mais ne dit rien. J'éclate littéralement en sanglot.

"S'il te plaît Shoto... J'apprendrai à t'aimer, mais ne me laisse pas... Rien qu'en te voyant partir, dos à moi, j'ai senti mon cœur disparaître! ... Je tiens bien trop à toi ! ... Je ne sais pas si c'est de l'amour, mais je pense que ce sentiment peut le devenir ! ... Je sais que ma demande peut paraître égoïste... Laisse-moi une chance Shoto... S'il te plaît..."

Il ne dit toujours rien et me laisse pleurer sur sa chemise, sans bouger, me laissant dans cette position.

Soudain, il se retourne et me prend à son tour dans ses bras, appuyant ma tête contre son torse pour essayer de me calmer. Je resserre mon étreinte et pleure encore plus, mais cette fois ce sont des larmes de joie, comprenant qu'il me laissait une seconde chance.

Je ne sais pas vraiment combien de temps j'ai mis pour me calmer, mais je finis par relever la tête pour voir le visage de Shoto, qui était d'ailleurs en train de me caresser les cheveux. Je le regarde et le vois avec un magnifique petit sourire. Son regard exprime toute la tendresse qu'il me porte et je crois que c'est la première fois que je la remarque vraiment. Il est vraiment beau.

"Je veux bien essayer de te faire tomber amoureuse de moi (t/p), mais si vraiment je vois que ça ne marche pas, j'aimerai que tu me laisses vraiment pour que je puisse tourner la page. Je sais que si je reste avec toi, je n'y arriverai pas. Alors s'il te plaît, promet-le moi.
  -    Je te le promets Shoto..."

Comme pour sceller cette promesse, Shoto vient déposer un tendre baiser sur mon front, et je me surprends à en vouloir un autre ailleurs, sur les lèvres pour être exact.

Même si je l'ai dit, je ne sais pas si je serai capable de le laisser partir un jour. Mais une petite voix dans ma tête me dit que je n'aurai jamais à y penser et que je ne regretterai pas d'avoir essayé de créer quelque chose avec Shoto... Après tout, il m'a promis de se marier avec moi quand nous serons grand et moi de ne jamais l'abandonner non ?

PDV Narrateur (omniscient) :

Et effectivement, (t/p) n'a jamais regretté une seule fois d'avoir laissé sa chance à Shoto tout comme lui n'a jamais regretté de lui avoir pardonné.

Même maintenant, après près de soixante ans de mariage, leur amour est si puissant que même un inconnu qui les verrait pour la première fois ne pourrait jamais en douter.


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Bon, Bon, Bon...
J'ai bien cru que je ne finirai jamais cette commande. Disons que pendant que je l'écrivais, vers le début je crois, j'ai commencé à douter sur si je devais vraiment continuer d'écrire ou pas, sur mes motivations, tout ça tout ça... J'avais presque l'impression de me forcer à écrire, et je me suis rendue compte de quelque chose qui m'a vraiment mise dans un bad mood : je n'avais presque plus d'idée de scénario et plus aucun personnage ne me donnait envie d'écrire. 

Bref ! je ne vais pas m'étaler sur ma vie (vu que vous vous en battez certainement les couilles/boobs) donc revenons à la fin habituelle 😅.

J'espère que l'histoire vous aura plu !

Kiss 💕💋

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5853 mots

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