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Boonswèèèèèrrre ! Et oui le retour du Levi x reader 😂😂(toujours une commande de elodieli3001, qu'on ne présente plus tellement il y a de ses commandes dans ce recueil 😂).

Bon je ne vais pas vous embêter avec une note qui ne sert pas à grand chose puisque je n'ai pas vraiment de truc à dire 😅.

Bonne lecture 💋📚 !

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Codes utilisés :

(t/p) : ton prénom
(c/f) : couleur favorite
(c/y) : couleur yeux
(t/n) : ton nom

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"Pour filer une cible en groupe, poste toi en biais derrière elle et en hauteur pour tout surplomber..."

Levi Ackerman

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PDV (t/p) :

Je suis dans le bureau du Caporal Levi en train de faire mon rapport sur les progrès de la nouvelle recrue, Eren Jaeger. En tant que seconde du Caporal, c'est moi qui suis chargée de l'entraîner lorsque le Caporal a un empêchement. Il me fait entièrement confiance, au point où pendant les expéditions extra muros il laisse sa vie entre mes mains. C'est moi qui assure ses arrières et il fait de même.

Une fois mon rapport finit, le Caporal laisse planer un petit silence avant de me donner quelques instructions.

"Rassemble le reste de l'escouade. Je veux que tout le monde soit au terrain d'entraînement à quatorze heures trente.
  -    Bien mon Caporal."

Je fais le salue et il replonge dans sa paperasse pendant que je quitte son bureau. Lorsque je suis enfin dans le couloir, je m'adosse au mur et prends une grande inspiration pour calmer les battements frénétiques de mon cœur. Il est vraiment trop beau !!! Je ne sais même pas comment je fais pour rester calme devant lui.

Bref. Je reprends mon chemin et commence à chercher tous les membres de l'escouade Levi. A quatorze heures trente pile nous sommes tous réunis sur le terrain et le Caporal Levi vient de nous rejoindre.

L'entraînement commence par de la manœuvre tridimensionnelle. On se place tous en ligne et on a exactement une minute pour couper le plus de nuque de faux titans. Le Caporal donne le départ et nous partons tous rapidement. J'essaie de gérer ma consommation de gaz au maximum et de compter aussi sur la force de balancier. Je repère rapidement plusieurs faux titans que je m'empresse de décapiter. Je réitère l'exploit de nombreuse fois jusqu'à ce que le bruit d'un second sifflement retentisse dans toute la forêt. Je me dirige toujours à la même vitesse vers l'entrée de la forêt où se trouve déjà le Caporal, Erd et Gunther. Auruo, Petra et Eren ne tardent pas à arriver.

Pour pouvoir différencier nos "victimes", chacun à une couleur de peinture différente sur ses lames. Moi j'ai la couleur (c/f). Le Caporal Levi utilise son équipement tridimensionnel pour aller faire les comptes. Après quelques minutes, il revient vers nous et nous nous mettons autour de lui pour qu'il donne les scores de chacun.

"Bon alors on commence dans l'ordre dans lequel vous venez de vous placer. Alors déjà sachez qu'il y avait cent titans et que vous les avez tous eu. Donc : Auruo tu es à quatorze, Erd dix-sept, Gunther dix-neuf, Eren dix-
  -    Wow Eren comment tu as pu faire un score aussi bas ?"

La voix de Petra coupe celle du Caporal. Je ne pense pas qu'il aime, surtout qu'il ne la supporte pas et qu'il déteste les gens qui se moquent des autres. Même si je n'ai pas à le faire, je me sens obliger d'intervenir avant que le Caporal ne s'énerve plus.

"Petra, si c'est pour dire ça tu ferais mieux de te taire et d'écouter le Caporal.
  -    (t/p) à raison. Surtout que tu te moques mais que tu as eu un score plus bas que le sien, de huit titans, ce qui est le score le plus faible de toute l'escouade. Prends exemple sur (t/p), qui a eu trente-deux titans à elle seule."

Je vois la rousse rougir de honte de s'être fait réprimander par le Caporal. Elle me laisse un regard haineux. Avec le temps j'ai pris l'habitude de l'ignorer lorsqu'elle fait ça. Tout le monde au bataillon a compris qu'elle est amoureuse du Caporal, même le concerner, et elle me voit comme une rival. D'ailleurs elle a bien raison mais ça, jamais j'irai lui dire.

Après cette petite altercation, nous passons au combat au corps à corps. Le Caporal nous laisse former librement les duos et Petra se jette littéralement sur moi. Il lui arrive quoi au juste ? Le Caporal semble aussi perdu que moi et nous regarde bizarrement. Les autres duos se forment et nous passons les uns après les autres pour que le Caporal puisse nous évaluer et voir ce qu'on doit améliorer. Gunther et Erd passent en premier. Petra en profite pour me prendre un peu à part et laisse tomber son faux sourire pour me parler.

"Je n'aime pas du tout la façon dont tu prends tout le monde de haut, tout ça parce que le Caporal t'as à la bonne. Mais je vais te donner une bonne leçon moi, pendant l'entraînement. A tel point que tu n'oseras plus te montrer devant MON Levi."

Elle ne me laisse pas en placer une et me tire vers notre escouade, qui d'ailleurs n'avait même pas remarqué que nous nous étions éloignées. Quoique... Le Caporal l'a peut-être remarqué vu les petits regards qu'il nous lance. Le combat Erd-Gunther a fini plutôt rapidement et maintenant c'est notre tour.

Chacune se met en position et le Caporal nous dit qu'on peut commencer et pour provoquer Petra, j'enlève ma garde et je lui fais un petit sourire en coin. Vous savez, ce sourire narquois qui vous fait bien rager. Ça semble marcher puisque Petra se précipite vers moi et tente de me mettre un coup de poing. Ni une, ni deux, je lui attrape le bras, me retourne et la fais passer au-dessus de moi pour qu'elle finisse sa chute violemment sur le sol. C'est son dos qui a pris le plus cher (vu qu'elle est tombée dessus) alors elle est paralysée pendant quelques secondes. J'en profite pour la retourner, m'asseoir à califourchon sur elle et lui bloquer les deux bras dans le dos d'une main pendant que l'autre appuie sa tête dans la terre.

Voici le sens propre de mordre la poussière. Je me penche vers son oreille et lui murmure une dernière phrase pendant que le Caporal fait le décompte. (NDA : comme dans les combats de catch)

"Alors ? Qui est-ce qui n'osera plus se montrer devant le Caporal maintenant ? Et ensuite, le Caporal est un être humain, il n'appartient à personne, et encore moins à toi."

L'objet de notre discussion finit le décompte et annonce que j'ai gagné. Je quitte le dos de cette rousse et dans un magnifique sourire plein d'hypocrisie, je lui tends la main pour l'aider à se relever. Elle donne un coup pour dégager ma main et se relève toute seule. Je me dirige vers les autres pendant qu'Eren et Auruo se mettent en place pour leur combat.

En revenant à ma place je crois halluciner. Devant moi se tient le Caporal en train de me fixer avec un sourire satisfait. Au début j'ai cru rêver mais après réflexion, il est vraiment en train de sourire. Un sourire certes presque imperceptible, mais un sourire quand même. Je pense que ça fait un moment qu'il a envie de balayer Petra mais qu'il ne peut pas alors me voir le faire à sa place doit lui plaire d'une certaine façon. C'est donc avec la fierté d'avoir fait sourire le Caporal que je retourne à ma place, sous le regard meurtrier de Petra, qui doit certainement s'être jurée de se venger.

⚔

Le lendemain, après avoir passé tout la matinée à récurer dans les moindres détails le QG, je rejoins Hanji pour manger, qui doit être la personne avec que je m'entends le mieux (après le Caporal) de tous les membres du bataillon. Je prends un plateau sur lequel je mets différents plats et commence à chercher ma folle aux titans dans la salle. Je la vois en train de me faire des grands signes en criant mon nom, effrayant au passage les nouvelles recrues qui ne sont pas habituées au comportement de mon amie chef d'escouade.

Je pose mon plateau près du sien et m'excuse auprès des cadets qui ont été surpris. Lorsque je m'assois enfin, Hanji commence à m'agresser en me parlant de ses recherches sur ses deux nouveaux titans, Sawney et Bean. Je l'écoute d'une oreille, dodelinant de la tête pour lui faire croire que je suis d'accord avec tout ce qu'elle dit. Je dois avouer que je ne suis pas passionnée par les titans et que mon amie est un vrai moulin à parole lorsqu'on commence à parler d'eux, mais je dois avouer qu'elle est vraiment drôle et que je ne saurais pas ce que je ferais si elle n'était pas avec moi au bataillon.

Je parcours la salle du regard et mes yeux se posent sur une personne avec des cheveux de jais, en grande discussion avec le Major. Je continue de l'admirer de loin, le détaillant entièrement du regard et essayant d'imaginer ce que les deux hommes peuvent bien être en train de se dire. Je me fais interrompre par Hanji qui passe la main devant mes yeux en me demandant si je l'écoute. Elle suit mon regard pour voir ce qui peut être plus intéressant que des titans et lorsqu'elle comprend qui je regardais, elle me fait un sourire plus que suggestif. Je sens que je vais passer un sale moment moi...

"Bah alors (t/p)~... On est trop concentrée sur le séduisant Caporal pour m'écouter parler de mes merveilleux titans~ ?
  -    Commence pas Hanji...
  -    Mais qu'est-ce que tu attends pour aller lui dire, bon sang ?
  -    Et c'est reparti..."

Je soupire, déjà lasse alors que la discussion ne fait que commencer. Je sais déjà tous les arguments qu'elle va sortir mais je n'ai même plus la foi de la contredire. Je continue de manger pendant qu'elle commence à m'exposer toutes les raisons de "pourquoi je devrais aller me déclarer au Caporal" que j'ai déjà entendu encore et encore...

"Mais enfin (t/p) ! Ouvre les yeux ! Ça se voit comme le nez au milieu de la figure que tu es spéciale pour lui ! J'irai pas jusqu'à dire qu'il te fait un traitement de faveur mais on a tous compris que vous avez une relation particulière tous les deux ! En plus vous êtes vraiment toujours ensemble ! Et puis, sérieusement, tu es la seule à avoir déjà vu le sourire de Shorty ! Même Erwin ne l'a jamais vu ! Et ensuite tu crois vraiment que Petra serait jalouse de toi si on avait pas l'impression que vous formez une beau couple ?"

Je termine la dernière bouchée de mon dessert et m'essuie la bouche. Je me tourne vers mon amie et commence à lui dire tous mes contres-arguments. Oui, je sais, à la base j'avais la flemme de la faire mais je sais que si je ne le fais pas elle va répandre des rumeurs sur moi et le Caporal et c'est bien la dernière chose que je souhaite.

"Alors pour commencer, je n'ai pas de traitement de faveur et nous n'avons pas de relation "particulière". Il est mon supérieur et moi sa subordonnée, point. Ensuite, je ne pense pas que je sois la seule à avoir vu le sourire du Caporal. C'est juste que tu ne dois pas connaître les autres personnes ou bien qu'elles ne sont plus parmi nous. Et c'est quoi le rapport avec Erwin ? Oui ils sont proches mais ça reste son supérieur. Et pour finir, tu viens sérieusement d'utiliser l'argument "Petra" ? Je te rappelle qu'elle pourrait être jalouse du thé du Caporal parce qu'il l'aime plus qu'elle. Elle est jalouse de sa tasse de thé parce qu'elle touche ses lèvres et pas elle ! Donc laisse-moi rire mais, franchement, tu as déjà fait mieux pour essayer de me convaincre.
  -    Bah il faut bien un peu de nouveauté une fois de temps en temps...
  -    Mais bien sûr... Tout ça pour dire que je ne vais pas me déclarer au Caporal. Ma relation actuelle avec lui me va très bien et ce n'est pas quelques sentiments qui vont tout changer. Je vais faire comme je l'ai toujours fait depuis que je m'en suis rendue compte : rester la même personne avec lui comme avec les autres pour que personnes ne puisse comprendre. Maintenant si tu veux bien m'excuser, le Caporal veut que je fasse un peu de paperasse parce que le Major s'est lâché aujourd'hui.
  -    (t/p)..."

Je pars comme ça, sachant très bien que mon amie doit me regarder avec son air triste qu'elle prend à chaque fois qu'on aborde ce sujet. Je n'ai pas besoin de sa pitié. Ma vie actuelle me convient parfaitement et je n'ai pas besoin que mes sentiments soient partagés pour être heureuse. J'aime juste être avec lui, même si ce n'est qu'en tant que subalterne.

PDV omniscient :

Pendant que la (c/c) part débarrasser son plateau sous le regard triste de son amie à lunette, une jeune femme rousse avait entendu toute leur conversation et avait enfin un moyen de se venger de l'humiliation que lui avait fait sa camarade. Et c'est dans un petit rire machiavélique qu'elle se leva à son tour pour débarrasser, attendant le bon moment pour se venger...

⚔

Le lendemain, j'arrive au réfectoire pour manger mon repas, toujours en compagnie d'Hanji. Je suis encore en train de faire la queue pour récupérer ma nourriture lorsque je vois du coin de l'oeil le Caporal rentrer à son tour dans la grande salle. Je ne peux m'empêcher de le fixer et je sors de ma contemplation par Hanji qui se plaint que j'ai arrêter d'avancer et que je bloque tout le monde. Je m'excuse rapidement et avance.

Soudain, le silence prend place dans la salle pourtant habituellement si bruyante. Tout le monde fixe une personne debout sur une des tables. Qu'est-ce que Petra est encore en train de faire ? Je fronce les sourcils et regarde Hanji qui semble aussi perdue que moi.

"Ecoutez-moi ! J'ai une annonce importante à faire !"

Après avoir dit ça, elle semble chercher quelqu'un du regard. Ses yeux se posent d'abord sur le Caporal, un peu trop à mon goût d'ailleurs, puis ils viennent se poser sur moi. Oula... Qu'est-ce qu'elle a encore préparé comme plan foireux ?

Je n'ai pas besoin d'attendre plus longtemps qu'elle lâche tout ce qu'elle avait à dire, pour mon plus grand malheur.

"Vous voyez la seconde du Caporal Levi, (t/p) (t/n) ? On est d'accord que vous la respectez tous ? Et bien est-ce que vous continuerez à le faire si je vous dis qu'elle est amoureuse du Caporal ?"

Je sens mon visage perdre toute couleur en moins d'une seconde. Comment ça se fait qu'elle soit au courant ? Je regarde Hanji qui est aussi surprise que moi et lève les bras en l'air pour dire que ce n'est pas elle qui lui a dit et je la crois.

Je sens presque tous les regards de la salle sur moi et décide de chercher une paire d'yeux gris acier que je trouve facilement parmi tous ces gens. Il semble vraiment surpris, à croire que mon jeu d'actrice est vraiment présent. Ses yeux ne reflètent aucun sentiment et, comprenant que je risque de me prendre un râteau sous peu et devant tout le monde, je décide de prendre la meilleure décision qui s'offre à moi : fuir.

Je pose mon plateau sur la première table que je trouve et commence à courir hors de la salle, les larmes aux yeux. Les gens s'écartent pour me laisser passer sans pour autant me lâcher des yeux. Vraiment, il n'y a aucune sensation pire que celle de se sentir observer par un très grand nombre de personnes.

PDV Levi :

Je suis comme figé. Je la regarde quitter la pièce en courant et j'aimerai la poursuivre mais mon corps refuse de bouger. J'ai même cru voir ses yeux briller, surement au bord des larmes. Bordel ! Corps de merde !

Pendant que je m'insulte mentalement, je vois Hanji partir comme une furie en direction de la rousse, visiblement bien énervée. Elle lui attrape le bras et la fait tomber de la table. Petra est apeurée devant le regard meurtrier de la brune qui se penche un peu vers elle et lui attrape brutalement les cheveux afin de relever la tête de la rousse pour qu'elle soit à peu près à la même hauteur qu'elle. Petra se met à hurler de douleur mais Hanji lui donne un coup de poing qui la calme tout de suite. Elle se mord la lèvre jusqu'à sang pour ne pas crier, pleurant en silence, essayant de ne pas déchaîner encore plus la brune qui semble déjà sur le point de faire un meurtre. Shitty glasses commence à parler d'une voix d'outre-tombe.

"Ecoute-moi bien Petra. Tu ne sers absolument à rien ici. Tu es nul et tu ne fais que retarder les autres. Alors tu arrêtes de foutre la merde et tu restes bien sagement dans ton coin.
  -    Mais-
  -    Ta gueule. On te garde dans le bataillon d'exploration uniquement parce que tes parents nous payent pour ne plus te voir. Alors si tu ouvres encore une fois la bouche pour dire quoi que ce soit, Sawney et Bean auront de grandes chances de pouvoir manger de la chaire humaine. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?"

Petra ne dit pas un mot et hoche simplement la tête. Son regard croise le mien, certainement pour me demander de l'aide mais la seule chose que j'ai envie de faire (autre que d'aller rejoindre (t/p)) c'est de vomir tout le repas que je n'ai pas encore eu le temps de manger.

Je ne sais pas si c'est à cause de son regard ou parce que j'ai enfin digéré l'information, mais mon corps peut de nouveau bouger. Je m'approche d'elles et m'arrête à leur niveau. Avec la même voix que d'habitude, je commence à parler.

"Lâche la shitty glasses.
  -    Tu plaisantes Levi !! Tu as bien vu comment elle a humilié (t/p) devant tout le bataillon alors que ce n'est qu'une moins que rien !!
  -    Hanji. Lâche. La."

Je lui lance un de mes regards les plus noirs sans vraiment m'en rendre compte. Elle soupire, la lâche et se redresse, croisant les bras contre sa poitrine, visiblement contrariée. La jeune femme rousse s'écrase contre le sol et commence à pleurer et à ramper vers moi, marmonnant des "merci".

Lorsqu'elle arrive à une vingtaine de centimètres de ma chaussure, je lui donne un énorme coup de pied dans la mâchoire qui lui fait voler une dent. Elle me regarde, complètement désemparée, ne comprenant pas pourquoi j'ai fait ça. Je m'accroupis et lui attrape le visage d'une seule main sous le menton, comme si je voulais l'étrangler. (NDA : je sais pas si vous arrivez à visualiser la scène mais c'est la position ou quand on te fait ça t'as des joues de hamster)

"La prochaine fois que tu fais pleurer la personne qui compte le plus à mes yeux, ce ne sera plus une dent qui quittera ton corps, mais ta tête."

Et sans plus de cérémonie, je quitte le réfectoire, toujours plongé dans le silence, pour aller trouver (t/p) et pouvoir lui parler.

Au début, mes pas se font plutôt lents, marchant à une vitesse normal, puis au fur et à mesure je me mets à accélérer jusqu'à courir dans les couloirs, voulant la retrouver au plus vite.

Je commence par chercher dans sa chambre, je demande au gens dans les couloirs s'ils l'ont vue, je fouille littéralement toutes les pièces du bâtiment sans la trouver. Finalement, je l'aperçois sur le terrain d'entraînement et je me précipite là-bas.

Une fois devant le terrain, je ne m'annonce pas tout de suite, histoire de reprendre rapidement mon souffle et d'avoir l'air un peu plus présentable devant elle. J'en profite pour la détailler du regard. Elle est en train de s'entraîner au corps à corps sur un mannequin, certainement en train d'imaginer qu'il s'agit de Petra vu la rage avec laquelle elle frappe le pauvre homme de bois.

Je finis par m'approcher d'elle et elle me remarque mais reporte son attention sur le mannequin, trop occupée à le frapper. J'attends à côté d'elle qu'elle se calme ou bien juste qu'elle veuille bien me parler mais ce moment ne semble pas arriver donc je prends la parole.

"(t/p)... Est-ce que ce qu'a dit Petra est vrai ?"

Elle arrête son entraînement mais refuse toujours de croiser mon regard.

"A quoi ça sert que je vous réponde puisque de toute façon je sais très bien que vous ne m'aimez pas.
  -    Qui a dit ça ?"

Elle tourne enfin son visage vers moi et je croise ses magnifiques yeux (c/y) qui laisse apparaître une lueur d'espoir dans ce flot de tristesse qui l'accable. Je m'approche encore un peu plus d'elle jusqu'à pouvoir coller mon front contre le sien. Je sens son souffle sur mes lèvres et je vois ses joues prendre une légère teinte rose.

"Je répète ma question (t/p). Est-ce que ce qu'a dit Petra est vrai ?
  -    Oui Cap-
  -    Levi. Je te parle en tant qu'homme, pas en tant que supérieur. Donc appelle-moi Levi et ne me vouvoie pas. Reprends là où je t'ai coupée."

Elle sourit et retrouve un peu de sa joie habituelle.

"Oui Levi. Petra a dit la vérité. Je suis amoureuse de toi."

Lorsqu'elle finit sa phrase, je l'embrasse sauvagement, n'attendant que ça depuis plusieurs mois. Nos corps bougent tous seuls pour se coller encore plus l'un à l'autre et nos bras viennent naturellement se placer sur le corps de l'autre : les miens autour de sa taille pour la maintenir contre moi et les siens derrière ma nuque pour son bras droit et sur mon torse pour son bras gauche, remontant petit à petit pour venir me caresser la joue avec sa main.

Nos langues se cherchent et finissent par se trouver. L'une de mes mains descend doucement le long de sa cuisse, lui provoquant de nombreux frissons, m'excitant au passage. Elle relève sa jambe et je passe ma main dessus, prêt à la porter pour la faire mienne la tout de suite.

Mes plans sont interrompus par un raclement de gorge puissant. On se sépare rapidement et je croise les yeux bleus d'Erwin accompagné par une vingtaine de cadets, très certainement venus s'entraîner. Ils ne pouvaient vraiment pas tomber à un pire moment ceux-là...

"Je suis désolé de vous interrompre Caporal Levi et cadet (t/n), mais je ne pense pas que ce soit le lieu approprié pour faire... ça."

(t/p) est devenue toute rouge de gêne et se confond en excuse pendant que moi je ris intérieurement (bah oui je ne vais pas faire disparaître ma réputation de personne froide et violente aux yeux des cadets).

J'attrape son poignet et la tire vers le bâtiment. On marche dans les couloirs lorsque je la sens s'arrêter. Je me retourne vers elle, réfléchissant à une quelconque raison expliquant son refus d'avancer. Elle me fuit du regard et est légèrement rougissante. Après quelques secondes dans le silence du couloir vide, elle se décide à parler.

"Le-Levi. Moi je t'ai dit ce que je ressentais mais... Mais toi tu ne m'as rien dit."

Elle fait une légère moue boudeuse qui me fait esquisser un rapide sourire en coin. Je tire sa main que je tenais encore et elle atterrit contre mon torse. Elle relève son visage vers moi, de plus en plus rouge. Je m'approche lentement de ses lèvres et au dernier moment je dévie vers son oreille, frôlant sa mâchoire de ma bouche. Je lui chuchote sensuellement ces quelques mots qui réchauffent l'air autour de nous.

"Je t'aime comme un fou. Je serais prêt à tuer pour toi (t/p)."

Ensuite, je mordille son lobe ce qui lui fait pousser un petit cri, s'apparentant à un gémissement, certainement pas préparée à ce que je fasse ça. Mes lèvres descendent dans son cou que je parsème de baisers brûlants. Elle lève la tête pour me faciliter l'accès et ses mains agrippent ma chemise, la froissant au passage. D'un geste expert, je défais les deux premiers boutons de sa chemise et commence à embrasser la naissance de sa poitrine. Soudain, elle semble reprendre légèrement ses esprits malgré sa tête embrouillée par son envie.

"Pas ici Levi. Allons ailleurs."

Ni une ni deux, on se dirige vers mon bureau qui se trouve un peu plus loin dans le couloir mais avant même de passer la porte, (t/p) se jette sur moi pour m'embrasser. Elle enroule ses jambes autour de ma taille et je la soutiens en glissant mes mains sous ses fesses. Je réponds à son baiser et colle mon dos contre la porte. J'ouvre cette dernière avec mon coude sans pour autant rompre le contact et rentre dans la pièce avant de claquer la porte d'un coup de pied.

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Tout d'abord, désolée pour cette longue attente 😅 !!

Je viens de reprendre les cours après presque 6 mois et en plus je viens de rentrer en 2nd donc je dois m'habituer à beaucoup de changement dans des conditions pas forcément optimales (MASQUE). Donc il est vrai que j'avais un peu laissé cette OS à l'abandon 😅 mais ne vous en faites pas, la voilà !!

Merci beaucoup d'avoir lu ma OS, j'espère qu'elle vous aura plu 😉 !

Kiss 💋❤

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4313 mots

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