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0.4 - Noir

Corbeau, à lui-même : Imbécile, imbécile, imbécile.

Toujours dans la cave, ils sont assis en face à face. Corbeau fait trembler sa jambe droite.

Corbeau : Arrête de me faire ces yeux doux ! Tu crois que tu vas m'avoir comme ça ? Eh bien non, je ne suis pas dupe !

Fillette : Dé... Pardon, d'accord.

Corbeau : Bon, ça commence à faire plusieurs heures et tu ne sembles pas vouloir parler.

Fillette : Je ne sais vraiment rien ! Je le jure.

Corbeau : Je vais te dire quelque chose, moi. Je ne vois absolument pas ce qu'une gamine viendrait faire ici. Surtout si elle est mentalement aussi faible. Tu es bien trop innocente et pure. Ce genre de personne n'existe pas dans ce monde. Comme tu l'as pu constater, nous sommes dans un parc d'attractions, et nous y sommes prisonniers. C'est impossible de s'enfuir de ce lieu, tout simplement parce que si on en sort, même si on marche tout droit, on finit toujours par arriver devant le portail du parc.

La fillette reste silencieuse et continue d'écouter.

Corbeau : On connaît trois tueuses. D'abord, Bêta, qui a toujours son épée sur elle et qui est la plus intelligente et polie. Ensuite, Gamma, celle que tu as rencontrée, qui est folle, violente et impulsive. Puis Delta, qui est la moins dangereuse et qu'on ne voit jamais. Bêta, Gamma et Delta, des lettres grecques. Il manque quelque chose, tu ne penses pas ?

Fillette : Quoi ?

Corbeau : Alpha. Sûrement la tête du groupe. Personne ne l'a vu. On ne sait pas qui elle est, ni à quoi elle ressemble, ni si elle existe vraiment. Ce qui signifie que tu peux très bien être elle.

Fillette, regarde le sol : Oh...

Corbeau : C'est peut-être un homme, peut-être une enfant, on ne possède aucune information, et c'est bien pourquoi il faut se méfier d'absolument tout le monde.

Fillette : Mais pourquoi on est prisonnier ?

Corbeau, prend une pause avant de décider de répondre : On l'ignore. On ne sait même pas pourquoi on se fait tuer. Et elles continuent leur massacre, quand ça leur chante. On a perdu notre mémoire, mais elle revient avec le temps. On doit sûrement se rappeler de notre vie entière juste avant de mourir. Peut-être qu'on est tous des criminels, et qu'on reçoit notre peine dans ce monde. Ce monde irréel. Il y a bien trop de choses inexplicables pour que ce monde soit réel. Mais alors, qu'est-ce qu'une gamine aurait bien pu faire pour finir ici ?

Fillette : Mais, vous aussi, vous êtes un gamin...

Silence. Corbeau fixe la fille qui fuit son regard.

Fillette : Atchoum !

Corbeau, dans sa tête : Elle ne s'est pas plainte une seule fois depuis son arrivée. Par politesse j'aurais aimé lui apporter une couverture ou quelque chose mais elle a peur d'être seule, et je n'ai pas envie de partir en étant conscient qu'une gamine suffoque dans ma cave...

Moment de réflexion.

Fillette : Vous pouvez partir si vous voulez. Je suis désolée de vous avoir retenu tout à l'heure. Je me suis un peu plus habituée, ça devrait aller...

Corbeau est légèrement étonné qu'elle le dise d'elle-même.

Corbeau, perplexe : Je reviens.

Il se lève puis quitte la cave. Il part en laissant la lumière allumée. La petite fille reste sagement sur la chaise. Elle relève son visage et contemple la lampe sur le plafond.

Noir complet. On entend le tic tac de l'horloge, qui s'accélère.

La lumière s'allume, le silence s'installe de nouveau. Corbeau est de retour, avec une couverture et de la nourriture.

Corbeau : Putain, je le savais.

Il accourt vers la petite fille. Sa chaise s'était renversée sur le côté, elle transpirait et avait du mal à respirer.

Corbeau : Hé, je suis là ! Pourquoi la lumière s'est éteinte, bon sang ?! Hé, réponds si tu m'entends !

Il la détache. Elle garde les yeux fermés, par peur. Sa respiration est saccadée.

Corbeau : Regarde-moi ! Hé ho !

Il la tient par les épaules. Il sent qu'elle tremble.

Elle semble vraiment aller mal.

Corbeau : Réponds ! Ça va ? C'est bon, je suis là.

Toujours la respiration instable, elle redresse la tête.

Elle ouvre légèrement ses yeux.

Corbeau : Tu me vois ?

Corbeau se fige. Elle lui avait souri faiblement.

Puis elle s'évanouit et tombe dans ses bras.

Après quelques secondes, Corbeau passe sa main sur son propre visage et soupire.

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