/Avant de lire ce poème, je vous recommande, si vous lisez sur téléphone, de le tenir à l'horizontale (couché) pour comprendre les rimes /

Les larmes creusent mes joues
Ces moment passés ne sont qu'illusion.
Qu'apporte la vie? Je me questionne et en joue
Tu m'as attendue, pour éviter cette invasion.
Invasion, qui est vide, n'est que néant.
Tu m'as dirigée, aimée, accompagnée avec passion
Je te remercie de ta présence, ton cœur est séant.
Petites oreilles autrefois roses,
Ne sont plus que ternes et blêmes.
Petites oreilles qui aimaient tant être la cause
Du principal plaisir que tu éprouvais, j'aime
Tu étais joueuse, baladeuse, mystérieuse, mielleuse.
Mais ta souffrance te freinait frénétiquement.
Et j'en souffrais aussi car je savais que tu n'étais pas miraculeuse.

Un coup. Deux coups. Trois coups.
Jaccours à toi, tu es fébrile.
Tu te ruais désespérément à t'en rompre le cou.
Puis d'une caresse, j'ai accepté cette faiblesse fragile.
《Tu as assez lutté.》
Choc. Coup final. La cloche retentit la fin des cours.
Je sens à présent cette légèreté.
Ressens tout mon amour.
Le ressens-tu? Ce soulagement infini?
Je sais que nous nous reverrons plus tard.
Ta douleur ne perdurera plus, elle est finie.
Mais mes mots se font rares.
Mon encre s'assèche, elle file avec toi.
Ne crains rien, nous sommes encore reliées.
Mamma Mia; mon bébé, nos cœurs sont liés.
Juste toi, et moi.

28/07/2019

Écrit à 20h20, une demi-heure après la mort de Mia, une lapine blanche adorablement gentille.