„ Dans leurs yeux, je le vois,
le grand moi a perdu de son éclat,
je ne suis plus que de vulgaires rides,
un survivant de ce corps putride.

M'a bien eu cette maudite vieillesse,
prétendant me couvrir de sa sagesse,
doucement a-t-elle parsemé de ses mains ,
mon visage de nostalgiques dessins.

Considéré comme un vieux sénile,
pour seul ami une solitude stérile,
savent-ils seulement que ma peine,
est la preuve d'une labeur ancienne ?

Ils sont jeunes, ils sont florissants,
mais prennent garde ces enfants,
car aussi long puisse paraître le temps,
les fleurs s'usent, fanent, harmonieusement.

Tic toc chantonne l'horloge,
me narguant de ses reproches,
J'ai peur Maman. Je m'interroge.
Je le sais. Mon dernier soupir approche. "