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Hors-série 2

"Un autre jour, une autre histoire de viol
Une autre bombe à retardement à enterrer profondément pour exploser
Je ne suis pas la seule qui trouve ça dur à compenser
Je ne suis pas effrayée par Dieu
Je suis effrayée par l'homme."


« Vous pensez qu'elle rêve de quoi ? » demanda une petite voix.

« Je suis sûre que c'est d'un garçon ! » répondit une autre.

« Arrête tes bêtises, il y a que toi pour rêver en permanence de mecs. » soupira une troisième voix.

« L-les filles, vous ne pensez pas qu'il faudrait la réveiller ? », questionna une douce voix masculine, de façon hésitante.

« Ça serait une bonne idée oui... » dit une autre fille.

Ce remue-ménage était bien bruyant pour un jeudi matin. Peu de temps après la fin du cours d'histoire de la magie, présenté par ce cher monsieur Aizawa, une petite foule s'était rassemblée autour d'un bureau.
Sur ce meuble, qui était disposé au fond près de la baie vitrée très vieille, une jeune femme était en train de dormir, la tête dans ses bras. Elle était avachie confortablement sur celui-ci. Son uniforme couvrait une grande majorité de son corps dont sa poitrine imposante qui se soulevait au rythme régulier de sa respiration lente. Ses longs cheveux de jais, attachés en queue de cheval, retombaient sur l'une de ses épaules. Son doux visage semblait en paix : ses yeux clos dévoilant ses longs cils, ses pommettes légèrement rosés et sa bouche entrouverte, témoignaient de sa tranquillité.


« Réveillons-la sinon elle va être en retard. » proposa une petite brune aux grands yeux chocolats et aux joues teintées roses.

« Je m'en occupe, mesdemoiselles ! », déclara un petit homme au regard pervers en se précipitant sur l'endormie. Avant qu'il ne puisse atteindre la fille aux cheveux de jais, un bel homme aux cheveux mi-rouges mi-blancs l'attrapa par le col de sa toge et le souleva.

« Ose ne serait-ce que l'effleurer, je te congèlerais avant de te faire brûler aux Enfers compris ? », menaça le bicolore aux yeux vairons.

« C-compris Todoroki ! » cria effrayé le nain aux cheveux violets avant de brusquement se faire relâcher.

Un soupir s'échappa de la bouche du dénommé Todoroki. Il s'approcha lentement de l'adolescente aux cheveux de jais en se frayant un chemin parmi les quatre filles et le seul garçon venu observer l'agitation. Il se pencha doucement vers la jeune fille et secoua légèrement son épaule en lui chuchotant délicatement de se lever. Elle émit des gémissements plaintifs mais finit par se réveiller à contrecœur. Elle bailla et s'étira, puis observa le monde autour d'elle.

« Yaoyorozu, nous ne voulons pas te presser mais tu vas finir en retard à la réunion de pré-fête. » l'informa la jeune fille au carré brun.

« Retard ? Réunion ? » répéta ladite Momo, encore à moitié endormie. Subitement, elle se leva et s'empressa de ranger ses affaires. Comment a-t'elle pu oublié la réunion ? Et surtout comment a-t'elle pu s'endormir devant le plus passionnant, intriguant et fascinant cours d'histoire de son professeur principal ? « Merci de m'avoir réveillée ! A plus tard !» se pressa-t-elle en sortant de la salle de classe à la hâte.

« Tch, quelle conne. » râla un blond cendré, les pieds sur son pupitre. « Deku mon café et plus vite que ça ! »

Momo accéléra son pas. Depuis le large couloir de l'établissement scolaire de Poudlard, elle entendait les cris du cendré nommé Katsuki Bakugo et les reproches destinés à ce dernier d'Ochaco Uraraka, la brune aux grands yeux chocolats. La noiraude arriva devant une porte, qu'elle poussa afin d'accéder à une autre pièce.

« Et bien Yaoyorozu ! C'est indigne d'une organisatrice d'arriver en retard à la réunion des derniers ajustements ! » s'exclama un homme avec une gestuelle robotique.

« Désolée Iida ! Je n'ai rien manqué ? », s'excusa-t-elle.

Ensemble, ils gérèrent la décoration et le buffet de la fête organisé pour le Saint Andrew, une fête traditionnelle écossaise. En ce jour du trente novembre, Poudlard, comme chaque année, organisait une fête en l'honneur de ce simple pêcheur chrétien. Une demi-journée était généralement banalisée, les cours ayant lieu le matin et la pause du midi permettant aux élèves de se préparer. Les étudiants chargés de l'organisation étaient des délégués et vice-délégués, qui recevaient une récompense pour leur labeur.
Une fois tous les préparatifs finis et vérifiés, Momo rejoignit son dortoir calmement, les couloirs de l'école étant complètement désertés. Elle allait rentrer dans le bâtiment dédié à Serdaigle lorsqu'elle se fit interrompre.

« Yaomomo ! », l'interpella un adolescent aux cheveux rouges ardents. « Mina m'a demandé de te dire d'aller dans sa chambre. » l'informa-t-il gentiment, le sourire aux lèvres.

Elle le remercia puis se dirigea vers la chambre de la Gryffondor, comme le lui avait indiqué son camarade de classe appartenant également à la maison des lions. Une fois devant la porte de la chambre de Mina et d'Ochaco, la Serdaigle toqua doucement puis entra. A l'intérieur, elle aperçut Hagakure Toru, l'adolescente à la magie d'invisibilité, coiffant une petite brune qui coiffait elle-même une fille aux longs cheveux verts nommée Tsuyu Asui. Mina Ashido, l'une des propriétaires de la chambre, maquillait Asui et blablatait comme toujours.
La chambre était sans dessus dessous : des vêtements éparpillés un peu partout sur le sol et sur le lit de libre, une grande trousse de maquillage traînant au sol, les tiroirs de la coiffeuse et des armoires ouverts et débordant de multiples vêtements, des chaussures traînant un peu partout en plus d'être séparées de leur paire... Un grand bazar.

Lorsque la chaîne humaine remarqua la présence de la vice-déléguée, Mina se précipita vers celle-ci et la poussa vers le reste.

« Tu tombes à pic ! On allait justement mettre nos tenues ! », déclara-t-elle.

La spécialiste en acides poussa la noiraude derrière un paravent japonais au motif de fleurs de cerisier avant de retrouver le reste des adolescentes pour laisser de l'intimité à l'organisatrice. La vice-déléguée n'eut donc pas le choix, et enfila la tenue qui lui était dédiée : celle-ci était composée d'un body noir tombant sur les épaules, une jupe kilt évasée rouge arrivant à mi-cuisses ainsi que de longues chaussettes également noires et des mocassins simples.
Une fois qu'elle eut fini, elle laissa sa place à Toru qui mit une chemise à manches blanche, un mini-short kilt bleu clair accompagné de longues chaussettes blanches et de converses bleus foncés.

Puis vint le tour de Tsuyu qui porta un t-shirt à manches et au col roulé noir, un pantalon kilt vert assorti à son béret et des mocassins basiques.
Ensuite, Ochaco revêtit une robe kilt évasé rose pâle, aux épaules tombantes formant un décolleté, avec une ceinture corset noir ainsi que des bottines également noires.
Pour finir, Mina se vêtit d'un croc-top noir avec au-dessus une salopette kilt violette et des converses noires.

Toutes passèrent au maquillage et à la coiffure puis sortirent de la chambre une fois totalement préparées. Elles étaient en retard mais ne s'en souciaient guère. Les garçons n'avaient qu'à les attendre car qui sait patienter, arrive à ce qu'il désire non ?
Momo leur indiqua le chemin pour pouvoir arriver à destination sans encombre. Elles pénétrèrent dans la salle et se firent accueillir par Iida qui leur souhaita la bienvenue, toujours avec sa gestuelle robotique mais également un sourire aux lèvres.

Du côté des garçons, certains s'impatientaient comme ce cher Mineta qui ne souhait rien d'autre que mater, et d'autres devenaient de plus en plus anxieux comme Mashirao Ojiro et Izuku Midoriya. Pourquoi mettaient-elles autant de temps ?

« Putain foutu nerd arrête de faire les cent pas ! » râla Katsuki, un gobelet dans la main. « T'es chiant à faire ça ! »

« Du calme Bakugo ! » le reprit Eijiro, celui à la chevelure rougeoyante. « Il est juste stressé c'est normal vu le temps que mettent les filles. »

« Ouais ben j'en ai rien à battre ! » cria le râleur au tempérament explosif.

« Normal, tu t'en fous de ce genre d'évènement. » affirma calmement Shoto, le bicolore aux yeux vairons.

« Répète ça pour voir ! » enragea le cendré, retenu par son ami aux cheveux rouges.

« Irrécupérable... » souffla dans sa barbe Fumikage, un adolescent aux cheveux couleur noire corbeau.

« Elles sont là. » informa Shoji qui usa de sa magie tentaculaire pour obtenir l'information.

Tous se retournèrent vers l'entrée de la salle où ils aperçurent les adolescentes s'approcher d'eux. En les voyant, Sero Hanta et Mineta Minoru ne purent s'empêcher de cracher le contenu de leurs gobelets : le premier sur le deuxième et le deuxième proche de l'endroit où se situait Koji Koda. Certains arrangèrent leurs élégantes tenues aux quelques touches kilt.

« Désolée du retard... » s'excusèrent Uraraka et Yaoyorozu.

« Eiji allons danser ! » déclara surexcitée Mina en prenant par le bras le rouge.

Le surnommé Eiji confia son gobelet à Tetsutetsu et se fit littéralement tiré sur la piste de danse par sa meilleure amie. Les petits groupes commencèrent à se former : Tsuyu, Fumikage, Shoji et Koji qui discutaient près du buffet ; Hanta, Neito Monoma, Tetsutetsu, Yuga Aoyama et Rikido Sato dans un coin de la salle ; Toru et Mashirao Ojiro ainsi que Mina et Eijiro sur la piste de danse...

« Momo. » l'interpella Todoroki qui tenait deux gobelets remplis de liqueur orangé, « Je t'en ai pris un. »

« Merci, c'est gentil de ta part ! » lui sourit la vice-déléguée en se saisissant de l'objet. « Je devrais prêter main forte à Iida, il se charge seul de l'accueil... » Pensa-t-elle à haute voix.

« Il pourra se débrouiller sans toi j'en suis sûr. » affirma le bicolore, une pointe d'agacement dans la voix. « Tu t'es suffisamment investie dedans, au point de devoir rattraper tes heures de sommeil en cours. »

« Ça m'étonne que tu aies remarqué ça... » rougit Momo qui but légèrement pour cacher son malaise.

Ce fut au tour du bicolore de se sentir gêné. Ce n'était pas de sa faute si son regard se perdait souvent sur la noiraude. Ce n'était pas de sa faute s'il remarquait ses mimiques, ses moindres faits et gestes. Ce n'était également pas de sa faute s'il s'inquiétait souvent pour elle, s'il la trouvait attirante dans cette tenue. Ce n'était pas de sa faute s'il se sentait bizarre en sa présence. Il n'avait rien demandé, rien voulu.
Au même moment, dans un autre coin de la salle, Uraraka et Midoriya étaient en train de discuter de tout et de rien, comme ils le faisaient si bien. De temps à autre ils rigolaient ou encore rougissaient, ce qui l'agaçait profondément. Effectivement, Katsuki Bakugo les observait à l'écart. Qu'est-ce qu'il y avait de si drôle pour que la brune se mette à éclater de rire ? Qu'est-ce que ce putain de nerd devait avoir d'amusant ?
Son regard semblait les assassiner. Il aurait continué si l'adolescente ne l'avait pas remarqué et ne lui avait pas adresser un sourire. Il lâcha son éternel « Tch. » avant de détourner le regard.

«U-Uraraka, ça te dirait de venir danser avec moi ? » bafouilla Izuku en se frottant énergiquement le derrière de son crâne. « E-enfin je ne t'oblige pas m-mais ça me ferait vraiment plaisir si tu acceptais ! »

Il était tout rouge, remarqua-t-elle. Sa timidité et sa maladresse étaient comme contagieuse pour Ochaco : elle se mit également à rougir et à bafouiller une réponse affirmative. Ce fut avec un sourire timide qu'ils rejoignirent Eijiro, Mina et le reste sur la piste de danse presque bondée de monde. Scène qui irrita au plus haut point le cendré, qui but cul sec sa boisson pour tenter de se calmer. Fête de merde, pensa-t-il. Il entendit alors un bruit provenant de l'estrade installée mais précédemment inoccupée.

« Excusez-moi tout le monde ! » déclara la voix de sa vice-déléguée. « En cette journée de fête, le comité d'organisation a une surprise pour vous tous ! »

« Je vous prierai d'accueillir comme il se doit le groupe Wild Angels ! » annonça Iida.

Un brouhaha de cri de joie et d'applaudissements remplirent la salle, au grand désarroi de Bakugo qui dû se couvrir les oreilles. Sur l'estrade montèrent quatre personnes dont deux femmes et deux hommes. L'un des hommes s'installa à la batterie tandis que l'autre près du clavier et les femmes derrière les deux micros. Ils ressemblaient plus à des lycéens que des adultes, se dit Bakugo alors que la musique commença.

Malgré la salle plongée dans le noir exprès, Bakugo put voir en se rapprochant de l'estrade les caractéristiques du groupe : l'homme derrière la batterie avait les cheveux violets relevés en l'air ; l'autre garçon était blond avec un éclair noir ornant une de ses mèches ; l'une des femmes avait des cheveux blonds coiffés en deux chignons sur les côtés et l'autre était coiffé d'un carré aux reflets violets. Tous portaient des masques noirs autour des yeux et des tenues noirs, rendant leurs identités difficiles à trouver.
Le rythme entrainant faisait danser les étudiants de Poudlard au point que Katsuki se retrouva serrer dans la foule. Il ne comprenait pas ce qui se passait, tout le monde autour de lui était déchainé !

Il regarda dans tous les sens, les élèves s'évanouissaient un par un dans la salle. Plus la musique continuait et plus le nombre d'étudiants atteints étaient nombreux. Il observa les environs, des personnes lui tombant dessus. Il vit alors Kirishima et Mina, évanouis au milieu de la piste. Puis dans le coin, Hanta, Neito et tout le reste, tombant petit-à-petit. Il aperçut Todoroki secouant doucement Yaoyorozu pour la réveiller.

« Double Face ! » cria-t-il dans sa direction.

Trop tard, Shoto lui adressa un regard avant de lui aussi tomber de force dans les bras de Morphée. Personne n'était épargné sauf lui ! Ce fut alors qu'il songea à elle. Il regarda les alentours, à sa recherche. Elle devait sûrement être sur la piste ! De plus en plus inquiet, il observait paniqué les alentours et se mit à crier son nom :

« URARAKA ! »

Il la vit enfin : elle retenait ce cher Deku dans ses bras, le secouant pour l'inciter à se réveiller. Elle se retourna lorsqu'elle entendit son nom et croisa le regard du cendré :

« Bakugo ! » cria-t-elle avant de chanceler.

« URARAKA ! » hurla Katsuki en courant dans sa direction.

Il la rattrapa de justesse dans sa chute. Elle aussi semblait être atteinte. La seule cause de tout cela ne pouvait être que...

« ENFOIRÉS arrêtez votre... »

Il se sentit flancher, Ochaco dans ses bras. Il ne put résister. Comme dernière vision, il vit le groupe et plus particulièrement la chanteuse qui lui souriait comme pour le narguer, terminant son morceau.

« Merci cher public. »

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