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chapitre 3

Malsain

Chapitre 3

Jean Charles

Marianne! Elle s'appelle Marianne!  Quel joli prénom mais merveille lui irait mieux donc elle sera Marianne ma Merveille.

Je sais que ma réaction de tout à l'heure était exagérée et qu'elle ne mérite pas la façon dont je l'ai traité, mais c'est ma façon à moi de lui dire avec des mots plus simples que je ne suis pas fait pour elle, elle mérite un homme, un vrai, celui qui saura l'aimer et l'apprécier à sa juste valeur, la protéger quand elle se sentira en danger, et je suis loin d'être cet homme, avec moi elle ne connaîtra que désillusion et peine, comment un homme qui ne connaît pas ses origines ni son nom de famille peut il prétendre vouloir être avec une femme? Non way.

En plus je refuse de me retrouver dans les filets d'une femme, ça n'arrivera plus jamais.

Marianne et moi c'est chose impossible, on vient de deux mondes différents, en plus d'être belle, elle a l'air d'être quelqu'un de bien, elle a une famille qui compte pour elle, et moi qu'est ce que j'ai? Rien, je n'ai rien à lui offrir.

-alors où sont ta petite amie et sa copine?

Je n'avais même pas entendu Requin arriver.

-ma petite amie? Marianne n'est pas ma petite amie.

-alors donc elle s'appelle Marianne? Jolie prénom comme son propriétaire, alors c'est du sérieux entre vous?

-je t'ai déjà dit qu'il n'y avait rien entre nous.

-ok si tu le dis, donc je pourrais bien tenter ma chance avec cette belle nymphe.

-je t’interdis de t'approcher d'elle, laisse la tranquille, ce n'est pas une fille pour toi ni pour moi d'ailleurs.

-parle pour toi, mais pour ma part j'aimerai me la faire, lui donner du plaisir, je m'imagine sur elle entrain de lui faire des choses pas très catholiques, la faire hurler de plaisir, l'amener vers les sommets de l'extase, la pilonner jusqu'à …

-stop! Je t'ai prévenu, si jamais tu touches à ne serait ce qu'un seul de ses cheveux, tu auras affaire à moi, éloigne toi d'elle et oublie qu'elle existe.

-wow! Du calme! Tu ne serais pas par hasard amoureux de la belle Marianne?

-quoi? N'importe quoi. En tout cas je t'aurai prévenu et un homme averti en vaut deux.

-hum ça me rassure, ne perds pas de vue tes objectifs, et arrête de me menacer pour une femme, n'oublie pas que c'est à cause d'une femme que tu en es là, ta chère mère n'a pas fait les choses à moitié, alors il ne faut pas que Marianne suive parce que ce n'est pas le moment.

-je n'oublie pas et ça ne risque pas d'arriver, maintenant parlons affaire, ça fait deux jours que je ne suis pas parti à la chasse.

-ça me plaît ça! Je retrouve enfin mon roc, pas ce pantin qui ne réfléchit qu'avec sa queue.

-requin dégage tu saoule.

-krkrkr ok mais laisse moi d'abord te donner le planning des jours à venir.

Après le départ de requin, je repense à notre discussion.
Je me demande pourquoi je me suis énervé quand il a parlé de coucher avec Marianne,  à ce que je sache, elle ne représente rien pour moi ni ne m'appartient.

Mais je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une douleur aiguë au niveau de ma poitrine.

“c'est la morsure de la jalousie”

Me souffle une voix dans ma tête.

Impossible! Pour être jaloux, il faut déjà que je sois amoureux et tel n'est pas le cas.

C'est juste le goût de l'interdit, de la nouveauté et de la recherche de nouvelles sensations qui m'attire chez Marianne.

J'imagine Marianne dans les bras d'un autre homme et ma colère redouble crescendo, cela n'arrivera pas, elle m'appartient, lorsque j'en aurais fini avec elle, elle pourra batifoler avec qui elle veut mais pour l'instant c'est elle que je veux, et quand je veux quelque chose, je l'obtiens coûte que coûte.

Lorsque j'aurai couché avec elle, je me libérerai de cette obsession, oui c'est une obsession, elle m'obsède cette petite, depuis hier soir, je n'arrête pas de penser à elle, à ce que je pourrai lui faire avec son derrière de rêve.

Je vois nos corps entrelacés, moi, entrain de la faire hurler de plaisir, elle m'en redemandant encore et encore, l'expression de son visage quand elle jouira.

Je me sens tout dur, ça fait des jours que je n'ai pas touché à une femme.

Je vais de ce pas appeler Natasha pour qu'on joue un peu, avec elle, on se prend pas la tête, elle sait à quoi s'en tenir, c'est mon plan cul, on est deux adultes qui se font du bien après chacun retourne à ses occupations. C'est plus simple et la vie reprend son cours.

Marianne Camara

Quelques jours plus tard

Je n'arrive toujours pas à croire que Jean Charles m'ait traité de la sorte moi Marianne Camara fille de Eva et de Mamadou Camara, non j'ai sûrement du rêver.

Et pourtant, je n'arrive pas à lui en vouloir, plus il me résiste, plus mon attirance pour lui devient grand, il me plaît beaucoup et je crois que je suis entrain de tomber amoureuse de lui.

Ne me regardez pas avec de gros yeux! Comment expliquer le fait qu'il me manque atrocement? Quand je pense à lui, à son regard, son corps... olala mon coeur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va sortir de sa cavité.

Si ce n'est pas de l'amour alors ça doit être quelque chose de vraiment spéciale.

Bon trêve de bavardage! Je dois me rendre en cours et si je reste là à rêvasser, je risquerai d'arriver en retard.

Au moment de fermer la porte de la maison, je sens comme un picotement sur mon dos, vous savez cette impression qu'on a d'être observé? Je décide de ne pas en faire cas mais des pas se rapprochaient rapidement.
J'ai pris peur car à cette heure ci, il n'y avait âme qui vive dans la cité.
Je pris mon courage à deux mains et me retournai subitement.

Quelle ne fut ma surprise quand je tombe sur un Jean Charles plus beau que dans mes souvenirs.

Il était vêtu d'un short blanc assorti d'un thee shirt rouge qui mettait en exergue ses muscles saillants, ses tablettes de chocolat, j'ai juste envie de me jeter sur lui et de dévorer tout cru ce beau spécimen.

"Tu es bête quand il s'agit de lui Marianne. Non mais tu as oublié la façon sont il t'avait traité la dernière fois?"

"La ferme conscience "

"cette fois ci, je ne vais pas me taire, reste digne jeune fille, n'oublie pas que t'avais promis qu'il viendrait ramper à tes pieds"

Pour une fois dans ma vie, je suis d'accord avec cette chipie.

Il ne peut pas m'avoir traité comme il l'a fait et venir se présenter devant moi comme si de rien était, en plus il ne parle pas, se contentant de me dévorer des yeux

-tu as fini de me regarder ou pas?

-salut!

Mais il se moque de moi le mec!

-qu'est ce que tu veux?

-te parler Marianne!

-ah parce que tu connais mon nom? Et Monsieur a consenti à me parler maintenant, la bonne blague! Je suis désolée très cher mais je n'ai pas le temps, je dois être en cours dans trente minutes alors si tu permets, bonne journée.

"Et BAMMMM dans ta face crétin"

Je l'ai planté là et je suis partie.
Ça m'a quand même fait plaisir de le voir même si j'ai été obligé d'être désagréable avec lui. Maintenant qu'est ce qu'il va penser de moi?

"On s'en fout! Il n'avait qu'à y réfléchir à deux fois avant de t'humilier de la sorte"

Celle là toujours à l'ouvrir même quand on ne lui demande pas son avis.

-Mademoiselle Camara, vois pourriez peut être partager vos pensées. Mon cours vous ennuie?

Et merde,  j'ai horreur de me faire interpeller en classe, je suis du genre timide.

-euh! Désolée Monsieur, je ne me sens pas bien.

-je vois ça parce que d'habitude vous êtes beaucoup plus concentré.

-veuillez m'excuser, cela ne se reproduit à pas.

-je l'espère bien! On se retrouve au prochain cours, n'oubliez pas l'exercice à rendre.

Hein déjà? Donc j'ai passé tout mon temps à penser à Jean Charles. Là je ne me reconnais plus. Je me rapproche d'un camarade de classe pour prendre l'exercice.

A la sortie, Gisèle, une camarade de classe me demande si je voulais venir avec eux à la piscine mais j'ai décliné son offre, je voulais juste rentrer chez moi et me cloîtrer dans ma chambre.

En marchant, j'ai senti une présence à mes côtés, au début, j'ai cru que c'était juste un passant mais un parfum attira mon attention.

Vous l'avez deviné c'était lui: Jean Charles.

Mais qu'est ce qu'il a à me suivre comme ça?

-Marianne!

-mais qu'est ce que tu veux à la fin?

-je veux juste te parler, ça ne sera pas long.

-vas-y, je t'écoute!

-on peut s'asseoir quelque part?

- non! Je dois rentrer chez moi, J'ai des exercices à rendre.

Quelle mythomane je fais.

-d'accord donc je t'accompagne jusqu'à ta cité.

-comme tu veux!

Pendant un laps de temps personne ne parlait, il a brisé le silence.

-Marianne je sais que j'ai pas été tendre avec toi et..

-tendre? Tu ne trouves pas ce qualificatif faible?  Tu as été ignoble avec moi, tu m'as humiliée, tu m'as traitée comme une moins que rien et ça jamais je ne pourrais te le pardonner.

-je suis désolé, crois moi. J'estimais ne pas être une personne à fréquenter.

-et qu'est ce qui t'a fait changer d'avis?

-toi Marianne!

Moi? Mon coeur battait la chamade.

-oui toi! Je n'arrête pas de penser à toi, de me projeter avec toi dans l'avenir, je ne te dirai pas que je suis amoureux de toi, c'est trop tôt pour le savoir, mais je me sens attiré par toi, ça peut te paraître brusque et direct mais je suis comme ça.

-euh... je ne sais quoi te dire, moi aussi je ressens des choses pour toi mais j'aimerai qu'on y aille doucement, qu'on essaye de mieux nous connaître, de devenir des amis d'abord et ensuite on avisera.

-je suis tout à fait d'accord avec toi. Je pense qu'on a la fait les choses, reprenons depuis le début tu veux bien? Alors amis?

Je saisis la main qu'il me tendait lui disant à mon tour:

-Amis!

On passa le reste du trajet à discuter, il me posa beaucoup de questions sur ma vie, mes hobbies mais il restait très vague dans la sienne, je le comprenais.

Des qu'il se sentira prêt, il m'ouvrira son coeur et moi je fais le serment de le sortir de ce cercle vicieux qu'est sa vie.

Il mérite mieux, il a le droit de vivre dignement et de gagner sa vie honnêtement comme tout bon citoyen.

Hello mes amours mille excuses pour le rendez vous manqué mais j'ai été souffrante en plus mon téléphone m'a lâché emportant toutes les parties que j'avais écris et la je suis entrain de trouver un moyen de les récupérer en attendant, je suis obligée d'écrire grhhhh,  fermez les yeux sur les fautes je suis H.S.

Bonne lecture.

Des bisous en pagaille♡♡♡♡.

N'oubliez pas de voter et commenter ça me motive.

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