Marianne Camara

Je me suis réveillée avec un mal de tête horrible, mes parents ne m'avaient pas ratée hier, surtout ma mère, mon père lui, il est calme et doux, il m'a juste demandée de ne plus sortir sans demander la permission et de me débrouiller pour que 21h30 me trouve à la maison.

Mais ma mère c'était une autre affaire, elle m'a fait des histoires à n'en plus finir, n'eut été l'intervention de mon père elle m'aurait sûrement frappée, au moment de partir me coucher, elle m'a dit que la conversation était loin d'être terminée. Et pourtant elle est douce maman, mais quand elle se fâche mieux vaut ne pas être dans les parages, une vraie tigresses la daronne.

Je prends tranquillement mon petit déjeuner, mes parents sont déjà partis au travail et ce soir il y aura toujours papa pour raisonner maman.

Je repense à Jean Charles, je ne peux me sortir ce bel apollon de la tête, il est tellement beau, tellement viril, je sais qu'il est dangereux mais c'est ce danger qui m'attire. Je m'imagine ce que serait d'être avec lui dans ses bras; le goût de ses lèvres, son corps, son...

"Tant qu'on y est, couche avec lui"

"Est ce que je t'ai sonnée conscience tchuips,  on ne peut même plus rêver tranquillement sans être dérangé"

-Bonjour ma fille!

Quand j'ai vu ma mère devant moi, j'ai failli m'étrangler avec mon jus de fruit, qu'est ce qu'elle fait à la maison et à cette heure?

-Marianne je te parle non?

-excuse moi maman. Bonjour, qu'est-ce que tu fais là?  Tu ne devrais pas être au boulot?

-j'ai décidé d'y aller plus tard, je devais d'abord discuter avec toi ma fille, ton comportement d'hier ne m'a pas plu du tout.

Elle ne lâche jamais l'affaire celle là, elle va me faire ma fête.

-maman, je suis vraiment désolée pour hier et je te promets que ça ne se reproduira plus jamais, je te demande pardon mamounette.

-Pas la peine de me prendre par les sentiments, ma fille j'espère que tu n'étais pas avec un garçon.

-ay maman!

-y a pas de maman qui tienne, tu n'es plus une enfant ma fille, je te fais assez confiance mais je n'ai pas confiance aux garçons, ils peuvent tout faire pour te coucher dans leur lit, donc c'est à toi de savoir ce que tu veux et surtout ce que tu vaux.

- Ces pensées ne me quitteront jamais maman.

-Tu es toujours vierge?

Hein! Mais celle là qu'est-ce qu'elle me fait? La honte!

-Ne me regarde pas avec tes gros yeux là!

-Maman, c'est que ça me met mal à l'aise de parler de ça avec toi, oui je le suis toujours.

-Ça ne devrait pas te gêner mon coeur, j'ai plus d'expérience que toi alors  tu devrais t'ouvrir plus à moi, je sais qu'on est pas de la même génération et que tu vas me trouver vieux jeu mais la vertu d'une femme est tout ce qu'elle a, je n'ai pas dit que sa vertu détermine sa valeur. Parce qu'on voit du tout et du n'importe quoi de nos jours, je veux juste que tu me promettes de toujours bien te tenir, j'ai foi en toi ma  fille alors ne me déçois pas.

-Je te le promets maman!

-Je vais y aller. Je t'aime ma fille.

-Je t'aime aussi maman!

Les paroles de ma mère me font réfléchir, c'est vrai que je n'ai jamais pensé à me donner à un homme, ma religion me l'interdit aussi, je tâcherai de ne pas décevoir maman.

Là il faut que j'aille me préparer pour aller voir ma meilleure amie, Clarisse qui habite juste derrière chez nous.
Je voudrai revoir Jean Charles mais j'avoue avoir peur d'y aller seule.

Je vous entends vous demander si je suis folle ou pas. Non je ne le suis pas, je ressens juste le besoin de le voir, de lui parler même si c'est une dernière fois parce que cet homme me fascine comme il m'intrigue.

Après mon bain, je suis sortie direction chez Clarisse.

Je la trouve au salon avec sa mère.

-Bonjour  ma Tata préférée comment tu vas?

-AH ma fille je vais bien, je me fais vieille tu sais. Mais toi là ça fait longtemps qu'on ne t'a pas vue, mba diam? ( j'espère que ce n'est rien de grave)

-Ah non tout sauf vielle, tu es magnifique comme ça. Tu nes pas partie travailler? Tout va bien Tata ce sont les cours et tu connais ta copine, elle ne me laisse jamais sortir.

-Non j'ai pris mes congés, hahaha sacrée Eva, elle ne changera jamais. Mais il faut comprendre, le monde est plein de tentations, on voudrait juste vous protéger.

- Qui se ressemble s'assemble! Ce n'est pas pour rien que vous êtes amies.

Je savais que cette insolente de Clarisse allait y jeter son grain de sel.

- Petite insolente, si on vous laissait faire, vous alliez créer le chaos sur terre.

-Oh maman arrête on est plus des bébés. Apprenez à nous faire confiance quand même .

-Je vous fais confiance mais la confiance n'exclue pas le contrôle.

-Ok ok ! De toute façon c'est toi qui as toujours raison (se tournant vers moi) boy allons dans ma chambre.

-Clarisse douma sa morom ( je ne suis pas ton égale!)

-Pardon maman d'amour je t'aime tu sais.

-Oui c'est ça allé pousse toi de là.

Clarisse et sa mère de vrais cas. Elles me font trop marrer. J'aime leur complicité et des fois j'aimerai avoir le même lien avec ma mère. Certes on est proche mais il y a des choses dont j'ai du mal à lui parler: comme ma rencontré avec Jean Charles.

-Jeune fille arrête de rêvasser et dis moi ce qui te tracasse.

Elle me connaît tellement cette fille, on se fréquente depuis le ventre de nos mères, lol juste pour dire qu'on se connaît depuis toujours.

-Cla il m'est arrivé une chose hier soir. En fait en revenant de...

Je lui ai tout raconté sans omettre aucun détail.

Après mon récit elle reprend

-Le mec t'a tapée à l'oeil ma copine, mais je te conseillerai de t'éloigner de lui, il n'est pas fait pour toi beauté.

-Mais je veux juste le connaître, être son amie.

-À ce rythme tu ne risquerais pas seulement d'être son amie, tu vas tomber amoureuse de lui et tu vas souffrir. Vous n'êtes pas issu du même milieu. Tu m'as dit que c'était un agresseur et toi tu as une famille qui t'aime et qui compte sur toi.

-Je pourrais l'aider à sortir de ce mauvais chemin, tu sais il n'est pas si mauvais que ça et j'en ai eu la preuve hier. Donnons lui une chance de nous prouver qu'il peut changer.

-Ah Marianne! Marianne! Tu es bien naïve ma jolie. Ce ne sera pas pour tes beaux yeux que ce mec va changer. Si ça se trouve, il a même déjà oublié avoir rencontré une belle jeune fille aux formes généreuses, en plus tu ne l'as rencontré qu'hier, tu ne sais rien de lui.

-Qui ne tente rien n'a rien ma jolie !

-Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?

-Voilà la question que j'attendais. Je voudrai que tu m'accompagnes pour le voir et p...

-Ne continue même pas. Ça ne va pas la tête? Mais tu es suicidaire toi!

"Ce n'est pas moi seulementu qui le pense heureusement"

Je ne prends même pas le temps de répondre à cette insolente conscience.

-Je sais que ça peut te paraître dangereux mais une fois seulement, je te promets que si ça tourne mal je le zappe pour toujours.  S'il te plaît ma jolie! Je ne t'ai jamais rien refusée moi.  Tu te souviens du jour où. ..

-C'est bon arrête! D'accord je t'y accompagne.

-Youpiiiiii!

-Ne crie pas victoire. Je sais que je fais une erreur monumentale, promets moi que tu vas laisser tomber et si ça tourne mal tu ne t'en prendras qu'à toi même.

- Je te promets que c'est la première et dernière fois que je m'y rends.

Dans mon fort intérieur je savais que je lui mentais.

Elle se prépara et on descendit dire au revoir à sa mère qui n'a pas manqué de nous donner mille et un conseils.

Arrivées à l'endroit où je l'avais croisé hier, nous nous sommes arrêtées. Il n'y avait âme qui vive dans les parages, et l'endroit était couvert de buissons. Il y avait aussi un bâtiment qu'on dirait abandonné. Moi qu'est ce qui m'a pris de passer par ici hier, ce n'est que maintenant que je prends conscience du danger qui m'a guettée hier.

-Marianne s'il te plait allons -y. Cet endroit me donne la chair de poule.

-Attends juste deux minutes s'il n'y a personne on s'en ira.

-Ce n'est pas raisonnable! Je n'aurai jamais dû t'écouter encore moins t'accompagner. D'habitude c'est moi qui fais des bêtises et toi tu me raisonnes donc si tu perds la raison on est foutu.

-Arrête de te plaindre Cla, c'est bon tu as gagné on rentre.

Au moment de nous retourner, deux gars sortis de nul part nous tiennent les mains. Ils devaient être les compagnons de Jean Charles, et ben c'en est fini pour nous car je me souviens très bien de ce qu'il m'avait dit à propos d'eux.

L'un d'eux prit la parole:

-Deux jolies demoiselles dans notre territoire, hum ça va être la fête pour nous.

-On n'est pas venu pour faire des histoires, on voudrait juste voir Jean Charles.

-Jean Charles? C'est qui celui là? (Se tournant vers l'autre) mec tu connais un certain Jean Charles toi?

-Non Aucun mais nous sommes là nous: sniper et requin! Bienvenues dans notre sanctuaire mesdames, installez vous!

-Non merci! Comme Jean Charles n'est pas là on préfère rentrer on y va Cla.

-Ce n'était pas une question mais plutôt un ordre, vous ne bougerez pas d'ici.

Requin ou sniper je ne saurai les reconnaitre me saisit pas le bras, mais il est brutal ce mec, Clarisse ne cessait de pleurer disant qu'on allait mourir.

Mr Brute voulait me coller à lui, quand une voix se fit entendre.

-Lâche-la mec !

Oh mon Dieu c'était lui, il est plus beau quand on le voit sous la lumière du soleil. Ce que je vois en ce moment n'a rien à voir avec hier soir. Non seulement le mec est canon mais il a un grand tatouage d'un serpent sur le bras gauche. Il est vêtu d'un débardeur noir et d'un Jean, je le dévorais des yeux.

-Ce n'est pas ton problème mec, c'est nous qui les avons eu en première alors casse toi!

-Requin, je t'ai dit de la lâcher et tout de suite!

Il mérite bien son nom cet imbécile.

-Jean Charles dis-je dans un murmure.

-Cobra, donc c'est toi ce fameux Jean Charles, ça doit être sérieux pour que tu donnes ton vrai nom, on y va sniper le mec il est mordu.

-Ne Raconte pas de bêtise c'est juste une connaissance.

-Ok si tu le dis! Au revoir jolies demoiselles!

Ils sont partis comme ils étaient apparus.

Je tournai mon regard vers Jean Charles, son regard accrocha le mien et des milliers de frissons parcoururent mon corps.

Je m'avançais vers lui mais sa voix me coupa dans mon élan:

-Qu'est ce que tu fais là?

Son regard était froid, différent de celui qu'on a échangé il y a à peine une minute.

-Jean Charles.. je... tu... nous..

-Tu comptes utiliser tous les pronoms personnels ou quoi je t'ai posé une question simple. Que fais tu ici?

-Je suis venue te voir!

Voilà ce n'était pas difficile.

-Tu m'as vu maintenant va t'en.

-Quoi?

On l'avait dit en même temps Cla et moi.

-Je t'ai dit de t'en aller et de ne plus jamais revenir, tu m'as compris? La prochaine fois je laisserai les deux hommes faire de vous ce qu'ils voudront.

-Écoute-moi!

-Je n'ai pas l'intention de t'écouter, si dans une minute tu ne t'en vas pas, je ne répondrais plus de moi alors pour une dernière fois va t'en!

-Marianne allons-nous en c'est mieux.

Mes yeux étaient embués de larmes, l'homme que j'ai en face de moi et bien différent de celui d'hier.

J'ai  ramassé le peu qui me restait de dignité et j'ai suivi Clarisse non sans avoir jeté un dernier regard à Jean Charles. Lui aussi me regardait mais quand nos regards se sont croisés, il a détourné la tête.

Je te promets que tu tomberas à mes pieds, et et je te ferai payer cet affront. Parole de Marianne Camara!

Hey salut!

Voilà votre chapitre deux.

Donnez moi vos avis.

Remerciez TimTheBlackNaar qui a corrigé le texte parce que paresseuse que je suis, je ne l'aurai pas posté ou vous vous seriez retrouvé avec un texte bourré de fautes.

Bonne lecture mes amours.

Des bisous en pagaille.