Je terminais à peine mon exercice de math que je me levai et allai m'affaler dans mon lit. Je laissai m'échapper un long soupir las, avant qu'un sursaut ne me prenne.

- HEY CONNARD ! VIENS DANS MA CHAMBRE, ET TOUT DE SUITE !

De longs frissons me parcoururent, alors que quelques larmes commençaient déjà à quitter mes orbites. Un nouveau soupir m'échappa, mais celui-ci fut tremblant. Je me relevai en tremblotant, et me dirigeai vers la chambre de celui qui venait de m'appeler, mon "père". Je pus entendre son rire lorsque j'ouvris la porte et la refermai derrière moi. Il me saisit par les hanches et me tint de façon à ce que je ne bouge plus afin de m'attacher un bandeau noir sur les orbites. Mes larmes dévalaient mes joues, malgré le tissu. Il me porta jusqu'à son lit et commença à me déshabiller. Je ne disais rien, comme à chaque fois ; j'avais peur qu'il ne me le fasse encore plus si j'osais refuser. J'entendis un vétement se besser, surement son pantalon. Un rire se fit entendre de nouveau, certainement du à mes nombreux tremblements qui augmentaient de plus en plus au file des secondes. J'eus un petit cris de surprise lorsque quelque chose sésit mon membre ; il commença un mouvement assez rapide. Les perles salées doublèrent, alors qu'il accélérait encore le mouvement. Aucuns sons ne sortaient cependant de mes dents - que ce soit des pleintes ou des manifestations de plaisir. Au bout de quelques minutes, il arrêta. J'étais soulagé. Mais, lorsque je le sentis entrer en moi, je cria de peur et de douleur. Son mouvement recommença, en plus rapide et plus violent - mais en moi, cette fois. Ses lèvres vinrent se poser sur mes dents, tendis que je grognais de mécontentement. Son mouvement continua, encore et encore. J'avais l'impression que plusieurs heures étaient passées, alors que cela devait faire simplement une dizaine de minutes, à mon plus grand désespoir.

Après quelques minutes encore, il se retira, me laissant dans un état pitoyable sur son lit. Il me poussa de celui-ci, et me cria de dégager de sa chambre. Je me levai tant bien que mal, en retirant le foulard, et sortis de la pièce afin de me diriger vers la seul endroit calme de cette maison. Je m'habillai et m'installai sur mon lit.

Je regardais, depuis un moment maintenant, la paire de ciseaux qui étaient fièrement posés sur mon bureau. Après encore un moment d'hésitation, je la saisis.

Un premier trait, et un soupire de bien-être m'échappait.

Un second, et me voilà plus heureux.

Un troisième et un quatrième, et me voilà en larmes.

Puis une dizaine d'autres, et je pleurais, pleurais mon désespoir. Cette joie illusoire que chaque soir... disparaissait. Je me demande encore comment je fais pour tenir, ou bien ne pas m'enfuir. J'imagine que je suis fou.

Je reposai l'objet plein de sang à sa place, et m'endormis.

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Bon... J'espère que c'était pas trop trop violent ^^'
Et ducoup... C'est mon premier "Lemon" (un premier lemon sur du viol... YEAY !) donc... Soyez indulgents s'il-vous-plait ^^''''
Bon, ce chapitre fait 480 mots, j'espère que ça vous aura plus ^^