— Dites-moi, qu'est-ce sont les idées des Lumières ?

Je levais la main, calmement. La professeur me regardait, avant de voir si d'autres connaissaient la réponse. Elle vit Mac, et l'interrogea.

— Les gens se sont faits éclairés !

Toute la classe riait, alors que moi, j'étais blasé – tout comme la prof. Alors que les rires saissait, la prof m'interrogea à mon tour.

— Au XIX ème siècle, en France, se répandent des idées nouvelles, les Lumières, qui doivent permettre à l'homme de sortir de l'ignorance en expliquant tout par la raison et la science.
— Bien, merci Fresh.

Et c'est ainsi que le cours continua, alors que pas mal d'élèves me regardaient de travers. Pourquoi ? Parce que je suis un intello – comme ils disent – et que je le montre tout le temps, que je fais mon "beau". Mais, est-ce de ma faute si ils sont idiots ? Ce n'est pas moi qui les ai mis au monde, à ce que je sache... Enfin bref. Le cours continuait, et quand la prof écrivait la leçon au tableau, des boules de papier vinrent se "poser" sur mon crâne. Je ne disais rien, comme d'habitude, continuant de recopier ma leçon.

La sonnerie se fit entendre, et tout le monde rangea ses affaires alors que la prof n'avait pas fini sa phrase. Elle soupira, et voyant que j'étais toujours là à écouter – et surtout parce que j'avais les yeux pétillant, l'histoire étant l'une de mes matières favorites – la termina. Elle me souria, et me demanda ce que j'aimerais faire plus tard.

— Je ne sais pas vraiment... J'aime la majorité des matières, donc je sais pas vraiment vers quoi me diriger...
— Personnellement, je te vois bien en professeur ou quelqu'un qui aide les autres. Avec ta nature douce et passionnée, je pense que les domaines avec des enfants ou quelque chose comme ça pourrait être bien pour toi, dit-elle.
— Aider les autres..? Mmh... C'est vrai que... J'aime bien aider autrui...
— Psycologue ?, proposa-t-elle.
— Psycologue ?, répétais-je. Mmh... Je... Je crois que j'aimerai bien, oui ! Merci madame !
— Derien Fresh. À la prochaine !, me répondit-elle, souriante.
— Au revoir !

Et je partis. C'était la récréation, j'allais donc à mon casier poser mon sac, mais... Un coup. Me voilà au sol. Mes lunettes cassées. Le crâne en sang, dû au choque lorsqu'il a percuté ledit sol. La personne qui venait de me frapper n'était qu'autre que le chef de la bande des délinquants, Paper Jam – ou Pj.

— TU VEUX PAS ARRÊTER DE FAIRE TON INTELLO À DEUX BALLES À LA FIN ?!, s'énerva-t-il.
— J-je... E-excuse-moi... J-je... M-mais.. C-ce n'est p-pas ma f-faute s-si v-vous êtes ainsi, p-pas vrai ? P-pourquoi s'en p-prendre à m-moi..?

Tout ce que j'ai mérité, c'est encore plus de coups. Plusieurs au niveau du crâne et du ventre, ainsi que quelques-uns au niveau du bassin. J'avais mal, extrêmement mal... Mais je faisais avec, comme à chaque fois. La sonnerie retentit de nouveau, et les voilà partit en riant. Plusieurs avaient assisté à la scène, mais aucun ne m'avait aidé. Comme d'habitude. Je me relevai, tant bien que mal, et me dirigeai vers l'infirmerie. L'infirmière me soigna comme elle l'a pu, et je lui ai expliqué mes blessures en lui disant, comme à chaque fois que je venais, que j'étais tombé. Elle ne dit rien de plus, comme à chaque fois, et je put repartir.

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574 mots !

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