Chapitre 7 : Plus fort que moi
C'était la fête après la remise de médaille. Jay et Angéla discutaient avec Démona qui était déranger par la médaille accroché à la boutonnière de sa veste de costume, elle se disait qu'elle avait eu raison de mettre une vieille veste qu'elle ne mettait plus.
« -Tu as bien fait d'accepter Démona, ça te via bien d'être un héros.
-Pardon ?
-Être honnête je veux dire.
-Honnête... oui...
-Tu nous cache quelque chose ?
-Non, c'est juste que c'est dur de passer d'une chose à l'autre aussi brutalement, sans transition.
-Pour toi ça a été rapide parce que tu étais morte, nous on a eu douze ans pour s'y faire, tu as juste besoin de temps.
-Tu vas y arriver.
-J'ai une très bonne capacité d'adaptation, j'en suis certaine.
-Pas ça, à enlever ta médaille ! Arrête de jouer avec ! Tu dois au moins la garder jusqu'à ce que tout le monde soit partie !
-C'est lourd...
-Tu n'as pas une très grande force ?
-Moi oui mais ma veste non. »
Démona était heureuse que cette petite fête était finie. Elle avait dû parler et sourire à des personnes qu'elle détestait ouvertement et qu'elle ne supportait pas. Des personne qu'elle avait fait kidnappé. Le pire était se riche milliardaire avec cette étrange coupe de cheveux, on aurait dit du plastique jaune fluo, celui qui avait des propos raciste, misogyne, homophobe et beaucoup d'autre, en particulier contre les « mutant » comme il aimait les appeler. Alors ce gros alcoolique est venue, un verre à la main, comme toujours. Il dit à Démona comme elle était une bonne arme mais qu'il n'y avait pas besoin de remercier les armes.
« -C'est vrai, on a jamais vue un brave soldat féliciter sa mitraillette !
-En même temps, une mitraillette n'a jamais mit son poing dans la gueule d'un gros con, moi je l'ai déjà fait et je compte bien le refaire pas plus tard que maintenant.
-Oh mais je ne permettrais jamais qu'une faible femelle anormal de ton genre me touche avec ses sales pattes ! »
Démona serra le poing, la suite était très rapide, il tomba au sol, le nez fracturé. Démona le souleva par le colle.
« -Une femelle faible et anormale ?
-Sale pute me touche pas ! J'te ferais tuer ! T'es qu'une sous-merde ! Une sale petite sous merde ! »
La foule était choquée mais sans plus, tous se disaient que ce type méritait se coup de poing. Démona n'avait pas l'air de vouloir en finir, Angéla la força à lâcher le blondinet.
« -Démona ! »
Elle la fit reculer et sortir, Jay aida à relever le gros milliardaire de soixante-douze ans. Angéla poussa Démona.
« -Ca va pas la tête ? Tu viens à peine de redevenir réglo et tu le frappe ? Ce type va te faire un procès !
-Qu'est-ce que tu veux que ça me foute ? Qu'il porte plaine ! Qu'il me fasse un procès, j'en ai rien à foutre !
-Non ! Tu m'as dit que je devais rester ministre pour améliorer la réputation de ceux qui on des pouvoirs, sauf que grâce à toi, ils sont tous vue comme des criminelles. Tu dois penser à ta réputation, à celles de ceux qui on des pouvoirs et à la mienne ! Le monde entier sait que tu es ma soeur.
-J'en ai rien à foutre ! Si j'ai envie de cogner un pauvre con, je le fais !
-Non ! Tu ne peux plus ! Arrête de te comporter comme ça ! T'es plus la même ! Tu dois changer !
-J'ai pas envie de changer ! Je vais pas changer parce que tu tiens à ta réputation !
-Ils vont appeler la police... tu vas te faire arrêter pour agression. »
Ca faisait rire Démona, elle n'avait pas été arrêter pour meurtre, elle n'allait surement pas se faire arrêter pour une petite fracture du nez. La police et les urgences arrivèrent, une flotte de flics armés sortirent des véhicules. Un des poulets avança vers Démona, il pointait son arme dans sa direction.
« -Je savais que le monstre réapparaitrait tôt ou tard !
-Commissaire... vous ne comprendrez jamais rien... »
Le canon de toute les armes se tordirent pour pointer ceux qui la tenait. Les gâchettes ne bougeaient pas, pourtant les balles sortaient et abattaient un flics après l'autres, laissant pour seul survivant le commissaire Edward.
« -Démona stop !
-C'est inutile madame la ministre ! Je la connais bien, elle reste un monstre, elle ne sera jamais autre chose que celle qui tue mes hommes à tour de bras !
-Démona... »
L'arme se froissa, tout les flics se relevaient, ils étaient en vie, juste assumer par des ondes que les balles produisaient en implosant dès qu'elles touchaient le gilet par balle des policiers.
« -J'essaye de changer mais, c'est plus fort que moi, je ne supporte pas les misogyne raciste et homophobe de son espèce. »
Toutes les armes n'étaient plus que des boules de pétales aux pieds de leurs propriétaires.
« -Je comprend, c'est vrai qu'il la mérité. On part les gars, on a de la paperasse à faire, Madame la première ministre.
-Monsieur le commissaire. »
La main de Démona tremblait, elle avait eu une pulsion meurtrière si forte qu'elle ne savait même pas comment elle avait fait pour se retenir. Angéla était soulagée, elle mit une petite tape amical sur l'épaule de sa soeur, elle reçu un petit coup de jus.
« -J'ai crue que j'allais devoir te maitriser...
-Toi ? Me maitriser ? Me fait pas rire ! Je rentre chez moi, tu peux la garder ta médaille.
-J'en ai un peu trop demander d'un coup... même moi je l'ai déjà gifler, mon seul regret était de ne pas avoir pue lui casser le nez. Excuse moi, la politique, c'est une vie stressante.
-Je m'en doute... je rentre quand même chez moi.
-D'accord, je t'appelle demain. »
Démona partie.
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