Chapitre 19 : Empêcheur de tourner en rond
Démona monta en quatrième vitesse.
« -Merci... tu me sauve, retourne te coucher, je gère la suite. » murmura Démona à Lana.
« -De rien... et bonne nuit. »
Elle entra silencieusement dans la chambre de Veina, elle ne dormait pas, elle avait l'air bien, comparé aux autres.
« -Veina, tu te sens capable de t'occuper de Drake ?
-J'ai carte blanche ?
-Comme toujours.
-Alors banco ! »
Démona expliqua son plan à Veina et redescendit, elle fit semblant qu'on l'appelait, une fois qu'elle avait fait semblant de raccrocher, elle soupira.
« -Qu'est-ce qui ce passe ?
-Veina ne se sent pas du tout bien et Maestro à un problème avec Maëlla, je dois aller voir.
-Si tu veux, je peux m'en occuper mais tu me dois une journée !
-Promis ! Merci frangin. »
Démona fila avant même de laisser le temps à Drake de réaliser ce qui lui arrivait. Il monta voir Veina qui était caché sous ses couvertures et faisait mine d'être au plus mal.
« -C'est gentil... de t'occuper de moi...
-C'est rien, ça me fait plaisir, je t'aime bien. Qu'est-ce que je peux faire pour te soulager ?
-J'aimerais... un verre d'eau... et un câlin.
-Je vais te chercher le verre d'eau mais d'abord... »
Il s'allongea à coté d'elle et la serra dans ses bras.
Démona sortait d'un immeuble, son visage était caché sous un grand chapeau, les caméras étaient, pour une raison mystérieuse, éteintes. Elle avançait tranquillement et de très bonne humeur, elle sifflotait même. Elle était loin de l'immeuble, son chapeau avait disparue, elle avait un sac à main et était avec une veste plus courte.
« -Bonjour mademoiselle Athéna, puis-je savoir pourquoi êtes vous de si bonne humeur ?
-Commissaire Edward ! Quelle plaisir de vous voir ! Figurez-vous que la légalité me réussie très bien !
-Légalité ? Un grand mot, surtout dans la bouche d'une criminelle dans votre genre.
-J'ai sauvé le monde.
-Et je vous en remercie. Qu'avez-vous sur votre gant ? »
Il prit la main de Démona et inspecta le gant.
« -C'est du sang si je ne m'abuse.
-J'ai couper quelqu'un en le frôlant, elles sont très tranchante ces petites étoiles.
-Vous avez frôlé quelqu'un où ?
-Mon frère, ce matin, chez moi. Un problème commissaire ?
-Juste de la curiosité. De toute façon, vous ne pouvez pas modifier la forme du métal sans l'endommager.
-Vous me connaissez bien.
-Deux dernières questions et j'arrête de gâcher votre journée.
-Vous voir l'ensoleille encore plus commissaire.
-Où étiez vous hier vers vingt-trois heure trente sept ?
-Au mariage de ma soeur, madame la première ministre Angéla Athéna, et de monsieur le président. Je l'ai quitté vers minuit trente.
-Et où est monsieur le président et madame la première ministre ?
-Le lieu précis est tenue top secret mais je peux vous dire qu'ils sont en lune de miel.
-Dite moi, vous ne faite que vous promener seul ?
-Exact, j'aime bien prendre l'air seul, c'est relaxant.
-Vous ne vous êtes pas fait agressé ?
-Je fais peur à ce qu'il paraît. Je ne ferais pas mal à une mouche portant.
-Vous y croyait ?
-Non. Je vous laisse j'ai une promenade à terminer, bonne fin de journée.
-A vous aussi. »
Il murmura « pétasse », Démona, qui c'était un peu éloignée, se retourna et dit « au moins je ne suis pas un connard faux cul. » C'est vraiment une bonne journée pensa-t-elle. Son téléphone sonna, c'était Maestro.
« -Viens, j'ai découvert un truc intéressant.
-Sur Maëlla ?
-Elle va bien, c'est grâce à elle que je l'ai découvert, elle a du génie. tu viens ?
-Dans quinze minutes, j'arrive. »
Sa journée semblait s'assombrir. Démona avait remarqué que le commissaire Edward la suivait, elle avait fait en sorte qu'il n'entend pas la conversation, elle allait un peu le faire courir. Le commissaire l'a suivait trois mètre derrière, il essayait de se fondre dans la foule mais Démona n'était pas dupe et il le savait. Démona fit le tour de la ville et d'un coup, elle disparue. Le commissaire était complètement perdu, il se dit que quelqu'un qui pouvait se téléporter l'avait cherché.
« -Merde ! Elle m'a encore échappée ! »
Démona arriva chez Maestro, elle salua rapidement Maëlla, elle avait l'air très heureuse.
« -Alors Maestro ? Qu'est-ce qui est si important ?
-J'ai étudier son sang, avec ça, on peut soigner tout un tas de maladies. Le mutagène qui lui permet de changer d'apparence permet de faire muter le virus et de le modifier pour qu'il soit neutralisé et même le faire protéger le corps.
-Très intéressant.
-Mais on peut aussi en faire une arme biologique, un améliorateur, ça prolonge aussi l'espérance de vie et u encore beaucoup !
-Serais-tu en train de me dire qu'en saignant Maëlla à blanc, on pourrait devenir les maîtres du monde ?
-Non, justement, mon sang se régénère vite et, grâce à Karma, il n'y a aucun problème. Qui plus est, il suffit de quelque goutes !
-De plus en plus intéressant. Qu'est-ce que tu veux en faire ?
-Je ne sais pas, il serait mieux, vue notre volonté de s'en servir pour soigner les foules. Mais vue nos vrai ambitions, ne vaudrait-t-il pas mieux de garde cela pour nous ?
-Travail y quand même, si tu veux bien, quand tu obtiendras des résultats, on avisera.
-Tu as l'air bien sûr de ma réussite.
-Tu ne m'as jamais déçus. Peux-tu aussi continuer de veiller sur Maëlla ?
-Tout pour tes beau yeux patronne.
-Et toi soit sage et... éduque toi aussi un peu.
-Maestro me donne des cours. Et puis d'abord, je suis toujours sage !
-Parfait, je vous laisse travailler. En cas de besoin, appelle moi et...
-Pas laisser de message, je sais. »
Démonta retourna chez elle, elle avait oublié que Drake y était. A peine était-elle rentrée qu'il lui tomba sur le dos. Elle en avait assez, entre le commissaire, Drake et devoir avoir une bonne conduite en apparence, elle en pouvait déjà pas.
« -Ecoute, tu as trente secondes pour sortir de chez moi par tes propres moyens.
-Sinon ?
-Tu sortiras par le fenêtre avec l'empreinte de ma semelle sur le cul.
-Qu'est-ce qui t'es arrivé pour que tu sois de si mauvaise humeur ?
-Le faite que je n'ai jamais la paix et le loisir de faire ce que je veux, en particulier quand toi ou autre emmerdeurs sont dans les parages.
-C'est fait exprès, tes distractions sont mauvaise pour la santé des autres et pour ta réputation.
-Parce que je me suis faite amnistiée ? Je suis une meurtrière, il n'y a pas de pardon pour moi.
-Tu es déjà morte pour sauver le monde.
-Aller, casse toi espèce d'empêcheur de tourner en rond.
-Je ne veux que ton bien.
-J'ai déjà entendu ça. »
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