« -Saloperie !

-Non moi c'est Démona mais c'est comme tu veux.

-Mais non pas toi, ce meuble, je me suis cognée.

-Oh... c'est pas de la faute du meuble si tu es maladroite.

-Ben c'est quand même une saloperie cette commode Louis XIV !

-C'est une Louis XV, un peu de respect pour mon mobilier !

-C'est quoi la différence ?

-Le style Louis XIV est massif est peu confortable, il symbolise la richesse et la puissance. Le style Louis XV est plus dans le confort, la finesse, le luxe sobre mais toujours riche. D'ailleurs, de nos jours, il a un grand succès.

-T'es vraiment une encyclopédie sur patte pour quelqu'un qui n'est jamais allé à l'école !

-C'est tout l'inverse de toi, tu es allée dans de grandes écoles sans beaucoup de compétence. C'est aussi pour toi que je n'ai pas pue faire de la politique.

-Démona... j'espère que tu ne diras pas ça dans ton discourt de demoiselle d'honneur.

-Je ne fais pas de discourt Angéla.

-Démona tu es ma soeur, ma demoiselle d'honneur et celle qui va m'accompagner devant l'hôtel avec Drake, tu me dois un discourt.

-Soyons clair, je ne te dois rien. Je ne ferais pas de discourt et je n'organiserais pas d'enterrement de vie de jeune fille !

-Je te l'ai déjà dit, j'en veux pas !

-Et moi je ne veux pas faire de discourt ! »

Angéla était à nouveau chez Démona, cette dernière faisait de la peinture dans sa chambre quand Angéla tapa si fort la commode qu'elle renversa une partie de ce qui était dessus. Démona remettait les choses en place et Angéla continuait d'essayer de la convaincre de faire un discourt. Elle avait finit de ranger, Angéla avait abandonnée.

« -Tu veux pas faire de discourt pour le mariage de ta grande soeur que tu aime ?

-Grande soeur que j'aime ? Tu te moque de moi ? Ca fait même pas un an qu'on a fait la paix ! C'est un peu jute pour parler de soeur et encore plus d'amour !

-Moi ça fait plus de douze ans que je t'aime comme ma soeur, tu as toujours été ma soeur et je t'ai toujours aimée.

-Moi je t'ai toujours détesté et, si tu continue tes niaiseries, ça ne s'arrangera pas. »

Angéla était toute blanche. Démona disait ça si sérieusement, pourtant ça ne pouvait pas être sérieux.

« -Tu le pense ?

-Evidement. On ne peut pas s'aimer, tu ne me connais pas. Et moi, je ne sais que ce qui peut m'être utile pour te nuire. On est pas des soeurs, on est des ennemies qui essaye de faire la paix.

-C'est vrai... et si on parlait de nous plutôt que de mon mariage ?

-Beurk... on est pas un couple en crise ! J'ai... »

Son téléphone sonna, elle décrocha et elle sourit.

« -Qu'est-ce que ?

-Je te rappelle.

-Démona je connais cette tête ! C'est ta tête de meurtrière psychopathe qui aime faire du mal.

-Finalement tu me connais un peu.

-Démona...

-Excuse moi, c'est plus fort que moi, j'aime mon job.

-Ancien job !

-Oui, ancien... j'me sens déprimé tout d'un coup...

-Désolé... c'est pour ton bien, tout ceux qui on des pouvoirs souffre de ta mauvaise réputation. Je sais que tu ne veux que leurs bien.

-Je sais, je vais faire un effort, promis.

-Je sais que tu essaye. »

Démona avait un livre sur sa table de nuit, ça attira l'attention d'Angéla. « Spectre et apparition », ce n'était pas le genre de Démona pourtant. Mais elle se dit qu'elle ne connaissait pas Démona et qu'il ne fallait pas se fier aux apparences et aux préjugé.

« -C'est pour Karma, elle a peur des fantômes et je pense que quelqu'un qui à des pouvoirs s'amuse à lui faire peur.

-Alors tu te renseigne pour savoir si c'est possible ?

-C'est pas des vrai fantômes, c'est des sortes de projections vivantes. Je regarde juste de quoi il ou elle s'inspire.

-Oh... tu me rassure, j'ai crue que tu t'intéressais à ses conneries !

-Ne dit pas ça devant Karma, elle y crois dur comme fer. »

Démona continua de dessiner, Angéla sortie. Elle avait encore à aller chercher sa robe de mariée. Le mariage était prévue pour dans trois mois. Démona, une fois seul, décida de sortir pour prendre l'air. Elle rangea toute ses affaires de dessins et alla dehors, elle allait juste dans le jardin. Comme tout les jours, Ivy y était, elle faisait pousser des fleurs.

« -Des lys rouge ?

-Oui, je sais pas pourquoi mais j'ai eu très envie d'en faire pousser. C'est ta fleur préféré non ?

-Si... je te laisse travailler.

-Ca ne te plais pas ?

-Bien sûr que si. Et, de toute façon, c'est ton jardin, faut que ça te plaise à toi. »

Elle partie dans la cave sous la petite cabane. Démona se laissa glisser contre un mur, elle avait des flash, des souvenirs qu'elle n'aurait pas dû avoir. Elle voyait une tombe avec des lys rouge et une gravure illisible.

« -C'est encore pire qu'avec absolue.

-Qu'est-ce qui est encore pire qu'avec absolue ?

-Maitriser mes pouvoirs, c'est encore plus puissant sans elle ou lui...

-Ivy ma dit que tu avais réagit bizarrement quand tu as vue les fleurs.

-Je sais pas, ça ma rappelée quelque chose. Impossible de savoir quoi.

-Ne fais pas semblant d'être gentil, c'est encore plus perturbant.

-Je dois m'entrainer pour le mariage d'Angéla... et j'ai vue ses fleurs sur une tombe et dans un cercueil, mon enterrement si tu préfère.

-Tu peux pas avoir des souvenirs... tu étais morte...

-C'est bon, ça va aller.

-Tu avais aussi dit ça quand c'était absolue !

-Antigone, je vais bien, j'ai juste eu « un coup de mou » comme tu dis.

-Tu as eu une nouvelle hallucination.

-Une hallucination, pas une crise de rage ou balancé quelqu'un par la fenêtre.

-C'est vrai, tu as eu les hallucinations après les crises de rage. Démona, la petite, nous avait dit que des souvenirs pouvait disparaitre ou apparaitre, c'est surement ce qui t'arrive.

-Et si j'ai une pulsion meurtrière, je t'appelle. Bon, j'ai besoin d'être un peu seul.

-Tu as déjà oublié qu'on a du travail ?

-C'est vrai... je viens avec toi. Tu as fais quoi au juste ?

-En faite ton idée de masquer notre activité illégale est génial alors j'ai décidé de tout faire passer en souterrain.

-Pauvre conne.

-Quoi ?

-J'ai dit que c'était bien d'avoir commencé. Par contre il ne faut pas tout faire passer en souterrain, le restaurant est légal je te signale.

-Je sais, je pense qu'il faudrait aussi enrichir le nombre d'activité classique disons.

-Toujours aussi débile petite trouillarde !

-Je rêve ou tu viens de me traiter de trouillarde ?

-Tu te sens bien Antigone ? »

Antigone trébucha et tomba, elle était encore plus blanche que Démona. Démona la rattrapa et la posa par terre.

« -Antigone, tu m'entend ?

-Démona...? »

Démona prit son téléphone.

« -C'est moi Karma, tu peux venir dans la cave ? Antigone a fait un malaise et elle délire.

-J'arrive tout de suite ! »

Karma arriva et, en voulant soigner Antigone, elle regarda derrière Démona et se mit à hurler. Elle tourna de l'oeil. Démona la rattrapa et hurla :

« -Je sais que vous êtes là !

-Vous vous intéresser de nouveau à nous ?

-Pas à vous, au marionnettiste.

-Il ne peut pas venir donc il nous a envoyé. Il a besoin de votre aide, vous êtes spécial. Si vous ne nous aidez pas, c'est vos autres amies qui payerons vos erreurs.

-Vous me menacez bande de misérable ectoplasmes ? Vous pensez vraiment que je vais vous aider parce que vous menacez de les tuées ?

-C'est ce que notre créateur pense.

-J'en ai rien à foutre d'être toute seule ! Je suis mieux seul qu'avec eux ! »

Elle regarda Antigone furtivement. Démona soupira.

« -Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?

-Enfin un peu de clairvoyance, suivez nous, nous vous amenons chez notre créateur. »

Son visage se crispa, elle appela le téléphone d'Antigone pour savoir ce qui ce passait.

« -Tu me fais chier ! » lui murmura-t-elle.

Elle suivit les spectres sans rien dire. Pendant qu'elle marchait elle se souvenue de quelque chose, une chose importante. C'était quand elle avait dix sept ans, elle était avec les autres, elles faisaient une bataille de boule de neige. « J'aime pas l'hiver, y'a que de la merde qui arrive à cette saison. » se disait-elle.