Démona était dans le noir complet, pas de fenêtre, pas de lampe, seul face à elle même. Elle n'avait même pas assez de luminosité pour voir la porte de sa toute petite cellule. Elle n'avait même pas assez de visibilité pour voir ses griffes. Elle savait juste qu'elle n'avait pas retrouver sa vrai apparence. Elle savait aussi que personne ne venait la voir et que, maintenant elle était vraiment seul, qu'elle était à nouveau vraiment seul. Ce qui aurait plongé n'importe qui dans une tristesse incommensurable, elle, ça l'a faisait sourire. Elle avait été seul toute son enfance, elle ne sais jamais intéressé à quelqu'un d'autre parce que personne ne c'était intéressée à elle... jusqu'à ce qu'elle croit que c'était le cas avec Antigone et les autres. Elle pensait qu'elle avait toujours été seul et qu'elle n'avait jamais été avec qui que ce soit. Elle avait déjà pensée à ça sauf que cette fois, c'était pas absolue qui lui donnait des hallucinations, c'était vraiment elle qui le pensait.

« -Tu viens, on sort ? »

Démona était seul, roulé en boule, la tête dans les bras, adossé contre un mur. Elle était seul face à elle même, ou plutôt face à absolue qui avait pris son apparence. Absolue n'était pas très constante, son apparence sautait, elle passait de l'apparence de Démona à celle de Titan et encore d'autres personnes, homme et femme confondue. De temps en temps, c'était un mélange de tout. Démona ne répondait pas à l'hallucination, elle savait qu'il ne fallait pas. Elle ne voyait qu'absolue, elle savait que c'était dans sa tête, qu'elle n'était pas vraiment là, elle ne devait pas répondre.

« -Aller, lève toi et ouvre cette porte ! »

Absolue s'énervait régulièrement, le silence de Démona n'était pas la cause de sa colère mais le fait qu'elle ne réagissait pas, qu'elle n'avait pas abandonné ou qu'elle ne l'avouait pas. Démona ne le savait pas, absolue était dans sa tête mais elle n'était même pas sur que absolue a une tête. Au contraire, elle commençait à se dire qu'absolue était la folie du pouvoir, que toute cette puissance rendait dingue et cette vision d'un soi-même monstrueux était la matérialisation de cette folie. La folie qui pousse encore plus dans la folie.

« -L'une des définitions de la folie est de faire une même action encore et encore en espérant à chaque fois un autre résultat.

-Merci, je sais, je suis toi !

-Non, sinon tu serais que je ne t'écouterais plus. Je ne vais pas sortir d'ici parce que je ne t'écouterais plus. Je sais ce qui va se passer, je vais sortir, je vais perdre le contrôle et je vais à nouveau faire des choses que je ne veux pas faire.

-Alors tu ne dis plus faire du mal à ceux qui te sont chère ?

-Oh moins tu m'as permis de me rappeler se que j'avais oubliée pas ta faute : je préfère crever que de faire le bien à ceux qui m'ont fait du mal ! Enfin, avant de crever, je me venge et, hélas pour toi, tu m'as bien fait chier !

-Parce que tu pense qua ça me fait peur ?

-Tu n'es que la matérialisation de mon envie de pouvoir, c'est normal que tu n'as pas peur. »

Cette horrible Démona commençait à se flouter, à ce brouiller, à disparaitre. Démona, la vrai, se leva.

« -Tu n'es qu'une création de l'esprit qui a persisté grâce à l'accumulation de pouvoirs, si je réalise que tu es fausse, tu n'existe plus.

-C'est pour ça que tu as résisté Titan, tu voulais voir si tu pouvais faire la même chose pour moi.

-Oui, tu as tout pour devenir une personne réelle, tout sauf un corps et de l'énergie... enfin, d'après mon test, un corps n'est pas si utile.

-Tout ça pour me tuer ?

-C'est le seul moyen que j'ai trouvé. »

La fausse Démona disparue, la vrai défonça la porte d'un seul coup de pied, son apparence était à nouveau normal. Elle savait que maintenant que la gigantesque pierre était couché au sol, les autres allaient arrivé. Elle décida de les attendre, assise sur la plaque.

Que faire ? Faut-ils leurs dire ? Faut-ils les impliquer ? Se demandait-elle, elle ne savait pas. Toujours les même doute, de tout façon, il fallait voir leurs réaction en la voyant dehors, la, elle avisera.