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Chapitre 9

Bonne lecture mes Potterheads préférés ♡

A LA FIN DU CHAPITRE, J'AI MIS UN PETIT BONUS EXCLUSIF QUI NECESSITE QUE VOUS LISIEZ LA NDA !

***********

Draco s'approcha de la maison et jeta un coup d'oeil à travers une fenêtre. Aria parlait avec l'homme, et la fillette lui tenait fermement la main, comme si elle avait peur que la sorcière la laisse pour toujours.

Draco lança un sort pour pouvoir entendre la conversation à travers le mur, et pour qu'il comprenne le français.

La petite fille posait des milliers de questions à Aria et cette dernière semblait déroutée. L'homme prit alors la parole, libérant la Serpentard :

"Abigail, lâche un peu Aria, elle vient juste de faire un long voyage ! Et puis tu devrais être au lit depuis longtemps jeune fille !

-Mais, c'est pas juste ! Je ne veux pas aller me coucher alors qu'elle vient à peine d'arriver ! s'indigna l'enfant.

-Ton père a raison Aby, il est tard, répliqua Aria. Tu vas être très fatiguée demain !

-Mais je voulais passer un peu de temps avec toi...on ne se voit jamais depuis que tu es retournée en Angleterre..., pleurnicha la fillette.

-J'aimerais pouvoir venir plus souvent, mais l'école est très stricte et je ne peux pas sortir en dehors des vacances. Je vais t'accompagner jusqu'à ta chambre, à la condition que tu te couches directement et que tu dormes.

-D'accord, approuva Abigail, mais tu chantes une chanson pour m'aider à m'endormir !"

Aria soupira et finit par craquer :

"Très bien. Daniel, où est ma guitare ?

Le dénommé Daniel répondit :

-Dans ta chambre, nous n'avons rien déplacé après ton départ.

-Merci. Allez Abigail, monte !" ordonna la Serpentard.

Les deux filles grimpèrent les escaliers. Draco fit apparaître son balai (le nimbus de la toute dernière collection, évidemment) et s'envola jusqu'au premier étage. Il regarda par une fenêtre. Celle-ci donnait sur une chambre d'enfant. Le papier peint était rose à imprimé fleuri et tous les meubles de la pièce étaient couleur pastel.

La Serpentard et la fillette y pénétrèrent, et Draco vira brusquement à droite pour ne pas être aperçu. Aria alluma la lumière et ferma la porte tandis qu'Abigail sautait sur son matelas. La sorcière s'approcha d'elle. Elle l'aida à se glisser sous les draps et s'assit au bord du lit.

"Bon, quelle chanson veux-tu que je joue ?

-Tu sais bien, répondit la petite en bâillant, la même que d'habitude."

La jolie brune sourit tendrement, et se mit à jouer une chanson Moldue en français.

"Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, voilà combien de temps que tu es reparti ?

Tu m'as dis cette fois, c'est le dernier voyage pour nos coeurs déchirés, c'est le dernier naufrage.

Au printemps tu verras, je serai de retour. Le printemps c'est joli pour se parler d'amour. Nous irons voir ensemble les jardins refleuris et déambulerons dans les rues de Paris.

Dis, quand reviendras-tu ?

Dis, au moins le sais-tu ?

Que tout le temps qui passe ne se rattrape guère.

Que tout le temps perdu ne se rattrape plus...."

Draco écoutait, émerveillé. Qu'est ce qu'elle chantait bien, et qu'est ce que cette chanson était belle...

Le morceau s'acheva et Abigail était endormie. Aria déposa un baiser sur son front puis quitta la pièce sans bruit.

Elle descendit au rez-de-chaussée et discuta avec Daniel à propos de Poudlard et d'autres futilités.

Après un certain temps, la sorcière jeta un coup d'oeil à l'horloge du salon et remarqua qu'il était tard et qu'elle devait rentrer à Paris.

"Mon père passe me prendre demain très tôt, ça m'évitera de reprendre l'avion, précisa-t-elle.

-Ce taré te manipule, maugréa Daniel."

Aria eut un rire froid et compatit :

"Tu sais, moi non plus je ne l'aime pas beaucoup, mais il ne me fait aucun mal, je t'assure, et puis je sais me défendre toute seule, je n'ai plus six ans !

-Fais quand même attention à toi. On ne sait jamais ce que préparent les gens comme lui.

-Mais oui, ne t'inquiète pas, le rassura la jeune fille. Bon, il faut vraiment que j'y aille ! Tu embrasseras à nouveau Aby pour moi."

Sur ce, elle fit une bise à l'homme et sortit de la maison.

Entre temps, Draco, lui, se posait de nombreuses questions. Si ce Daniel n'était pas le père d'Aria, mais qui pouvait-il être ?

Il se demanda également qui était Abigail par rapport à Aria.

Toutes ces énigmes se bousculaient dans son esprit, si bien qu'il ne vit pas la brune sortir de la maison. Celle-ci le regarda, les yeux exorbités. Elle prononça lentement "M a l e f o y" puis elle secoua la tête et son joli visage passa d'albâtre à cramoisi. Elle s'approcha de lui, le tira par la manche jusque dans la rue, et explosa :

"Je savais ! J'en étais sûre ! Le type dans l'avion, c'était toi hein ! Je me disais bien que ces petits yeux de fouine me rappelaient quelque chose ! Je peux savoir pourquoi tu m'as suivi jusqu'ici ? CRÉTIN ! ABRUTI ! IMBÉCILE !

-Je vou-

-Je me fous de ce tu voulais, Malefoy ! Mais alors là MAIS QUEL CON !

-Calmes-toi tout de suite, Roseburry, menaça Draco.

-QUE JE ME CALME ? À ce que je sache, c'est TOI qui m'as suivi jusqu'ici comme un psychopathe ! J'y crois pas !

-C'est bon, t'as finis ?

-Ta gueule. Je suis...énervée ok ?!

-J'avais remarqué.

-Tu comptes faire quoi maintenant ?

-Je n'en sais rien, avoua Draco, je t'ai suivie sur un coup de tête.

-T'es vraiment trop bizarre comme type... Bon, je passe la nuit dans mon appartement, à Paris. T'as qu'à venir, proposa la sorcière.

-Merci."

Aria appela un taxi et les deux Serpentards attendirent, assis sur la chaussée.

"Je peux te poser une question ? se risqua finalement Draco après plusieurs minutes de silence.

-Vas-y, soupira son interlocutrice, au point où j'en suis.

-Qui sont ces gens s'ils ne sont pas ta famille?

-Il le sont. Plus ou moins. C'est compliqué.

-Explique-moi!

-Comme tu le sais, commença Aria, la famille Roseburry est une des plus anciennes familles de sang pur d'Angleterre, la légende dit même qu'elle descend directement de Salazar Serpentard. Mais elle n'a pas toujours été aussi...sombre qu'on le dit. Ma mère était une Gryffondor et mon père, un Serpentard. Mais ce n'est que quelques années après ma naissance que mon père a commencé à mal tourner. Quand ma mère a découvert qu'il s'était rallié à tu-sais-qui, elle a quitté mon père et elle et moi sommes allées vivre en France. Là-bas, elle a rencontré Daniel (un Moldu), ils se sont mariés et ils ont eu Aby. Voilà.

-Et ta mère, où est-elle? demanda Draco.

-Regarde, s'exclama Aria pour couper court à la conversation, notre taxi est arrivé !"

Elle se leva en prenant le bras du sorcier, et tous deux s'engouffrèrent à l'intérieur de la voiture. La brunette donna son adresse au chauffeur, et celui-ci démarra.

Les deux Serpentards restèrent silencieux tout le long du trajet.

Au bout d'une bonne demi-heure de tension dû au trafic, le véhicule pénétra dans la ville lumière. Contre toute attente, Draco demeura stupéfait à la vue de toute cette architecture. Ils passèrent devant de célèbres constructions comme l'arc de triomphe, la tour Eiffel et le grand palais. Ils traversèrent un des nombreux ponts surmontant la Seine, et Draco remarqua que malgré cette heure tardive, les Parisiens étaient de sortie : certains étaient regroupés dans les bars ou au restaurant, d'autres se promenaient dans les rues baignées de la lumière des lampadaires, certains flânaient même sur leur balcon.

Le sorcier était impressionné mais il n'en laissa rien paraître. La dernière chose qu'il souhaitait était que Roseburry se mette à lui faire remarquer son hébétement.

Le taxi s'arrêta finalement dans une petite rue, en plein centre-ville. Aria remercia le chauffeur tout en payant, et les deux Serpentards sortirent du véhicule.

"Où est ta maison ? questionna le blond.

-Ici", lui répondit Aria en désignant un magnifique bâtiment, assez baroque.

Les sorciers passèrent le portail et pénétrèrent dans une jolie cour intérieure. Ils entrèrent ensuite dans le bâtiment et grimpèrent les grands escaliers. Au quatrième étage, la brune s'arrêta devant une porte, qu'elle ouvrit dans un cliquetis de clés.

Ils pénétrèrent dans l'appartement, et Draco remarqua :

"C'est étrange, ça paraît beaucoup plus spacieux vu de l'extérieur.

-Mais non Malefoy, rit Aria, tout le bâtiment ne m'appartient pas ! Il est séparé en plusieurs apparts et l'un d'eux est à moi.

-Oh, donc tu partages ta maison avec des...Moldus ?

-Non. Laisse tomber, d'accord. Tu peux dormir sur le canapé.

-Un Malefoy qui dort sur un canapé, et puis quoi encore..." marmonna Draco.

Son hôte, qui avait tout entendu, s'agaça :

"Tu n'avais qu'à pas me suivre, en même temps !

-Tu marques un point, avoua le sang pur. Je suis épuisé, si tu le permet, je vais aller me coucher immédiatement.

-Bonne idée."

La jeune fille lui apporta des couvertures, et allait se retirer mais ajouta :

"Au fait, mon père vient me chercher vers 8 heure demain matin, je n'aimerais pas qu'il se pose des questions alors ce serait bien que tu partes avant..."

Le Serpentard acquiesça et Aria s'éclipsa.

Draco réfléchit un moment : de nombreuses questions sans réponses trottaient dans sa tête. Il arrêta de se faire du tort, se disant qu'il aurai le temps d'interroger la brune un autre jour.

Aria, de son côté, se demandait pourquoi le sang pur l'avait suivi, mais mit elle aussi fin à ses tourments pour tomber dans les bras de Morphée.

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JOYEUX NOËL ET BONNE ANNÉE À TOUS !
J'espère vraiment que ce chapitre vous a plu étant donné qu'il se passe beaucoup de choses !
Avez vous passé de bonnes fêtes ? Réponse en commentaires et messages privés :)
Comme je vous aime bien, je vais vous révéler un truc : je vais publier une deuxième fic sur Draco !! Donc en bonus, je vous laisse découvrir un indice sur ce qu'il va se passer !
C'est mon cadeau de Noël ^^

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Cher Albus Dumbledore,

Comme vous le savez, les choses ont changé. Les Moldus ont découverts l'existence de la magie. Je me suis entretenu avec le Premier Ministre Moldu ainsi que la reine, et nous avons décidés d'un commun accord que désormais, Moldus et Sorciers doivent cohabiter.

C'est pourquoi nous allons vous envoyer plusieurs adolescents Moldus durant un an pour qu'ils puissent apprendre comment fonctionne l'école de Poudlard. Je vous renverrai un hibou pour régler les détails.

J'espère que ces jeunes seront accueillis comme il se doit, et je ne vous conseille pas d'exprimer le moindre signe de refus, je vous rappelle que cette décision a été approuvée par le conseil.

Cordialement,

Cornelius Fudge, Ministre de la Magie.

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Alors ?
J'attends vos réactions en commentaire !
Rendez-vous au prochain chapitre
XXX
Chloé ~

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