Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 56 : De l'amour?

Les Kamiaku et Kijin l'ignoraient encore, mais ce désastreux séjour au bord de l'océan, allait  bouleverser les cours des événements et surtout, de leurs existences. Suna Kamiaku, le jeune Suna qui osait à présent afficher son amour interdit, serait l'un des premiers à voir sa vie changée.

Le soir même, tous reprirent le chemin du retour car nul ne voulait s'attarder dans la demeure de vacances qui leur apparaissait à présent comme un endroit maudit. Le trajet en voiture fut des plus silencieux. Kijin et Suna firent le voyage en compagnie de Raiu, tandis que les jeunes filles elles, se trouvaient en compagnie d'Aisu, dans une voiture de location. Kaze ne pouvant pas regarder sa cadette en face s'était éclipsé seul, avant les autres, pour regagner la capitale sans laisser le moindre mot.

Lorsque le médecin déposa Kijin chez l'écrivain, il ne s'y attarda pas, au grand dam de Suna qui lui, aurait été ravi de passer encore quelques instants en compagnie de Juuki !

Quand les trois femmes et Kijin pénétrèrent dans le foyer, ils n'échangèrent pas un mot et chacun regagna discrètement sa chambre.

Kijin, assis sur son lit, observait la lune par la fenêtre ouverte. Elle lui semblait beaucoup plus brillante que d'habitude. À moins que ce ne soit qu'un reflet de son imagination... Kijin replia ses genoux sous son menton et tenta de faire le tri entre les différents sentiments se bousculant en lui.

— Kijin...

Il se retourna. Mizu se tenait sur le pas de sa porte. Kijin oublia bien vite les baisers et les caresses échangés avec la créature, lorsqu'il vit dans quel état pitoyable se trouvait son amie.

Celle-ci avait revêtu une chemise de nuit après s'être frottée la peau sous la douche, à coups d'éponge rageurs.  Sa peau était zébrée de marques rouges.  Autour d'elle, et en dépit des longues minutes passées sous l'eau chaude,  flottait un parfum que Kijin reconnut sans peine : une odeur de fauve. L'odeur de Taiyou Kamiaku.

— Kijin, répéta-t-elle d'une voix entrecoupée de sanglots. Je ne voulais pas mais j'étais obligée, je lui appartiens.

Le jeune homme  et s'approcha d'elle. Il tendit la main et souleva la lourde frange dissimulant le visage ruisselant de larmes.

— Ce n'est pas ta faute, Mizu. Tu n'es responsable de rien...

La jeune fille s'agrippa à lui.

— Je suis sa chose, sa maudite...

— Non ! s'écria Kijin. Non, tu ne lui appartiens pas ! Tu es un être humain ! Je te jure que...

Mizu le retint pour l'empêcher de proférer une sottise.

— Cela ne sert à rien de souhaiter sa mort... Tu n'es pas en mesure de lutter contre lui... Je ne veux pas te perdre, tu comprends ? Je ne veux pas... parce que moi... moi, je...

Elle fondit en sanglots et enfouit sa tête contre la poitrine du jeune Akuma.

— Moi, je t'aime, avoua-t-elle entre deux pleurs. Et toi Kijin, m'aimes-tu ?

L'adolescent ne sut que répondre, mais lorsque son regard croisa celui, suppliant et affamé d'amour, de la pauvre Mizu, il n'eut pas le courage de la repousser. Il l'attira contre lui et la berça avant de proférer un « oui » aussi timide que mensonger.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro