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Chapitre 41 : Lune maudite (1)

Parti à la recherche de Juuki, Kijin s'aventura et se perdit dans le jardin protégeant la demeure principale des regards indiscrets et autres visiteurs indésirables.

Il s'immobilisa pour mieux contempler le spectacle qui s'offrait à sa vue : il se trouvait entouré par des centaines de rosiers, qui tous étaient couverts de roses blanches. Au-dessus de lui, les branches des arbres à fleurs de cerisiers formaient un arc de cercle, frôlant son crâne. Un peu plus loin, il crut discerner les contours d'un bassin bordé de roseaux et de pierres blanches.

Soudain, une comptine susurrée telle un sortilège maléfique l'arracha à sa méditation. Il se retourna et aperçut une ombre assise sur une terrasse en bois. La créature leva les yeux vers lui et son chant mourut sur ses lèvres.

Comme hypnotisé par cette apparition, Kijin s'avança vers l'ombre et se retrouva face à un adolescent au regard lunaire. La créature était vêtue d'un long kimono couleur d'ivoire, aux manches trop longues, et tenait entre ses doigts squelettiques, une rose dont il était en train d'arracher les pétales avec douceur.

D'un geste gracieux, le jeune homme se leva, les pétales blancs glissèrent de son vêtement et tombèrent sur ses pieds nus. Kijin, littéralement fasciné, ne pouvait s'empêcher de dévorer des yeux, la mystérieuse créature.

L'énigmatique individu esquissa un curieux rictus avant de se mettre à tourner autour de l'adolescent, tel un loup s'apprêtant à se jeter sur sa proie. Ses yeux couleur de lune brillaient d'une flamme étrange, mélange détonnant de haine, de démence et de mélancolie.

— Ainsi, c'est donc toi, le fameux Kijin, murmura la créature d'une voix aussi envoûtante que menaçante.

Le jeune homme secoua la tête pour reprendre ses esprits et se détacher de l'attraction maléfique qu'exerçait la créature sur lui.

— On vous a bien renseigné. Et moi, à qui ai-je donc l'honneur de parler ?

— Kijin... Je trouve ce nom bien trop prétentieux pour un parasite tel que toi !

— À en juger par votre allure et la teneur de vos propos, vous devez être le fameux Tsuki.

Le rire de la créature brisa alors le silence des lieux et retomba, pluie glaciale, sur le visage de Kijin.

— Je suis ravi de constater que cette petite cruche de Mizu ne m'a pas oublié !

Kijin sentit une brûlure lui grimper le long du bras. Il baissa la tête et vit avec stupeur que sa chair commençait à se pourvoir de la sombre fourrure de Majinai. Le jeune homme porta la main à son poignet et s'enfonça les ongles dans la peau afin de taire la colère du démon.

Pourquoi Majinai venait-il de se manifester devant Tsuki alors qu'il s'était contenté de menaces face à Taiyou ?

Son geste n'échappa pas à l'œil aiguisé de Tsuki Kamiaku.

— Pourquoi me fixes-tu de ce regard haineux, Kijin ? Aurais-je donc blessé ton pitoyable orgueil de mâle en insultant ta douce ?

La main toujours serrée autour de son bras, Kijin plongea son regard dans celui de son adversaire.

— Que me voulez-vous ?

Les lèvres de la créature se muèrent en un rictus démentiel mais nulle réponse ne les franchit.
Tsuki se remit à tourner autour de Kijin, leurs regards se nouèrent et bientôt ne purent se détacher l'un de l'autre.

Une étrange chaleur, différente de celle provoquée par la présence de Majinai, s'empara du jeune homme. Il ferma les yeux et des images se succédèrent à toute vitesse dans son esprit, sans lien apparent. Le paysage autour de lui devint flou et disparut. Il se sentit transporté dans un autre monde.

Il se tenait à présent dans une forêt, sombre et menaçante, pareille à celle qu'il voyait quelquefois en rêve. Au milieu des arbres, il aperçut une étrange lumière. Il s'avança vers elle, peu conscient du danger qu'il risquait de trouver au bout du chemin. Il enjamba les talus, se faufila à travers les sapins aux formes inquiétantes et biscornues, offrant une vague ressemblance avec des visages humains tordus par la douleur ; traversa un ruisseau à l'eau noirâtre dans laquelle flottaient des poissons pareils à des camélias rouges, avant de franchir une épaisse rangée de buissons piqués de roses blanches. Enfin, il la vit. Cette silhouette étrange, nimbée de lumière argentée dansant dans la clairière.

Kijin, ou du moins, ce qui semblait être Kijin, s'approcha de l' apparition. Il se délectait de son corps fragile et fin que laissait deviner le tissu blanc du kimono collé à sa peau. Son regard remonta jusqu'au visage aux paupières closes et détailla chaque trait de cette curieuse figure pour mieux s'en imprégner.

La créature cessa sa danse. Elle ouvrit les yeux et darda ses yeux lunaires sur Kijin. Un curieuse lueur traversa son regard et ses lèvres laissèrent échapper un cri dément qui se changea en larmes.

Ce simple cri à la fois moqueur et menaçant, fit resurgir des souvenirs que Kijin croyait avoir enfoui au plus profond de son être.

Il se retrouva dans une pièce sombre, qu'il ne reconnut que trop bien... et pour cause ! C'était là qu'il avait passé toute son enfance ! Une curieuse odeur, qu'il identifia de suite, envahit alors ses narines. Il eut un haut-le- cœur et plaqua sa main contre sa bouche pour réprimer la nausée qui lui montait à la gorge. Il baissa la tête et poussa un cri effrayant, qui n'avait plus rien d'humain : à ses pieds, gisait le cadavre de son père, tué par les coups de griffes que lui avait infligés Majinai.

De nouveau, ses perceptions se brouillèrent et il se retrouva dans une autre pièce, aussi sombre que la précédente mais que cette fois-ci, il ne fut pas en mesure de reconnaître.

Le bruit d'un sanglot le tira de ses pensées. Il tourna la tête et vit, prostré dans un coin de la pièce, un enfant qui pleurait, tête enfouie entre se genoux repliés. Sentant sa présence, l'enfant releva la tête et là, Kijin le reconnut : Tsuki Kamiaku ! Le petit Tsuki tendit une main implorante vers lui. Kijin s'approcha et voulut se saisir de cette petite main, mais...

— Arrête ! hurla une voix venue de l'extérieur.

Kijin ouvrit les yeux. Il se trouvait à nouveau dans le jardin du Manoir, face à un Tsuki Kamiaku au front poisseux de sueur et au regard vitreux.

Les deux adolescents échangèrent un regard et Kijin comprit avec stupeur, que Tsuki venait d'avoir les mêmes visions que lui !

Se sentant démasqué, Tsuki se jeta sur lui et voulut le rouer de coups. Kijin para son attaque et le saisit par les poignets.

— C'est toi, n'est-ce pas ? demanda Kijin d'une voix douce. C'est toi qui m'appelles ?

— C'est faux ! hurla la créature avec démence tout en tentant de se libérer de cette emprise.

Lorsque Tsuki Kamiaku releva la tête, Kijin crut voir dans ses yeux, une supplication, une seule prière : libère-moi.

Le jeune homme se pencha vers la créature, il sentit Tsuki frémir contre son corps, leurs lèvres s'effleurèrent doucement ...

Notes et autres blablas

Tsuki Kamiaku vient de faire une entrée fracassante dans le récit. Étrange créature, n'est-ce pas? Son lien avec Kijin est au cœur de l'intrigue.

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