OS - La première danse (🍋)
Ils avaient terminé le lycée depuis quelques jours, et maintenant qu'ils étaient libérés des devoirs et des oraux, ils étaient tant pour les anciens élèves de la classe 1-A de devenir des héros professionnels. Mais avant de commencer directement le travail, certains élèves avaient pris la décision de fêter leur diplôme en grandes pompes, histoire de créer une cassure entre la période scolaire et le monde du travail.
C'était le cas de Maiko, qui avait organisé avec l'aide de son père et de Mina, un voyage pour quatre personnes. Katsuki et Eijiro seraient de la partie, et ils vogueraient sur les flots au sud de l'île d'Hokkaido. Étant donné qu'elle était déjà partie en vacances avec ses parents sur ce genre de bateau, la jeune femme savait comment le faire fonctionner, et ils auraient tout le loisir de faire de jolies balades. La température de l'eau ne serait pas bien chaude au vue du mois d'avril, mais les paysages en vaudraient sûrement le détour.
L'héroïne de la pluie avait salué son père, et après un dernier câlin, elle était partie en direction de l'arrêt de bus le plus près. Keiji ne pouvait pas l'emmener à l'aéroport directement, étant donné qu'il venait de reprendre le travail après avoir démissionné de son poste dans la police. Il avait ouvert un bureau de détective privé, et il ne pouvait pas se permettre de perdre des heures de travail.
Armée d'un énorme sac de sport qu'elle portait sur l'épaule et d'un sac à dos, la jeune femme attendait l'arrivée du bus. Son masque noir couvrait le bas de son visage et l'aidait déjà à passer inaperçue. En effet, elle n'avait pas encore débuté dans la vie active, mais Maiko avait déjà une petite notoriété dont elle n'était pas peu fière. Mais malgré ça, elle aimait avoir la paix. Finalement, elle aperçut le véhicule s'approcher et après avoir payé sa place, elle s'installa en silence, observant le paysage urbain jusqu'à la gare, où elle retrouverait Katsuki. Étant donné que Mina et Eijiro habitaient tous les deux dans la préfecture de Chiba, il avait été convenu que les quatre amis se retrouvent à l'aéroport de Tokyo. Katsuki et elle en auraient pour deux longues heures de train, mais même si elle était pressée d'arriver, Maiko était contente de passer du temps avec son copain.
Ils avaient décidé de se mettre officiellement en couple seulement quelques semaines auparavant, et Katsuki, bien qu'il tentait de ne pas le montrer, avait du mal à se laisser aller à ses sentiments. Maiko avait appris à le connaître, elle savait comment il était. Il s'ouvrirait quand il serait près, en attendant, elle serait là.
Après un trajet d'une vingtaine de minutes, elle descendit du bus avec ses affaires : son sac était lourd, elle avait expliqué à ses amis qu'il leur faudrait des vêtements chauds à cause de la saison, mais ils ne devaient pas oublier leur maillot de bain en cas de folie.
─ Maiko ma chérie ! cria tout à coup une voix féminine dans son dos.
Le sourire de l'adolescente apparut derrière son masque et ses yeux se plissèrent lorsqu'elle entendit la voix de Mitsuki Bakugo, la mère de Katsuki. Maiko eut à peine le temps de se retourner qu'une paire de bras s'enroula autour d'elle. Le parfum fort de fleur poivrée envahi ses narines, caractéristique de Mitsuki.
─ Bonjour Madame, répondit Maiko avec un sourire.
─ Je t'ai dit au moins un million de fois de m'appeler Mitsuki. Combien de fois est-ce que je suis censée le répéter ?
─ Au moins une fois de plus, rit Maiko. Où est Katsuki ?
Elle s'était reculée, tenant sa belle-mère a bout de bras, et cherchait le blond du regard. Mitsuki se décala pour laisser la jeune femme apercevoir son fils.
─ Il bougonne là-bas.
Les mains dans les poches d'une énorme parka blanche, Katsuki attendait tel un piquet à côté de son sac de randonnée. Il portait lui aussi un masque mais Maiko pouvait voir qu'il tirait la gueule. Le voyage en voiture depuis chez lui avait dû être animé... La jeune femme regarda rapidement l'heure sur son téléphone, s'apercevant qu'il fallait y aller avant de louper leur train. Elle prévint Mitsuki, et attrapa son sac d'un main, et la main de Katsuki de l'autre, l'entraînant à l'intérieur du bâtiment.
─ Soyez sage et protégez vous ! hurla Mitsuki avec un grand sourire amusé.
Scandalisé, Katsuki fit volte face.
─ Mais tais toi vieille folle !
Maiko, morte de rire, tira sur le bras du blond, préférant ne rien dire quant à son visage écarlate. Après tout, il n'était peut-être pas gêné, mais plutôt en rogne contre sa mère et son manque de discrétion.
Quelques minutes plus tard, après avoir montré leur billet, et rangé leur sac au dessus de leur tête, le couple s'installa à sa place. Après avoir enlevé leur veste, mais gardant toujours un masque pour cacher leur visage, ils soupirèrent en chœur.
─ On est même pas parti et c'est déjà fatiguant, marmonna le blond en s'enfonçant dans son siège, les bras croisés sur son torse.
Maiko sourit, et posa sa tête sur l'épaule du garçon. Elle ferma les yeux, avant de finalement les rouvrir et enroula ses bras autour du biceps du blond. Calée contre lui, elle lui chuchota :
─ J'étais tellement excitée que j'ai à peine dormi. Tu veux bien me réveiller quand on arrivera ?
─ Ouais, ouais...
Le train partit quelques minutes tard, et Maiko étant silencieuse, Katsuki se douta qu'elle s'était réellement endormie. Elle devait vraiment être épuisée, mais d'un côté, il était content de voir qu'elle n'hésitait pas à se laisser aller lorsqu'ils étaient ensemble. La confiance qu'elle avait en lui fit accélérer les battements de son cœur et il se permit de sourire légèrement, profitant du fait que personne ne le verrait jamais.
Lui aussi, il avait hâte de faire se voyage. Même s'il voulait rapidement devenir le plus grand des héros, il ne pouvait pas nier que cette petite escapade avait un goût particulier qu'il appréciait déjà.
***
─ Maiko ! hurla la voix pleine de joie de Mina, qui venait de sauter dans les bras de sa meilleure amie à l'instant même où elle l'aperçut.
Mina sautillait sur place, incapable de retenir son excitation grandissante à chaque seconde. La joie de vivre de son amie était contagieuse, et l'euphorie de Maiko la regagna alors qu'elle avait encore la tête dans les nuages à cause de sa sieste de deux heures. Les cheveux de Mina virevoltaient autour de sa tête : elle les avait laissé poussé jusqu'en dessous de ses épaules, et elle donnait l'impression d'avoir une crinière de lion. Rose. Tandis que Mina secouait Maiko dans tous les sens, Eijiro s'approcha de son meilleur pote à son tour, et après un salut discret, ils restèrent à regarder les deux jeunes femmes en train de rire.
─ Ca risque d'être agité, ce voyage... sourit Eijiro.
─ Tant que Maiko nous fait pas passer par dessus bord...
Après un échange de regard amusé, les deux garçons décidèrent d'attraper leur copine respective pour les entraîner en direction de la porte d'embarquement. Il leur restait encore deux heures d'avion avant d'arriver à Sapporo, et après, ils devraient commander un taxi pour se rendre au centre nautique à qui ils louaient le bateau. Mais avant tout, ils devaient enregistrer leurs affaires pour la soute. Mina était la seule avec une valise ─ énorme au passage, et Eijiro s'était contenté, comme Maiko, d'un gros sac de sport.
Le temps passa rapidement, et après avoir réglé tous les détails, et attendu le temps nécessaire, ils se retrouvèrent dans l'avion. Maiko et Eijiro s'installèrent à côté, tandis que Mina et Katsuki occupaient deux sièges derrière eux. Le trajet se fit calme, sans bébé ou personne malade, ni même de jeunes et de vieux râleurs.
─ Il fait froid, se plaignit Mina en sortant de l'avion, les mains agrippées à ses bras.
─ On a juste perdu cinq degrés par rapport à tout à l'heure, se moqua Maiko. Il fera plus froid sur le bateau, avec le vent et la vitesse !
Mina se mit à pleurnicher, et Eijiro passa un bras autour de ses épaules, sous le sourire attendri de Maiko. Elle était heureuse pour ses deux amis, surtout depuis le temps qu'ils se tournaient autour sans oser franchir la limite. Il fallait dire que lorsqu'Eijiro avait failli mourir lors de leur année de première, ça avait changé les choses. Il s'était sacrifié pour sauver Mina.
Une fois les bagages récupérés, le quatuor se dirigea vers l'ère des taxis, et Eijiro, tant le plus grand et le plus imposant, s'occupa d'en héler un : on le voyait de loin.
Les valises dans le coffre, Maiko se précipita à la place passager, abandonnant son amie entre les deux deux géants de muscles. Elle jeta un regard par dessus son épaule et ne put retenir un sourire hilare en la voyant coincée entre eux. Son mètre soixante en était ridicule. Maiko se tourna ensuite vers le chauffeur et lui indiqua l'adresse. Une petite demi-heure depuis l'aéroport en voiture était nécessaire pour rejoindre la mer, et donc le prochain moyen de transport. Mina bondit hors de la voiture à l'instant même où le chauffeur coupa le contact, heureuse de retrouver un minimum d'espace.
─ Ca va ? rit Maiko en ouvrant la portière.
─ Ca va ? J'étais coincée entre deux frigo dans une voiture !
─ Au moins, t'avais chaud, s'amusa l'héroïne de la pluie.
─ Bon, on y va ? râla Katsuki, qui avait récupéré deux sacs dans le coffre.
─ Oui, oui. Merci monsieur ! salua Maiko à l'attention du chauffeur.
Marchant en direction le centre nautique, Maiko farfouillait dans son sac à dos et trouva finalement son permis bateau, qu'elle garda en main pour aller plus vite une fois en face des personnes qui leur louerait le bateau. C'est avec un sourire aux lèvres qu'elle s'adressa à la femme qui les accueillit. Alors qu'elle s'occupait de signer les derniers papiers, ses trois amis observaient par la baie vitrée les bateaux qui stationnaient au niveau des quais. Des petits voiliers d'un côté, et des yachts de plus en plus grande de l'autre. Mina souriait, sachant déjà dans quelle embarcation ils allaient passer les deux prochaines semaines, alors que les deux garçons fronçaient les sourcils, essayant de deviner dans lequel des ridicules voiliers ils allaient se battre contre le mal de mer.
─ C'est bon, on peut y aller ! fit alors Maiko en faisant tourner des clefs autour de son doigt.
Des clefs ? S'il y avait des clefs, c'était que la principale source d'énergie pour les faire avancer n'était pas le vent, et donc que les voiliers étaient hors catégorie. Katsuki haussa un sourcil, comprenant rapidement qu'ils allaient faire face à quelque chose de beaucoup plus impressionnant. Le blond traina la patte, laissant son ami passer devant. Il préférait fermer la marche, et regarder tranquillement les bateaux plutôt que s'extasier comme le faisait Eijiro à chaque fois qu'il passait devant l'un d'eux.
Finalement, Maiko s'arrêta devant un petit yacht d'un quinzaine de mètres de long, et haut d'à peu près cinq mètres. Eijiro, bouche bée, portait son regard rouge de son amie jusqu'au bateau, et du bateau jusqu'à Maiko, avant de lancer un regard à Mina, qui se retenait de rire en voyant son visage abasourdi.
─ On va sérieusement là dedans ? Mais il est énorme ! A quel moment tu as appris à conduire ce genre de truc Maiko ?
Avec un sourire mystérieux, la jeune femme s'approcha de l'arrière du bateau, et sauta sur la plateforme en bois qui tanguait légèrement au gré des vaguelettes. Puis elle se tourna vers ses amis et tendit la main vers eux :
─ Aller, montez ! Vous avez pas envie de visiter ?
L'échange de regard malicieux entre les deux jeunes femmes attisèrent la curiosité de Katsuki et d'Eijiro, et rapidement, tout le monde se retrouva à bord. Maiko avait posé ses affaires dans un coin, et elle attendait que ses amis la suivent, les mains dans le dos. Son sourire, incrusté sur son visage, ne semblait pas vouloir disparaitre. Après tout, même si elle avait vu les photos, elle aussi allait découvrir l'intérieur de leur bateau.
Ils empruntèrent les quelques marches sur le côté, et après avoir avancé de quelques mètres dans le couloir extérieur, ils arrivèrent au niveau de de la plateforme qui se trouvait à l'avant du bateau. Il y avait suffisamment d'espace pour au moins le double de personne : une sorte de matelas faisait face à la proue, permettant ainsi aux navigateurs de bronzer si l'envie leur prenait. Mais Maiko savait que ça n'arriverait sûrement pas, à cause de la température.
Le petit groupe monta ensuite jusqu'à l'étage le plus haut. Le sol couvert de parquet lisse accueillait un petit coin salon, ainsi que la salle de contrôle : un volant était encadré de plusieurs écrans, qui laissaient eux même un champ dégagé sur le paysage devant eux.
─ Je rêve ou il y a même un bar ? chuchota Eijiro à Katsuki.
─ Tu rêves pas.
─ Attendez, c'est pas tout ! s'exclama Mina avec un sourire aux lèvres.
Elle s'approcha dudit bar, et se plaça face au deux garçons. Puis, elle attrapa un rebord et souleva la plateforme pour laisser place à une plaque chauffante, et un minuscule évier.
─ On peut faire à manger ici aussi, en plus de la cuisine à l'intérieur.
La jeune femme à la peau rose se mit à rire en voyant le visage de son copain. Il ne savait plus où donner de la tête : il y avait trop d'informations, et ils n'étaient même pas encore entrés. Maiko les pressa donc de finir la visite, et d'ainsi partir du port le plus vite possible. Elle n'avait qu'une hâte : voguer sur les flots avec ses amis et Katsuki.
C'est ainsi que continua la visite, avec Maiko et Mina d'un côté, qui cachaient elles aussi leur admiration face à tout le luxe auquel elles faisaient face, et qui étaient hilares à chacune des réactions des deux garçons. Face à une baie vitrée se trouvait un salon, agrémenté d'une télé, d'un mini-bar et même d'une cheminée intégrée. La pièce ouverte sur tout l'étage, laissant apparaître derrière une cuisine que même Eijiro n'avait pas chez lui. Et tout au fond se trouvait un autre poste de contrôle et de conduite, en cas d'intempéries.
─ C'est trop grand pour seulement nous quatre, vous avez abusé les filles, marmonna Katsuki, les bras croisés sur son torse.
Maiko vint lui faire face, laissant seulement quelques centimètres entre eux, et sourit avant de répliquer :
─ Ecoute. On voulait fêter ça en grandes pompes, on avait envie de vous faire une surprise incroyable. Je pense que c'est réussi. Alors, la seule chose que tu as à faire, c'est profiter, c'est tout. Maintenant viens, la visite est pas finie !
Elle attrapa sa main, glissant ses doigts entre les siens, sous les regards attendris de Mina et d'Eijiro. Ils avaient l'impression de rêver lorsqu'ils voyaient leur ami aussi calme face à Maiko. Il semblait presque... docile. Mina avait sa petite théorie là-dessus : bien que le blond était un homme qui savait ce qu'il voulait et qui n'hésitait pas à dire ce qu'il pensait, lorsque ça concernait des sentiments très personnels, il était bien plus secret. Il ne les cachait pas spécialement, mais il ne les étalait pas non plus. Et Mina pensait qu'ils en étaient encore au début de leur relation, alors Katsuki était toujours en train... d'étudier les possibilités et les différentes façons d'agir et de réagir.
─ Va avec eux, fit alors Mina à Eijiro. Je vais récupérer les sacs en attendant. Et choisis notre chambre ! Prends la meilleure !
─ Tu veux pas que je t'aide ?
─ T'inquiète, j'ai déjà vu les photos, je vais m'occuper de ramener les sacs à l'intérieur, répondit Mina en posant une main sur son biceps opposé. J'ai quelques muscles, moi aussi !
Avec un sourire amusé, Eijiro hocha la tête et suivit Maiko dans les escaliers pour descendre à l'étage inférieur. Le bois chaud qui parcourait les murs se trouvait partout : dans les couloirs, les chambres et les salles de bain. Il y avait deux chambres avec des lits doubles et deux autres chambres possédant deux lits simples chacune. Et au centre, deux salles de bain.
─ Vous avez qu'à prendre la chambre à l'avant du bateau, proposa Maiko à Eijiro. On prendra l'autre.
Elle entraina Katsuki dans leur chambre, et se laissa tomber sur le lit, les bras écartés, avec un petit rire satisfait. Pendant qu'elle gardait les yeux fermés, et qu'elle appréciait le confort du matelas, Katsuki fit rapidement le tour de la pièce. Le lit immense se trouvait au centre, et était encadré d'un côté par une banquette et de l'autre par un bureau. Des portes laissaient apparaître chaque côté de la tête-de-lit deux petites pièces : d'un côté, une salle de bain, et de l'autre, un petit dressing.
─ Depuis quand t'es blindée de thunes comme ça ? soupira Katsuki en s'asseyant à son tour sur le matelas.
─ C'est toi qui dit ça ? Tu as vu la maison de tes parents ? rit Maiko en se redressant. Et si ça qui t'inquiète, j'ai eu de l'aide de quelques personnes. Donc ne te fais pas te soucis.
Elle posa sa tête contre l'épaule robuste du blond, mais malgré tous les rapprochements physiques qu'elle avait amené à se produire, Katsuki se raidit légèrement contre elle. C'était à peine perceptible, mais elle le sentit. Avec une grimace, elle se rassit bien droite, et étira ses bras au dessus de sa tête en faisant mine de ne rien avoir remarqué.
─ On les rejoint et on s'installe rapidement ?
─ Comme tu veux.
Maiko s'empêcha de soupirer, et partit alors rejoindre ses deux amis. Elle sentait la nervosité du blond, et même si elle savait que c'était normal, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être légèrement blessée. Ce n'était pas comme si elle allait lui sauter dessus sans prévenir. Elle n'était pas comme ça.
***
Après avoir débarrassé toutes leurs affaires dans leur chambre et vérifié que toutes les provisions se trouvaient à bord, Maiko annonça à ses amis qu'ils allaient partir. Pour profiter du beau temps, malgré la basse température, la jeune femme s'installa à l'extérieur pour partir, emmitouflée dans son manteau, un bonnet enfoncé sur son crâne.
C'est ainsi que passa le reste de la journée : assise sur son siège confortable, Maiko pilotait le yacht d'une main de maître, parlant à ses amis qui se trouvaient à côté d'elles et qui venaient la distraire à tour de rôle. Ils allaient vers le sud, à la recherche d'un peu plus de chaleur. Ils s'arrêtèrent finalement pour la soirée et la nuit, et tandis que Maiko se réchauffait dans la salle de bain avec une douche bien chaude, ses trois amis préparaient un repas qui allaient servir dans le salon. Eijiro s'était occupé de mettre l'ancre à la mer entre temps.
─ On mange quoi de bon ? fit Maiko en essuyant ses cheveux d'une main distraite.
Elle partit s'asseoir sur l'un des tabourets qui faisaient face au plan de travail dans la cuisine, et se mit à observer Mina qui tentait de suivre les ordres de Katsuki tout en essayant de ne pas mourir sous ses regards noirs.
C'est sous les rires et une bonne bouteille de vin rouge que la soirée se termina. Le repas avait été délicieux et Maiko avait l'impression qu'elle avait un peu abusé sur les accompagnements. Après avoir fait la vaisselle, chacun retourna dans sa chambre. Tandis que la jeune femme cherchait un pyjama dans son sac, Katsuki partit prendre une douche à son tour. Dès qu'elle se fut changer, elle partit se réfugier sous l'épaisse couverture.
La douceur du tissu lui donnait l'impression d'être dans un cocon. Allongée en plein milieu du lit, en mode étoile de mer, les cheveux éparpillés tout autour de sa tête, elle se mit à fixer le plafond en silence. Seul le bruit de la cascade d'eau dans la salle de bain créait une ambiance qu'elle adorait plus que tout : le son de pluie.
Celle-ci s'arrêta, et quelques instants plus tard, Katsuki sortit avant de se retrouver devant Maiko, le torse encore humide, avec seulement une serviette autour de la taille. Elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvre intérieure devant cette vision agréable.
Les gouttes d'eaux ruisselaient sur sa peau bronzée, glissant le long de ses pectoraux, dévalant ses abdominaux magnifiquement tracés avant de s'écraser sur la serviette blanche.
Elle devait absolument se calmer. Mais c'était comme si on venait d'allumer un feu à l'intérieur de son ventre : elle commençait à mourir de chaud. Il fallait qu'elle se détourne de cette vision enchanteresse à tout prix. Alors, au prix d'un effort conséquent, elle se détourna du blond, et s'assit dos à lui, les jambes croisées.
Mais elle ne s'attendait pas à sentir quelques secondes plus tard un souffle brulant contre sa nuque. Maiko retint son souffle lorsqu'une douce caresse remonta le long de son épaule jusqu'au creux de son cou, juste sous son oreille. Un frisson parcourut sa colonne vertébrale, et elle se retourna doucement vers Katsuki.
─ T'es sûr de toi ? lui demanda-t-elle en chuchotant.
─ On sent ton envie dans toute la pièce, murmura Katsuki en retour, à la fois amusé, moqueur et fébrile.
Maiko pinça ses lèvres pour s'empêcher de pouffer de rire, alors que ses joues se teintaient de rouge. Est-ce que c'était de sa faute si elle se trouvait face à un garçon au corps d'Apollon après tout ? C'était normal de ressentir du désir en le voyant.
─ T'as pas répondu à ma question.
Elle s'agenouilla face à lui, qui se trouvait lui aussi à genoux, et glissa lentement ses bras autour de son cou. Elle s'approcha doucement de lui, petit à petit, jusqu'à se retrouver assise sur lui. Et lorsqu'il hocha sa tête, imperceptiblement, Maiko fondit sur ses lèvres, ses deux mains entourant son visage. Katsuki posa ses mains sur la taille de la jeune femme, glissant ses doigts sous son t-shirt, l'attirant plus près d'elle, approfondissant leur baiser.
La chaleur monta d'un cran, et ils se séparèrent pour respirer à nouveau après cet échange passionné. Les yeux dans les yeux, sans un mot et montrant d'un simple regard profond tout l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, ils s'allongèrent, retirant les quelques couches de vêtements qu'ils portaient.
─ Ce soir, murmura-t-il en parsemant la mâchoire de Maiko de baisers torrides.
***
Maiko se tenait debout sur le rebord du bateau : ils s'étaient arrêtés près d'une île, et malgré la température fraiche du mois d'avril, le soleil réchauffait légèrement la peau nue de ses épaules. Le fond de la mer n'était pas assez profond pour rendre les flots complètement noire. En fait, on voyait presque le sol sablonneux. L'eau était turquoise. Le décor paradisiaque était là, mais il manque quelque chose d'important : les degrés, autant dans l'air que dans l'eau.
─ Aller, on saute juste à l'eau, et on ressort, fit Maiko à Katsuki, qui se trouvait juste à côté d'elle.
Vêtus tous les deux de leur maillot, debout en équilibre sur le bord de la coque, face à l'étendue d'eau qui semblait infinie, sous les regards amusés de Mina et d'Eijiro, qui étaient eux habillés d'un épais pull.
─ Vous êtes fous, rit Mina. Vous allez crever de froid, bande de malade !
La jeune femme à la longue chevelure bleue se retourna et lui tira la langue. Et elle sauta.
Elle plia son corps en deux, avant se tendre ses deux bras devant elle dans une parfaite position de plongeon. Et soudain, elle franchit la barrière de la surface, son corps s'enfonçant profondément dans l'eau. Aussitôt, la froideur de la mer piqua chaque cellule de sa peau, et Maiko eut l'impression que le froid lui brulait le moindre centimètre d'épiderme. Elle ouvrit les yeux et remonta vers la surface à la recherche de l'air.
La jeune héroïne chercha aussitôt du regard la silhouette de Katsuki sur le bateau, mais il n'y avait plus personne. Alors qu'elle se stabilisait à la surface à l'aide de ses bras et de ses jambes, une tête surgit juste devant, et Katsuki apparut à quelques centimètres d'elle.
Ses cheveux mouillés lui donnaient un air plus doux qu'à l'habitude, mais son regard énervé était toujours là. Maiko sourit en comprenant pourquoi il la fusillait du regard de la sorte. Elle avait pris l'initiative, et il s'était retrouvé derrière elle l'espace d'une seconde.
Sans lui laisser le temps de râler, la jeune femme s'approcha de lui et entoura son cou de ses bras, le laissant nager pour deux.
─ Tu m'énerves, marmonna-t-il.
─ Mais t'aimes bien ça, avoue.
Elle vint coller son nez au sien, plongeant ses yeux dans les siens. Son sourire commença à trembler, et Katsuki recula son visage avant de se mettre à fixer les lèvres de sa copine. Elle venait de virer au bleu.
─ Tu vas claquer si on reste ici, lui fit-il remarquer.
─ C'est pas faux...
Maiko sentait déjà tout son corps trembler de froid, et Katsuki passa un bras autour de sa taille pour la plaquer contre son torse.
─ Accroche-toi, demanda-t-il à son oreille.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et sans perdre une seconde de plus, Katsuki créa une explosion sous l'eau qui les propulsa dans les airs. Le blond les stabilisa avec une autre explosion, et ils atterrirent sur le pont du bateau, éclaboussant Mina et Eijiro qui discutaient tranquillement, allongés sur le matelas à l'avant, avec un plaid et des tasses fumantes.
─ Ah ! C'est froid ! cria Mina en recevant quelques gouttes sur le visage.
─ On va se réchauffer en bas, expliqua Maiko en enroulant en vain une serviette sur ses épaules. Ce n'était pas avec ça que ca allait changer quelque chose, mais c'était surtout dans la tête.
Elle partit immédiatement à l'intérieur du yacht, et se dirigea vers la salle de bain dans leur chambre. Katsuki lui emboita le pas, un peu moins pressé. Il avait une certaine résistance au froid, heureusement pour lui et pour son alter. Lorsqu'il arriva dans la chambre, Maiko avait déjà disparu de la pièce. L'eau dans la salle de bain se mit à couler, et il entendit un soupir de soulagement venant de la jeune femme.
Et sans qu'il ne sache ce qui lui prenait ─ c'était plus un genre de blague en fait, il vint s'adosser à la porte de la salle de bain, se mettant tout de même dos à elle, et lui demanda :
─ Est-ce que je peux venir ?
─ Tu veux venir ? fit Maiko au même moment.
Il entendit un rire amusé, et l'eau se coupa. Katsuki se raidit en comprenant qu'elle était sortie de la douche, et qu'elle s'approchait de lui. Le sourire qui était apparu sur son visage venait de disparaitre. Le blond tourna légèrement la tête et il vit le corps nu de Maiko du coin de l'œil. Aussitôt, il détourna le regard, mais le miroir qui se trouvait devant lui n'aidait pas. Alors, il se contenta de regarder un point fixe dans la chambre. Un silence de plusieurs secondes s'installa, et Maiko fit un autre pas vers lui, avant d'être interrompu par la voix grave de Katsuki :
─ C'était nul, hein ?
Avec un froncement de sourcil, Maiko répliqua :
─ Quoi ?
─ Hier.
Katsuki sentit Maiko s'approcher entre plus, jusqu'à ce que sa poitrine frôle son dos. Elle posa une main sur son épaule, et le blond eut un frisson au contact de la peau déjà brûlante de Maiko sur la sienne, toujours glacée. L'eau chaude avait déjà réchauffé la jeune femme, et une espèce de vapeur d'eau avait pris place dans la petite cabine.
─ Ca l'était pas, lui murmura-t-elle pour le rassurer. Et même si c'était le cas, c'est pas un concours pour être premier de la classe. Le sexe, ça s'apprend. Ca se partage, Katsuki.
Doucement, elle fit glisser ses mains autour de sa taille, l'enlaçant par derrière, plaquant sa poitrine contre son dos. Maiko colla son oreille contre sa peau, au niveau de ses omoplates. Et dans le silence dans la pièce, elle entendit le cœur du garçon battre à toutes allures. Avec une lenteur qu'il lui donnait l'impression qu'elle le torturait, Maiko remonta ses doigts sur sa peau, les faisant danser le long des abdominaux bien dessinés du blond, traçant des dessins invisibles sur ses pectoraux.
Il n'en pouvait déjà plus. En quelques mots et en quelques caresses, Maiko avait su effacer ses doutes et ses peurs. Katsuki se retourna vers elle, son visage surplomba le sien, et il plaça ses bras ballants de part et d'autres de la jeune femme, l'enfermant entre le mur derrière elle, et lui. Il baissa sa tête jusqu'à Maiko, et effleura ses lèvres des siennes.
La douceur de leur baiser les fit frémir, et Katsuki posa sa main sur la joue de Maiko, caressant la peau rebondie de sa pommette de son pouce, tandis que ses doigts se faufilaient à la base de ses cheveux. A son tour, Maiko passa ses bras autour du cou du garçon, attirant son visage contre le sien pour approfondir l'échange de leur souffle. Elle sentait la chaleur envahir son corps, les flammes de son désir partant de son ventre pour brûler jusqu'à son âme.
Alors qu'elle était là, plaquée contre le mur et complètement nue, elle se sentait infiniment bien. Et c'est à cet instant qu'elle se rendit compte d'à quel point elle l'aimait. Et elle se sentait aimée. Ils n'avaient pas besoin de mots : les frissons qui parcouraient leur peau et la chaleur qui émanait de leur corps, et qui se mélangeaient au moindre contact, leurs baisers qui se faisaient de plus en plus intenses, leurs mains qui se touchaient de plus en plus possessivement. Chacun de ses gestes était une preuve de ce qu'ils étaient ensemble.
Sans qu'ils ne s'en rendent compte, ils se retrouvèrent allongés sur le lit, Maiko à cheval sur la taille du blond. Ses longs cheveux humides chatouillaient la peau de Katsuki, mais il était bien trop concentré sur la jeune femme face à lui pour le sentir. Son désir se faisait de plus en plus voyant, et pressant, et Maiko le sentit. Elle s'arrêta quelques secondes, laissant son amant l'admirer autant qu'il le souhaite, pendant qu'elle retirait lentement son maillot de bain. Elle fit exprès de faire glisser ses doigts le long des jambes du garçon, qui avait l'impression que chaque frôlement provoquait une sensation électrisante.
Katsuki, allongé sur le dos, les bras repliés derrière lui pour observer Maiko, la laissa revenir vers lui, un préservatif dans la main. Alors qu'elle avançait à quatre pattes au dessus de son petit ami, la jeune femme esquissa un sourire provocateur. Le blond se redressa, se retrouvant assis avec Maiko qui s'était mise à califourchon sur ses cuisses.
Il posa ses mains sur les jambes de Maiko, et la rapprocha de lui. Elle descendit ses mains vers son sexe, l'effleurant du bout des doigts, et elle entendit la respiration du garçon se bloquer. Katsuki se retenait de faire le moindre geste, ou le moindre bruit. Après lui avoir lancé un long regard interrogatif, elle le vit hocher de la tête. Lui ne semblait pas vouloir quitter des yeux le corps de la jeune femme.
A son tour, tandis que Maiko s'appliquait à ouvrir l'emballage et à appliquer soigneusement la protection, Katsuki baladait ses mains sur son corps. Agrippant d'abord les fesses rebondies et fermes de l'héroïne, il remonta ses doigts jusqu'à sa poitrine, souriant presque en la sentant tressaillir sous ses caresses. Il aimait voir l'effet qu'un simple effleurement avait sur elle tout comme elle aimait voir ses réactions à chacune de leurs étreintes.
Lorsqu'elle eut terminé, Katsuki ramena ses mains sous les fesses de Maiko, tandis qu'elle enroulait ses bras autour de son cou. Il la souleva pour la guider jusqu'à son membre, et avec douceur, Maiko se laissa empaler dans un grognement fébrile.
─ Ca va ? demanda-t-il en cherchant les yeux roses de la jeune femme.
Maiko planta son regard dans le sien, et sourit. Avec prudence, elle se pencha vers lui et scella leurs lèvres dans un baiser passionné. Dieu qu'elle l'aimait du plus profond de son être.
A l'aide de ses jambes, Maiko releva légèrement son corps, avant de redescendre et commencer de lents et langoureux va-et-vient. Faisant onduler ses hanches, elle posa son front sur l'épaule de Katsuki, se concentrant sur chacun de ses mouvements. Le blond avait entouré la taille de la jeune femme de ses deux larges mains, les faisant remonter le long de son dos, il agrippa les épaules de Maiko par derrière, la faisant s'abaisser plus, et lui permettant d'aller toujours plus profondément en elle. Elle poussa un gémissement surpris.
En lui jetant un coup d'œil étonné, Maiko haussa les sourcils. C'était la première fois qu'il prenait vraiment des initiatives. Soudain, il agrippa ses longs cheveux cascadant dans son dos, l'obligeant ainsi à regarder le plafond, et laissant sa poitrine à la vue de ses yeux affamés et de son bouche qui se pressa de s'en accaparer : il embrassa ses seins, titillant ses tétons durcis entre sa langue et ses dents. Maiko plaqua une main contre sa bouche pour s'empêcher de crier.
Comment faisait-il pour devenir aussi bon d'un seul coup ? Ce n'était que la deuxième fois qu'il faisait l'amour, et pourtant, il s'en sortait infiniment bien. Tout à coup, Katsuki renversa Maiko sur le lit : les cheveux éparpillés autour de la tête, dont quelques mèches s'étaient empressés de lui cacher la vue, et ses bras de part et d'autres de son corps, elle reste bouche bée en le voyant. Avec un sourire carnassier, et une assurance nouvellement retrouvée, il se glissa entre ses jambes, et Maiko s'empressa de les enrouler autour de sa taille.
Il la pénétra de nouveau, un peu plus brutalement qu'avant, approchant son visage de la jeune femme, et attrapa ses mains pour les maintenir au dessus de sa tête. A quoi jouait-il ? Maiko le savait : il était pris d'une fulgurante envie de la dominer, de la soumettre à lui. Alors, elle joua le jeu, et tandis qu'il augmentait doucement mais sûrement la cadence de ses coups de rein, elle se laissa faire. Elle aimait le voir prendre l'initiative : après tout Katsuki n'était pas du genre à rester au deuxième rang.
Il la sentait se resserrer autour de lui, et il se sentait venir en même temps. Katsuki pressa ses lèvres sur celles de Maiko, s'envirant de son odeur, de sa chaleur, et de ses cris qui mourraient directement dans sa bouche. La respiration de Maiko se fit plus rapidement, et elle ferma les yeux quelques secondes, et détourna le visage, laissant le nez de Katsuki rencontrer sa mâchoire.
Elle se mordait la lève inférieure : à chaque seconde qui passait, son désir grossissait, et elle sentait l'orgasme approcher.
─ Regarde moi, je veux te voir, murmura Katsuki en glissant une main contre le visage de son amante.
Le souffle irrégulier de la jeune femme montrait au jeune homme qu'elle avait du mal à garder le contrôle. Il ralentit le rythme, sans pour autant lésiner sur la puissance de ses coups de rein. Sensuellement, il caressa les formes de l'héroïne, tandis que Maiko venait de passer ses doigts dans les cheveux hirsutes du blond. Et soudain, il la sentit se crisper contre lui, et il plongea encore plus loin en elle, la faisant lâcher un cri étouffer.
Elle se cambra sous l'orgasme, et il se laissa aller à son tour après quelques derniers allers-retours : le corps de Maiko se mit à trembler sous l'excitation, alors que Katsuki se laisser tomber sur elle, la tête sur sa poitrine qui se soulevait rapidement, encore essoufflée.
Le silence n'était brisée que par leur respiration haletante, et Maiko enlaça les épaules du blond, jouant avec ses cheveux, ayant encore du mal à comprendre à quel point il avait assuré.
─ Je sais pas je suis une bonne prof ou si tu es un bon élève, mais une chose est sûre, rit-elle, tu apprends vite...
─ Tu parles comme si tu avais des années d'expérience, se moqua-t-il en retour avant de passer ses bras autour de sa taille à son tour.
Maiko laissa échapper un petit rire, et resserra son étreinte. Là, allongée sur cet immense lit, dans une chambre sur un bateau au milieu de la mer du Japon, elle était bien. Elle était heureuse. Elle était fatiguée, et elle ne voulait plus bouger. Elle avait l'impression que Katsuki avait tout pris d'elle, qu'il l'avait dévorée toute entière.
Ils n'en étaient qu'au début de leurs vacances, et ils auraient encore de nombreux jours à passer en tête à tête : ce n'était pas bien difficile de se retrouver seuls, même avec Mina et Eijiro, tant le yacht était imposant. Katsuki se redressa, gardant ses bras autour de Maiko, l'attirant donc avec lui.
─ Une petite douche ?
─ Rapide alors, sourit Maiko.
Sans répondre, Katsuki attrapa Maiko dans ses bras, et se dirigea dans la salle de bain pour profiter calmement d'une douche chaude.
C'est la première fois que j'écrit un truc aussi long, j'espère néanmoins que vous avez apprécié lire cet OS.
N'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous en avez pensé.
Ca fait longtemps que j'ai pas posté sur Maiko et je m'en excuse, mais j'espère que cet os ( qui fait presque la longueur de 3 ou 4 chapitres lambdas ) vous aura satisfait ! J'ai aimé l'écrire, même si ça a été long et un peu complexe. Et j'ose penser que vous avez aimé le lire ?
Bref, sur ce, je vous souhaite pleins de bonnes choses. :)
Petite info comme ça : La température de l'air dans le chapitre était d'environ 7° et celle de l'eau, de 10°. Oui, j'ai fait des recherches mdrr
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