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≍ 58. Séparation ≍

Quelques camarades écrivant également sur My Hero Academia ont déjà fait la remarque mais j'ai aussi envie de la faire. :)

Vous savez, ça me fait plaisir que vous laissiez un vote après votre lecture, je vois à peu près combien de personne lisent mon livre, et c'est cool. Mais ce qui serait encore plus sympa, c'est de laisser un petit commentaire, que ce soit un avis en général, une remarque sur un personnage, une blague etc, peu importe. Enfin bref, ce qui est bien avec Wattpad, c'est qu'on peut partager avec vous, et donc, moi, je partage mes écrits, et en contrepartie, j'aimerai que vous partagiez vos pensées, si ce n'est pas trop demandé. Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, sur ce, bonne lecture. ;)


La semaine de cours avait repris tranquillement. Les bavardages allaient de bons trains dans la classe avant l'arrivée de leur professeur de littérature, Cementos. Kana dessinait sur son cahier en attendant le début du cours. Son crayon courait sur sa feuille avec agilité. Peu à peu, le visage d'une jeune fille apparut et la main de Kana se crispa. La contraction barra le croquis avec la mine du crayon, et l'adolescente grimaça en voyant le trait grossier gâché son portrait. Le professeur toussa en regardant Kana, et la jeune fille se reprit. Elle mima une excuse sans faire le moindre son et se concentra sur le livre de cours.

L'après-midi, la classe s'entraînait sur les consignes de Midnight. Maiko profita de ce moment pour parler avec Shoto, et sur sa façon de manipuler sa glace. Le cadet Todoroki avait été surpris de la demande, mais il s'était fait une joie — intérieure, puisqu'il s'était pas très expressif, d'expliquer quelques uns de ses trucs. Maiko n'avait certes pas la puissance de Shoto, mais elle apprit au fur et à mesure des techniques qui pourraient lui être utile en combat. Faire pleuvoir puis geler le sol pour emprisonner les pieds de ses adversaires était son point de départ.

De son côté, Eiko s'entraînait encore avec Mezo. Leur taille et leur force les rapprochaient sur bien des points, en plus de leur gentillesse. Plus loin, Kana avait choisit d'emprunter une épée de kendo — un bokken, elle ne voulait pas encore réutiliser son alter, et Midnight l'y avait autorisé. L'adolescente donnait des coups dans le vide pour s'habituer à son arme, dont le poids était différent de son épée de sang. Elle ne voyait pas le regard étrange que lui lançait Hide, à quelques pas de là.

Bon, maintenant que vous êtes bien chaud, on va pouvoir commencer l'entrainement du jour, j'ai nommé : la balle au prisonnier !

Est ce encore une blague ? demanda Tenya, un sourcil levé, la mine perplexe.

Non, on se bouge, les perdants devront ranger tout le matériel. Pour les équipes, on coupe la classe en deux : l'équipe une va de Aoyama à Sato et l'équipe deux de Shoji à Yumihiko. Et plus vite que ça ! fit Midnight d'une voix forte en faisant claquer son fouet sur le sol.

C'est n'importe quoi cet entraînement, marmonna Mina en traînant les pieds. Son équipe avait perdu, et en plus elle s'était pris une balle dans la tête. Katsuki s'était complètement déchaîné, et ils avaient presque tous pris chers.

Pendant ce temps, Maiko était dans les vestiaires, en train de se changer après avoir pris une douche. Eiko était déjà en train d'enfiler son uniforme, tandis que Toru et Momo prenaient leur temps sous l'eau chaude. Kyoka écoutait déjà de la musique, assise sur l'un des bancs des vestiaires.

Midnight n'avait l'air de vouloir nous entraîner pour de vrai aujourd'hui, souligna Maiko à son amie reptilienne.

Peut-être qu'elle n'a pas eu le temps de s'occuper de l'entraînement d'aujourd'hui ? tenta de l'excuser Eiko.

Sans s'attarder plus longtemps sur le sujet, les deux amies sortirent des vestiaires, le sac sur l'épaule, la valise contenant leur costume de héros en main. Elles partirent directement dans leur chambre à l'internat pour ranger leurs affaires. Après s'être changées pour être plus à l'aise, les deux filles descendirent au rez-de-chaussée pour attendre les autres.

Maiko se laissa tomber sur l'un des canapés, et s'allongea de tout son long, sans faire attention au regard des autres élèves déjà présents.

T'en prends d'la place, fit la voix légèrement agressive de Katsuki.

L'adolescente sourit simplement, sans lui répondre. Elle gardait les yeux fermés, et son souffle lent pourrait faire croire à n'importe qui qu'elle s'était endormie.

Me dis pas qu'elle dort déjà ? s'exclama le blond. Il devait sûrement parler avec la reptilienne, mais Eiko étant Eiko, elle devait se sentir intimider par le ton de Katsuki.

Non, elle dort pas. Surtout pas avec toi qui crie, gloussa-t-elle.

Elle ouvrit les yeux avant de se redresser. Eiko était restée debout à côté d'un fauteuil, tandis que Katsuki était complètement avachi sur un autre canapé. L' hôpital qui se fou de la charité, pensa Maiko avec un soupir.

Soudain, alors qu'elle ne s'y attendait absolument pas, son téléphone vibra dans sa poche. Elle jeta un rapide coup d'oeil pour voir une photo de son père sur l'écran.

Allô ?

Maiko ma puce ? C'est papa, fit la voix de son père de l'autre côté du téléphone.

Tout va bien ? Tu m'appelles pas souvent, demanda la jeune fille en souriant.

Oui je sais... Je suis désolé. Mais si je t'appelles aujourd'hui, c'est parce que... il faudrait que tu viennes à l'hôpital. Tu peux sortir de l'école maintenant ?

Le sourire de Maiko se fana d'un seul coup. Elle tenta de garder une respiration calme, et regarda l'heure sur son portable. Elle affirma à son père que c'était possible, et ils se mirent d'accord pour se retrouver dans le hall de l'hôpital.

Est ce que... ça va Maiko ? demanda Eiko en s'approchant de son amie. Elle avait remarqué son changement d'attitude.

Pas vraiment. Ça te dérange si je te demande de venir avec moi ? À l'hôpital... et toi aussi Katsuki ? C'était mon père. Et je pense que ça va être une mauvaise nouvelle. J'ai un peu peur d'y aller toute seule.

Évidemment que je viens, je ne te laisserai pas seule !

J'vois même pas pourquoi tu poses la question. J'me serai incrusté de toute façon, renchérit Katsuki en lui souriant narquoisement.

Merci, chuchota Maiko. Je vais prendre ma veste, je reviens.

L'adolescente remonta dans sa chambre en courant, croisant Izuku dans les escaliers. Le garçon n'eut même pas le temps de lui parler qu'elle avait déjà disparu au détour d'un couloir.

Deku ! l'apostropha Katsuki, les mains dans les poches. On sort, préviens les profs.

Vous sortez ? Où ?

Mêles toi de ton cul ok ?

Izuku soupira devant la vulgarité de son ami d'enfance, mais il décida de ne pas insister plus que ça. Eiko attendait derrière lui. Ça devait être important, et même s'il voulait savoir ce qu'il se passait, il ne voulait pas forcer ses amis à lui dire de quoi il s'agissait.

Katsuki attendait en bas des marches que Maiko redescende. Dès qu'il avait vu son sourire s'effacer, il s'était souvenu de cette conversation téléphonique que l'adolescente avait eut avec le médecin quelques mois plus tôt, et il avait aussitôt fait le rapprochement. Alors, même si Maiko avait fait mine de rien, sa décision était déjà prise. Il ne la laisserait pas toute seule. Bien qu'il n'ait jamais été dans sa position, son empathie pour la jeune fille le poussait à se mettre à sa place.

C'est ainsi que les trois adolescents se dirigèrent vers l'arrêt de bus de Yuei, avec un stress montant dans leur ventre.

Lorsque le deuxième groupe revint, Mina et Eijiro remarquèrent immédiatement l'absence de leurs deux amis, ainsi que celle de la douce reptilienne. Après avoir posé une question générale au reste de la classe, Izuku leur répondit qu'ils étaient partis sans pour autant lui donner d'indication sur leur destination.

Mina et Eijiro se lancèrent un regard inquiet, mais ils ne pouvaient rien faire, excepté envoyer un message pour savoir où se trouvaient leurs amis. Katsuki leur avait répondu rapidement, à leur grand étonnement.

Hôpital. Le père de Maiko a appelé. Ça sent pas bon, lut Mina sur l'écran tactile du garçon aux cheveux sanguins. Tu crois qu'on devrait y aller aussi ? Maiko pourrait avoir besoin de nous...

Non, laissons la. Elle est avec Eiko et Katsuki, ça devrait aller, murmura Eijiro à peine convaincu par ses propres paroles.

Je l'espère...

Elle se tenait debout devant l'entrée de l'hôpital, observant les gens rentrer et sortir comme s'il s'agissait d'une fourmilière. Une main chaleureuse se posa sur son épaule, et Maiko aperçut les longues griffes blanches d'Eiko.

Ça ne sert a rien d'attendre ici, à part faire augmenter ton inquiétude, fit Eiko avec un sourire désolé.

Oui...

Derrière les deux filles se tenait Katsuki, qui attendait que Maiko se bouge toute seule. Il avait déjà fait l'erreur de la brusquer une fois, il ne la referait pas, même si son impatience lui donnait envie de rentrer et de poser directement les questions. Ce n'était pas à lui de le faire.

C'est bon, je suis prête, dit finalement Maiko après avoir longuement expirer l'air de ses poumons.

Elle ne l'était pas. Elle ne le serait probablement jamais. Mais elle devait le faire. Avancer et toujours regarder en avant, peu importe les difficultés ou la douleur.

Maiko ! appela Keiji en apercevant sa fille entrer dans le hall. Avant que l'adolescente ne puisse faire le moindre geste, il la plaqua contre son torse et l'entoura de ses bras. Son geste était si exceptionnel que Maiko se crispa un instant.

C'était sûrement pire que ce qu'elle avait imaginé.

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