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≍ 29. Repos et confession ≍

La plupart des spectateurs avaient été protégée par les murs de Cementos. Quelques uns avaient été blessés, mais cela restait superficiel.

Les ambulances avaient emmené les trois finalistes. Maiko était toujours inconsciente, et bien qu'Izuku se laissait ausculter sans rien dire, ce n'était pas la même chose du côté de Katsuki. Il ne cessait de crier, affirmant qu'il allait parfaitement bien. Lorsqu'enfin il se trouva au calme dans une chambre vide à l'hôpital, il attrapa son téléphone et envoya un message à son imbécile de meilleur ami.

De longues minutes passèrent, et l'ennui commençait à lui peser. Il détestait ne rien faire. Il décida alors de faire un tour dans les couloirs, histoire de voir s'il pouvait obtenir des informations sur les événements passés. Et il espérait secrètement avoir l'affirmation que Maiko s'en sortirait. Il n'osait pas se l'avouer, mais il était inquiet. Il avait l'impression que son impuissance lui mettait un coup de poing dans les dents. Et c'était tout sauf agréable.

Il se mit donc debout, et râla contre la blouse blanche qui laissait passer trop d'air. Il eut beau fouiller dans les tiroirs de l'armoire de sa chambre, il ne trouva rien à se mettre. Tout était vide. Il grogna en claquant la porte de l'armoire. C'est avec un pli entre les sourcils, et un crissement de dents qu'il entrouvrit la porte. Il espérait finalement ne croiser personne de sa connaissance. Il n'imaginait même pas les raillements de ses camarades de classe, à la vue de sa magnifique robe de chambre à fleur. Et du fabuleux espace dans son dos, qui laissait apercevoir plus que ce qu'il n'aurait souhaité montrer.

Il posa alors un pied dehors, faisant mine de visiter les couloirs. S'il tombait sur un médecin, il devrait sûrement retourner illico-presto dans sa chambre.

L'endroit où il était sûrement le plus aisé pour avoir des renseignements, c'était là où les infirmières se réunissaient par étage. Il se mit en marche vers le bout du couloir, oubliant au passage de vérifier le numéro de sa chambre. Il croisa quelques personnes, qui semblaient trop pressées pour faire attention à lui.

L'une d'elles le fixa, et se mit à réfléchir. Il ressemblait étrangement au garçon ayant gagné le tournoi l'année précédente. Elle le regarda marcher rapidement hors de son champ de vision, apercevant au passage l'espace que sa blouse d'hôpital ne cachait pas. Il était vraiment musclé partout, pensa-t-elle en riant. Elle remit le nez dans ses papiers et s'engouffra dans une chambre.

Katsuki arriva finalement au bout du couloir, et alors qu'il allait s'avancer pour parler avec la première infirmière venue, il aperçut un homme, qu'il avait déjà rencontré, quelques semaines auparavant.

Il portait une chemise blanche aux manches retroussées, rangée impeccablement dans un pantalon noir. Il semblait éreinté. Ses cheveux bleus clairs étaient complètement désordonnés.

Monsieur Buto ? fit Katsuki d'une voix rauque.

L'homme se tourna vers lui, et mit quelques secondes à le reconnaître.

Oh, tu es un ami de Maiko, c'est bien ça ? Tu étais venu avec elle pour voir Hana, non ?

Le blond hocha doucement la tête. Il avait l'impression que le moindre geste brusque ferait perdre l'équilibre à ce pauvre homme. Sa femme était toujours dans le coma, et c'était maintenant au tour de sa fille de se retrouver alitée.

Comment elle va ? J'ai pas eu l'occasion de sortir de ma chambre depuis que je suis ici. C'est presque de la séquestration, marmonna Katsuki, faisant naître l'ombre d'un sourire sur le visage de Keiji.

Tu veux la voir ?

Katsuki haussa les épaules, et Keiji lui fit signe de le suivre. Les deux hommes marchèrent donc jusqu'à la chambre de Maiko. Katsuki comprit alors la nervosité qu'avait ressenti Maiko avant de rentrer dans la chambre de son père. Ne pas savoir dans quel état on allait la retrouver lui mettait la pression. Et dire qu'il l'avait juste balancé dans la chambre...

Keiji ouvrit la porte au moment où un infirmier sortait de la pièce. Ce dernier se mit à parler avec le père, expliquant les traitements et autres choses. Mais Katsuki n'y fit pas attention. Son regard était fixé sur le corps de Maiko, inconsciente dans son lit blanc. Il s'avança vers elle, laissant les adultes parler entre eux.

La plupart de ses blessures avaient été soignées et pansées. Les égratignures les plus minimes étaient restées à l'air libre. Ses deux bras étaient posés par dessus la couverture blanche. Une intraveineuse reliait sa main gauche à un sac rempli d'un liquide transparent. Sa peau paraissait bien plus blanche qu'à l'accoutumée et de larges cernes violettes entourées le dessous de ses yeux.

C'est pas aussi horrible que ça en a l'air, fit Keiji en refermant la porte derrière lui, faisant sursauter Katsuki. Le père passa une main dans ses cheveux avant de soupirer, fatigué.

Elle a sauvé presque tout le monde. Son bouclier a retardé l'attaque suffisamment longtemps pour que notre professeur intervienne.

Je sais. J'étais dans le public.

Keiji s'assit sur la seule chaise de la pièce, et posa ses coudes sur ses genoux. Il fixait ses pieds, cherchant ses mots.

Tu sais, j'ai beau être fière d'elle, je ne peux pas m'empêcher d'être en colère contre elle. Je suis égoïste, mais j'aurais préféré qu'elle ne soit pas blessée. Depuis qu'Hana est dans le coma...

Sa voix se brisa, et Katsuki se sentait mal. Comment pouvait-il rassurer un homme qu'il connaissait à peine ? C'était plus facile de frapper un méchant. Il voyait ses épaules trembler, et il comprit rapidement que le père de sa camarade étouffait quelques sanglots dans ses mains.

Je vous comprend, vous êtes son père. Sa sécurité passe avant tout. Mais elle est avant tout une héroïne.

Excuse moi. Les mots d'un vieil homme ne doivent pas t'intéresser. Tes parents sont là ? Tu devrais peut-être aller les rassurer, non ?

Ils sont déjà au courant. Mais vous devriez aller dormir Monsieur. Vous avez une sale tronche.

Keiji s'esclaffa, ne s'attendant pas aux mots brutes du jeune garçon. Et pourtant, il avait raison. Il passait de longues heures à traquer Black Circle, et ses nuits d'insomnies l'affaiblissaient rapidement.

Je peux rester avec elle pour la surveiller si vous voulez. Ça me dérange pas.

Non, tu es aussi blessé, je ne peux pas te demander ça.

J'ai rien du tout ! La vieille de Yuei est passée me voir, et je vais parfaitement bien !

Keiji soupira. Peut-être que quelques heures de sommeil lui seraient bénéfique.

Si votre fille voit votre tête à son réveil, vous allez passer un mauvais quart d'heure.

C'est bon, tu m'as convaincu, rit Keiji. Je vais dans la chambre de ma femme. Je reviens dans deux heures.

Bonne sieste monsieur.

Eijiro vit directement le message du blond colérique. Il haussa un sourcil, mais décida d'exécuter la demande de son ami. Il partit donc dans la chambre de Katsuki, ignorant le regard suspicieux de Denki. Le blond lui avait demandé de ramener un sac en papier qui contenait un gilet féminin. Pourquoi diable Katsuki possédait ça ? Eijiro fit pris d'un fou en l'imaginant avec.

Il le trouva finalement, rangé sous le bureau nickel de Katsuki. Une pile de livres d'un côté, quelques cahiers de math ou de sciences de l'autre. Il avait tendance à oublier que Katsuki était une grosse tête. Il avait plutôt d'une racaille mal lunée.

Le sac en papier en main, il sortit de la chambre, et signala à Denki qu'il avait rendre visite à Katsuki à l'hôpital. Une fois dans le hall, il se rendit compte que plusieurs personnes attendaient son arrivée.

T'allais voir les grands blessés sans nous prévenir ? s'exclama Mina en lui sautant dessus. Elle passa un bras par dessus son épaule et regarda ses camarades.

On t'attendait pour aller les voir. T'en as mis du temps, se moqua Hanta.

On devrait se dépêcher, fit Eiko de sa voix rauque.

Allons y ! cria Mina en se mettant en marche. Elle ne remarqua pas le regard fuyant d'Eijiro, ni ses joues rougissantes.

Assis sur la chaise, Katsuki essayait de rester éveillé. Sa tête tombait dangereusement vers l'avant, avant de remonter d'un seul coup. Ses yeux se fermaient doucement. Un gloussement le sortit de son demi sommeil.

Les yeux roses de Maiko le fixaient, moqueur. Il devait avoir l'air d'un abruti. Il s'insulta mentalement, avant de se rendre compte que Maiko s'était enfin réveillée.

T'as une sale tête, dit-elle difficilement.

Le tuyau qui l'aidait à respirer lui chatouillait le nez, et elle essayait de ne pas trop grimacer.

T'as vu la tienne ? T'as jamais été aussi laide.

Sympa... Je pensais entendre un mot gentil, vu que je me réveille à l'hôpital, et que tu étais en train de t'endormir sur une chaise. Mai j'avais oublié que tu connaissais pas la définition du mot gentillesse.

Tu parles beaucoup pour une nana qui s'est fait explosée.

Maiko sourit, retenant quand même un soupire. Elle regarda les murs blanc autour d'elle.

On est à l'hôpital hein ? Je déteste être ici, murmura-t-elle après que Katsuki ait hoché la tête.

Pourquoi d'ailleurs ? C'est juste l'hôpital.

Tu te rappelles, le combat contre Akai Taiyo ? Kyo m'a coincé dans une hallucination. J'y ai revu quelqu'un que j'aimerai ne jamais plus revoir.

Pourquoi ?

Le sourire de l'adolescente disparut. Elle serra la couverture entre ses doigts. Maiko s'assit avec difficulté sur son lit, histoire de pouvoir parler face à Katsuki. Le blond attrapa son épaule pour l'aider, et elle le remercia d'un faible sourire.
Confortablement installée contre l'énorme oreiller dans son dos, elle se mit à parler.

Tu vois, mon alter consiste à contrôler l'eau. Et pour que ça soit plus facile, j'ai mélangé mon alter à l'une de mes passions : la danse. Je danse depuis que je suis toute petite. Peut-être que c'est pour ça que j'ai plus de facilité à contrôler l'eau en dansant ? Franchement, je sais pas. Et tu sais, j'étais vraiment douée.

Maiko sourit, en repensant à ses nombreux souvenirs où elle dansait sous le regard attendri de sa mère. Et les nombreuses fois où elle s'était éclipsée pour danser sous les étoiles, sur le toit de son immeuble.

Au collège, je dansais avec Mina. C'est comme ça qu'on est devenue amie. Et puis, on a toutes les deux fait le vœu de venir à Yuei. Eijiro aussi, et on est resté ensemble pendant trois ans. Et puis, vers la fin de l'année de troisième, j'avais l'occasion de passer une audition de danse, à quelques jours d'intervalles du concours pour entrer à Yuei.

Katsuki attendait calmement, bien que l'envie démangeante de lui demander la suite le rongeait. Il lui laissait le temps de s'expliquer. Après de longues secondes, elle reprit.

Et je me suis blessée pendant le concours de Yuei. C'était pas grand chose, mais ça a suffi pour que je me fasse complètement laminée, rit amèrement Maiko. Et je pensais que ca ira mieux. Mais quand je suis passée sur la scène de l'audition de danse, je... je suis tombée. J'ai fini à l'hôpital.

Elle tira sur la couverture blanche, et montra ses jambes dénudées à Katsuki. Une cicatrice décorait horriblement son genou.

C'est de ça dont parlait la vieille, comprit alors Katsuki.

Maiko hocha la tête, et passa un doigt sur la petite crevasse blanche sur sa peau. Ce n'était pas parce qu'elle la trouvait laide qu'elle la cachait. Non, c'était parce que dès qu'elle la voyait, elle repensait aux paroles du médecin.

À cause de ça, j'ai pas pu rentrer à Yuei. Et j'ai foiré mon audition. Je pensais que ça irait, mais non. Cette blessure m'a fait quitté le monde de la danse.

Mais tu danses quand même, non ? demanda le blond, perplexe.

Oui, mais c'est pas pareil. Utiliser l'eau ne me fait pas souffrir. C'est un peu comme si elle agissait comme un baume anesthésiant, tu vois ? Alors, je ne peux pas utiliser mon alter si je n'ai pas un diplôme d'héroïne.

Donc, tu es ici pour avoir un diplôme qui te donne l'occasion de danser en utilisant ton alter ? C'est un peu débile.

Je sais. Mais c'était si important pour moi que je ne m'en étais pas rendue compte. Et puis, mes parents se sont fait attaquer, et je ne veux plus jamais revivre ça. Je ne pensais pas devenir une vraie héroïne avant ça. Mais maintenant, je ne veux pas que quelqu'un ressente ce que j'ai pu ressentir. C'est trop horrible. Et je suis sûre que t'étais débile aussi, il y a un an. Izuku m'a dit que t'étais encore plus chiant que maintenant, sourit Maiko en le provoquant gentiement.

Je vais le crever...

Tout à coup, quelqu'un frappa vigoureusement à la porte, et un garçon aux cheveux rouges accompagnés de sa bande de joyeux lurons apparus. Ils restèrent un peu béats en voyant Maiko assise, sa couverture rejetée au bout du lit, et Katsuki penché sur ses genoux.

On vous dérange ?

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