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VIII Lucrèce

Bonjour bonjour, un chapitre tout frais que j'aurais voulu poster hier mais voilà, j'ai loupé le coche. 

J'espère qu'il vous plaira et ah- oh ! Merci pour les mille lectures sur ce deuxième tome !!!!! Je suis conscient que le rythme de parution a été compliqué pour bien suivre l'histoire je vous remercie donc d'autant plus pour continuer à la lire ! 

En tout cas j'espère que ce chapitre vous plaira et sur ce,

Bonne lecture ! 


C'était une chaude matinée d'Eté à Hopis, le genre de celles que Lucrèce appréciait particulièrement. Le mercure entre 25 et 30 degrés Celsius, les oiseaux chantonnant dans le parc, l'odeur des croissant qu'elle venait d'acheter à la boulangerie, le sourire des passants qui la reconnaissaient dans la rue. Lucrèce était pleinement comblée sous ce Soleil de juillet.

Alors qu'elle se baladait dans le parc de l'avenue du capitaine Marreaux, les cloches du quartier sonnèrent et elle s'installa sur un banc en bois. Là, elle sortit son smartphone et se connecta sur l'application mobile de Direct 1, et lança le live.

Les quatre Régents étaient déjà sur le plateau, et les yeux de Lucrèce brillèrent quand ceux de Zetsu se tournèrent vers la caméra. Le régent Marty annonça que le régent Gomon et lui-même seraient en vacances les deux semaines suivantes, et que pour la première fois, la Reine Irae se joindrait à Dolores Olsen et Tony Lumen pour la réunion matinale durant leur absence.

La suite du journal fut ponctuée, comme à son habitude, de blagues entre les Régents, mais également de l'annonce des dates des fêtes estivales de Riviera et Grand-Bord. Satisfaite, Lucrèce quitta la vidéo et s'apprêta à poursuivre sa route, mais son téléphone se mit à vibrer entre ses doigts.

« Appel entrant : Maman » était affiché sur l'écran tactile. En-dessous quelques informations supplémentaires sur le contact étaient écrites ; Messages non-lus : 2562. Appels manqués : 128.

Lucrèce roula les yeux au ciel sans nuages, le pouce au-dessus du téléphone en rouge, mais changea d'avis. Elle était de très bonne humeur. Alors elle décrocha.

- Allô ? Lança-t-elle en caressant une mèche blonde.

Elle entendit la personne à l'autre bout du fil fondre en larme, probablement étonnée qu'on lui réponde après tant de temps.

- Oh mon dieu Luce, répondit enfin sa mère avant de commencer son monologue. Ça fait presque un an qu'on pas de nouvelles avec ton père et ton frère... Pourquoi tu ne réponds pas depuis que tu es arrivée à Britanna ? On se fait un sang d'encre pour toi pendant presque un an, et les seules nouvelles qu'on a eues de toi depuis tout ce temps c'est grâce à la réunion matinale d'hier ! On pensait que tu étais morte quand le manoir des Marty s'est effondré, mais nous n'avons pas vu ton nom dans les journaux... Et là, on apprend que tu es à Hopis et que tu te maries dans quelques jours avec Zetsu Marty ?! C'est horrible pour nous ! Enfin, non ! C'est génial pour toi, mais c'est tellement dur pour nous que tu ne nous aies pas prévenus... Tu pars à Britanna pendant des lustres, on te croit morte, et tu reviens à la capitale sans même nous prévenir. Où est-ce que tu loges ? Je prends un taxi et je viens te voir maintenant !

Lucrèce commençait à avoir mal à la tête, et ce n'était pas à cause du Soleil.

- Je ne veux plus avoir à faire avec toi ou ta famille, dit-elle. Vous ne serez pas invités au mariage, mais peut-être vous apercevrai-je dans la foule pendant le défilé au parc de l'Eclat. Et une dernière chose, si nous nous croisons, mon nom est Lucrèce Marty. Pas Luce.

Sans un mot de plus, elle raccrocha et glissa le téléphone dans sa poche. Elle resta assise cinq minutes les yeux fermés, appréciant le vent qui lui caressait gentiment le visage et la calmait. Au loin, elle entendait des enfants jouer. Il y avait quelque chose dans leurs cris qui lui rappelait les peintures de Zetsu, son fiancé.

Cela faisait un moment qu'il n'avait pas peint, d'abord car son nouvel emploi du temps de Régent lui prenait beaucoup de temps, mais aussi car il avait du mal avec son bras mécanique. Les tâches demandant de la précision au niveau des mains étaient dures à réaliser, et elle l'avait entendu râler les premiers mois. Ça allait bien mieux maintenant, mais il n'avait pas recommencé à peindre.

Pourtant, ce n'était pas la couleur qui manquait à Hopis.

Ses pensées lui rappelèrent soudain qu'elle allait être en retard. D'un bond, elle se redressa et reprit sa route, viennoiseries à la main.



Elle remonta en courant l'avenue du capitaine Marreaux, provoquant plus l'incompréhension des passants que leur rire. Malheureusement, elle n'avait pas le temps de s'arrêter pour leur expliquer pourquoi elle était pressée.

Après cinq bonnes minutes de course, elle arriva enfin en face du jardin de l'Eclat, d'où la tour du même nom ainsi que les quatre autres s'échappaient pour chatouiller l'atmosphère. Cependant, ce n'était pas dans la tour Marty que Lucrèce se rendait, mais dans un immeuble haussmannien dont l'entrée donnait sur la rue en arc de cercle entourant le jardin. Elle marcha donc encore quelques mètres avant de sortir une grosse clé de son sac et de l'enfoncer dans la serrure.

L'immeuble de quatre étages était en réalité une seule et même maison, qui avaient accueilli les Marty durant la construction des tours. De fait, trois autres maisons dans la rue appartenaient encore aux familles Régentes. Au lieu de vivre dans une suite de la tour Marty, Zetsu avait suggéré que sa compagne et lui habitent dans cette demeure ; plus grande et surtout un peu plus éloigné des affaires politiques d'Aethernia. Lucrèce appréciait beaucoup la maison, mais elle savait qu'elle devrait la quitter une fois mariée pour devenir maire de Britanna.

Elle s'apprêtait à entrer quand une main délicate se posa sur son épaule. Un brin surprise, elle se vêtit de son plus beau sourire et fit volte-face alors que les lèvres de Zetsu se posaient sur les siennes. Le baiser fut rapide mais très agréable.

- Ravissante, lâcha-t-il en se détachant.

Ses cheveux roux brillaient sous le soleil, colorant la peau pâle de Lucrèce.

- Merci... murmura-t-elle.

De sa main gauche mécanique, Zetsu leva un bouquet de roses rouges qu'il tendit à sa fiancée.

- Je les ai prises sur le chemin, je ne voulais pas partir sans te laisser quelque chose.

Maladroitement, elle leva le paquet de viennoiserie.

- Je voulais qu'on partage un petit déjeuner ensemble, mais je crois que nous n'aurons pas le temps...

En effet, un chauffeur se tenait près d'une voiture blindée quelques mètres derrière.

- Je penserai à toi sur le trajet, dit-il alors qu'ils échangeaient leurs présents.

Encore une fois, leurs lèvres se touchèrent et le cœur de Lucrèce s'emballa.

- Quand rentres-tu ? Demanda-t-elle.

- Je ne sais pas exactement, je ferai le plus rapidement possible.

- Pour le mariage au maximum, alors.

Zetsu sourit.

- Bien avant j'espère.

Le Régent l'embrassa de nouveau puis alla rejoindre la voiture. Lucrèce l'observa partir le nez dans les fleurs, des millions de belles pensées à l'esprit.

Va réaliser ta plus belle œuvre, mon amour.



Massacre ces révolutionnaires un par un.

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